A haute dose de langue de bois américaine ...
surtout si on lit cette phrase mythique a l'époque du porte parole du département de la défense américaine :
"Je ne connais aucune bombe manquante, mais nous
n’avons pas positivement identifié ce que je pense que vous croyez que
nous sommes en train de rechercher".
owi owi owi ! c'est wigolo
sauf que bon ... ce fut a palomarès en espagne en 1966, l'accident eu lieu le 17 janvier ...
hooo et puis mince un copié collé ça le faira bien (feignasse que je suis :twisted: )
Des ravages sans explosion
L’accident de Palomares près d’Alméria
du 17 janvier 1966 est le résultat d’une collision lors du
ravitaillement en vol d’un bombardier nucléaire B-52 de l’US Air Force
(nom de code TEA 16) par un KC-135 de l’US Air Force au-dessus du sud
de l’Espagne. Lorsque le KC-135, stationné sur la base américaine de
Moron, au sud-ouest de l’Espagne est entré en collision avec TEA 16 à
environ 9 000 mètres d’altitude, les deux avions ont explosé (huit des
onze hommes d’équipage ont été tués).
TEA 16 transportait quatre bombes-H de
type B-28 au plutonium. Une s’abîma en mer, fut endommagée mais
n’explosa pas et une autre atterrit relativement intacte dans le lit
asséché d’une rivière. Elles finirent toutes deux par être récupérées
de façon à peu prêt sûre, mais il aura fallu l’intervention de 33
navires pour récupérer, au bout de 81 jours, la bombe tombée en Méditerranée.
Dans un premier temps, on s’occupa d’avantage de celle-ci que des
bombes tombées à terre. Ces deux autres bombes furent détruites lors de
leur impact au sol près du village de Palomares, suite au déclenchement
des dispositifs de mise à feu conventionnels, créant plusieurs cratères
de 1,8 à 3 m de profondeur. Environ 4,5 kg de plutonium furent dispersés et environ 250 hectares contaminés (1/1 000 000 ème de gr de plutonium inhalé suffit à provoquer un cancer).
L’US Strategic Air Command voulut
maintenir un black-out sur cette affaire, mais il fut impossible de
dissimuler l’accident. Les militaires gardèrent un contrôle très ferme
sur l’information diffusée aux médias. Le Département de la Défense US
refusa d’admettre avoir perdu la moindre bombe atomique, alors même que
la presse était au courant des efforts réalisés pour la retrouver. Cela
conduisit à quelques dialogues surréalistes entre les journalistes et
le porte-parole du Département de la Défense, tel que : "Je
ne connais aucune bombe manquante, mais nous n’avons pas positivement
identifié ce que je pense que vous croyez que nous sommes en train de
rechercher".
Au cours des trois mois suivants, les
interventions massives d’assainissement et de décontamination
mobilisèrent près de 1 700 militaires américains et gardes civils
espagnols. Il semble que les américains aient bénéficié de mesures de
protection plus importantes (en particulier des vêtements spéciaux) que
les espagnols. La JEN (Junta de Energia Nuclear) a participé avec la
DNA (Agence Nucléaire de Defense des Etats Unis) à la coordination de
la gestion de la crise, à l’assainissement et au contrôle de la
radioactivité dans les régions d’habitation et de culture. Environ 1
750 tonnes de terre contaminée furent envoyées aux Etats-Unis à l’usine
de retraitement de Savannah River en Caroline du Sud pour y être
stockées. La JEN et les autorités américaines signèrent un accord de
suivi post accidentel.
En 1971, Wright Langham (un spécialiste
des questions biomédicales nucléaires) du laboratoire de Los Alamos
visita Palomares pour étudier la situation. Il découvrit que seulement
100 villageois (environ 6% de la population) avaient été examiné pour
une éventuelle contamination des poumons ou des urines. 29 tests furent
positifs mais écartés car jugés "statistiquement insignifiants".
L’analyse de l’air à la recherche de poussière de plutonium fut
abandonnée deux ans après l’accident alors qu’on observait encore
occasionnellement des concentrations élevées de plutonium par vent
fort. Les échantillons de terre furent jetés car le JEN ne disposait
que d’un seul spectromètre qui ne fonctionnait pas toujours
correctement. Langham rapporta que l’intérêt des membres du JEN envers
Palomares diminuait et que les Etats-Unis devaient fournir plus
d’argent et d’équipement pour maintenir la surveillance.
Les auteurs d’un rapport de 1975 de la
Commission de l’énergie atomique américaine sur les conséquences de
l’accident de Palomares notèrent que " Palomares est
l’un des seuls endroits au monde à offrir un laboratoire permanent
d’expérimentation, et probablement le seul permettant d’étudier une
région agricole ". Le rapport précise également que les vents ayant remué la poussière de plutonium " l’envergure réelle de la dispersion ne sera jamais connue ".
Le "programme de surveillance" continua
apparemment jusqu’en 1986 (la radioactivité du Plutonium diminue de
moitié en 24 000 ans). En 1985, sur proposition d’Antonio Flores, maire
de Palomares (et qui fut témoin de l’accident étant enfant), les
villageois qui furent examinés purent finalement accéder à leur dossier
médical qui, selon Francisco Mingot, le directeur de l’Institut de
Radiobiologie et de Protection Environnementale du JEN, fut tenu secret
sous la pression des Etats-Unis, et plus tard sous la dictature de
Franco, ce qui devait éviter des inquiétudes excessives, dixit l’autorité américaine.
comme on le sait bien la langue de bois ça date pas non plus que de l'administration bush , j'ai mis ce sujet ici vu qu'avec ce nouveau forum il n'y plus pour l'instant se section militaire pour les sujets, même si bon ce sujet est plutôt porté sur les armes nucléaires et accidents, tout part quand même d'une accident d'aviation ...
surtout si on lit cette phrase mythique a l'époque du porte parole du département de la défense américaine :
"Je ne connais aucune bombe manquante, mais nous
n’avons pas positivement identifié ce que je pense que vous croyez que
nous sommes en train de rechercher".
owi owi owi ! c'est wigolo
sauf que bon ... ce fut a palomarès en espagne en 1966, l'accident eu lieu le 17 janvier ...
hooo et puis mince un copié collé ça le faira bien (feignasse que je suis :twisted: )
Des ravages sans explosion
L’accident de Palomares près d’Alméria
du 17 janvier 1966 est le résultat d’une collision lors du
ravitaillement en vol d’un bombardier nucléaire B-52 de l’US Air Force
(nom de code TEA 16) par un KC-135 de l’US Air Force au-dessus du sud
de l’Espagne. Lorsque le KC-135, stationné sur la base américaine de
Moron, au sud-ouest de l’Espagne est entré en collision avec TEA 16 à
environ 9 000 mètres d’altitude, les deux avions ont explosé (huit des
onze hommes d’équipage ont été tués).
TEA 16 transportait quatre bombes-H de
type B-28 au plutonium. Une s’abîma en mer, fut endommagée mais
n’explosa pas et une autre atterrit relativement intacte dans le lit
asséché d’une rivière. Elles finirent toutes deux par être récupérées
de façon à peu prêt sûre, mais il aura fallu l’intervention de 33
navires pour récupérer, au bout de 81 jours, la bombe tombée en Méditerranée.
Dans un premier temps, on s’occupa d’avantage de celle-ci que des
bombes tombées à terre. Ces deux autres bombes furent détruites lors de
leur impact au sol près du village de Palomares, suite au déclenchement
des dispositifs de mise à feu conventionnels, créant plusieurs cratères
de 1,8 à 3 m de profondeur. Environ 4,5 kg de plutonium furent dispersés et environ 250 hectares contaminés (1/1 000 000 ème de gr de plutonium inhalé suffit à provoquer un cancer).
L’US Strategic Air Command voulut
maintenir un black-out sur cette affaire, mais il fut impossible de
dissimuler l’accident. Les militaires gardèrent un contrôle très ferme
sur l’information diffusée aux médias. Le Département de la Défense US
refusa d’admettre avoir perdu la moindre bombe atomique, alors même que
la presse était au courant des efforts réalisés pour la retrouver. Cela
conduisit à quelques dialogues surréalistes entre les journalistes et
le porte-parole du Département de la Défense, tel que : "Je
ne connais aucune bombe manquante, mais nous n’avons pas positivement
identifié ce que je pense que vous croyez que nous sommes en train de
rechercher".
Au cours des trois mois suivants, les
interventions massives d’assainissement et de décontamination
mobilisèrent près de 1 700 militaires américains et gardes civils
espagnols. Il semble que les américains aient bénéficié de mesures de
protection plus importantes (en particulier des vêtements spéciaux) que
les espagnols. La JEN (Junta de Energia Nuclear) a participé avec la
DNA (Agence Nucléaire de Defense des Etats Unis) à la coordination de
la gestion de la crise, à l’assainissement et au contrôle de la
radioactivité dans les régions d’habitation et de culture. Environ 1
750 tonnes de terre contaminée furent envoyées aux Etats-Unis à l’usine
de retraitement de Savannah River en Caroline du Sud pour y être
stockées. La JEN et les autorités américaines signèrent un accord de
suivi post accidentel.
En 1971, Wright Langham (un spécialiste
des questions biomédicales nucléaires) du laboratoire de Los Alamos
visita Palomares pour étudier la situation. Il découvrit que seulement
100 villageois (environ 6% de la population) avaient été examiné pour
une éventuelle contamination des poumons ou des urines. 29 tests furent
positifs mais écartés car jugés "statistiquement insignifiants".
L’analyse de l’air à la recherche de poussière de plutonium fut
abandonnée deux ans après l’accident alors qu’on observait encore
occasionnellement des concentrations élevées de plutonium par vent
fort. Les échantillons de terre furent jetés car le JEN ne disposait
que d’un seul spectromètre qui ne fonctionnait pas toujours
correctement. Langham rapporta que l’intérêt des membres du JEN envers
Palomares diminuait et que les Etats-Unis devaient fournir plus
d’argent et d’équipement pour maintenir la surveillance.
Les auteurs d’un rapport de 1975 de la
Commission de l’énergie atomique américaine sur les conséquences de
l’accident de Palomares notèrent que " Palomares est
l’un des seuls endroits au monde à offrir un laboratoire permanent
d’expérimentation, et probablement le seul permettant d’étudier une
région agricole ". Le rapport précise également que les vents ayant remué la poussière de plutonium " l’envergure réelle de la dispersion ne sera jamais connue ".
Le "programme de surveillance" continua
apparemment jusqu’en 1986 (la radioactivité du Plutonium diminue de
moitié en 24 000 ans). En 1985, sur proposition d’Antonio Flores, maire
de Palomares (et qui fut témoin de l’accident étant enfant), les
villageois qui furent examinés purent finalement accéder à leur dossier
médical qui, selon Francisco Mingot, le directeur de l’Institut de
Radiobiologie et de Protection Environnementale du JEN, fut tenu secret
sous la pression des Etats-Unis, et plus tard sous la dictature de
Franco, ce qui devait éviter des inquiétudes excessives, dixit l’autorité américaine.
comme on le sait bien la langue de bois ça date pas non plus que de l'administration bush , j'ai mis ce sujet ici vu qu'avec ce nouveau forum il n'y plus pour l'instant se section militaire pour les sujets, même si bon ce sujet est plutôt porté sur les armes nucléaires et accidents, tout part quand même d'une accident d'aviation ...
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