Supermoine
Les éditions JMG publient, dans une réédition épurée, un livre relatant la vie de Joseph de Copertino, incluant les évènements hors du commun qui l’ont parsemée.
Ce personnage, ascète religieux, a défrayé la chronique des années 1600 par ses « exploits mystiques ». Vu le nombre de témoins de l’époque, et pour certains leurs statuts sociaux, il n’apparaît pas vraiment judicieux de nier la réalité des récits à l’origine de l’hagiographie du personnage.
En remarquant certains détails, le lecteur un peu renseigné sur certains « prodiges » mystiques remarquera vite des correspondances dites « parapsychologiques ».
Que le lit des évènements soit de type religieux n’étonnera pas trop non plus, si l’on admet ce dernier comme élément « focalisant » la psyché desdits mystiques depuis des siècles (sinon des millénaires). Il semble que la prière, l’ascèse, le rejet de l’ego, l’humilité envers l’autre, les pratiques mortifères, etc.. soient des conditions « sine qua non » pour parvenir à cet état de conscience modifiée que l’on nomme « extase mystique ».
Cet état correspond à une perte totale, ou partielle, de liens et sensations avec le monde physique réel. Si on peut facilement comprendre et admettre ceci, étant donné que d’autres techniques (méditation, yoga…) et moyens (comme certaines substances psychotropes par exemple) permettent également de s’approcher de ce genre d’état, il existe une énorme différence avec l’extase dite « mystique ». Cette dernière semble être à l’origine de phénomènes physiques inexplicables à l’heure actuelle.
Les exploits « antigravitationnels » de Joseph de Copertino n’avaient lieu que lors de ses extases, juste après un puissant cri de sa part, annonciateur d’une lévitation imminente.
D’après plusieurs descriptions, et dans certaines circonstances propices, le saint s’affranchissait également d’autres éléments physiques tel que le feu, ou la collision avec des objets bien matériels.
C’est ainsi que la trajectoire de « vol » vers un autel parsemé de cierges, puis sa lévitation contemplative à courte distance au-dessus d’eux n’entraînait apparemment aucune conséquence physique. Ni pour lui, ni pour l’environnement. Non seulement ses vêtements ne s’enflammaient pas, mais le moine n’était victime d’aucune brûlure. De même aucun candélabre ou autres éléments du décor n’étaient non plus renversés. Les personnes, animaux, ou même certains objets, semblaient, à son contact et toujours lors de ses phases d’extase, bénéficier des mêmes caractéristiques « antigravitationnelles ». Notons à ce sujet que la modification de masse (alourdie ou au contraire allégée) est souvent signalée dans plusieurs affaires religieuses mystiques (et apparitions mariales) et/ou parapsychologiques.
Tout comme le curé d’Ars (évoqué ici il y a plusieurs mois), Joseph de Copertino semblait posséder -et cette fois, notons la différence, sans nécessité d’extase- des dons télépathiques, de prémonition, de clairvoyance et de communication avec les animaux. Rappelons qu’un des plus célèbres mystiques chrétiens, ayant fait la preuve d’une telle capacité, fut sans conteste Saint François d’Assise. Un mystique chrétien ascète lui aussi, qui fut pour Joseph, et tout au long de sa vie une référence, un modèle à suivre.
Le livre évoque également un cas de bilocation.
Toujours comme le curé d’Ars, Joseph de Copertino semble avoir lui aussi été victime de phénomènes dits de « hantises » dirigés contre sa personne.
A ce sujet peut-on légitimement émettre l’hypothèse que ce genre de personnages, littéralement obsédés par la dévotion et la Foi, soient victimes de leur propre inconscient lors de leurs phases de repos ? L’esprit vigile d’un ascète religieux est constamment « bridé » par des contraintes religieuses morales et sociologiques, le tout associé à de sévères mortifications corporelles et autres jeûnes extrêmes. Alors ne pourrait-on pas imaginer une sorte de soupape de sécurité via l’inconscient qui lui-même serait source de phénomènes « psi », mais aux contenus diamétralement opposés à la vie monacale et spirituelle de ce genre de religieux mystiques ?
Un élément semble également pointer vers un état proche de l’hypnose, ou en tout cas d’extrême sensibilité à la suggestion. Pour preuve le curieux attachement de Joseph de Copertino à « l’obéissance ». Un ordre extérieur suffisait à faire cesser ses lévitations lorsque ses supérieurs le jugeait nécessaire.
Certains détails évoqués dans le livre ramènent à des histoires et récits bien plus modernes comme le montre cet extrait où le saint évoque le contenu de ses visions extatiques :
« (…)comme il le dit une fois au cardinal Brancati (en parlant de lui à la troisième personne) : « Il se retrouva au milieu de ce qui lui parut être une grande galerie pleine d'objets rares et beaux, et il vit dans un miroir brillant qui se trouvait là, d'un seul regard, les formes de toutes choses et il put énoncer avec certitude les mystères cachés qu'il plut à Dieu de lui révéler le temps que dura cette sublime union ».
Il est intéressant de comparer le même leitmotiv chez nombre de personnes ayant relaté une NDE, voir certaines RR4 ufologiques. L’état de conscience modifiée, correspondant aux extases mystiques, ne serait-il qu’une sorte de prémisse ? Un ersatz de l’état qui surviendrait principalement au moment d’un décès dit « clinique » (ou juste après) ?
Ce petit livre est rempli d’anecdotes étranges. Une fois mis en parallèle avec certains faits, sinon admis par la science, au moins bien connus du public, elles prennent une saveur particulière.
Le personnage de Joseph amène à travers lui -et d’innombrables autres-, une question : Mystique et phénomènes associés, sont-ils irrémédiablement liés aux religions ?
Jean Claude Bologne, qui se définit comme athée, affirme avoir eu des expériences mystiques. Pour Michel Hulin des expériences mystiques peuvent se produire hors de tout cadre religieux défini. Dans La mystique sauvage il analyse les expériences mystiques non comme un aspect du phénomène religieux mais pour elles-mêmes, sans limiter le sujet en fonction des découpages catégoriels fondés sur l'une ou l'autre conception de la religion, ni à ce qui relève des religions habituellement reconnues ou identifiées comme telles. La mystique relève pour lui d'états modifiés de conscience « à la faveur desquels le sujet éprouve l'impression de s'éveiller à une réalité plus haute, de percer le voile des apparences, de vivre par anticipation quelque chose comme un salut. »
Et aussi :
Henri Bergson, William James parmi les philosophes, Romain Rolland, René Daumal, Aldous Huxley parmi les écrivains ont défini la communion mystique comme la fondation de toute religion. Les croyances et les rites étant alors perçus comme des ajouts superflus.
(Source wikipédia)
« Pas de théologie sans mystique, et pas de mystique sans théologie », écrivait Dom Pierre Miquel. Mais qui le premier « de la poule ou de l’œuf » est-on en droit de lui répondre aujourd’hui. D’antiques mystiques –via leurs expériences de conscience modifiée, associées à des phénomènes « psi »- ne seraient-ils pas à l’origine des religions, et non pas l’inverse ?
Et encore une fois, ne trouve-t-on pas quelque chose de « Dickien » (Philip K. Dick) dans ce genre de personnage « victimes » de faits qui semblent se jouer de nos lois physiques, tout en mettant en cause la nature profonde de ce que nous nommons « réalité » ?
http://ufofu.tumblr.com/
Les éditions JMG publient, dans une réédition épurée, un livre relatant la vie de Joseph de Copertino, incluant les évènements hors du commun qui l’ont parsemée.
Ce personnage, ascète religieux, a défrayé la chronique des années 1600 par ses « exploits mystiques ». Vu le nombre de témoins de l’époque, et pour certains leurs statuts sociaux, il n’apparaît pas vraiment judicieux de nier la réalité des récits à l’origine de l’hagiographie du personnage.
En remarquant certains détails, le lecteur un peu renseigné sur certains « prodiges » mystiques remarquera vite des correspondances dites « parapsychologiques ».
Que le lit des évènements soit de type religieux n’étonnera pas trop non plus, si l’on admet ce dernier comme élément « focalisant » la psyché desdits mystiques depuis des siècles (sinon des millénaires). Il semble que la prière, l’ascèse, le rejet de l’ego, l’humilité envers l’autre, les pratiques mortifères, etc.. soient des conditions « sine qua non » pour parvenir à cet état de conscience modifiée que l’on nomme « extase mystique ».
Cet état correspond à une perte totale, ou partielle, de liens et sensations avec le monde physique réel. Si on peut facilement comprendre et admettre ceci, étant donné que d’autres techniques (méditation, yoga…) et moyens (comme certaines substances psychotropes par exemple) permettent également de s’approcher de ce genre d’état, il existe une énorme différence avec l’extase dite « mystique ». Cette dernière semble être à l’origine de phénomènes physiques inexplicables à l’heure actuelle.
Les exploits « antigravitationnels » de Joseph de Copertino n’avaient lieu que lors de ses extases, juste après un puissant cri de sa part, annonciateur d’une lévitation imminente.
D’après plusieurs descriptions, et dans certaines circonstances propices, le saint s’affranchissait également d’autres éléments physiques tel que le feu, ou la collision avec des objets bien matériels.
C’est ainsi que la trajectoire de « vol » vers un autel parsemé de cierges, puis sa lévitation contemplative à courte distance au-dessus d’eux n’entraînait apparemment aucune conséquence physique. Ni pour lui, ni pour l’environnement. Non seulement ses vêtements ne s’enflammaient pas, mais le moine n’était victime d’aucune brûlure. De même aucun candélabre ou autres éléments du décor n’étaient non plus renversés. Les personnes, animaux, ou même certains objets, semblaient, à son contact et toujours lors de ses phases d’extase, bénéficier des mêmes caractéristiques « antigravitationnelles ». Notons à ce sujet que la modification de masse (alourdie ou au contraire allégée) est souvent signalée dans plusieurs affaires religieuses mystiques (et apparitions mariales) et/ou parapsychologiques.
Tout comme le curé d’Ars (évoqué ici il y a plusieurs mois), Joseph de Copertino semblait posséder -et cette fois, notons la différence, sans nécessité d’extase- des dons télépathiques, de prémonition, de clairvoyance et de communication avec les animaux. Rappelons qu’un des plus célèbres mystiques chrétiens, ayant fait la preuve d’une telle capacité, fut sans conteste Saint François d’Assise. Un mystique chrétien ascète lui aussi, qui fut pour Joseph, et tout au long de sa vie une référence, un modèle à suivre.
Le livre évoque également un cas de bilocation.
Toujours comme le curé d’Ars, Joseph de Copertino semble avoir lui aussi été victime de phénomènes dits de « hantises » dirigés contre sa personne.
A ce sujet peut-on légitimement émettre l’hypothèse que ce genre de personnages, littéralement obsédés par la dévotion et la Foi, soient victimes de leur propre inconscient lors de leurs phases de repos ? L’esprit vigile d’un ascète religieux est constamment « bridé » par des contraintes religieuses morales et sociologiques, le tout associé à de sévères mortifications corporelles et autres jeûnes extrêmes. Alors ne pourrait-on pas imaginer une sorte de soupape de sécurité via l’inconscient qui lui-même serait source de phénomènes « psi », mais aux contenus diamétralement opposés à la vie monacale et spirituelle de ce genre de religieux mystiques ?
Un élément semble également pointer vers un état proche de l’hypnose, ou en tout cas d’extrême sensibilité à la suggestion. Pour preuve le curieux attachement de Joseph de Copertino à « l’obéissance ». Un ordre extérieur suffisait à faire cesser ses lévitations lorsque ses supérieurs le jugeait nécessaire.
Certains détails évoqués dans le livre ramènent à des histoires et récits bien plus modernes comme le montre cet extrait où le saint évoque le contenu de ses visions extatiques :
« (…)comme il le dit une fois au cardinal Brancati (en parlant de lui à la troisième personne) : « Il se retrouva au milieu de ce qui lui parut être une grande galerie pleine d'objets rares et beaux, et il vit dans un miroir brillant qui se trouvait là, d'un seul regard, les formes de toutes choses et il put énoncer avec certitude les mystères cachés qu'il plut à Dieu de lui révéler le temps que dura cette sublime union ».
Il est intéressant de comparer le même leitmotiv chez nombre de personnes ayant relaté une NDE, voir certaines RR4 ufologiques. L’état de conscience modifiée, correspondant aux extases mystiques, ne serait-il qu’une sorte de prémisse ? Un ersatz de l’état qui surviendrait principalement au moment d’un décès dit « clinique » (ou juste après) ?
Ce petit livre est rempli d’anecdotes étranges. Une fois mis en parallèle avec certains faits, sinon admis par la science, au moins bien connus du public, elles prennent une saveur particulière.
Le personnage de Joseph amène à travers lui -et d’innombrables autres-, une question : Mystique et phénomènes associés, sont-ils irrémédiablement liés aux religions ?
Jean Claude Bologne, qui se définit comme athée, affirme avoir eu des expériences mystiques. Pour Michel Hulin des expériences mystiques peuvent se produire hors de tout cadre religieux défini. Dans La mystique sauvage il analyse les expériences mystiques non comme un aspect du phénomène religieux mais pour elles-mêmes, sans limiter le sujet en fonction des découpages catégoriels fondés sur l'une ou l'autre conception de la religion, ni à ce qui relève des religions habituellement reconnues ou identifiées comme telles. La mystique relève pour lui d'états modifiés de conscience « à la faveur desquels le sujet éprouve l'impression de s'éveiller à une réalité plus haute, de percer le voile des apparences, de vivre par anticipation quelque chose comme un salut. »
Et aussi :
Henri Bergson, William James parmi les philosophes, Romain Rolland, René Daumal, Aldous Huxley parmi les écrivains ont défini la communion mystique comme la fondation de toute religion. Les croyances et les rites étant alors perçus comme des ajouts superflus.
(Source wikipédia)
« Pas de théologie sans mystique, et pas de mystique sans théologie », écrivait Dom Pierre Miquel. Mais qui le premier « de la poule ou de l’œuf » est-on en droit de lui répondre aujourd’hui. D’antiques mystiques –via leurs expériences de conscience modifiée, associées à des phénomènes « psi »- ne seraient-ils pas à l’origine des religions, et non pas l’inverse ?
Et encore une fois, ne trouve-t-on pas quelque chose de « Dickien » (Philip K. Dick) dans ce genre de personnage « victimes » de faits qui semblent se jouer de nos lois physiques, tout en mettant en cause la nature profonde de ce que nous nommons « réalité » ?
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