CNS syrien & Libye : les agents de la CIA aux commandes !
La pseudo « opposition syrienne », réunie à Istanbul, a « choisi » (sic) un « Premier ministre »(resic) pour « gérer les territoires de Syrie conquis par les rebelles hostiles au président Bachar al-Assad ».
Les responsables de la coalition, reconnue par des dizaines de pays - tous alliés des USA ou membres de l'OTAN - comme « le seul représentant légitime du peuple syrien » (resic), ont, tenu ce lundi une réunion à Istanbul en Turquie.
« La rencontre a débuté sur une note positive », commente sans honte l'AFP, « avec l'annonce par l'Armée syrienne libre (ASL) de son soutien à un gouvernement intérimaire ».
« Nous soutiendrons ce gouvernement et travaillerons sous son égide », a déclaré lors d'une conférence de presse Selim Idriss, le chef d'état-major de l'ASL, qui constitue la principale force armée de la rébellion. Le chef rebelle a également garanti sans rire que l'ASL était en mesure de contrôler les armes qu'on lui confiait, alors que la France s'est dite prête à armer les rebelles avec la Grande-Bretagne, même en l'absence d'un consensus au sein de l'Union européenne. « Nous espérons que les pays européens prendront la décision de nous donner des armes et des munitions (...) Nous leur donnons toutes les garanties que ces armes ne tomberont pas dans de mauvaises mains ou dans celles d'extrémistes », a-t-il affirmé.
Dans la réalité, ce sont les groupes djihadistes, comme Al-Nosra - al-Qaida en Syrie - qui tiennent le haut du pavé...
Forts de ce soutien, les 73 représentants de la Coalition doivent tout d'abord choisir la forme de l'exécutif qu'ils entendent mettre en place, entre un gouvernement intérimaire aux larges prérogatives politiques ou un organe exécutif aux pouvoirs plus limités, qui permettra à l'opposition d'occuper le siège de la Syrie lors du prochain sommet de la Ligue arabe, tombée dans les mains du Qatar et des Saoudiens, fin mars. Ils se sont ensuite « prononcés sur le nom du Premier ministre » (sic).
Le nouveau « Premier ministre » fantoche de l'opposition syrienne est un citoyen « américain »
Mais qui est donc ce « premier ministre » fantoche imposé par Washington ?
La Coalition nationale de l'opposition syrienne a donc « élu » (sic) lundi soir à Istanbul Ghassan Hitto, un cadre dirigeant d'entreprises de haute technologie « qui a longtemps vécu aux Etats-Unis », « premier ministre intérimaire » fantoche des territoires syriens aux mains de la rébellion djihadiste. « Ghassan Hitto a gagné avec 35 voix sur 49 », a annoncé Hicham Marwa, membre de la Coalition, après le dépouillement des bulletins de vote.
L'AFP nous apprend que :
« Jusqu'à l'an dernier, il était cadre supérieur dans une compagnie de télécommunications au Texas (Etats-Unis) et s'était également investi dans la vie de la communauté locale. Il a consacré 25 ans de sa vie au domaine des Télécommunications, dont 16 à des postes de responsabilité. Mais en novembre 2012, alors que la rébellion se renforce face au régime en Syrie, il quitte son travail pour « rejoindre les rangs de la révolution ». Il était déjà « impliqué dans les secours, en mettant sur pied en 2011 la Shaam Relief Foundation pour lever des fonds, et en organisant au Texas des évènements pour aider les enfants de Syrie. Après avoir quitté son poste, il avait rejoint la Coalition nationale syrienne ». Il était devenu « directeur de la branche chargée de l'assistance humanitaire, basée en Turquie - qui est aussi celle des livraisons d'armes illégales aux djihadistes en Syrie - et avait pressé la communauté internationale d'agir plus pour aider les personnes déplacées par le conflit ».
Ghassan Hitto est né à Damas en 1964, mais « il a passé une grande partie de sa vie aux Etats-Unis, en décrochant une licence de mathématiques et d'informatique en 1989 à l'Université Purdue d'Indiana puis un master en 1994 ». Parlons crûment : c'est donc un citoyen américain, avec un passeport américain. Et sans doute comme ses homologues installés au pouvoir en Libye, un agent de la CIA !
Celle-ci avait par ailleurs un second candidat, lui aussi citoyen américain. Ce dernier, Oussama al-Kadi, « économiste », « est né en 1968 à Alep et dirige à Washington le Centre syrien pour les études politiques et stratégiques » ; une officine liée au Pentagone et à la CIA.
Megaryef, le traître américano-libyen qui préside le parlement fantoche libyen
En Libye aussi, des citoyens américains, traîtres à leur patrie et agents de la CIA, sont aux commandes.
Le président de l'« Assemblée nationale libyenne » fantoche, installée par les USA et l'OTAN, est en effet un traître libyen naturalisé américain et employé de la CIA depuis le début des Années 80. Megaryef, comme son complice Khalifa Hifter « général libyen » au service de la CIA depuis trois décennies et en charge de la réorganisation de la nouvelle Armée coloniale libyenne au service de l'OTAN, est l'exemple typique de cette clique de traîtres qui a organisé la recolonisation de la Libye.
Président du « Congrès général national libyen » (le nom a été choisi pour usurper celui du « Congrès Populaire général », la plus haute institution de la Démocratie Directe libyenne sous Kadhafi), la nouvelle Assemblée nationale fantoche, issue des élections législatives truquées du 7 juillet 2012 (*), Mohamed al-Megaryef est à la fois un citoyen américain depuis plus de 30 ans et un économiste, réputé proche des islamistes. Ce qui n'est pas un hasard puisque les islamistes libyens ont été instrumentalisés dès 1980 par la CIA contre le régime révolutionnaire de Kadhafi. Megaryef dirige aussi actuellement le Front national libyen, une formation néo-conservatrice très à droite.
Né en 1940 à Benghazi, berceau de la révolte libyenne, Mohamed al-Megaryef est l'ancien ambassadeur de Libye en Inde. Cette « grande figure de l'opposition à Mouammar Kadhafi », selon les médias de l'OTAN, a choisi de s'exiler dans les années 80. Il dirigeait alors le « Front national pour le salut de la Libye » - groupuscule armé, encadré et financé par la CIA, une formation politique à l'étranger chargée par les américains de regrouper les opposants en exil, et dont sa formation actuelle est issue - qui a tenté à plusieurs reprises par des coups d'état et des campagnes de terrorisme de mettre fin au régime de du leader libyen.
Khalifa Hifter : officier de la CIA en charge des islamistes libyens devenu patron de l'armée fantoche « libyenne »
Derrière ces coups d'états depuis 25 ans, un autre américano-libyen, lui aussi employé de la CIA. Le vieux complice de Megaryef et avec lui le vrai patron de la Libye post CNT : Khalifa Hifter (encore écrit Haftar ou Hafter). Lui aussi un parcours de traître exemplaire au service des ennemis de son pays.
Dès mars 2011, le journal McCaltchy révélait que Khalifa Hifter, un ex-colonel déserteur de l'armée de Kaddhafi, avait « été envoyé pour diriger les rebelles libyens » appuyés par l'ONU, les Etats-Unis et la coalition. Hifter depuis vingt ans vivait « dans la banlieue de la Virginie » (où est installée la CIA, à Langley), « où il s'est établi mais l'ancien officier de Kaddhafi a maintenu des liens avec des groupes restés au pays », écrivait Chris Adams l'auteur de l'article. Une connaissance de Khalifa a dit à Adams que « on ne savait pas ce que faisait réellement Hifter pour nourrir sa nombreuse famille ».
Hifter est en effet un agent de la CIA ce qui explique son long séjour en Virginie. En 1996, le Washington Post (26 mars 1996) informait lui qu'un « Colonel Haftar était arrivé aux Etats-Unis ». Et qu'« il était le leader d'un groupe de contra » établi aux Etats-Unis, l'« Armée Nationale Libyenne ». Ce groupe est soutenu par les Etats-Unis, où il dispose de camps d'entrainement. Il est probable que « le groupe du Colonel Haftar opère en Libye avec la bénédiction de notre gouvernement », soulignait le Washington Post.
Deux ans plus tard c'était le coup d'état de Ben Laden en Libye...
14 ans plus tard, Hifter réapparaissait à Benghazi, en Mars 2011, appointé « général » et commandant des milices du CNT. A la grande colère du général Younes, lui déserteur de l'Armée libyenne depuis seulement quelques jours, et qui se voyait déjà en général en chef des rebelles de Benghazi. Gageons que l'exécution sauvage fin juillet 2011 de Younes par des djihadistes du même CNT proches de son leader Mustapha Abdeljalil (**) n'a pas du peiner beaucoup Hifter ...
Le livre de Pierre Péan Manipulations africaines, fait de Hifter un employé de la CIA dès 1987, « Haftar, alors colonel de l'armée de Kadhafi, avait été capturé au Tchad où il combattait avec une rébellion soutenue par la Libye contre le gouvernement d'Hissène Habré, soutenu par les États-Unis. Il fit défection pour le Front National de Salut Libyen (FNSL), la principale force d'opposition à Kadhafi, qui avait le soutien de la CIA ». Le groupuscule armé de Megaryef pour rappel, le monde des traîtres libyens est bien petit. « Il organisa sa propre milice qui opéra au Tchad jusqu'à la déposition d'Hissène Habré en 1990 par Idriss Déby, son rival appuyé par la France ». Selon Péan, « la force de Haftar, créée et financée par la CIA au Tchad, disparut dans la nature avec l'aide de la CIA peu de temps après le renversement du gouvernement par Idriss Déby ». What else ?
Voilà les laquais des USA, citoyens américains et agents de la CIA, qui dirigent l'état-croupion libyen ou entendent s'emparer de la Syrie ...
Notes
(*) « Où va la Libye ? De la comédie de la pseudo-démocratie à la somalisation », Luc Michel
(**) « Les vraies infos sur la mort du Général rebelle lybien Abdel Fatah Younes ! », Luc Michel
et « L'ancien leader du CNT Mustapha Abdeljalil sous enquête officielle pour le meurtre de l'ex-Général libyen Younes en juillet 2011 »
Source
La pseudo « opposition syrienne », réunie à Istanbul, a « choisi » (sic) un « Premier ministre »(resic) pour « gérer les territoires de Syrie conquis par les rebelles hostiles au président Bachar al-Assad ».
Les responsables de la coalition, reconnue par des dizaines de pays - tous alliés des USA ou membres de l'OTAN - comme « le seul représentant légitime du peuple syrien » (resic), ont, tenu ce lundi une réunion à Istanbul en Turquie.
« La rencontre a débuté sur une note positive », commente sans honte l'AFP, « avec l'annonce par l'Armée syrienne libre (ASL) de son soutien à un gouvernement intérimaire ».
« Nous soutiendrons ce gouvernement et travaillerons sous son égide », a déclaré lors d'une conférence de presse Selim Idriss, le chef d'état-major de l'ASL, qui constitue la principale force armée de la rébellion. Le chef rebelle a également garanti sans rire que l'ASL était en mesure de contrôler les armes qu'on lui confiait, alors que la France s'est dite prête à armer les rebelles avec la Grande-Bretagne, même en l'absence d'un consensus au sein de l'Union européenne. « Nous espérons que les pays européens prendront la décision de nous donner des armes et des munitions (...) Nous leur donnons toutes les garanties que ces armes ne tomberont pas dans de mauvaises mains ou dans celles d'extrémistes », a-t-il affirmé.
Dans la réalité, ce sont les groupes djihadistes, comme Al-Nosra - al-Qaida en Syrie - qui tiennent le haut du pavé...
Forts de ce soutien, les 73 représentants de la Coalition doivent tout d'abord choisir la forme de l'exécutif qu'ils entendent mettre en place, entre un gouvernement intérimaire aux larges prérogatives politiques ou un organe exécutif aux pouvoirs plus limités, qui permettra à l'opposition d'occuper le siège de la Syrie lors du prochain sommet de la Ligue arabe, tombée dans les mains du Qatar et des Saoudiens, fin mars. Ils se sont ensuite « prononcés sur le nom du Premier ministre » (sic).
Le nouveau « Premier ministre » fantoche de l'opposition syrienne est un citoyen « américain »
Mais qui est donc ce « premier ministre » fantoche imposé par Washington ?
La Coalition nationale de l'opposition syrienne a donc « élu » (sic) lundi soir à Istanbul Ghassan Hitto, un cadre dirigeant d'entreprises de haute technologie « qui a longtemps vécu aux Etats-Unis », « premier ministre intérimaire » fantoche des territoires syriens aux mains de la rébellion djihadiste. « Ghassan Hitto a gagné avec 35 voix sur 49 », a annoncé Hicham Marwa, membre de la Coalition, après le dépouillement des bulletins de vote.
L'AFP nous apprend que :
« Jusqu'à l'an dernier, il était cadre supérieur dans une compagnie de télécommunications au Texas (Etats-Unis) et s'était également investi dans la vie de la communauté locale. Il a consacré 25 ans de sa vie au domaine des Télécommunications, dont 16 à des postes de responsabilité. Mais en novembre 2012, alors que la rébellion se renforce face au régime en Syrie, il quitte son travail pour « rejoindre les rangs de la révolution ». Il était déjà « impliqué dans les secours, en mettant sur pied en 2011 la Shaam Relief Foundation pour lever des fonds, et en organisant au Texas des évènements pour aider les enfants de Syrie. Après avoir quitté son poste, il avait rejoint la Coalition nationale syrienne ». Il était devenu « directeur de la branche chargée de l'assistance humanitaire, basée en Turquie - qui est aussi celle des livraisons d'armes illégales aux djihadistes en Syrie - et avait pressé la communauté internationale d'agir plus pour aider les personnes déplacées par le conflit ».
Ghassan Hitto est né à Damas en 1964, mais « il a passé une grande partie de sa vie aux Etats-Unis, en décrochant une licence de mathématiques et d'informatique en 1989 à l'Université Purdue d'Indiana puis un master en 1994 ». Parlons crûment : c'est donc un citoyen américain, avec un passeport américain. Et sans doute comme ses homologues installés au pouvoir en Libye, un agent de la CIA !
Celle-ci avait par ailleurs un second candidat, lui aussi citoyen américain. Ce dernier, Oussama al-Kadi, « économiste », « est né en 1968 à Alep et dirige à Washington le Centre syrien pour les études politiques et stratégiques » ; une officine liée au Pentagone et à la CIA.
Megaryef, le traître américano-libyen qui préside le parlement fantoche libyen
En Libye aussi, des citoyens américains, traîtres à leur patrie et agents de la CIA, sont aux commandes.
Le président de l'« Assemblée nationale libyenne » fantoche, installée par les USA et l'OTAN, est en effet un traître libyen naturalisé américain et employé de la CIA depuis le début des Années 80. Megaryef, comme son complice Khalifa Hifter « général libyen » au service de la CIA depuis trois décennies et en charge de la réorganisation de la nouvelle Armée coloniale libyenne au service de l'OTAN, est l'exemple typique de cette clique de traîtres qui a organisé la recolonisation de la Libye.
Président du « Congrès général national libyen » (le nom a été choisi pour usurper celui du « Congrès Populaire général », la plus haute institution de la Démocratie Directe libyenne sous Kadhafi), la nouvelle Assemblée nationale fantoche, issue des élections législatives truquées du 7 juillet 2012 (*), Mohamed al-Megaryef est à la fois un citoyen américain depuis plus de 30 ans et un économiste, réputé proche des islamistes. Ce qui n'est pas un hasard puisque les islamistes libyens ont été instrumentalisés dès 1980 par la CIA contre le régime révolutionnaire de Kadhafi. Megaryef dirige aussi actuellement le Front national libyen, une formation néo-conservatrice très à droite.
Né en 1940 à Benghazi, berceau de la révolte libyenne, Mohamed al-Megaryef est l'ancien ambassadeur de Libye en Inde. Cette « grande figure de l'opposition à Mouammar Kadhafi », selon les médias de l'OTAN, a choisi de s'exiler dans les années 80. Il dirigeait alors le « Front national pour le salut de la Libye » - groupuscule armé, encadré et financé par la CIA, une formation politique à l'étranger chargée par les américains de regrouper les opposants en exil, et dont sa formation actuelle est issue - qui a tenté à plusieurs reprises par des coups d'état et des campagnes de terrorisme de mettre fin au régime de du leader libyen.
Khalifa Hifter : officier de la CIA en charge des islamistes libyens devenu patron de l'armée fantoche « libyenne »
Derrière ces coups d'états depuis 25 ans, un autre américano-libyen, lui aussi employé de la CIA. Le vieux complice de Megaryef et avec lui le vrai patron de la Libye post CNT : Khalifa Hifter (encore écrit Haftar ou Hafter). Lui aussi un parcours de traître exemplaire au service des ennemis de son pays.
Dès mars 2011, le journal McCaltchy révélait que Khalifa Hifter, un ex-colonel déserteur de l'armée de Kaddhafi, avait « été envoyé pour diriger les rebelles libyens » appuyés par l'ONU, les Etats-Unis et la coalition. Hifter depuis vingt ans vivait « dans la banlieue de la Virginie » (où est installée la CIA, à Langley), « où il s'est établi mais l'ancien officier de Kaddhafi a maintenu des liens avec des groupes restés au pays », écrivait Chris Adams l'auteur de l'article. Une connaissance de Khalifa a dit à Adams que « on ne savait pas ce que faisait réellement Hifter pour nourrir sa nombreuse famille ».
Hifter est en effet un agent de la CIA ce qui explique son long séjour en Virginie. En 1996, le Washington Post (26 mars 1996) informait lui qu'un « Colonel Haftar était arrivé aux Etats-Unis ». Et qu'« il était le leader d'un groupe de contra » établi aux Etats-Unis, l'« Armée Nationale Libyenne ». Ce groupe est soutenu par les Etats-Unis, où il dispose de camps d'entrainement. Il est probable que « le groupe du Colonel Haftar opère en Libye avec la bénédiction de notre gouvernement », soulignait le Washington Post.
Deux ans plus tard c'était le coup d'état de Ben Laden en Libye...
14 ans plus tard, Hifter réapparaissait à Benghazi, en Mars 2011, appointé « général » et commandant des milices du CNT. A la grande colère du général Younes, lui déserteur de l'Armée libyenne depuis seulement quelques jours, et qui se voyait déjà en général en chef des rebelles de Benghazi. Gageons que l'exécution sauvage fin juillet 2011 de Younes par des djihadistes du même CNT proches de son leader Mustapha Abdeljalil (**) n'a pas du peiner beaucoup Hifter ...
Le livre de Pierre Péan Manipulations africaines, fait de Hifter un employé de la CIA dès 1987, « Haftar, alors colonel de l'armée de Kadhafi, avait été capturé au Tchad où il combattait avec une rébellion soutenue par la Libye contre le gouvernement d'Hissène Habré, soutenu par les États-Unis. Il fit défection pour le Front National de Salut Libyen (FNSL), la principale force d'opposition à Kadhafi, qui avait le soutien de la CIA ». Le groupuscule armé de Megaryef pour rappel, le monde des traîtres libyens est bien petit. « Il organisa sa propre milice qui opéra au Tchad jusqu'à la déposition d'Hissène Habré en 1990 par Idriss Déby, son rival appuyé par la France ». Selon Péan, « la force de Haftar, créée et financée par la CIA au Tchad, disparut dans la nature avec l'aide de la CIA peu de temps après le renversement du gouvernement par Idriss Déby ». What else ?
Voilà les laquais des USA, citoyens américains et agents de la CIA, qui dirigent l'état-croupion libyen ou entendent s'emparer de la Syrie ...
Notes
(*) « Où va la Libye ? De la comédie de la pseudo-démocratie à la somalisation », Luc Michel
(**) « Les vraies infos sur la mort du Général rebelle lybien Abdel Fatah Younes ! », Luc Michel
et « L'ancien leader du CNT Mustapha Abdeljalil sous enquête officielle pour le meurtre de l'ex-Général libyen Younes en juillet 2011 »
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