Climat : La Niña pourrait laisser sa place à El Niño
Phénomène climatique dont l'impact se répercute essentiellement dans le bassin Pacifique et l'océan Atlantique, La Niña a vu son dernier cycle s'achever en avril. Mais dans quelques semaines, c'est son inverse El Niño qui pourrait entrer dans une nouvelle phase, prévient l'Organisation météorologique mondiale (OMM).
En avril dernier, La Niña a vu son dernier épisode s'achever, accordant un peu de répit au bassin Pacifique et à l'Océan Atlantique. Ces régions sont les plus touchées par ce phénomène climatique engendrée par une température anormalement basse des eaux équatoriales de surface du centre de l'océan Pacifique.
Depuis, ce sont donc des conditions neutres qui prévalent et devraient persister jusqu'au milieu de l'été boréal, indique l'Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un bulletin publié ce mardi 26 juin. Mais après le mois de juillet, indique-t-elle, l'apparition d'un épisode El Niño, considéré comme l'inverse de La Niña, bien que ses effets ne soient pas toujours contraires, est "plausible".
Comme le rappelle l'OMM, le phénomène El Niño "est caractérisé par des températures océaniques anormalement élevées dans le centre et l'est du Pacifique équatorial". Or depuis le début de mois de mai, une accumulation de chaleur a été observée dans les couches profondes du Pacifique tropical. Un constat qui permet de prévoir "l'apparition d'une anomalie El Niño dans le courant de la période qui va de juillet à septembre, anomalie qui persisterait jusqu'à la fin de l'année" précise l'organisation.
Des précipitations et de la sécheresse
Toutefois ce phénomène, s'il se manifeste bien, devrait être de faible intensité. C'est du moins ce que laissent présager les modèles climatiques récemment réalisés. La fiabilité de ce type de prévision étant assez précaire à ce stade, "si un phénomène El Niño devait effectivement survenir, son intensité probable est encore incertaine à l'heure actuelle" souligne le bulletin de l'OMM. Des modèles plus sûrs, offrant des prévisions à plus long terme, sont attendus pour le mois d'août.
Si un nouvel épisode d'El Niño devait effectivement faire son apparition, l'Australie pourrait être touchée par des sécheresses, comme elle l'a déjà été lors de précédents cycles du phénomène. L'Indonésie ainsi que le nord-est de l'Amérique du Sud risquent également de souffrir d'un déficit pluviométrique, tandis qu'au contraire, de fortes précipitations pourraient s'abattre sur l'Equateur et le nord du Pérou. Toutefois, l'OMM précise que les épisodes du phénomène climatique ne se manifestent jamais tout à fait de la même façon, et "que leurs manifestations dépendent aussi de la période de l'année où ils surviennent".
D'autres facteurs entrent en outre en compte dans les impacts que peut avoir un épisode d'El Niño, comme les conditions météorologiques régnant sur la partie tropicale de l'océan Indien et de l'océan Atlantique notamment. Il faudra donc attendre plusieurs semaines avant d'en savoir plus sur l'éventuelle apparition du phénomène et les conséquences qu'il pourrait alors avoir.
En avril dernier, La Niña a vu son dernier épisode s'achever, accordant un peu de répit au bassin Pacifique et à l'Océan Atlantique. Ces régions sont les plus touchées par ce phénomène climatique engendrée par une température anormalement basse des eaux équatoriales de surface du centre de l'océan Pacifique.
Depuis, ce sont donc des conditions neutres qui prévalent et devraient persister jusqu'au milieu de l'été boréal, indique l'Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un bulletin publié ce mardi 26 juin. Mais après le mois de juillet, indique-t-elle, l'apparition d'un épisode El Niño, considéré comme l'inverse de La Niña, bien que ses effets ne soient pas toujours contraires, est "plausible".
Comme le rappelle l'OMM, le phénomène El Niño "est caractérisé par des températures océaniques anormalement élevées dans le centre et l'est du Pacifique équatorial". Or depuis le début de mois de mai, une accumulation de chaleur a été observée dans les couches profondes du Pacifique tropical. Un constat qui permet de prévoir "l'apparition d'une anomalie El Niño dans le courant de la période qui va de juillet à septembre, anomalie qui persisterait jusqu'à la fin de l'année" précise l'organisation.
Des précipitations et de la sécheresse
Toutefois ce phénomène, s'il se manifeste bien, devrait être de faible intensité. C'est du moins ce que laissent présager les modèles climatiques récemment réalisés. La fiabilité de ce type de prévision étant assez précaire à ce stade, "si un phénomène El Niño devait effectivement survenir, son intensité probable est encore incertaine à l'heure actuelle" souligne le bulletin de l'OMM. Des modèles plus sûrs, offrant des prévisions à plus long terme, sont attendus pour le mois d'août.
Si un nouvel épisode d'El Niño devait effectivement faire son apparition, l'Australie pourrait être touchée par des sécheresses, comme elle l'a déjà été lors de précédents cycles du phénomène. L'Indonésie ainsi que le nord-est de l'Amérique du Sud risquent également de souffrir d'un déficit pluviométrique, tandis qu'au contraire, de fortes précipitations pourraient s'abattre sur l'Equateur et le nord du Pérou. Toutefois, l'OMM précise que les épisodes du phénomène climatique ne se manifestent jamais tout à fait de la même façon, et "que leurs manifestations dépendent aussi de la période de l'année où ils surviennent".
D'autres facteurs entrent en outre en compte dans les impacts que peut avoir un épisode d'El Niño, comme les conditions météorologiques régnant sur la partie tropicale de l'océan Indien et de l'océan Atlantique notamment. Il faudra donc attendre plusieurs semaines avant d'en savoir plus sur l'éventuelle apparition du phénomène et les conséquences qu'il pourrait alors avoir.
Source : http://www.maxisciences.com/climat/climat-la-ni-a-pourrait-laisser-sa-place-a-el-ni-o_art25424.html
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