Dans la littérature Védique de l’Inde, il existe de nombreuses descriptions de machines volantes qui sont généralement appelées vimanas. Elles se divisent en 2 catégories :
des appareils construits par l’homme, ressemblant aux avions et volant à l’aide d’ailes comme celles des oiseaux. Ces machines sont principalement décrites dans des travaux en Sanskrit médiévaux et séculaires liés à l’architecture, les automates, les machines de siège militaire, et autres adaptations mécaniques. ; des structures non profilées volant d’une manière mystérieuse et généralement pas construites par des êtres humains. Ces machines sont décrites dans des travaux anciens tels que : Rg Veda le Maha-bha-rata Rama-yana le Pura-nas le Vaima-nika-sa-stra qui fut dicté en France au 20ème siècle et qui prétend être la transcription d’un ancien travail préservé dans l’archive akashic. Ce document donne une description élaborée des vimanas des 2 catégories.
Machines de l’Inde ancienne et médiévale
En Sanskrit, une machine est appelée yantra. Le mot yantra est défini dans le Samarangana-sutradhara du Roi Bhoja comme un appareil qui contrôle et dirige, conformément à un plan, le mouvement des choses qui agissent chacune en accord avec leur propre nature. Il existe de nombreuses variétés de yantras :
le taila-yantra, une roue tirée par des boeufs autour d’une piste circulaire pour moudre les graines et extraire leur huile ; des machines militaires du type de celles décrites dans le Arthasastra de Kautilya, écrit au 3ème siècle avant J.-C., dont : le sarvato-bhadra, une roue tournoyante qui projette des pierres ; le sara-yantra, une machine à envoyer des flèches ; le udghatima, une machine démolissant les murs à l’aide de barres de fer ; etc. Ces machines sont toutes assez compréhensibles et crédibles, mais il existe d’autres machines qui semblent moins plausibles du point de vue de la pensée historique moderne. Thus Raghavan mentionne un appareil qui pouvait créer une tempête pour démoraliser les lignes ennemies. Une telle arme est également mentionnée par l’auteur Romain du 3ème siècle Flavius Philostratus, qui décrivit des sages en Inde qui ne combattent pas un envahisseur, mais le repoussent avec une artillerie céleste de tonnerre et d’éclairs, pour eux qui sont des hommes saints et sacrés. Philostratus indiquait que ce genre d’arme de feu ou de vent était utilisée pour repousser une invasion de l’Inde par Hercules Egyptien, et il existe une lettre apocryphe dans laquelle Alexandre le Grand déclare à son tuteur Aristote avoir également rencontré de telles armes.
Les érudits modernes tendent à considérer les travaux de Philostratus comme de fiction, mais cela démontre que certaines personnes de l’époque Romaine faisaient circuler des histoires à propos d’armes inhabituelles de feu ou de vent en Inde. Dans d’anciennes épopées comme le Mahabharata, il existe de nombreuses références à des armes de vent remarquables telles que le vayavya-astra et des armes de feu telles que le sataghni. En general, les armes décrites dans des travaux plus anciens tendent à être plus puissantes et remarquables que celles décrites dans des travaux plus récents. Certains attribuent cela à la fantastique imagination des auteurs anciens ou à leurs rédacteurs modernes. Mais cela pourrait également être expliqué par une perte progressive de la connaissance à mesure que la civilisation Indienne fut affaiblie par la corruption et successivement envahie par des forces étrangères.
Il a été avancé que les pistolets, canons, et d’autres armes à feu étaient connue dans l’Inde ancienne et que la connaissance déclina progressivement et disparut complètement au début de l’ère Chrétienne. Ceci est discuté en détails dans un livre de Gustav Opperts.
Robots et autres automates
Les robots constituent une autre catégorie de machines remarquables. Il existe de nombreux récits séculaires dans la littérature sanskrit décrivant un yantra-purusa, ou homme-machine, qui peut se comporter exactement comme un être humain. Un exemple en est une histoire dans le Bhaisajya-vastu boudhiste, dans laquelle un peintre arrive dans le pays de Yavana et visite le foyer d’un yantracarya, ou professeur d’ingéniérie mécanique. Là il rencontre une fille-machine qui lave ses pieds et semble humaine, jusqu’à ce qu’il découvre qu’elle ne peut pas parler.
Des robots fantastiques de cette sorte apparaissent souvent dans les histoires de fictions destinées au divertissement, et ont ainsi le même statut que les robots de la science-fiction moderne. Cependant, il existe de nombreus’es descriptions d’automates assez crédibles qui furent effectivement construits et utilisés dans les palais de rois fortunés. Ceux-ci incluent : des oiseaux chantant et dansant, un éléphant dansant, des chronomètres élaborés avec des figures d’ivores animées et un instrument astronomique montrant le mouvement des planètes.
La conception de ces automates est semblable à celle des automates qui furent populaires en Europe au 18ème siècle. Voici une description extraite du Samararigana-sutradha-ra du 12ème siècle :
Des figures mâles et femelles sont conçues pour divers types de services automatiques. Chaque partie de ces figures est faite et ajustée séparément, avec des trous et des chevilles, afin que cuisses, yeux, nuque, main, poignet, avant-bras et doigts puissent agir en fonction des besoins. Le matériau utilisé est principalement du bois, mais une couche de cuir est donnée pour compléter l’impression d’un être humain. Les mouvements sont gérés par le systèmes de poles, chevilles et chaines attachées à des baguettes contrôlant chaque membre. Regarder dans un mirroir, jouer à la lutte et tendre la main pour toucher, donner un pot, arroser de l’eau et faire obéissance sont les actes effectués par ces figures.
En dehors de leurs applications pratiques, les robots fournissent également une métaphore de la relation entre l’âme et le corps. Ainsi, dans le Bhagavad-gita, Krisna dit :
Le Seigneur Suprême se trouve dans le coeur de chacun, O Arjuna, et guide l’errance de toutes les entités vivantes, qui sont assises comme sur une machine (yantra) faite de l’énergie matérielle.
Raghavan, pour sa part, trouve la métaphore regrettable. Il déplore que dans d’autres pays les machines aient abouti à une civilisation matérialiste, alors qu’en Inde elles ont seulement renforcé l’idée de Dieu et de l’Esprit. Ainsi, même les écrivains qui ont réellement eu affaire avec les yantras, comme Somadeva et Bhoja, virent dans la machine manipulée par un agent une analogie appropriée pour le corps terrestre et les sens régis par l’Âme, et pour le mécanisme merveilleux de l’univers, avec ses élements constituants et ses systèmes planétaires, nécessitant une maîtrise divine pour les conserver en évolution constante.
Avions
Il existe de nombreuses histoires dans la littérature indienne médiévale concernant des machines volantes. Ainsi dans le Harsa-carita de Bana il y a l’histoire d’un Yavana qui construisit une machine aérienne qui fut utilisée pour kidnapper un roi. Egalement, l’Avanti-sundar de Dandl parle d’un architecte nommé Mandhata qui utilisa une voiture aérienne dans des buts aussi courants que parcourir une distance pour voir si son jeune fils avait fait. Son fils, d’ailleurs, était réputé avoir créé des hommes mécaniques qui combattaient dans un faux duel ainsi qu’un nuage artificiel qui produisait d’énormes averses. Chacun de ces travaux remonte au 7ème siècle avant J.-C. environ.
Dans la 9ème des 10 centuries, Buddhasvamin écrit une version du Brhat-kathd, une impressionnante collection d’histoire populaires. Buddhasvamin parle des véhicules aériens comme des dkdsa-yantras, ou machine-du-ciel, et les attribue aux Yavanas, un nom souvent utilisé pour désigner les étrangers barbares. Il très courant pour les machines volantes et les yantras en général d’être attribués aux Yavanas dans les textes Sanskrit.
Certains érudits prennent les Yavanas pour les Grecs, et attribuent les histoires indiennes de machines à une origine grecque. Par exemple, Penzer pense que le philosophe Grec Archytas a pu être le "premier inventeur scientifique" d’appareils ressemblant aux yantras indiens, et note que Archytas construisit une sorte de machine volante, consistant en une figure de bois équilibrée par un poids suspendu à une poulie, et mis en mouvement par de l’air caché et enfermé.
Il y eu sans nul doute beaucoup d’échanges d’idées dans l’ancien monde, et il est difficile aujourd’hui de savoir avec certitude où une idée particulière fut inventée et à quel point elle fut développée. On sait cependant que des idées relativement bien détaillées à propos de machines volantes ressemblant à des avions étaient connues dans l’Inde médiévale.
Le Samardngana-sutradhdra de Bhoja indique que le principal matériau du corps d’une machine volante est le bois léger, ou laghu-ddru. L’appareil a la forme d’un grand oiseau avec une aile de chaque côté. La force motrice est fournie par une chambre à feu avec du mercure placé au-dessus d’une flamme. La puissance générée par le mercure chauffé, combinée au battement des ailes avec un pilote à l’intérieur, amène la machine à vol dans les airs. L’appareil étant équipé d’un moteur, on peut penser que le battement des ailes avait pour but de contrôler la direction du vol plutôt que de fournir la puissance motrice.
Je suggèrerai que les vimanas décrits par Bhoja sont semblables à des avions conventionnels. Ainsi ils sont fait de matériaux ordinaires comme le bois, ont des ailes, et volent comme des oiseaux. Raghavan suggère que le moteur à mercure avait pour but d’être une source d’énergie mécanique pour la battement des ailes comme pour un vol d’oiseau. Il appuie cela en notant que Roger Bacon décrivit une machine volante dans laquelle une sorte de moteur en rotation faisait battre des ailes à l’aide de liens mécaniques.
Ramachandra Dikshitar, cependant, indique que d’après le Sama-rdngana-sutradhdra, le vimana a deux ailes resplendissantes, et est propulsé par de l’air. Cela suggère qu’une sorte de propulsion à réaction était utilisée.
Cependant ces vimanas avaient bien une énergie, et il semble probable qu’ils se basaient sur une sorte de méthode conventionnelle mécanique qui extrayait de l’énergie de la combustion de carburant et l’utilisait pour produire un flux d’air au-dessus des ailes. Les vimanas mentionnés dans le Samardrigana-sutradhdra furent-ils réellement construits, ou étaient-ils seulement des produits de l’imagination ? Je ne sais pas. Cependant, les descriptions élaborées de yantras trouvées dans les texts médiévaux indiens suggèrent que de nombreuses machines sophistiquées furent construites en Inde il y a bien longtemps. Si une technologie mécanique sophistiquée était connue dans des temps reculés, alors il est fort possible que des sortes d’avions aient aussi été construites. Il est intéressant que le texte astronomique Sanskrit intitulé Surya-siddhdnta mentionne un moteur à mercure utilisé pour fournir un mouvement rotatif à un gola-yantra, un modèle mécanique du système planétaire. Cela suggère qu’au moins une sorte de moteur à mercure était utilisée pour produire une énergie de rotation. Le texte indique également que la conception du moteur à mercure doit être gardée secrète. Il était une pratique standard en Inde ancienne que le savoir technique soit transmis d’un professeur à un disciple de confiance. Une conséquence malheureuse de cela est que la connaissance tendit à se perdre à chaque fois que les traditions orales dépendant des professeurs et des disciplines étaient brisées. Il est donc très possible que de nombreux arts et sciences connues dans les anciens temps aient été perdus pour nous, pratiquement sans trace.
D’autres travaux de Sanskrit se réferrant à des machines volantes sont listées dans lun livre de Dileep Kanjilal. Il s’agit de : le Yukti-kalpataru de Bhoja (12ème siècle après J.-C.) ; le Mayamatam attribué à Maya Dfinava mais datant probablement du 12ème siècle aprèst J.-C. ; le Kathdsaritsdgara (10ème siècle avant J.-C.) ; la littérature Avaddna (premiers 3 siècles A.D.) ; le Raghuvamsam et Abhijndna-sakuntalam de Kalidasa (1er siècle avant J.-C.) ; le Abhimdraka de Bhasa (2ème siècle avant J.-C.) ; et mes Jdtakas (3ème siècle avant J.-C.). Des dates sont souvent approximatives, et le matériau des différents travaux est souvent extrait de travaux et de traditions plus anciennes.
des appareils construits par l’homme, ressemblant aux avions et volant à l’aide d’ailes comme celles des oiseaux. Ces machines sont principalement décrites dans des travaux en Sanskrit médiévaux et séculaires liés à l’architecture, les automates, les machines de siège militaire, et autres adaptations mécaniques. ; des structures non profilées volant d’une manière mystérieuse et généralement pas construites par des êtres humains. Ces machines sont décrites dans des travaux anciens tels que : Rg Veda le Maha-bha-rata Rama-yana le Pura-nas le Vaima-nika-sa-stra qui fut dicté en France au 20ème siècle et qui prétend être la transcription d’un ancien travail préservé dans l’archive akashic. Ce document donne une description élaborée des vimanas des 2 catégories.
Machines de l’Inde ancienne et médiévale
En Sanskrit, une machine est appelée yantra. Le mot yantra est défini dans le Samarangana-sutradhara du Roi Bhoja comme un appareil qui contrôle et dirige, conformément à un plan, le mouvement des choses qui agissent chacune en accord avec leur propre nature. Il existe de nombreuses variétés de yantras :
le taila-yantra, une roue tirée par des boeufs autour d’une piste circulaire pour moudre les graines et extraire leur huile ; des machines militaires du type de celles décrites dans le Arthasastra de Kautilya, écrit au 3ème siècle avant J.-C., dont : le sarvato-bhadra, une roue tournoyante qui projette des pierres ; le sara-yantra, une machine à envoyer des flèches ; le udghatima, une machine démolissant les murs à l’aide de barres de fer ; etc. Ces machines sont toutes assez compréhensibles et crédibles, mais il existe d’autres machines qui semblent moins plausibles du point de vue de la pensée historique moderne. Thus Raghavan mentionne un appareil qui pouvait créer une tempête pour démoraliser les lignes ennemies. Une telle arme est également mentionnée par l’auteur Romain du 3ème siècle Flavius Philostratus, qui décrivit des sages en Inde qui ne combattent pas un envahisseur, mais le repoussent avec une artillerie céleste de tonnerre et d’éclairs, pour eux qui sont des hommes saints et sacrés. Philostratus indiquait que ce genre d’arme de feu ou de vent était utilisée pour repousser une invasion de l’Inde par Hercules Egyptien, et il existe une lettre apocryphe dans laquelle Alexandre le Grand déclare à son tuteur Aristote avoir également rencontré de telles armes.
Les érudits modernes tendent à considérer les travaux de Philostratus comme de fiction, mais cela démontre que certaines personnes de l’époque Romaine faisaient circuler des histoires à propos d’armes inhabituelles de feu ou de vent en Inde. Dans d’anciennes épopées comme le Mahabharata, il existe de nombreuses références à des armes de vent remarquables telles que le vayavya-astra et des armes de feu telles que le sataghni. En general, les armes décrites dans des travaux plus anciens tendent à être plus puissantes et remarquables que celles décrites dans des travaux plus récents. Certains attribuent cela à la fantastique imagination des auteurs anciens ou à leurs rédacteurs modernes. Mais cela pourrait également être expliqué par une perte progressive de la connaissance à mesure que la civilisation Indienne fut affaiblie par la corruption et successivement envahie par des forces étrangères.
Il a été avancé que les pistolets, canons, et d’autres armes à feu étaient connue dans l’Inde ancienne et que la connaissance déclina progressivement et disparut complètement au début de l’ère Chrétienne. Ceci est discuté en détails dans un livre de Gustav Opperts.
Robots et autres automates
Les robots constituent une autre catégorie de machines remarquables. Il existe de nombreux récits séculaires dans la littérature sanskrit décrivant un yantra-purusa, ou homme-machine, qui peut se comporter exactement comme un être humain. Un exemple en est une histoire dans le Bhaisajya-vastu boudhiste, dans laquelle un peintre arrive dans le pays de Yavana et visite le foyer d’un yantracarya, ou professeur d’ingéniérie mécanique. Là il rencontre une fille-machine qui lave ses pieds et semble humaine, jusqu’à ce qu’il découvre qu’elle ne peut pas parler.
Des robots fantastiques de cette sorte apparaissent souvent dans les histoires de fictions destinées au divertissement, et ont ainsi le même statut que les robots de la science-fiction moderne. Cependant, il existe de nombreus’es descriptions d’automates assez crédibles qui furent effectivement construits et utilisés dans les palais de rois fortunés. Ceux-ci incluent : des oiseaux chantant et dansant, un éléphant dansant, des chronomètres élaborés avec des figures d’ivores animées et un instrument astronomique montrant le mouvement des planètes.
La conception de ces automates est semblable à celle des automates qui furent populaires en Europe au 18ème siècle. Voici une description extraite du Samararigana-sutradha-ra du 12ème siècle :
Des figures mâles et femelles sont conçues pour divers types de services automatiques. Chaque partie de ces figures est faite et ajustée séparément, avec des trous et des chevilles, afin que cuisses, yeux, nuque, main, poignet, avant-bras et doigts puissent agir en fonction des besoins. Le matériau utilisé est principalement du bois, mais une couche de cuir est donnée pour compléter l’impression d’un être humain. Les mouvements sont gérés par le systèmes de poles, chevilles et chaines attachées à des baguettes contrôlant chaque membre. Regarder dans un mirroir, jouer à la lutte et tendre la main pour toucher, donner un pot, arroser de l’eau et faire obéissance sont les actes effectués par ces figures.
En dehors de leurs applications pratiques, les robots fournissent également une métaphore de la relation entre l’âme et le corps. Ainsi, dans le Bhagavad-gita, Krisna dit :
Le Seigneur Suprême se trouve dans le coeur de chacun, O Arjuna, et guide l’errance de toutes les entités vivantes, qui sont assises comme sur une machine (yantra) faite de l’énergie matérielle.
Raghavan, pour sa part, trouve la métaphore regrettable. Il déplore que dans d’autres pays les machines aient abouti à une civilisation matérialiste, alors qu’en Inde elles ont seulement renforcé l’idée de Dieu et de l’Esprit. Ainsi, même les écrivains qui ont réellement eu affaire avec les yantras, comme Somadeva et Bhoja, virent dans la machine manipulée par un agent une analogie appropriée pour le corps terrestre et les sens régis par l’Âme, et pour le mécanisme merveilleux de l’univers, avec ses élements constituants et ses systèmes planétaires, nécessitant une maîtrise divine pour les conserver en évolution constante.
Avions
Il existe de nombreuses histoires dans la littérature indienne médiévale concernant des machines volantes. Ainsi dans le Harsa-carita de Bana il y a l’histoire d’un Yavana qui construisit une machine aérienne qui fut utilisée pour kidnapper un roi. Egalement, l’Avanti-sundar de Dandl parle d’un architecte nommé Mandhata qui utilisa une voiture aérienne dans des buts aussi courants que parcourir une distance pour voir si son jeune fils avait fait. Son fils, d’ailleurs, était réputé avoir créé des hommes mécaniques qui combattaient dans un faux duel ainsi qu’un nuage artificiel qui produisait d’énormes averses. Chacun de ces travaux remonte au 7ème siècle avant J.-C. environ.
Dans la 9ème des 10 centuries, Buddhasvamin écrit une version du Brhat-kathd, une impressionnante collection d’histoire populaires. Buddhasvamin parle des véhicules aériens comme des dkdsa-yantras, ou machine-du-ciel, et les attribue aux Yavanas, un nom souvent utilisé pour désigner les étrangers barbares. Il très courant pour les machines volantes et les yantras en général d’être attribués aux Yavanas dans les textes Sanskrit.
Certains érudits prennent les Yavanas pour les Grecs, et attribuent les histoires indiennes de machines à une origine grecque. Par exemple, Penzer pense que le philosophe Grec Archytas a pu être le "premier inventeur scientifique" d’appareils ressemblant aux yantras indiens, et note que Archytas construisit une sorte de machine volante, consistant en une figure de bois équilibrée par un poids suspendu à une poulie, et mis en mouvement par de l’air caché et enfermé.
Il y eu sans nul doute beaucoup d’échanges d’idées dans l’ancien monde, et il est difficile aujourd’hui de savoir avec certitude où une idée particulière fut inventée et à quel point elle fut développée. On sait cependant que des idées relativement bien détaillées à propos de machines volantes ressemblant à des avions étaient connues dans l’Inde médiévale.
Le Samardngana-sutradhdra de Bhoja indique que le principal matériau du corps d’une machine volante est le bois léger, ou laghu-ddru. L’appareil a la forme d’un grand oiseau avec une aile de chaque côté. La force motrice est fournie par une chambre à feu avec du mercure placé au-dessus d’une flamme. La puissance générée par le mercure chauffé, combinée au battement des ailes avec un pilote à l’intérieur, amène la machine à vol dans les airs. L’appareil étant équipé d’un moteur, on peut penser que le battement des ailes avait pour but de contrôler la direction du vol plutôt que de fournir la puissance motrice.
Je suggèrerai que les vimanas décrits par Bhoja sont semblables à des avions conventionnels. Ainsi ils sont fait de matériaux ordinaires comme le bois, ont des ailes, et volent comme des oiseaux. Raghavan suggère que le moteur à mercure avait pour but d’être une source d’énergie mécanique pour la battement des ailes comme pour un vol d’oiseau. Il appuie cela en notant que Roger Bacon décrivit une machine volante dans laquelle une sorte de moteur en rotation faisait battre des ailes à l’aide de liens mécaniques.
Ramachandra Dikshitar, cependant, indique que d’après le Sama-rdngana-sutradhdra, le vimana a deux ailes resplendissantes, et est propulsé par de l’air. Cela suggère qu’une sorte de propulsion à réaction était utilisée.
Cependant ces vimanas avaient bien une énergie, et il semble probable qu’ils se basaient sur une sorte de méthode conventionnelle mécanique qui extrayait de l’énergie de la combustion de carburant et l’utilisait pour produire un flux d’air au-dessus des ailes. Les vimanas mentionnés dans le Samardrigana-sutradhdra furent-ils réellement construits, ou étaient-ils seulement des produits de l’imagination ? Je ne sais pas. Cependant, les descriptions élaborées de yantras trouvées dans les texts médiévaux indiens suggèrent que de nombreuses machines sophistiquées furent construites en Inde il y a bien longtemps. Si une technologie mécanique sophistiquée était connue dans des temps reculés, alors il est fort possible que des sortes d’avions aient aussi été construites. Il est intéressant que le texte astronomique Sanskrit intitulé Surya-siddhdnta mentionne un moteur à mercure utilisé pour fournir un mouvement rotatif à un gola-yantra, un modèle mécanique du système planétaire. Cela suggère qu’au moins une sorte de moteur à mercure était utilisée pour produire une énergie de rotation. Le texte indique également que la conception du moteur à mercure doit être gardée secrète. Il était une pratique standard en Inde ancienne que le savoir technique soit transmis d’un professeur à un disciple de confiance. Une conséquence malheureuse de cela est que la connaissance tendit à se perdre à chaque fois que les traditions orales dépendant des professeurs et des disciplines étaient brisées. Il est donc très possible que de nombreux arts et sciences connues dans les anciens temps aient été perdus pour nous, pratiquement sans trace.
D’autres travaux de Sanskrit se réferrant à des machines volantes sont listées dans lun livre de Dileep Kanjilal. Il s’agit de : le Yukti-kalpataru de Bhoja (12ème siècle après J.-C.) ; le Mayamatam attribué à Maya Dfinava mais datant probablement du 12ème siècle aprèst J.-C. ; le Kathdsaritsdgara (10ème siècle avant J.-C.) ; la littérature Avaddna (premiers 3 siècles A.D.) ; le Raghuvamsam et Abhijndna-sakuntalam de Kalidasa (1er siècle avant J.-C.) ; le Abhimdraka de Bhasa (2ème siècle avant J.-C.) ; et mes Jdtakas (3ème siècle avant J.-C.). Des dates sont souvent approximatives, et le matériau des différents travaux est souvent extrait de travaux et de traditions plus anciennes.
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