On les appelle amicalement « les Trans » mais elles se nomment Rencontres Trans Musicales de Rennes.
Rencontres car ce festival né un soir de juin 1979 est devenu synonyme de rendez- vous inoubliables avec des artistes souvent inconnus, avant de vite élargir son public aux professionnels de la musique.
Trans et Musicales car il s’est spécialisé dans les échanges qui se jouent des frontières, qu’elles séparent les pays, les continents ou les familles musicales.
De Rennes, car on a rarement vu une ville autant se mettre en quatre pour vivre au rythme d’un événement devenu son compagnon pour la vie.
1976. Rien ne serait arrivé sans une irrésistible envie de prendre en main le développement culturel de la ville à l’heure où le punk rebat les cartes du rock sur le monde occidental. Une nouvelle génération éclot et compense son absence de technicité et d’expérience par une énergie, une spontanéité et une ingéniosité dont profitent les labels, les organisateurs de concerts, les fanzines et le tissu associatif. Ville ouverte à tous les vents, qu’ils soufflent d’Angleterre, de Paris ou d’Allemagne, Rennes bouge autant qu’elle bourgeonne mais son avenir reste à écrire.
Six bénévoles créent une association de loi 1901 dédiée à l’organisation de concerts pour la très vivace scène locale. Appelée Terrapin, elle donne naissance en juin 1979 à des soirées dans la salle de la Cité pour des groupes du cru, Marquis de Sade en tête, qui représente à lui seul cette new-wave de l’ouest influencée par l’expressionnisme de l’est. Ainsi naissent les premières Rencontres Trans Musicales, festival qui va affuter les artistes locaux sur ses propres scènes avant celles de toute la France.
Dès sa deuxième édition en 1980, la programmation s’ouvre à des formations d’autres régions tandis que des débats regroupent des professionnels de la musique. L’événement se déplace au mois de décembre et s’y installe définitivement. Les premiers artistes étrangers s’ajoutent à l’affiche dès 1982.
L’esprit des Rencontres Trans Musicales est né. Le festival n’aura alors de cesse d’accompagner tous les mouvements musicaux à venir.
Né en pleine ère de post-punk et de rock industriel, il sera aux avant-postes pour embrasser les révolutions des musiques électroniques et du hip-hop qui vont secouer les années 80. Le DJ et la rave y trouvent aussitôt leur place. « Je veux que les Trans soient les premieères sur les artistes qui me plaisent » aime à définir sa mission Jean- Louis Brossard, programmateur à la fois exigeant, curieux et joueur.
Ainsi les Rencontres Trans Musicales vont- elles grandir, édition après édition, guettant de près l’arrivée du grunge, du rock alternatif, de la brit-pop, du trip-hop, du rap français ou de l’électro-rock, accueillant Etienne Daho (1980), Noir Désir (1986), La Mano Negra (1988), Lenny Kravitz (1989), Nirvana (1991), Ben Harper (1993), Björk (1993), Portishead (1994), Daft Punk (1995), Amadou & Mariam (1998), LCD Soundsystem (2002), Justice (2006), Rodriguez (2009), Stromae (2010)*… certains pour leur tout premier concert hexagonal. Mais les Trans, c’est aussi l’assurance de rencontrer des artistes plus à la marge mais tout aussi passionnants comme Morphine, Underground Resistance, Yargo, Test Department ou Zero 7, dont chaque concert a lui aussi contribué à l’histoire du festival.
Avec sa programmation riche et novatrice, le festival rennais s’est imposé comme le rendez-vous incontournable pour tous les programmateurs en quête d’un panorama des musiques du moment et de demain. Il n’en a pas pour autant oublié son engagement premier vis-à-vis des artistes émergents en renforçant ses liens avec les salles de concerts du Grand Ouest. Ainsi a-t-il atteint sa taille idéale qui lui permet de pleinement remplir sa mission tout en s’affranchissant des coûteuses têtes d’affiches.
En s’emparant de toutes les musiques de son temps, le festival s’inscrit intelligemment dans la mondialisation, s’autorisant la venue d’artistes de tous les continents et à l’inverse, exportant son concept pour des éditions qui ont fait rayonner son nom et sa programmation en Suisse, en Chine, en Norvège, en Russie et en République Tchèque.
Son seul nom représente une garantie de découverte pour une partie des festivaliers qui lui accorde sa confiance les yeux fermés, mais les oreilles grandes ouvertes, toujours prêtes à se faire surprendre. Pour les professionnels comme pour le public, il incarne encore l’essence même d’un festival : une expérience à la fois physique et sensorielle d’initiation et de partage.
Pascal BertinRencontres car ce festival né un soir de juin 1979 est devenu synonyme de rendez- vous inoubliables avec des artistes souvent inconnus, avant de vite élargir son public aux professionnels de la musique.
Trans et Musicales car il s’est spécialisé dans les échanges qui se jouent des frontières, qu’elles séparent les pays, les continents ou les familles musicales.
De Rennes, car on a rarement vu une ville autant se mettre en quatre pour vivre au rythme d’un événement devenu son compagnon pour la vie.
1976. Rien ne serait arrivé sans une irrésistible envie de prendre en main le développement culturel de la ville à l’heure où le punk rebat les cartes du rock sur le monde occidental. Une nouvelle génération éclot et compense son absence de technicité et d’expérience par une énergie, une spontanéité et une ingéniosité dont profitent les labels, les organisateurs de concerts, les fanzines et le tissu associatif. Ville ouverte à tous les vents, qu’ils soufflent d’Angleterre, de Paris ou d’Allemagne, Rennes bouge autant qu’elle bourgeonne mais son avenir reste à écrire.
Six bénévoles créent une association de loi 1901 dédiée à l’organisation de concerts pour la très vivace scène locale. Appelée Terrapin, elle donne naissance en juin 1979 à des soirées dans la salle de la Cité pour des groupes du cru, Marquis de Sade en tête, qui représente à lui seul cette new-wave de l’ouest influencée par l’expressionnisme de l’est. Ainsi naissent les premières Rencontres Trans Musicales, festival qui va affuter les artistes locaux sur ses propres scènes avant celles de toute la France.
Dès sa deuxième édition en 1980, la programmation s’ouvre à des formations d’autres régions tandis que des débats regroupent des professionnels de la musique. L’événement se déplace au mois de décembre et s’y installe définitivement. Les premiers artistes étrangers s’ajoutent à l’affiche dès 1982.
L’esprit des Rencontres Trans Musicales est né. Le festival n’aura alors de cesse d’accompagner tous les mouvements musicaux à venir.
Né en pleine ère de post-punk et de rock industriel, il sera aux avant-postes pour embrasser les révolutions des musiques électroniques et du hip-hop qui vont secouer les années 80. Le DJ et la rave y trouvent aussitôt leur place. « Je veux que les Trans soient les premieères sur les artistes qui me plaisent » aime à définir sa mission Jean- Louis Brossard, programmateur à la fois exigeant, curieux et joueur.
Ainsi les Rencontres Trans Musicales vont- elles grandir, édition après édition, guettant de près l’arrivée du grunge, du rock alternatif, de la brit-pop, du trip-hop, du rap français ou de l’électro-rock, accueillant Etienne Daho (1980), Noir Désir (1986), La Mano Negra (1988), Lenny Kravitz (1989), Nirvana (1991), Ben Harper (1993), Björk (1993), Portishead (1994), Daft Punk (1995), Amadou & Mariam (1998), LCD Soundsystem (2002), Justice (2006), Rodriguez (2009), Stromae (2010)*… certains pour leur tout premier concert hexagonal. Mais les Trans, c’est aussi l’assurance de rencontrer des artistes plus à la marge mais tout aussi passionnants comme Morphine, Underground Resistance, Yargo, Test Department ou Zero 7, dont chaque concert a lui aussi contribué à l’histoire du festival.
Avec sa programmation riche et novatrice, le festival rennais s’est imposé comme le rendez-vous incontournable pour tous les programmateurs en quête d’un panorama des musiques du moment et de demain. Il n’en a pas pour autant oublié son engagement premier vis-à-vis des artistes émergents en renforçant ses liens avec les salles de concerts du Grand Ouest. Ainsi a-t-il atteint sa taille idéale qui lui permet de pleinement remplir sa mission tout en s’affranchissant des coûteuses têtes d’affiches.
En s’emparant de toutes les musiques de son temps, le festival s’inscrit intelligemment dans la mondialisation, s’autorisant la venue d’artistes de tous les continents et à l’inverse, exportant son concept pour des éditions qui ont fait rayonner son nom et sa programmation en Suisse, en Chine, en Norvège, en Russie et en République Tchèque.
Son seul nom représente une garantie de découverte pour une partie des festivaliers qui lui accorde sa confiance les yeux fermés, mais les oreilles grandes ouvertes, toujours prêtes à se faire surprendre. Pour les professionnels comme pour le public, il incarne encore l’essence même d’un festival : une expérience à la fois physique et sensorielle d’initiation et de partage.
http://lestrans.com/a-propos/
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