source : http://www.maxisciences.com/fourmi/et-si-les-fourmis-nous-aidaient-a-predire-les-seismes_art29224.htmlSelon une nouvelle étude allemande, certains fourmis rousses des bois pourraient permettre de prédire l’arrivée d’un tremblement de terre. Avant la secousse, les insectes changeraient de comportement et passeraient notamment toute leur nuit dehors.
Frappant le plus souvent de façon inattendue et brutale, les séismes peuvent être dévastateurs en particulier lorsqu’ils surviennent dans des régions qui n’y sont pas préparées. C’est pourquoi les chercheurs tentent de mettre au point des techniques permettant de les prédire quelques heures, un jour voire plusieurs jours à l’avance. Aujourd’hui, ceci reste toutefois difficile… du moins pour nous les humains. En effet, ce n’est plus un secret désormais : certains animaux ont la faculté de sentir la menace arriver. Quelques heures avant, ils peuvent ainsi montrer un comportement différent de celui qui leur est habituel.
Un phénomène qui pourrait servir de système d’alerte si l’on en croit certains chercheurs et notamment une équipe allemande qui vient tout juste de présenter une nouvelle étude au meeting annuel de la European Geosciences Union tenu à Vienne. Mais alors qu’on pourrait penser à des mammifères plus ou moins petits voire des serpents, ces scientifiques se sont intéressés à des animaux bien différents, les fourmis rousses des bois.
Comme leur nom l’indique, ces insectes vivent dans les régions forestières et sont très répandus en Europe. Or, les chercheurs de l’Université de Duisburg-Essen ont remarqué que l’une des espèces, Formica polyctena, avait des préférences particulières quant à son lieu de vie. D’après eux, cette espèce apprécie vivre dans des régions où la surface est marquée par des failles et des ruptures, autrement dit des régions tectoniquement actives. Les scientifiques ont ainsi recensé pas moins de 15.000 nids en dôme de fourmis rousses le long de failles formées en Allemagne.
Pour en savoir plus, l’équipe dirigée par Gabriele Berberich a pendant trois ans, surveillé des colonies de fourmis 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 à l’aide de caméras vidéos, utilisant un logiciel spécial pour cataloguer les changements de comportement. Durant cette période, qui s’est étalée de 2009 à 2012, il y a eu 10 séismes de magnitude comprise entre 2,0 et 3,2 et de nombreuses autres plus faibles. Grâce aux quelque 45.000 heures de vidéos, les chercheurs ont constaté que les tremblements de terre entrainaient un changement de comportement des fourmis. « Les fourmis rousses ont une routine semblable aux humains, elles sont actives pendant la journée et se reposent la nuit », a déclaré Gabriele Berberich citée par El universal.
Mais avant un séisme, les insectes restaient éveillés durant toute la nuit, en dehors du nid. « Nous avons noté que la colonie entière, à l’exception de la reine, se trouvait au sommet du nid, ce qui est assez inhabituel, car normalement elles sont à l’intérieur pour éviter les prédateurs », a commenté la scientifique. Les insectes ne retrouvaient leur comportement habituel qu’un jour après le séisme. Néanmoins, ceci ne se produisait que pour les secousses de magnitude supérieure à 2,0, qui correspondent également aux plus petites secousses que les humains peuvent ressentir. « Avec des séismes de magnitude inférieure à deux, nous n’avons pas pu détecter de comportements anormaux significatifs », a précisé Gabriele Berberich.
Comment font ces insectes pour sentir le séisme arriver ? Naturellement, on pourrait penser qu’elles ressentent l’arrivée de vibrations et donc de la secousse. Mais le secret des fourmis serait beaucoup plus subtile d’après les chercheurs. En effet, pour répondre à la question précédente, ces derniers ont également étudié d’autres paramètres et notamment les conditions qui règnent au sein du nid.
Ils ont ainsi émis l’hypothèse que ce sont des changements au niveau des gaz présents voire au niveau du champ magnétique local qui pourraient alerter les fourmis. « La pression modifie la structure des gaz et les fourmis le détectent car elles sont très sensibles à ces réactions. Les fourmis rousses des bois ont des chémorécepteurs au gradient de dioxyde de carbone et des magnétorécepteurs pour les champs électromagnétiques », a indiqué la spécialiste citée par LiveScience.
Mais cette hypothèse reste à confirmer. « Nous ne sommes pas surs de pourquoi ni comment elle réagissent à ces stimuli potentiels, mais nous prévoyons de nous rendre dans une région plus active tectoniquement afin de voir si les fourmis réagissent aussi à des séismes plus puissants », a t-elle encore ajouté. Pour les chercheurs, cette étude constitue néanmoins une étape importante dans la compréhension des processus géotectoniques et dans la découverte de certains signes annonciateurs de tremblement de terre.
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Et si les fourmis nous aidaient à prédire les séismes ?
Apollyôn- Modérateur
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Après les fourmis les crapauds.
source : http://www.leprogres.fr/france-monde/2013/06/09/des-crapauds-pour-prevenir-les-seismes-pourquoi-pas-selon-un-sismologueLes animaux peuvent-ils prédire les séismes ? Cette question, que la plupart des scientifiques jugent farfelue, mériterait cependant de faire l’objet de recherches, selon le sismologue Louis Geli, qui souligne l’importance de l’observation dans ce domaine.
C’est impossible aujourd’hui d’avoir un financement sur cette question», regrette le directeur du département Géosciences marines de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), interrogé par lors d’une récente conférence près de Brest, intitulée : «Un crapaud peut-il détecter un séisme ?»
Lors de son exposé, le sismologue a rappelé l’observation réalisée par une équipe de chercheurs britanniques, cinq jours avant le séisme survenu dans la ville italienne de L’Aquila le 6 avril 2009 (299 morts) : alors qu’ils observaient le processus de reproduction de crapauds, ils avaient constaté un changement brutal du comportement de ces amphibiens.
Les crapauds pourraient avoir été perturbés par des changements de composition des eaux, dus à des émanations de gaz survenant avant le séisme, explique M. Geli.
Cette découverte «devrait ouvrir des champs de recherche, mais c’est très difficile», regrette-t-il, soulignant «le coup de chance» de ces chercheurs qui étaient au bon moment, au bon endroit.
«C’est un peu le serpent qui se mord la queue, il n’y a pas de jeu de données probant, donc on ne sait pas par où commencer», explique le sismologue et géophysicien marin.
«En Occident, que ce soit aux Etats-Unis, en France ou en Angleterre, on rejette la recherche sur les signes précurseurs des séismes liés aux animaux», assure le spécialiste. «Les seuls qui s’y intéressent sont un peu considérés comme des marginaux».
L’histoire des crapauds de L’Aquila «fait beaucoup rire les gens et laisse complètement sceptiques les scientifiques», regrette ainsi l’expert.
«Comment expliquer cet aveuglement des scientifiques ?», demande un biologiste lors de la conférence suivie par plus de 150 personnes dans une salle de l’Ifremer à Plouzané, près de Brest.
«C’est véritablement une question de culture», répond le conférencier, qui s’interroge sur la pertinence d’appliquer dans le cas présent le processus d’expérimentation scientifique consistant à formuler une hypothèse et mener une expérimentation afin de la vérifier. «Avant de chercher à comprendre pourquoi les animaux réagissent ou pas, ce qu’il faut, c’est d’abord observer», assure-t-il.
«En Orient, on est davantage sensible à la possibilité d’observer sans formuler des hypothèses», juge le spécialiste, auteur avec son épouse, Hélène Geli, journaliste et historienne, de l’ouvrage paru fin 2012 «Un crapaud peut-il détecter un séisme ?»
A la fin des années soixante, rappelle-t-il, des dizaines de milliers de paysans chinois avaient été recrutés pour observer le comportement des animaux - sensibles aux ondes - et tenter de prévenir les séismes. Certains ont rapporté avoir vu des souris et des serpents s’agiter à l’air libre comme fous, des chiens pousser des hurlements sauvages ou encore des chevaux et des vaches frapper les murs de leurs écuries et étables.
Avant le séisme de février 1975 à Haïcheng (nord-est de la Chine), des observateurs auraient rapporté que des centaines de serpents auraient interrompu leur hibernation, sortant de leur trou pour finalement mourir de froid. «On ne sait pas si les serpents sont sortis avant ou après la secousse», met en garde Louis Geli, jugeant cependant que «ces observations mériteraient d’être confirmées de manière scientifique».
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