Sarkozy justifie la réintégration de la France dans l’Otan
(Source : Les Échos)
Le président de la République a annoncé hier officiellement le retour de la France dans les structures intégrées de l’Otan, tout en promettant que l’Hexagone garderait son indépendance dans ses décisions militaires.
Le moment est venu de mettre fin » à la situation d’une France s’excluant elle-même de l’Otan. Nicolas Sarkozy, en réaffirmant sa double responsabilité de chef de l’Etat et de chef des armées, est monté en première ligne pour défendre, hier, avec force, sa décision d’un retour complet de la France dans les structures militaires intégrées de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, quarante-trois ans après qu’elle les a quittées.
L’Otan est aujourd’hui « la seule organisation internationale au monde où la France ne cherche pas à être présente et influente. Le moment est donc venu de mettre fin à cette situation », a dit le président, en clôturant un colloque de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) en présence du plusieurs membres du gouvernement, de chefs de l’armée française et de responsables de l’Otan. Un « choix » qui a été chaleureusement accueilli, hier, par le secrétaire général de l’Organisation, Jaap de Hoop Scheffer.
Avant le débat parlementaire prévu le 17 mars à l’Assemblée nationale aux termes duquel le gouvernement Fillon engagera sa responsabilité, le président Nicolas Sarkozy a ainsi voulu « mettre en perspective » sa décision et répondre à nombre de critiques de la part de parlementaires, socialistes mais aussi de la majorité présidentielle, lui reprochant cette rupture avec leur perception « du gaullisme ».
Le chef de l’Etat a insisté sur le fait que la France garderait son indépendance dans ses décisions en matière militaire, aussi bien pour l’envoi de troupes que pour sa force de frappe nucléaire, qui ne passera pas sous commandement de l’Otan. Pour répondre aux inquiétudes, le président a affirmé avec force que « notre rapprochement avec l’Otan conforte l’indépendance nationale et notre éloignement proclamé mais non réalisé avec l’Otan limite notre indépendance nationale ». Le président s’est ainsi engagé à ce que les forces françaises ne soient « intégrées dans aucune armée supranationale dont la responsabilité nous échapperait ».
Autres menaces
En 1966, ces questions avaient été au coeur de la décision du général de Gaulle, qui redoutait de suivre les Américains dans leurs aventures militaires en pleine guerre du Vietnam et qui souhaitait développer une force nucléaire indépendante des Etats-Unis. « Qui peut prétendre savoir ce que ferait aujourd’hui le général de Gaulle ? Et croit-on qu’il aurait fait en 1966 la politique de 1923 ? », a lancé le chef de l’Etat. Comme les autres orateurs qui se sont succédé hier à la tribune, Nicolas Sarkozy s’est employé à démontrer les modifications du contexte international par rapport aux années de guerre froide et du long cheminement depuis quarante ans préparant à un retour complet dans les structures militaires. « La France n’est plus aujourd’hui menacée d’une invasion militaire, et cela pour la première fois de son histoire », a-t-il souligné. En revanche, a dit le chef de l’Etat, en reprenant nombre des conclusions du dernier Livre blanc sur la sécurité et la défense de 2008, elle doit faire face à d’autres menaces liées à la mondialisation, comme le terrorisme, la prolifération ou les attaques contre les systèmes spatiaux et informatiques. Face à ces menaces, les réponses doivent être collectives dans la plupart des cas, a dit le chef de l’Etat, pour qui l’Union européenne et l’Alliance atlantique doivent être les deux piliers de la défense de la France et de l’Europe.
(Source : Les Échos)
Le président de la République a annoncé hier officiellement le retour de la France dans les structures intégrées de l’Otan, tout en promettant que l’Hexagone garderait son indépendance dans ses décisions militaires.
Le moment est venu de mettre fin » à la situation d’une France s’excluant elle-même de l’Otan. Nicolas Sarkozy, en réaffirmant sa double responsabilité de chef de l’Etat et de chef des armées, est monté en première ligne pour défendre, hier, avec force, sa décision d’un retour complet de la France dans les structures militaires intégrées de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, quarante-trois ans après qu’elle les a quittées.
L’Otan est aujourd’hui « la seule organisation internationale au monde où la France ne cherche pas à être présente et influente. Le moment est donc venu de mettre fin à cette situation », a dit le président, en clôturant un colloque de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) en présence du plusieurs membres du gouvernement, de chefs de l’armée française et de responsables de l’Otan. Un « choix » qui a été chaleureusement accueilli, hier, par le secrétaire général de l’Organisation, Jaap de Hoop Scheffer.
Avant le débat parlementaire prévu le 17 mars à l’Assemblée nationale aux termes duquel le gouvernement Fillon engagera sa responsabilité, le président Nicolas Sarkozy a ainsi voulu « mettre en perspective » sa décision et répondre à nombre de critiques de la part de parlementaires, socialistes mais aussi de la majorité présidentielle, lui reprochant cette rupture avec leur perception « du gaullisme ».
Le chef de l’Etat a insisté sur le fait que la France garderait son indépendance dans ses décisions en matière militaire, aussi bien pour l’envoi de troupes que pour sa force de frappe nucléaire, qui ne passera pas sous commandement de l’Otan. Pour répondre aux inquiétudes, le président a affirmé avec force que « notre rapprochement avec l’Otan conforte l’indépendance nationale et notre éloignement proclamé mais non réalisé avec l’Otan limite notre indépendance nationale ». Le président s’est ainsi engagé à ce que les forces françaises ne soient « intégrées dans aucune armée supranationale dont la responsabilité nous échapperait ».
Autres menaces
En 1966, ces questions avaient été au coeur de la décision du général de Gaulle, qui redoutait de suivre les Américains dans leurs aventures militaires en pleine guerre du Vietnam et qui souhaitait développer une force nucléaire indépendante des Etats-Unis. « Qui peut prétendre savoir ce que ferait aujourd’hui le général de Gaulle ? Et croit-on qu’il aurait fait en 1966 la politique de 1923 ? », a lancé le chef de l’Etat. Comme les autres orateurs qui se sont succédé hier à la tribune, Nicolas Sarkozy s’est employé à démontrer les modifications du contexte international par rapport aux années de guerre froide et du long cheminement depuis quarante ans préparant à un retour complet dans les structures militaires. « La France n’est plus aujourd’hui menacée d’une invasion militaire, et cela pour la première fois de son histoire », a-t-il souligné. En revanche, a dit le chef de l’Etat, en reprenant nombre des conclusions du dernier Livre blanc sur la sécurité et la défense de 2008, elle doit faire face à d’autres menaces liées à la mondialisation, comme le terrorisme, la prolifération ou les attaques contre les systèmes spatiaux et informatiques. Face à ces menaces, les réponses doivent être collectives dans la plupart des cas, a dit le chef de l’Etat, pour qui l’Union européenne et l’Alliance atlantique doivent être les deux piliers de la défense de la France et de l’Europe.
Officiellement prévu depuis l’été 2008 avec l’élimination de toute résistance intérieure, cette réintégration entre naturellement dans le contexte de la formation d’un Gouvernement Mondial visible.
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