casseron a écrit:Pas question de laisser une part d'improvisation dans la médiatisation d'un tel événement.
Et pourtant il semble qu'il y ait eu pas mal d'imprévus, à moins que des auteurs en mal de roman en aient rajouté:
"La vérité historique des petits événements n'apparaît pas toujours avec le temps. Mais pour les grands, ceux qui ont concerné un grand nombre de personnes, elle sort toujours du puits, comme on dit.
C'est le cas pour la mission lunaire Appolo XI où l'on découvre maintenant, grâce à un reportage de Tom Whitter que j'ai visionné sur France5, le dimanche 21 décembre à quel point ce fut une opération de prestige qui ne réussit que par une chance extraordinaire.
Mission Appolo 11, les non-dits
La petite fusée de sauvetage bricolée après l'accident qui avait vu la mort par brûlure dans l'oxygène pur de trois astronautes lors des essais précédents et fixée au sommet de la capsule pour l'arracher au reste de la fusée en cas de problème au décollage et pendant la combustion des deux premiers étages demandait deux secondes de latence avant d'être opérationnelle alors que l'arrêt d'un réacteur provoquerait un éventrement d'un réservoir d'hydrogène et sa combustion rapide après une demi-seconde seulement. Ce qui signifie, et cela les astronautes l'ignoraient, que tout problème de propulsion pendant la phase initiale de décollage et d'ascension aurait provoqué irrévocablement leur mort.
L'ordinateur de bord (1969) avait une puissance de traitement des données intermédiaires entre ce que possède une montre actuelle et un téléphone portable, mais plus près d'une montre. (Quelques kilo-octets ?)
L'ensemble de la puissance informatique installée au sol était équivalente à celle d'un ordinateur portable d'aujourd'hui.
Les écrans des contrôleurs représentaient une imposture, une tromperie du public américain. Car ce n'étaient pas comme on était invité à le croire, des écrans « informatique » dont l'image est pilotée par l'ordinateur mais de simples écrans de télévision en couleur comme en possédaient les particuliers chez eux. On y diffusait des images de chiffres pré-écrites à la main sur des diapositives filmées par des caméras!!!
Les vraies commandes étaient cette série de boutons-poussoirs lumineux entourant l'écran guère plus évolués que ceux qu'on pouvait trouver sur les automobiles du parking voisin. Cette mise-en-scène n'avait rien à envier en matière de propagande à celle des Soviétiques de l'autre côté du « rideau-de-fer »!
À mi-chemin entre la Terre et la lune, les astronautes ont demandé à « Houston » à quelle distance se trouvait le troisième étage qui les avait propulsés hors de l'attraction terrestre. Ils ont posé cette question car ils voyaient par le hublot assez près d'eux une forme lumineuse peu distincte.
Il leur fut répondu que le troisième étage se situait à 11 000 km. Donc, ils ont été suivis par un ovni. Mais les astronautes qui lors d'essais précédents en avaient rencontré avaient reçu l'ordre formel de ne pas en parler, ni maintenant ni à l'avenir (Une loi de sécurité intérieure punissait d'ailleurs de telles révélations, jusqu'à envisager des peines de prison pour qui passait outre).
Après le demi-tour derrière la face cachée de la lune, le module d'atterrissage ou L.E.M. n'était pas sur la bonne trajectoire pour alunir à l'endroit prévu. La mise en route du radar d'alunissage provoqua l'affichage d'un nombre sur l'écran de l'ordinateur du LEM. Ce nombre signalait un type de panne mais sans préciser la cause de cette panne.
Les astronautes -Armstrong et Aldrin- communiquèrent cette nouvelle et le nombre de quatre chiffres du code d'erreur à Houston. Mais comme tout, en réalité, se passait dans la tête des opérateurs et non sous le contrôle d'un ordinateur, il ne s'en trouva aucun dans la salle principale pour savoir ce que ce nombre signifiait comme erreur. Le temps passait...
Le directeur de vol sollicita les avis des autres spécialistes: devait-on atterrir ou allumer la fusée de propulsion pour rejoindre la capsule en orbite qui attendait pour le retour?
Finalement une personne, une seule, assise dans une salle annexe, un jeune informaticien, se souvint que ce code signifiait que l'ordinateur était saturé par un nombre trop élevé de données.
Et benoîtement les programmeurs de l'ordinateur embarqué du LEM avaient décidé, j'imagine, que pour tout incident affectant la qualité du travail, comme ici un trop grand volumes de données à l'entrée, plutôt que de fournir un résultat erratique, la machine devait s'arrêter!
Ce qui est incroyable et démontre un manque de sérieux ou d'intelligence des préparateurs du vol, c'est que personne n'a essayé de faire fonctionner l'ordinateur du LEM avec le radar d'atterrissage branché pour s'apercevoir que le volume de données communiquées par ce dernier, s'il balayait un terrain accidenté, était trop important (La compression de données n'était sans doute pas au point à cette époque)!
Un ingénieur d'aujourd'hui aura du mal, je pense, à « avaler » une pareille monstruosité. Elle est pourtant avérée. Cela pourrait donner une nouvelle chance d'ouvrir les yeux à ceux qui ont pour credo la supériorité « irrattrapable » de la science et la technologie US!
Le jeune informaticien informa le directeur de vol que l'on pouvait négliger cet avertissement si le code ne réapparaissait pas. En conséquence, et alors que le monde entier retenait son souffle en surveillant, par télévision, l'opération, il fut donné à Armstrong, qui pilotait le LEM -heureusement on avait prévu des commandes manuelles de secours!!!- l'ordre d'atterrir tout en espérant la remise en route automatique de l'ordinateur.
Seulement le code d'erreur revint car devant le LEM il y avait une succession de petits cratères et de gros rochers, rendant impossible un posé à vue. Alors pour avancer encore, Armstrong fit fonctionner le réacteur qui soulevait le LEM. Naturellement le carburant baissait dans le réservoir... Bientôt il n'y eut plus que soixante secondes de fonctionnement avant que le LEM tombe comme une pierre et s'écrase! Plus que trente secondes... Armstrong découvre alors une petite partie plane devant lui: c'est là qu'il faut se poser! Quand les fragiles « pattes » du LEM touchent le sol, il ne reste plus que quinze secondes de carburant.
Heureusement le choc de l'appareil piloté manuellement a été très doux, car pour qu'il ne dépasse pas un poids total (sur Terre) de quinze tonnes, le LEM a des parois si minces qu'une forte pression du doigt sur celles-ci les crèverait! Bien entendu, la moindre micro-météorite transpercerait et cette paroi et celle du scaphandre, de la toile enduite de caoutchouc, composition qui fut celle des scaphandres de plongée des « pieds lourds » d'autrefois!
Le LEM posé, tous les téléspectateurs, dont moi, ici, en France, devant le poste à plus de trois heures du matin, attendaient la sortie d'Armstrong. Mais rien. Que se passait-il? Certains ont soutenu qu'un ovni qui se tenait à proximité faisait craindre que la sortie fut interdite.
Si je suis de ceux qui pensent que les ET ont enregistré des « images » de ce vol historique pour l'humanité, ils l'ont fait de manière intelligente, ne se « montrant » que dans la phase balistique du vol, quand les astronautes et Houston ne pouvait avoir aucune réaction significative à cette apparition. En revanche, poser une « soucoupe » à côté du LEM et empêcher la sortie des astronautes aurait constitué une inadmissible interférence avec l'action des humains.
En fait, on connaît mainteant la raison de ce retard de sortie: la porte était coincée!
Plus exactement la différence de pression entre le vide lunaire et la pression de l'oxygène pur à l'intérieur du LEM était telle que Aldrin ne pouvait pas la déplacer suffisamment pour déverrouiller la fermeture.
Encore un « détail » auquel personne n'avait pensé! Il fallut attendre que l'oxygène fuie suffisamment par une petite valve pour qu'Aldrin puisse déplacer la porte étanche, accélérer la fuite et enfin après un bon quart d'heure ouvrir en grand pour qu'Armstrong sorte et pose enfin le pied sur le poudreux sol lunaire.
Le séjour fut abrégé car on s'aperçut bientôt d'une catastrophe nouvelle: la tige de la commande de mise à feu de la fusée qui devait permettre aux astronautes de revenir à la capsule en orbite s'était cassée! Dans le petit espace habitable du LEM les astronautes engoncés dans leur lourd scaphandre avaient dû frotter la paroi et la tige saillante d'une commande essentielle s'était brisée, comme ça! En quel matériau avait-elle été fabriquée?
Il était impossible d'appuyer sur le moignon de tige de commande subsistant au fond du trou! Les astronautes risquaient de ne plus pouvoir repartir et de mourir là, lentement, sous les yeux du monde entier, après avoir épuisé leur oxygène!
On avait prévenu le président Nixon que ceci serait la pire chose qui pourrait arriver pour le prestige des USA, cette mort lente puis ces cadavres restant sur le sol lunaire. Et que sur quatre essais préalables la fusée à poudre n'avait fonctionné correctement que deux fois!!!
Aussi le rusé président avait-il fait rédiger par avance un communiqué sentimental évoquant la tombe lunaire éternelle des deux héros si tel devait être leur sort.
De plus, rien ne prouvait si Armstron et Collins mouraient sur la lune, que Collins, qui attendait ses camarades en orbite dans la capsule, pourrait rentrer seul à la maison, compte-tenu qu'il y avait à résoudre le problème de la rentrée dans l'atmosphère à 40 000 km/h qui n'avait pas pu être essayé auparavant...
Aldrin trouva la solution par miracle: il enfonça la pointe plastique d'un stylo qui avait servi à prendre des notes... et la fusée fonctionna. À partir de là, d'ailleurs, tout fonctionna comme prévu et le vol fut le succès que l'on sait, avec un retentissement mondial inouï.
Bien entendu, aucun des admirateurs de l'exploit, dont je faisait partie, ne soupçonna la moindre chose de ce qui a été révélé dans le reportage: la propagande et la dissimulation à « l'Ouest » n'avait rien à envier à la propagande et la dissimulation de « l'Est ».
Les Soviétiques réussirent, d'ailleurs, peu après, un exploit presque supérieur mais qui passa inaperçu hors pays de l'Est, tant il est vrai que ce sont nos émotions qui nous guident et que les dangers que courent d'autres êtres humains nous émeuvent plus que tout. Les Russes envoyèrent sur la lune un engin qui se posa en douceur, ramassa des échantillons et revint sur la Terre! Tout fut télécommandé du sol ou par l'ordinateur de bord. Ce qui prouve en passant que dès cette époque la supériorité des Étatsuniens en matière d'informatique était fictive puisque leur matériel à eux avait dû être suppléé par l'initiative humaine.
Les experts de la Nasa avaient bien, en secret, mesuré la chance insigne d'avoir envoyé deux hommes de la trempe d'Armstrong et d'Aldrin dans cette galère et que les probabilités joueraient en leur défaveur à l'avenir.
Cela fut confirmé avec l'explosion d'un réservoir d'oxygène alors qu'Apollo XIII était en route vers la lune. Ce fut encore l'équipage qui par ses initiatives et son sang-froid se sauva dans cette affaire; et sauva du même coup le prestige des États-Unis.
Mais il n'est pas étonnant que dès Apollo XVII, après que l'on eût fait rouler une voiture sur la lune dont l'utilité scientifique était douteuse, le programme s'arrêta: les dirigeants de la Nasa avaient dû se dire: « jamais deux sans trois » et que fatalement il adviendrait la mort d'un équipage.
D'autant plus qu'avec les premiers essais d'Ariane, la vraie bataille de l'espace se dessinait: le lancement de satellites commerciaux.
Pour cela, et toujours pour donner à l'homme le pas sur la machine, les hommes de la Nasa voulurent un engin qui prendrait la route de l'espace avec la régularité d'un avion de ligne... et rapporterait beaucoup d'agent. Ils conçurent la Navette. Ce fut un gouffre financier et une absurdité technique pour 98% des missions..."
Edit: j'ai aéré le texte, ce "pavé" était un peu indigeste..
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