Les dinosaures auraient été bien plus légers, selon une mesure laser
Le squelette de l'ours polaire ursus maritimus (à gauche en haut) a été scanné par un laser puis reconstruit virtuellement (squelette en vert). Un modèle informatique s'est alors chargé d'estimer l'enveloppe de chair qui devait entourer les os. Il est dès lors possible d'estimer la masse de l'animal. La même expérience a été menée sur le squelette d'un dinosaure Giraffatitan brancai (à droite). © W. Sellers et P. Manning
Suite de l'article : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/paleontologie/d/les-dinosaures-auraient-ete-bien-plus-legers-selon-une-mesure-laser_39230/
De nombreuses informations publiées sur la biomécanique et le métabolisme des dinosaures dépendent de leur masse. Mais est-on certain de la justesse de leur estimation ? Une nouvelle méthode de calcul, utilisant notamment la télédétection par laser, pourrait faire avancer le débat. Les brachiosaures semblent plus légers que ce que l’on pouvait croire.
La connaissance de la masse d’un organisme fossile revêt une importance toute particulière pour les paléobiologistes. Ce paramètre leur permet en effet de réaliser des études biomécaniques, afin notamment de définir la vitesse de course d’un dinosaure, ou physiologiques, par exemple pour étudier une éventuelle thermorégulation. Mais comment estimer un tel paramètre à partir d’ossements vieux de dizaines de millions d’années ?
Plusieurs méthodes existent et ont déjà été appliquées, mais elles souffrent bien souvent de la même critique : elles ne sont pas totalement objectives ! Autre problème, leur manque de fiabilité. Certaines formules ont parfois été utilisées pendant des années pour estimer la masse de tous les dinosaures, indépendamment de leurs dimensions, alors qu’elles ne donnaient des résultats justes que pour quelques classes de taille. En 2009, une étude a ainsi montré que l’Apatosaurus louisæ pesait en réalité 18 t et non 38 t.
L’une des solutions envisagées pour réduire la part de subjectivité dans les études consiste à avoir recours à des modélisations utilisant des mesures tridimensionnelles réelles. C’est la solution qu'a envisagée William Sellers avec ses collègues de l’University of Manchester. Grâce au scannage de squelettes par un laser et à un traitement informatique, ils ont retrouvé la masse de 14 espèces de grands mammifères actuels. La même méthode a été appliquée à un brachiosaure, un dinosaure gigantesque ayant vécu voici 161 à 145 millions d’années. Le résultat, publié dans Biology Letters, est sans appel : sa masse a été surestimée dans le passé, parfois d'un facteur 4.
La connaissance de la masse d’un organisme fossile revêt une importance toute particulière pour les paléobiologistes. Ce paramètre leur permet en effet de réaliser des études biomécaniques, afin notamment de définir la vitesse de course d’un dinosaure, ou physiologiques, par exemple pour étudier une éventuelle thermorégulation. Mais comment estimer un tel paramètre à partir d’ossements vieux de dizaines de millions d’années ?
Plusieurs méthodes existent et ont déjà été appliquées, mais elles souffrent bien souvent de la même critique : elles ne sont pas totalement objectives ! Autre problème, leur manque de fiabilité. Certaines formules ont parfois été utilisées pendant des années pour estimer la masse de tous les dinosaures, indépendamment de leurs dimensions, alors qu’elles ne donnaient des résultats justes que pour quelques classes de taille. En 2009, une étude a ainsi montré que l’Apatosaurus louisæ pesait en réalité 18 t et non 38 t.
L’une des solutions envisagées pour réduire la part de subjectivité dans les études consiste à avoir recours à des modélisations utilisant des mesures tridimensionnelles réelles. C’est la solution qu'a envisagée William Sellers avec ses collègues de l’University of Manchester. Grâce au scannage de squelettes par un laser et à un traitement informatique, ils ont retrouvé la masse de 14 espèces de grands mammifères actuels. La même méthode a été appliquée à un brachiosaure, un dinosaure gigantesque ayant vécu voici 161 à 145 millions d’années. Le résultat, publié dans Biology Letters, est sans appel : sa masse a été surestimée dans le passé, parfois d'un facteur 4.
Le squelette de l'ours polaire ursus maritimus (à gauche en haut) a été scanné par un laser puis reconstruit virtuellement (squelette en vert). Un modèle informatique s'est alors chargé d'estimer l'enveloppe de chair qui devait entourer les os. Il est dès lors possible d'estimer la masse de l'animal. La même expérience a été menée sur le squelette d'un dinosaure Giraffatitan brancai (à droite). © W. Sellers et P. Manning
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