«Trance»: Le labyrinthe fascinant de Danny Boyle

Le thriller «Trance» est conçu comme un puzzle géant et excitant...

Danny Boyle s’est bien amusé avec Trance, grand retour au thriller du réalisateur de Petits meurtres entre amis (1995). «J’avais envie de renouer avec un cinéma divertissant à 200 %», précise le cinéaste devenu star après une pluie d’oscars pour Slumdog Millionaire.

Divertissant, ce thriller ludique comme un puzzle géant l’est dès ses premières images. Une scène de vol de tableaux ouvre le film en fanfare, avant de le faire déboucher vers un suspense psychologique diabolique, quand l’un des héros devient amnésique et ne se souvient plus où il a caché la toile dérobée.

«Brouiller les pistes»

«J’adore mélanger les genres et brouiller les pistes, explique Danny Boyle. Je souhaitais que le spectateur se sente aussi perdu que le personnage.» Une pulpeuse psychanalyste, campée par Rosario Dawson, tente de mettre de l’ordre dans la tête de James McAvoy, poussée par Vincent Cassel, irrésistible en gangster inquiétant. «Tous en veulent au magot, s’amuse Boyle. La question est de savoir qui va l’obtenir et comment.» Jonglant avec les péripéties, le cinéaste offre un casse-tête brillant et excitant.