source : http://dark-ride.org/?p=3074L’histoire commence dans les années soixante-dix lorsqu’un écrivain suisse, Eric Von Daniken écrit un ouvrage appelé, « The Gold of the Gods ». Ce livre raconte qu’une étrange bibliothèque de livre de métal aurait été découverte en 1965 dans un réseau de grotte qui se trouverait entre le Pérou et l’Equateur.
D’après l’auteur, les galeries auraient été taillées, les murs seraient lisses et polis et les angles seraient parfaitement perpendiculaires. Sur ces murs se trouveraient une bibliothèque contenant des centaines d’ouvrages entièrement en métal contenant des textes dans une écriture encore inconnue. L’auteur est connu pour être un fervent adepte de la croyance selon laquelle les anciens Dieux seraient en fait des créatures extraterrestres.
En fait l’auteur n’a jamais vu ces grottes et il s’agirait d’un certain Moricz qui lui aurait tout raconter. Rapidement des doutes ont été émis quant à cette histoire. Mais en 1975 une expédition fut menée sur les lieux de cette affaire. Parmi l’équipe se trouvait l’astronaute Neil Armstrong. L’expédition découvrit un réseau souterrain, mais aucune trace de livres, par contre ils mirent au jour une tombe datant d’environ 3500 ans.
D’autres rumeurs apparaissent dans les années quatre-vingt dix. Un homme raconte avoir pénétré dans une bibliothèque appelé « Blanquito Pelado » dans laquelle des milliers de livres, toujours en métal, seraient empilé sur des étagères. Les textes sont écris avec des symboles totalement inconnus. Ces livres pèseraient une vingtaine de kilo. De plus il y aurait des portes scellées. Il raconte aussi avoir vu un sarcophage fait d’un matériau transparent, le squelette humain à l’intérieur était couvert de feuille d’or.
Les coordonnés de ces grottes sont parfaitement connu, 77°47’34’’ de longitude Ouest et 1°56’00’’ de latitude sud. Plusieurs projets d’expédition depuis ont été lancés mais aucun ne fut mis en route.
Mais récemment une expédition a été lancé et leurs retour est semble-t-il intéressant… En effet une équipe aurait découvert par hasard un ensemble de tunnels qui serait artificiel, a l’intérieurs de ceux-ci, ils auraient découvert plusieurs éléments intéressant :
-Une sorte de bibliothèque contenant des milliers de livres en métal, ce métal ferait penser à de l’argent. Les pages de ces livres seraient couverts d’étrange symbole.
-Des plaques de métal semblable à de l’or couvertes aussi de symbole.
-Plusieurs centaines de statuettes d’insectes, d’animaux et d’hommes.
-Des barres de métal en or et argent, ainsi que des bijoux et des jouets en métal précieux.
-Un sarcophage contenant un squelette d’homme couvert d’or et de bijoux
-trois grosses portes scellées.
Pour le moment cette équipe a seulement fait des annonces sur des radios. Par contre, contrairement aux autres qui ont été sur les lieux, ils auraient ramené un livre, une plaque et plusieurs statuettes pour être analysée.
L’équipe n’a pour le moment pas révélé l’emplacement de ce système de grotte, ils attendent des analyses de leurs découvertes.
Deux photos des artéfacts trouvés ont été donné, mais elle ne donne vraiment aucune information et font presque pensé à un canular.
Si cette découverte est authentique, il s’agirait d’une très grande avancé en archéologie. Il reste tout de même à savoir quel civilisation à creusé ces grottes et que contienne ces ouvrages…
Il ne reste qu’à espérer que nous en apprendrons plus…
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Thierry du Languedoc
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Livre, métal et découverte…
Apollyôn- Modérateur
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Livre, métal et découverte…
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Re: Livre, métal et découverte…
Après "Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal", voici "Indiana Jones et les livres de métal"...
Achim- VIP
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Re: Livre, métal et découverte…
@ FLAM
Tu vois bien que la réalité dépasse la fiction !
Apollyôn- Modérateur
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Re: Livre, métal et découverte…
Sauf si c'est un canular...
D'ailleurs, j'ai une question stupide, à votre avis, sur les deux plaques de métal, les deux bestioles au pied de la pyramide et celle sur l'épaule du bonhomme cornu, vous ne trouvez pas que ça a une tronche d'éléphant ?
D'ailleurs, j'ai une question stupide, à votre avis, sur les deux plaques de métal, les deux bestioles au pied de la pyramide et celle sur l'épaule du bonhomme cornu, vous ne trouvez pas que ça a une tronche d'éléphant ?
Achim- VIP
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Re: Livre, métal et découverte…
@ Apollyôn
Un éléphant ? Au risque de gâcher ton plaisir de nous mettre échec et mat, je te signale que sur un bas-relief de Chichen-Itza, j'ai vu très distinctement la silhouette caractéristique d'un CHAMEAU avec ses deux bosses.......
Apollyôn- Modérateur
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Re: Livre, métal et découverte…
Un chameau à Chichen Itza ? C'est troublant...
Enfin, j'espère que l'on m'excusera de considérer que cette découverte sent à peu près autant le poisson que la découverte de l'Arche d'Alliance dans le tombeau d'Alexandree le Grand.
Enfin, j'espère que l'on m'excusera de considérer que cette découverte sent à peu près autant le poisson que la découverte de l'Arche d'Alliance dans le tombeau d'Alexandree le Grand.
Achim- VIP
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- Message n°7
Re: Livre, métal et découverte…
@ Apollyôn
Un chameau. Je suis formel !
Apollyôn- Modérateur
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- Message n°8
Re: Livre, métal et découverte…
Ok, pourquoi pas après tout
Thierry du Languedoc- Membre d'Honneur
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- Message n°9
Re: Livre, métal et découverte…
Perso, cela ne m'évoque pas du tout l'art pictural précolombien. Exemples:
- les éléphants n'ont effectivement rien à faire là
- les "chats" de la première image relèvent davantage du dessin d'enfant occidental avec peut-être une touche d'Egypte antique ou une référence au sphinx de la mythologie grecque
- le triangle surmonté d'un "oeil solaire" rappelle la franc-maçonnerie et la mythologie occidentale
- je ne pense pas que des adorateurs d'une divinité solaire aient rajouté un "visage" à la représentation de leur divinité, cela l'aurait humanisée et non sublimée
- sur la seconde image, le personnage en bas à droite évoque plutôt l'Afrique, non?
- en haut à gauche, il y a un cavalier: sur un éléphant? Si c'est sur un cheval, ils ont disparu d'Amérique il y a plus ou moins 40 000 ans.
Etc. Quelqu'un arrive à voir quelles formes ont les "lettres" en bas de la première image?
A+
- les éléphants n'ont effectivement rien à faire là
- les "chats" de la première image relèvent davantage du dessin d'enfant occidental avec peut-être une touche d'Egypte antique ou une référence au sphinx de la mythologie grecque
- le triangle surmonté d'un "oeil solaire" rappelle la franc-maçonnerie et la mythologie occidentale
- je ne pense pas que des adorateurs d'une divinité solaire aient rajouté un "visage" à la représentation de leur divinité, cela l'aurait humanisée et non sublimée
- sur la seconde image, le personnage en bas à droite évoque plutôt l'Afrique, non?
- en haut à gauche, il y a un cavalier: sur un éléphant? Si c'est sur un cheval, ils ont disparu d'Amérique il y a plus ou moins 40 000 ans.
Etc. Quelqu'un arrive à voir quelles formes ont les "lettres" en bas de la première image?
A+
canon- Membre VIP Argent
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- Message n°10
Re: Livre, métal et découverte…
dans le premiere image , les rond a coté du soleil , c'est pas des planetes ?
Apollyôn- Modérateur
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- Message n°11
Re: Livre, métal et découverte…
Hum, bon, j'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer, les deux plaques de métal ne viennent pas d'une découverte récente mais font partie de la collection d'un missionnaire italien dispersée dans les années 1970. Le monsieur en question était le père Carlos Crespi, mort en 1980. Et la photo du type dans la grotte date des années 1970.
Bon, le père Crespi, que voici :
Au cours de son ministère en Equateur il aurait acquit dans les 70 000 artéfacts métalliques, fournis par des indiens. Objets qu'il accumulait dans sa cave.
Bon, je ne vous cache pas que certains objets ont quand même des têtes de faux grossiers.
Le local qui contenait les objets à brûlé en 1962, détruisant une partie de la collection. Certains sont de jolies copies de bas-reliefs assyriens :
D'autres de décors perses, réalisés avec talent, je dois l'avouer :
D'autres sont tout de même beaucoup plus frustres :
Ces objets n'ont pas de provenance connue, les indiens prétendant les avoir découverts dans un complexe de grottes à la frontière entre Equateur et Pérou.
Bref, toujours est-il qu'il faut attendre que Erich "les Chariots des Dieux" Däniken s'intéresse au sujet pour que les choses bougent un peu. Däniken consacre tout un livre à cette collection : "l'or des Dieux", paru en 1972. Comme la revue Nexus, dans son numéro 46, a publié un petit historique des recherches je vous le colle ici :
Enfin, bref, vous en apprendrez un peu plus sur la collection de Crespi ici, ou dans ce PDF en anglais. Pour voir la trombine des grottes explorées en 1976 c'est par là. Et enfin un site plus général sur cette histoire : http://www.bibliotecapleyades.net/arqueologia/cueva_tayos.htm#menu en anglais également.
Edit : et d'autres photos et quelques vidéos ici : http://au-bout-de-la-route.blogspot.fr/2012/09/la-collection-du-pere-crespi.html
Bon, le père Crespi, que voici :
Au cours de son ministère en Equateur il aurait acquit dans les 70 000 artéfacts métalliques, fournis par des indiens. Objets qu'il accumulait dans sa cave.
Bon, je ne vous cache pas que certains objets ont quand même des têtes de faux grossiers.
Le local qui contenait les objets à brûlé en 1962, détruisant une partie de la collection. Certains sont de jolies copies de bas-reliefs assyriens :
D'autres de décors perses, réalisés avec talent, je dois l'avouer :
D'autres sont tout de même beaucoup plus frustres :
Ces objets n'ont pas de provenance connue, les indiens prétendant les avoir découverts dans un complexe de grottes à la frontière entre Equateur et Pérou.
Bref, toujours est-il qu'il faut attendre que Erich "les Chariots des Dieux" Däniken s'intéresse au sujet pour que les choses bougent un peu. Däniken consacre tout un livre à cette collection : "l'or des Dieux", paru en 1972. Comme la revue Nexus, dans son numéro 46, a publié un petit historique des recherches je vous le colle ici :
Un réseau de galeries et de cavernes sous l’Equateur et le Pérou renfermerait deux bibliothèques contenant des livres de métal gravés et des tablettes de cristal. Plusieurs expéditions ont tenté de découvrir ce trésor, en vain. Un fabuleux défi archéologique. « Pour moi, c’est la plus incroyable, la plus fantastique histoire du siècle » s’écrit en 1972 l’aventurier suisse Eric Von Däniken dans son livre The Gold of the Gods.
De quoi s’agit-il ? D’une bibliothèque de livres de métal découverte en 1965 sous le sol du Pérou et de l’Équateur par l’entrepreneur austro argentin Juan Moricz. Selon Däniken, passionné d’énigmes archéologiques, Moricz l’aurait accompagné en 1972 au coeur des mystérieuses galeries souterraines qu’il décrit ainsi: « Tous les couloirs forment des angles droits parfaits, parfois étroits, parfois larges. Les murs sont lisses et semblent polis. Les plafonds sont plats et on dirait parfois qu’ils ont été enduits d’une, sorte de vernis... Mes doutes quant à l’existence de galeries souterraines se sont envolés comme par magie et j’ai ressenti une immense joie. Moricz a affirmé que les couloirs comme ceux dans lesquels nous passions s’étendaient sur des centaines de kilomètres sous le sol de l’Équateur et du Pérou. » Cependant, pour des raisons floues, Von Däniken ne verra pas la bibliothèque tant convoitée...
Peu de temps après, Moricz confie à des journalistes de Der Spiegel et du Stern qu’il n’est jamais allé dans la caverne avec Däniken… La réputation de ce dernier en prend un coup. L’auteur de best sellers pour qui les dieux sont d’anciens astronautes et qui voit dans cette bibliothèque, comme dans les pyramides ou les statues de l’Île de Pâques, la preuve de l’existence de visiteurs extraterrestres,
ne s’en remettra jamais tout à fait. Personne n’a fait remarquer que si Von Däniken avait menti, il aurait brouillé les pistes pour éviter que l’on puisse remonter à Moricz aussi facilement.
L’hypothèse la plus vraisemblable est que Moricz a montré au moins l’entrée du souterrain à Von Däniken, mais qu’il l’a ensuite regretté : peut-être s’était-il engagé à ne jamais dévoiler ce secret. Plus tard, il confiera avoir emmené l’auteur suisse de Guayaquil à Cuenca, pour y rencontrer le Père Carlos Crespi et admirer sa collection d’artefacts énigmatiques. Ne disposant pas de suffisamment de temps pour conduire Von Däniken au «véritable endroit », ils auraient décidé de lui montrer une petite caverne, à une trentaine de minutes de Cuenca, certifiant qu’elle était reliée au réseau. Cette révélation mettra un terme à la controverse von Däniken-Moricz, mais pas au mystère entourant la bibliothèque de livres de métal elle-même.
En 1975, Stanley Hall, un Écossais, décide d’organiser une expédition britannico-équatorienne pour explorer la Cueva de los Tayos ; il s’agit d’une expédition purement scientifique. S’il y a bien une bibliothèque de livres de métal issue d’une civilisation perdue, la première étape consistera à dresser la carte du site. C’est le principal et unique but de l’expédition; il n’est pas question de chasse aux trésors. Prévue pour trois semaines, l’exploration est une entreprise conjointe des armées britannique et équatorienne, secondée par une équipe de géologues, botanistes et autres spécialistes. Sans oublier une figure honorifique: Neil Armstrong, l’astronaute, enchanté de se joindre à cette mission.
Le 3 août 1976, alors que l’expédition touche à sa fin, Armstrong pénètre enfin dans le réseau de galeries : aucune trace de livres en métal. Néanmoins, l’équipe répertorie au passage quatre cents nouvelles espèces végétales ainsi qu’une sépulture abritant un corps en position assise. On établira par la suite que la tombe remonte à l’an 1 500 av. J.- C., et qu’au solstice d’été, le soleil devait
l’illuminer.
Après la mort de Moricz en 1991, Hall décide de retrouver le «troisième homme », celui qui a guidé Moricz sur le site en question et dont l’Austro-Hongrois n’a jamais voulu révéler l’identité. Hall,
lui, le retrouve : Petronio Jaramillo. «J’avais un nom et un annuaire téléphonique, explique-t-il. Mais il y avait un tas de Jaramillo à Quito. J’ai fini par le trouver — ou, plutôt — sa mère. En septembre 1991, elle m’a donné le numéro de téléphone de son fils. Je lui ai téléphoné. Il m’a dit que nos chemins avaient mis seize ans avant de se croiser. Il souhaitait me rencontrer, et a déclaré qu’il lui fallait trois jours pour me mettre au courant.»
Jaramillo confirme que lorsque Moricz est arrivé à Guayaquil en 1964, il s’est associé à un homme de loi, Gerardo Pefia Matheus. Moricz aurait parlé à Matheus de sa théorie selon laquelle le peuple
hongrois serait à l’origine de presque toutes les civilisations. Par le biais de connaissances, Moricz rencontre Jaramillo et s’approprie peu à peu son histoire. Pour Jaramillo et Hall, si Moricz n’avait
pas concentré toute l’attention sur la Cueva de los Tayos (qui n’est pas le véritable emplacement de la bibliothèque), l’expédition de 1976 aurait pu déboucher sur la découverte du siècle. Nul doute
que Moricz avait décidé dès le départ que la bibliothèque des livres en métal était son héritage.
Lorsque Hall montre à Moricz un manuscrit sur l’expédition de 1976, Moricz refuse tout net de le lui rendre ! Cela met un terme à leur amitié, et Hall ne comprendra ce geste qu’en 1991, en s’apercevant que le manuscrit mentionne le nom de Jaramillo... Jaramillo et Hall se lient d’amitié et Hall apprend de la bouche même de Jaramillo la véritable histoire de la bibliothèque de Tayos - qui ne se trouve pas du tout dans la Cueva de los Tayos !
Jaramillo raconte avoir pénétré dans la bibliothèque en 1946, à l’âge de 17 ans. Il l’a découverte grâce à un oncle connu sous le nom de «Blanquito Pelado» à qui la population Shuar locale a confié
ce secret. Ce qu’il décrit ferait rêver n’importe quel archéologue: une bibliothèque composée de milliers de gros livres en métal empilés sur des étagères, chacun pesant en moyenne vingt kilos,
chaque page rem plie d’un même côté d’idéogrammes, de dessins géométriques et d’inscriptions écrites. Il évoque une seconde biblio thèque contenant des petites tablettes dures, lisses, translucides
— ressemblant à du cristal sillonnées de rainures parallèles incrustées, empilées sur des plateaux inclinés sur des tréteaux couverts de feuille d’or, il décrit des statues humaines et zoomorphiques (certaines sur de lourds socles cylindriques), des barres métalliques de différentes formes, ainsi que des «portes » scellées — peut- être des tombes — couvertes de mélanges de pierres fines colorées. Il voit un grand sarcophage, sculpté dans un matériau dur translucide, contenant le squelette couvert de feuille d’or d’un être humain de grande taille.
En résumé, un incroyable trésor, entreposé à l’écart, comme caché en prévision de quelque désastre imminent. Jaramillo ajoute qu’un jour, il a descendu sept livres des étagères pour les étudier, mais
ils étaient si lourds qu’il n’a pu les remettre en place. Trop lourds pour être sortis de la bibliothèque et révélés au monde ? Jaramillo n’a jamais fourni la moindre preuve matérielle de ses affirmations et souhaite rester dans l’ombre, Quand Hall lui demande pourquoi il n’a jamais pris de photos, il répond que «cela ne prouverait rien ». D’autres découvertes, telles que la tristement célèbre Burrows Cave aux États- Unis, démontre qu’il ne suffit pas de voir pour croire. Pourtant, Jaramillo déclare avoir laissé ses initiales dans les sept livres déplacés pour prouver qu’il a bien pénétré ces lieux en personne.
Jaramillo et Hall préparent activement «l’expédition de l’occupation ». Ils ont pris contact avec divers ambassadeurs et hommes politiques ; puis ils ont informé la communauté scientifique.
Jaramillo a l’intention de conduire l’équipe sur les lieux, où elle passerait trois à quatre mois (durant la saison sèche) à répertorier le contenu du site et à s’assurer que rien ne disparaisse. Tout resterait sur place. Seul un rapport de recommandations résulterait de cette expédition, qui impliquerait l’Unesco. Mais en 1995, des avions à réaction péruviens bombardent une base militaire
équatorienne et le projet connaît son premier revers. En 1997, Hall profite d’une importante conférence d’anthropologie pour promouvoir le projet. Six anthropologues s’y intéressent, Mais cette même année, le régime politique de l’Équateur change et Hall rentre en Écosse avec sa famille, Néanmoins, les préparatifs de l’expédition se poursuivent.
Mais c’est en 1998 que l’expédition connaît sa plus grosse déconvenue. La mère de Petronio Jaramillo annonce, par téléphone, à Hall que son fils avait été assassiné, A-t-il été abattu à cause des
projets qu’il nourrissait ? La vie en Amérique du Sud ne vaut pas cher, comme tous ceux qui y ont séjourné ou vécu le savent. Ce jour-là, Jaramillo portait sur lui une importante somme d’argent. Un
banal vol de rue, à proximité de chez lui a stoppé dans son élan l’une des plus grandes découvertes du monde.
Moricz et Jaramillo sont morts. Hall a plus de soixante ans, Va-t-il faire cavalier seul et vouloir s’approprier la bibliothèque ? Hall n’est pas un chasseur de trésors, Il souligne que la région est un -
si ce n’est le - véritable El Dorado. Il y a de l’or partout ; les routes en sont presque littéralement pavées. Même si les livres de la bibliothèque sont en or — bien que Jaramillo n’ait jamais parlé d’or mais de «métal» (en fait, il semble y avoir eu du cuivre, puisque Jaramillo a vu une couleur verte sur les livres) — il y a plus d’or à l’extérieur de la bibliothèque qu’à l’intérieur, Si Moricz se trouvait dans la région, c’est parce qu’il possédait de vastes concessions aurifères ; il s’intéressait à la bibliothèque non pour sa valeur monétaire mais pour son importance historique.
Par le passé, divers chasseurs de trésors ont tenté de conquérir la caverne. Le Comte Pino Turolla prend contact avec Jaramillo dans les années 60 grâce aux mêmes intermédiaires que ceux intervenus entre Moricz et lui. Turolla était obsédé par la Salle des archives de Cayce, et pour lui, la bibliothèque de livres en métal serait la preuve absolue de la probité des prophéties de Cayce. Mais
entre Turolla et Jamarillo, le courant ne passe pas. Turolla doit donc se passer de l’aide de l’Équatorien et décide de fouiller seul autour de la Cueva de los Tayos, mais il en revient bredouille.
L’Indiana Jones le plus actif aujourd’hui est Stan Grist, qui a connu Juan Moricz ainsi que son confident, Zoltan Czellar, lequel était également un grand ami de Hall. En 2005, Grist témoigne :
«Tandis que j’écris ces mots, je suis en négociations avec le groupe indigène des Shuars qui vit près de la Cueva de los Tayos et dont il faut la permission pour entrer dans la zone des cavernes et
l’explorer. Je projette d’organiser une expédition dans les mois à venir pour rechercher l’entrée secrète de la caverne donnant accès à la supposée bibliothèque de livres de métal. Beaucoup de gens
ont pénétré dans la caverne par l’entrée verticale connue, située près du sommet de la montagne.
Toutefois, je pense qu’il est quasiment voire totalement impossible de l’atteindre par cette accès- là. On ne peut accéder à l’entrée secrète qu’en passant sous l’eau » Hall confirme: « Jaramillo a toujours dit que l’entrée se trouvait sous la rivière ». Mais cette rivière ne se situe pas à proximité de la Caverne, Il s’agit de la rivière Pastaza. Bien que Hall n’ait jamais eu connaissance de son emplacement de la bouche même du guide équatorien, il organise un voyage sur le site avec Mario Petronio, le fils de Jaramillo. Malheureusement, le voyage sera abandonné avant que le « point zéro » n’ait pu être atteint. En mai 2000, Hall y retourne: « Pendant que nous préparions l’expédition, dans les années 90, chaque fois qu’on se disait qu’il fallait impérativement du matériel de plongée, Petronio répondait que même si elle [ l’entrée de la caverne] était sous la rivière, nous n’aurions pas à nous mouiller pour autant. » Hall m’a montré des cartes aériennes, faisant remarquer un virage dans la rivière qui rencontre une ligne de faille, dont on sait qu’elle s’ouvre dans un réseau de cavernes qui court sur plusieurs kilomètres. Selon lui, cette ligne de faille - preuve d’un ancien tremblement de terre - a ouvert le réseau souterrain, que quelqu’un a jadis découvert et utilisé pour y installer la bibliothèque de livres de métal. Hall a visité ce lieu et en déduit qu’il cadre parfaitement avec la description de Jaramillo.
Hall a 64 ans lorsqu’il se rend dans la région pour la dernière fois ; il en a aujourd’hui 70. Il se dit qu’il ne connaîtra vraisemblablement jamais le fin mot de l’histoire. Toutefois, il ne la considère pas comme son histoire et ne veut pas commettre la même erreur que Moricz. C’est pourquoi le 17janvier 2005, Hall a informé le gouvernement équatorien de l’emplacement de la caverne correspondant à la description de Jaramillo et qui, il l’espère, fera l’objet d’une expédition. Pour ceux qui sont intéressés, sachez que le site est situé à 77° 47’ 34» de longitude ouest et à 1° 56’ 00» de latitude sud. GoogleEarth vous en rapproche beaucoup et peut satisfaire une curiosité initiale.
Mais connaître l’emplacement ne signifie pas qu’il sera facile à trouver. Hall pense qu’il faudra des décennies ou bien un changement de paradigme avant que des gens puissent coopérer de façon à prendre connaissance fructueusement les lieux, Il affirme que l’expédition de 1976 n’a réussi que parce qu’un régime militaire était au pouvoir : «une bureaucratie démocratique submergera l’expédition avant qu’elle ne traverse la moindre rivière marécageuse ». Ce dont on a besoin, c’est de coopération et de transparence. Trop de gens ont essayé d’utiliser la bibliothèque pour appuyer leur propre théorie, qu’elle fasse entrer en jeu des extra-terrestres, des Hongrois à la conquête du globe ou encore Edgar Cayce et sa Salle des archives. C’est peut- être pour cela que les missions étaient vouées à l’échec. Peut-être devrions nous simplement laisser la bibliothèque parler d’elle-même. Les réponses aux questions telles que «qui l’a bâtie? », «d’où venaient-ils? », « qu’ont-ils accompli? », etc. se trouveront peut-être à l’intérieur de la construction elle-même. Après tout, c’est une bibliothèque...
Enfin, bref, vous en apprendrez un peu plus sur la collection de Crespi ici, ou dans ce PDF en anglais. Pour voir la trombine des grottes explorées en 1976 c'est par là. Et enfin un site plus général sur cette histoire : http://www.bibliotecapleyades.net/arqueologia/cueva_tayos.htm#menu en anglais également.
Edit : et d'autres photos et quelques vidéos ici : http://au-bout-de-la-route.blogspot.fr/2012/09/la-collection-du-pere-crespi.html
Dernière édition par Apollyôn le Mar 18 Sep - 12:52, édité 1 fois
anoy- Modérateur
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- Message n°12
Re: Livre, métal et découverte…
Ce qui me surprend : capable de tailler la roche à angles vifs et très réguliers dans des cavernes et une "finition" médiocre de ces "livres" alors que la forme artistique est généralement très soignée dans les civilisations ancestrales..!
Schattenjäger- Webmaster
- Nombre de messages : 44283
- Message n°13
Un réseau de galeries et de cavernes sous l’Equateur et le Pérou renfermerait deux bibliothèques
Un réseau de galeries et de cavernes sous l’Equateur et le Pérou renfermerait deux bibliothèques
Un réseau de galeries et de cavernes sous l’Equateur et le Pérou renfermerait deux bibliothèques contenant des livres de métal gravés et des tablettes de cristal. Plusieurs expéditions ont tenté de découvrir ce trésor, en vain. Un fabuleux défi archéologique. « Pour moi, c’est la plus incroyable, la plus fantastique histoire du siècle » écrit en 1972 l’aventurier suisse Eric Von Däniken dans son livre The Gold of the Gods
De quoi s’agit-il ? D’une bibliothèque de livres de métal découverte en 1965 sous le sol du Pérou et de l’Équateur par l’entrepreneur austro- argentin Juan Moricz. Selon Däniken, passionné d’énigmes archéologiques, Moricz l’aurait accompagné en 1972 au coeur des mystérieuses galeries souterraines qu’il décrit ainsi: « Tous les couloirs forment des angles droits parfaits, parfois étroits, parfois larges. Les murs sont lisses et semblent polis. Les plafonds sont plats et on dirait parfois qu’ils ont été enduits d’une sorte de vernis... Mes doutes quant à l’existence de galeries souterraines se sont envolés comme par magie et j’ai ressenti une immense joie. Moricz a affirmé que les couloirs s’étendaient sur des centaines de kilomètres sous le sol de l’Équateur et du Pérou. » Cependant, pour des raisons floues, Von Däniken ne verra pas la bibliothèque tant convoitée...
La suite - http://www.wikistrike.com/article-un-reseau-de-galeries-et-de-cavernes-sous-l-equateur-et-le-perou-renfermerait-deux-bibliotheques-116739318.html
Un réseau de galeries et de cavernes sous l’Equateur et le Pérou renfermerait deux bibliothèques contenant des livres de métal gravés et des tablettes de cristal. Plusieurs expéditions ont tenté de découvrir ce trésor, en vain. Un fabuleux défi archéologique. « Pour moi, c’est la plus incroyable, la plus fantastique histoire du siècle » écrit en 1972 l’aventurier suisse Eric Von Däniken dans son livre The Gold of the Gods
De quoi s’agit-il ? D’une bibliothèque de livres de métal découverte en 1965 sous le sol du Pérou et de l’Équateur par l’entrepreneur austro- argentin Juan Moricz. Selon Däniken, passionné d’énigmes archéologiques, Moricz l’aurait accompagné en 1972 au coeur des mystérieuses galeries souterraines qu’il décrit ainsi: « Tous les couloirs forment des angles droits parfaits, parfois étroits, parfois larges. Les murs sont lisses et semblent polis. Les plafonds sont plats et on dirait parfois qu’ils ont été enduits d’une sorte de vernis... Mes doutes quant à l’existence de galeries souterraines se sont envolés comme par magie et j’ai ressenti une immense joie. Moricz a affirmé que les couloirs s’étendaient sur des centaines de kilomètres sous le sol de l’Équateur et du Pérou. » Cependant, pour des raisons floues, Von Däniken ne verra pas la bibliothèque tant convoitée...
La suite - http://www.wikistrike.com/article-un-reseau-de-galeries-et-de-cavernes-sous-l-equateur-et-le-perou-renfermerait-deux-bibliotheques-116739318.html
David1664- newbie
- Nombre de messages : 2
- Message n°14
Une bibliothèque découverte?
Bonjour à tous, ca fait un petit moment que je suis le sujet de cette bibliothèque, et apparemment, un groupe d'explorateur en aurait trouvé une.
Je vous met le lien : http://www.bubblews.com/news/468615-update-legendary-metal-library-found-in-tayos-cave-ecuador
Qu'en pensez-vous?
Je vous met le lien : http://www.bubblews.com/news/468615-update-legendary-metal-library-found-in-tayos-cave-ecuador
Qu'en pensez-vous?
Apollyôn- Modérateur
- Nombre de messages : 7232
- Message n°15
Re: Livre, métal et découverte…
Que c'est presque exactement la même nouvelle qu'il y a un an et que depuis aucune nouvelle n'est tombée, pas plus que les résultats des analyses menées sur les objets ramenés, et que les photos de ces objets "nouvellement découverts" ont bien quarante ans et sont piquées du bouquin de Däniken "gold of the gods"...
Par ailleurs, si tu souhaites réaliser une rapide présentation ici avant de participer aux conversations. Merci d'avance.
Par ailleurs, si tu souhaites réaliser une rapide présentation ici avant de participer aux conversations. Merci d'avance.
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