Lors des jeux olympiques de Pékin, la Chine est devenue d’une façon visible la première puissance mondiale.
Si la crise est essentiellement un spectacle mis en scène par les capitalistes afin de justifier aujourd’hui toutes les saloperies qu’ils nous faisaient déjà avant, mais qu’on commençait à ne plus supporter, elle est aussi le grincement de dents provoqué par le changement de leadership mondial ; les USA ne pouvant faire autrement que passer le relais à la Chine, puisque c’est à elle qu’il faudra rembourser l’essentiel des subprimes américaines, et puisque, ironie du sort, la Chine "communiste" est en train d’acheter le capitalisme US ; par exemple, il y a environ un an, la Chine a racheté 10% de Blackstone, l’un des principaux fonds de pension américain.
La Chine est dors et déjà la première puissance mondiale, c’est pour illustrer ce fait que je vous donne à lire ci-dessous un texte de Fidel Castro sur la Chine. Fidel ne voit pas encore que la Chine est déjà la toute première puissance mondiale, mais il prévoit qu’elle va le devenir.
Chine, la future grande puissance économique
De nombreuses dépêches parlent ces jours-ci du potentiel économique de la Chine.
Hier, 28 mars, la principale agence de presse américaine reconnaissait :
« La Chine est la seule économie importante au monde qui continue de croître avec force.
« Critiquant pour la deuxième fois dans la semaine le leadership américain – poursuit la dépêche, très peu aimable à la fin du paragraphe – le gouverneur de la Banque centrale chinoise, Zhou Xiaochuan, a assuré que la rapide réponse de son pays à la phase de contraction économique internationale, dont un paquet de stimulant se montant à l’équivalent de 586 milliards de dollars, prouvait la supériorité de son système politique autoritaire à parti unique. »
L’agence AP reproduit la déclaration de Zhou qu’elle dit avoir tirée du site internet de la Banque populaire de Chine :
« Les faits sont évidents et prouvent que, par comparaison à d’autres économies importantes, le gouvernement chinois a pris des mesures politiques ponctuelles solides et efficaces, ce qui démontre l’avantage de son système. »
La dépêche ajoute :
« Deux semaines avant le Sommet du Groupe des vingt pays aux économies les plus importantes (G-20), qui se tiendra le 2 avril à Londres, Zhou a pressé les autres gouvernements participants à octroyer à leurs ministres des Finances et aux banques centrales toute l’autorité requise pour pouvoir "agir avec audace et efficacité, sans avoir à passer à travers un processus d’approbation long, voire douloureux". »
« La Chine a manifesté clairement ses aspirations : elle veut un dollar des Etats-Unis stable, et elle a même défendu la création d’une autre monnaie mondiale parallèle. Pékin s’oppose au protectionnisme et exige qu’on l’écoute davantage sur la façon dont on régule les systèmes financiers et dont on les sauve, tout en s’abstenant de faire la moindre promesse au sujet de nouveaux plans de sauvetage ou de stimulation chez elle. »
La dépêche signale à la fin :
« Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a invité Washington à faire en sorte que les USA restent "une nation crédible".
« Autrement dit, Pékin veut que Washington évite d’encourager l’inflation par des dépenses publiques excessives sous forme de paquets de sauvetage et de stimulation. »
Comme on peut le constater, la République populaire de Chine aura une influence économique énorme au Sommet de Londres face à la crise mondiale, quelque chose de sans précédent à ce jour où les États-Unis exerçaient un pouvoir sans partage.
Sur notre continent, par ailleurs, il est amusant de voir comme l’Empire américain se débat du dedans : plein de problèmes et de contradictions avec les peuples latino-américains qu’il prétend continuer de dominer à jamais.
Quiconque a lu les déclarations faites à Viña del Mar par le pieux catholique Joe Biden, qui écarte toute possibilité de levée du blocus économique et soupire après une transition interne à Cuba qui ne pourrait être que carrément contre-révolutionnaire, s’étonnera : ses jérémiades font pitié, d’autant qu’il ne reste plus un seul gouvernement latino-américain et caribéen à ne pas voir dans cette mesures antédiluvienne des séquelles du passé. Que reste-t-il d’éthique dans la politique américaine ? Que reste-t-il de chrétien dans la pensée politique du vice-président Biden ?
Fidel Castro Ruz
Le 29 mars 2009 (source)
Si la crise est essentiellement un spectacle mis en scène par les capitalistes afin de justifier aujourd’hui toutes les saloperies qu’ils nous faisaient déjà avant, mais qu’on commençait à ne plus supporter, elle est aussi le grincement de dents provoqué par le changement de leadership mondial ; les USA ne pouvant faire autrement que passer le relais à la Chine, puisque c’est à elle qu’il faudra rembourser l’essentiel des subprimes américaines, et puisque, ironie du sort, la Chine "communiste" est en train d’acheter le capitalisme US ; par exemple, il y a environ un an, la Chine a racheté 10% de Blackstone, l’un des principaux fonds de pension américain.
La Chine est dors et déjà la première puissance mondiale, c’est pour illustrer ce fait que je vous donne à lire ci-dessous un texte de Fidel Castro sur la Chine. Fidel ne voit pas encore que la Chine est déjà la toute première puissance mondiale, mais il prévoit qu’elle va le devenir.
Chine, la future grande puissance économique
De nombreuses dépêches parlent ces jours-ci du potentiel économique de la Chine.
Hier, 28 mars, la principale agence de presse américaine reconnaissait :
« La Chine est la seule économie importante au monde qui continue de croître avec force.
« Critiquant pour la deuxième fois dans la semaine le leadership américain – poursuit la dépêche, très peu aimable à la fin du paragraphe – le gouverneur de la Banque centrale chinoise, Zhou Xiaochuan, a assuré que la rapide réponse de son pays à la phase de contraction économique internationale, dont un paquet de stimulant se montant à l’équivalent de 586 milliards de dollars, prouvait la supériorité de son système politique autoritaire à parti unique. »
L’agence AP reproduit la déclaration de Zhou qu’elle dit avoir tirée du site internet de la Banque populaire de Chine :
« Les faits sont évidents et prouvent que, par comparaison à d’autres économies importantes, le gouvernement chinois a pris des mesures politiques ponctuelles solides et efficaces, ce qui démontre l’avantage de son système. »
La dépêche ajoute :
« Deux semaines avant le Sommet du Groupe des vingt pays aux économies les plus importantes (G-20), qui se tiendra le 2 avril à Londres, Zhou a pressé les autres gouvernements participants à octroyer à leurs ministres des Finances et aux banques centrales toute l’autorité requise pour pouvoir "agir avec audace et efficacité, sans avoir à passer à travers un processus d’approbation long, voire douloureux". »
« La Chine a manifesté clairement ses aspirations : elle veut un dollar des Etats-Unis stable, et elle a même défendu la création d’une autre monnaie mondiale parallèle. Pékin s’oppose au protectionnisme et exige qu’on l’écoute davantage sur la façon dont on régule les systèmes financiers et dont on les sauve, tout en s’abstenant de faire la moindre promesse au sujet de nouveaux plans de sauvetage ou de stimulation chez elle. »
La dépêche signale à la fin :
« Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a invité Washington à faire en sorte que les USA restent "une nation crédible".
« Autrement dit, Pékin veut que Washington évite d’encourager l’inflation par des dépenses publiques excessives sous forme de paquets de sauvetage et de stimulation. »
Comme on peut le constater, la République populaire de Chine aura une influence économique énorme au Sommet de Londres face à la crise mondiale, quelque chose de sans précédent à ce jour où les États-Unis exerçaient un pouvoir sans partage.
Sur notre continent, par ailleurs, il est amusant de voir comme l’Empire américain se débat du dedans : plein de problèmes et de contradictions avec les peuples latino-américains qu’il prétend continuer de dominer à jamais.
Quiconque a lu les déclarations faites à Viña del Mar par le pieux catholique Joe Biden, qui écarte toute possibilité de levée du blocus économique et soupire après une transition interne à Cuba qui ne pourrait être que carrément contre-révolutionnaire, s’étonnera : ses jérémiades font pitié, d’autant qu’il ne reste plus un seul gouvernement latino-américain et caribéen à ne pas voir dans cette mesures antédiluvienne des séquelles du passé. Que reste-t-il d’éthique dans la politique américaine ? Que reste-t-il de chrétien dans la pensée politique du vice-président Biden ?
Fidel Castro Ruz
Le 29 mars 2009 (source)
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