La photo : http://www.infos-paranormal.net/Le-dinosaure-du%20XXIe-siecle.pdf
Un plasticien et un paléontologue ont imaginé comment aurait évolué l'espèce si elle n'avait pas disparu.
Il mesure deux mètres, pèse 130 kilos et son regard félin ne laisse pas longtemps place au doute : le dinosauroïde aux pattes crochues qui a été dévoilé hier matin dans la cour Henri IV du Capitole est un prédateur. Arrivé d'un lointain voyage imaginaire, il a passé trois jours dans une caisse en bois avant de prendre ses quartiers dans notre monde urbain où il restera jusqu'à demain. Le temps pour les promeneurs ou les curieux de faire sa connaissance et d'imaginer, à leur tour, ce qu'auraient pu devenir les dinosaures s'ils n'avaient pas disparu et si on leur appliquait la théorie de l'évolution.
Posture de bipède
Œuvre du plasticien Emmanuel Janssens et du paléontologue Francis Duranthon, le dinosauroïde toulousain a été imaginé dans le cadre de la 18e édition de la Fête de la Science. « C'était une expérience fantastique, qui mêlait science et fiction » déclare l'artiste qui a utilisé de l'argile, de la mousse de polyuréthane, de la résine et de la fibre de verre pour façonner la créature. « Nous avons imaginé comment le Troodon, une espèce de dinosaure du crétacé, aurait pu évoluer et s'adapter. Ça donne ce dinosauroïde, de type un peu humanoïde, avec un volume cérébral augmenté et qui se redresse pour prendre une posture de bipède. Les couleurs dans les marrons, les sombres, lui permettent de vivre en milieu forestier », explique Francis Duranthon.
A quelques mètres de lui, des élèves de troisième du collège Fermat ouvrent de grands yeux. « Je l'aurais imaginé plus grand », souffle Inès. « Il a des airs humains » ajoute Adèle.
« A travers cette création, nous voulions créer de la curiosité, sortir de la simple visite de laboratoire pour la fête de la science. Notre métropole a un vrai passé de ville savante, elle doit devenir celle de la connaissance et de tous les savoirs », déclare Catherine Guien, adjointe au maire de Toulouse en charge de l'innovation.
Le dinosauroïde aura-t-il prochainement des frères et sœurs ? « J'aimerais bien, souffle Emmanuel Janssens. J'ai adoré ce travail. Peut-être qu'un jour la Cité de l'Espace me demandera d'imaginer des extraterrestres… »
Un plasticien et un paléontologue ont imaginé comment aurait évolué l'espèce si elle n'avait pas disparu.
Il mesure deux mètres, pèse 130 kilos et son regard félin ne laisse pas longtemps place au doute : le dinosauroïde aux pattes crochues qui a été dévoilé hier matin dans la cour Henri IV du Capitole est un prédateur. Arrivé d'un lointain voyage imaginaire, il a passé trois jours dans une caisse en bois avant de prendre ses quartiers dans notre monde urbain où il restera jusqu'à demain. Le temps pour les promeneurs ou les curieux de faire sa connaissance et d'imaginer, à leur tour, ce qu'auraient pu devenir les dinosaures s'ils n'avaient pas disparu et si on leur appliquait la théorie de l'évolution.
Posture de bipède
Œuvre du plasticien Emmanuel Janssens et du paléontologue Francis Duranthon, le dinosauroïde toulousain a été imaginé dans le cadre de la 18e édition de la Fête de la Science. « C'était une expérience fantastique, qui mêlait science et fiction » déclare l'artiste qui a utilisé de l'argile, de la mousse de polyuréthane, de la résine et de la fibre de verre pour façonner la créature. « Nous avons imaginé comment le Troodon, une espèce de dinosaure du crétacé, aurait pu évoluer et s'adapter. Ça donne ce dinosauroïde, de type un peu humanoïde, avec un volume cérébral augmenté et qui se redresse pour prendre une posture de bipède. Les couleurs dans les marrons, les sombres, lui permettent de vivre en milieu forestier », explique Francis Duranthon.
A quelques mètres de lui, des élèves de troisième du collège Fermat ouvrent de grands yeux. « Je l'aurais imaginé plus grand », souffle Inès. « Il a des airs humains » ajoute Adèle.
« A travers cette création, nous voulions créer de la curiosité, sortir de la simple visite de laboratoire pour la fête de la science. Notre métropole a un vrai passé de ville savante, elle doit devenir celle de la connaissance et de tous les savoirs », déclare Catherine Guien, adjointe au maire de Toulouse en charge de l'innovation.
Le dinosauroïde aura-t-il prochainement des frères et sœurs ? « J'aimerais bien, souffle Emmanuel Janssens. J'ai adoré ce travail. Peut-être qu'un jour la Cité de l'Espace me demandera d'imaginer des extraterrestres… »
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