mort.
Le Dr Eben Alexander, neurochirurgien américain, ne croyait résolument
pas en une vie après la mort. Pour lui, tous les récits d’expériences de
mort imminente n’étaient que délires et fariboles. Jusqu’en novembre
2008 où une méningite foudroyante viendra ébranler ses convictions, au
point d’affirmer aujourd’hui haut et fort : « le paradis est bien réel ! »
Une déclaration qui, le 8 octobre dernier, a même fait la Une du célèbre hebdomadaire américain Newsweek,
tant cette expérience, vécue et racontée par un grand spécialiste du
cerveau, prend une autre envergure. Une histoire que le médecin raconte
dans un livre intitulé Proof of heaven : « Je suis moi-même
le fils d’un neurochirurgien et j’ai grandi dans un environnement
scientifique. Je comprends les mécanismes à l’œuvre dans le cerveau
quand une personne est proche de la mort et j’ai toujours pensé qu’il y
avait de bonnes explications scientifiques à ces voyages paradisiaques
hors du corps que décrivent ceux qui ont échappé de peu à la mort. Le
cerveau est un mécanisme sophistiqué et fragile. Si vous diminuez dans
des proportions infimes la quantité d’oxygène qu’il reçoit, vous
provoquez une réaction. Rien de surprenant, donc, à ce que des gens
victimes d’un traumatisme sévère reviennent de leur expérience avec des
histoires étranges.... Mais après sept jours passés dans le coma durant
lesquels la partie humaine du cerveau, le néocortex, était inactif, j’ai
expérimenté quelque chose de si profond que j’ai une raison
scientifique de croire que la conscience survit après la mort. Je sais
comment résonne aux oreilles des sceptiques une phrase comme la mienne.
Aussi, je vais raconter mon histoire avec les mots et la logique du
scientifique que je suis : il y a quatre ans, je me suis réveillé avec
une migraine extrêmement violente. En quelques heures, mon cortex - la
partie du cerveau qui contrôle la pensée et les émotions - a cessé de
fonctionner. Les médecins de l’hôpital général de Lynchburg, en
Virginie, où j’avais exercé, ont diagnostiqué une forme rare de
méningite bactérienne qui frappe généralement les nouveaux-nés. La
bactérie E.coli avait pénétré mon fluide cérébrospinal et dévorait mon
cerveau. Mes chances d’en réchapper autrement que dans un état végétatif
étaient faibles quand j’ai été admis aux urgences. Très vite, elles
sont devenues inexistantes. Mais pendant que les neurones de mon cortex
étaient réduits à l’inactivité complète par la bactérie, ma conscience
libérée du cerveau parcourait une dimension plus vaste de l’univers, une
dimension dont je n’avais jamais rêvé et que j’aurais été ravi
d’expliquer scientifiquement avant que je ne sombre dans le coma. J’ai
vécu une odyssée où je me suis retrouvé dans un endroit rempli de gros
nuages roses et blancs... Bien au-dessus de ces nuages, des êtres
chatoyants se déplaçaient en arc de cercle dans le ciel, laissant de
longues traînées derrière eux. Des oiseaux ? Des anges ? Aucun de ces
termes ne fait vraiment justice à ces êtres qui étaient différents de
tous ce que j'avais pu voir sur terre. Ils étaient plus avancés. Des
êtres supérieurs. » Le Dr Eben Alexander se rappelle également avoir entendu « un son, en plein essor comme un chant céleste qui venait d'au-dessus », ce qui lui a procuré beaucoup de joie, et avoir ensuite été accompagné dans son aventure par une femme. «
Elle était jeune, je me souviens d'elle dans les moindres détails. Elle
avait des pommettes hautes, et des yeux incroyablement bleus ainsi que
des tresses châtains qui encadraient son beau visage », explique-t-il avant d'ajouter qu'ils se déplaçaient tous les deux sur les ailes d'un papillon. «
En fait, des millions de papillons nous entouraient. C'était comme une
rivière de vie et de couleur se mouvant dans les airs. »
Un délire ? Un dysfonctionnement cérébral ? Trop de morphine ? Le neurochirurgien, qui n’a jusqu’alors jamais cru aux EMI, assure que tout était bien réel et qu'il ne s'agissait pas « d'une fantaisie, éphémère et inconsistante ». «
A ma connaissance, personne n’a jamais effectué ce voyage avec un
cortex complètement hors service et sous une surveillance médicale
durant sept jours de coma. Les principaux arguments avancés pour réfuter
les expériences de mort imminentes induisent qu’elles sont le résultat
d’un dysfonctionnement minime, transitoire ou partiel du cortex. Or, mon
EMI n’est pas survenue pendant que mon cortex dysfonctionnait mais
alors qu’il était totalement inactif. Un fait avéré par la gravité et la
durée de ma méningite ainsi que par les scans et les examens
neurologiques que j’ai subis. Selon les connaissances médicales
actuelles sur le cerveau et l’esprit, il n’y avait absolument aucune
chance que je conserve ne serait-ce qu’une lueur de conscience ténue et
limitée durant cette période. À plus forte raison, il était impossible
que je sois emporté dans cette odyssée éclatante et parfaitement
cohérente. Là où je me trouvais, voir et entendre n’étaient pas deux
fonctions séparées. Tout était distinct et, dans le même temps, faisait
partie d’autre chose comme les motifs entremêlés d’un tapis persan. Je
sais à quel point cela peut sembler extraordinaire et incroyable. Si,
par le passé, quelqu’un - et même un docteur - m’avait raconté une telle
histoire, j’aurais été certain qu’il était sous l’emprise d’une
illusion. Mais ce qui m’est arrivé est très loin d’être une illusion.
C’est un évènement réel, aussi réel que tous les évènements de ma vie, y
compris mon mariage et la naissance de mes deux enfants. »
Depuis cette expérience de mort imminente plus aucun doute ne subsiste
pour le Dr Alexander : la conscience n’est ni produite ni limitée par le
cerveau comme la pensée scientifique dominante continue de le croire,
et s’étend bien au-delà du corps. « Il est désormais évident pour
moi que l’image matérialiste du corps et du cerveau comme producteurs
plutôt que véhicules de la conscience humaine est caduque. A la place,
une représentation nouvelle du corps et de l’esprit est déjà en train
d’émerger. Cette représentation, à la fois scientifique et spirituelle,
donnera de la valeur à ce qui a toujours été privilégié par les plus
grands scientifiques de l’histoire : la vérité. »
S’il lui a fallu des mois pour parvenir à accepter ce qui lui est arrivé
et pour en parler sans détour, le docteur Eben Alexander a récemment
annoncé vouloir « passer le reste de sa vie à enquêter sur la nature
véritable de la conscience, et prouver à ses pairs scientifiques mais
aussi au reste du monde que nous sommes bien plus que seulement nos
cerveaux. »
http://www.inrees.com/articles/Le-paradis-existe-selon-un-neurochirurgien-americain/
Le Dr Eben Alexander, neurochirurgien américain, ne croyait résolument
pas en une vie après la mort. Pour lui, tous les récits d’expériences de
mort imminente n’étaient que délires et fariboles. Jusqu’en novembre
2008 où une méningite foudroyante viendra ébranler ses convictions, au
point d’affirmer aujourd’hui haut et fort : « le paradis est bien réel ! »
Une déclaration qui, le 8 octobre dernier, a même fait la Une du célèbre hebdomadaire américain Newsweek,
tant cette expérience, vécue et racontée par un grand spécialiste du
cerveau, prend une autre envergure. Une histoire que le médecin raconte
dans un livre intitulé Proof of heaven : « Je suis moi-même
le fils d’un neurochirurgien et j’ai grandi dans un environnement
scientifique. Je comprends les mécanismes à l’œuvre dans le cerveau
quand une personne est proche de la mort et j’ai toujours pensé qu’il y
avait de bonnes explications scientifiques à ces voyages paradisiaques
hors du corps que décrivent ceux qui ont échappé de peu à la mort. Le
cerveau est un mécanisme sophistiqué et fragile. Si vous diminuez dans
des proportions infimes la quantité d’oxygène qu’il reçoit, vous
provoquez une réaction. Rien de surprenant, donc, à ce que des gens
victimes d’un traumatisme sévère reviennent de leur expérience avec des
histoires étranges.... Mais après sept jours passés dans le coma durant
lesquels la partie humaine du cerveau, le néocortex, était inactif, j’ai
expérimenté quelque chose de si profond que j’ai une raison
scientifique de croire que la conscience survit après la mort. Je sais
comment résonne aux oreilles des sceptiques une phrase comme la mienne.
Aussi, je vais raconter mon histoire avec les mots et la logique du
scientifique que je suis : il y a quatre ans, je me suis réveillé avec
une migraine extrêmement violente. En quelques heures, mon cortex - la
partie du cerveau qui contrôle la pensée et les émotions - a cessé de
fonctionner. Les médecins de l’hôpital général de Lynchburg, en
Virginie, où j’avais exercé, ont diagnostiqué une forme rare de
méningite bactérienne qui frappe généralement les nouveaux-nés. La
bactérie E.coli avait pénétré mon fluide cérébrospinal et dévorait mon
cerveau. Mes chances d’en réchapper autrement que dans un état végétatif
étaient faibles quand j’ai été admis aux urgences. Très vite, elles
sont devenues inexistantes. Mais pendant que les neurones de mon cortex
étaient réduits à l’inactivité complète par la bactérie, ma conscience
libérée du cerveau parcourait une dimension plus vaste de l’univers, une
dimension dont je n’avais jamais rêvé et que j’aurais été ravi
d’expliquer scientifiquement avant que je ne sombre dans le coma. J’ai
vécu une odyssée où je me suis retrouvé dans un endroit rempli de gros
nuages roses et blancs... Bien au-dessus de ces nuages, des êtres
chatoyants se déplaçaient en arc de cercle dans le ciel, laissant de
longues traînées derrière eux. Des oiseaux ? Des anges ? Aucun de ces
termes ne fait vraiment justice à ces êtres qui étaient différents de
tous ce que j'avais pu voir sur terre. Ils étaient plus avancés. Des
êtres supérieurs. » Le Dr Eben Alexander se rappelle également avoir entendu « un son, en plein essor comme un chant céleste qui venait d'au-dessus », ce qui lui a procuré beaucoup de joie, et avoir ensuite été accompagné dans son aventure par une femme. «
Elle était jeune, je me souviens d'elle dans les moindres détails. Elle
avait des pommettes hautes, et des yeux incroyablement bleus ainsi que
des tresses châtains qui encadraient son beau visage », explique-t-il avant d'ajouter qu'ils se déplaçaient tous les deux sur les ailes d'un papillon. «
En fait, des millions de papillons nous entouraient. C'était comme une
rivière de vie et de couleur se mouvant dans les airs. »
Un délire ? Un dysfonctionnement cérébral ? Trop de morphine ? Le neurochirurgien, qui n’a jusqu’alors jamais cru aux EMI, assure que tout était bien réel et qu'il ne s'agissait pas « d'une fantaisie, éphémère et inconsistante ». «
A ma connaissance, personne n’a jamais effectué ce voyage avec un
cortex complètement hors service et sous une surveillance médicale
durant sept jours de coma. Les principaux arguments avancés pour réfuter
les expériences de mort imminentes induisent qu’elles sont le résultat
d’un dysfonctionnement minime, transitoire ou partiel du cortex. Or, mon
EMI n’est pas survenue pendant que mon cortex dysfonctionnait mais
alors qu’il était totalement inactif. Un fait avéré par la gravité et la
durée de ma méningite ainsi que par les scans et les examens
neurologiques que j’ai subis. Selon les connaissances médicales
actuelles sur le cerveau et l’esprit, il n’y avait absolument aucune
chance que je conserve ne serait-ce qu’une lueur de conscience ténue et
limitée durant cette période. À plus forte raison, il était impossible
que je sois emporté dans cette odyssée éclatante et parfaitement
cohérente. Là où je me trouvais, voir et entendre n’étaient pas deux
fonctions séparées. Tout était distinct et, dans le même temps, faisait
partie d’autre chose comme les motifs entremêlés d’un tapis persan. Je
sais à quel point cela peut sembler extraordinaire et incroyable. Si,
par le passé, quelqu’un - et même un docteur - m’avait raconté une telle
histoire, j’aurais été certain qu’il était sous l’emprise d’une
illusion. Mais ce qui m’est arrivé est très loin d’être une illusion.
C’est un évènement réel, aussi réel que tous les évènements de ma vie, y
compris mon mariage et la naissance de mes deux enfants. »
Depuis cette expérience de mort imminente plus aucun doute ne subsiste
pour le Dr Alexander : la conscience n’est ni produite ni limitée par le
cerveau comme la pensée scientifique dominante continue de le croire,
et s’étend bien au-delà du corps. « Il est désormais évident pour
moi que l’image matérialiste du corps et du cerveau comme producteurs
plutôt que véhicules de la conscience humaine est caduque. A la place,
une représentation nouvelle du corps et de l’esprit est déjà en train
d’émerger. Cette représentation, à la fois scientifique et spirituelle,
donnera de la valeur à ce qui a toujours été privilégié par les plus
grands scientifiques de l’histoire : la vérité. »
S’il lui a fallu des mois pour parvenir à accepter ce qui lui est arrivé
et pour en parler sans détour, le docteur Eben Alexander a récemment
annoncé vouloir « passer le reste de sa vie à enquêter sur la nature
véritable de la conscience, et prouver à ses pairs scientifiques mais
aussi au reste du monde que nous sommes bien plus que seulement nos
cerveaux. »
http://www.inrees.com/articles/Le-paradis-existe-selon-un-neurochirurgien-americain/
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