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Vrai ou Faux ? Testez vos connaissances...

Robot U&P
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Nombre de messages : 5163

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Message par Robot U&P Sam 9 Jan - 18:33

(Source : Climat Sceptique)

Vrai ou Faux ? Testez vos connaissances... Reflets-bleus-glacier-312297

On entend et on profère chaque jour bien des jugements sur l’état climatique de notre planète. Mais sont-ils exacts ? Ou s’agit-il d’idées reçues ? Voici quelques éléments de réponse. Nota : contrairement à la plupart des textes de ce site, celui-ci est introductif et ne comporte donc pas de références scientifiques, pour ne pas en alourdir la lecture. Si un sujet vous intrigue, reportez-vous aux textes de la catégorie concernée, où vous trouverez des articles de synthèse référencés. Et si ces textes n’existent pas encore sur les thèmes qui vous intéressent… c’est qu’ils sont en préparation ! la fonction commentaire permet de poser des questions. Enfin, la liste des liens en page d’ouverture renvoie à des sites d’information utiles pour approfondir.

Généralités sur le climat

Le climat de la Terre a toujours varié.

Vrai

La variabilité est le propre du climat. Les éléments de stabilité n’y sont en fait induits qu’artificiellement par les chercheurs (sous forme de moyenne de référence par exemple). Durant l’essentiel des ères Secondaire et Tertiaire (soit 220 millions d’années), la Terre a été bien plus chaude qu’aujourd’hui. La période actuelle est dite interglaciaire, c’est-à-dire qu’il s’agit d’une période chaude entre les glaciations régulières de l’ère Quartenaire.

Le climat présente des variations cycliques.

Vrai

Les principaux cycles sont de nature astronomique et ont été mis en lumière par M. Milankovitch dans les années 1920 : cycle d’excentricité de l’orbite (tous les 100.000 ans env.), cycle d’inclinaison de l’axe polaire (tous les 40.000 ans env.), cycle de précession des équinoxes (tous les 20.000 ans env.). Le schéma ci-dessous montre les variations de températures des 400 000 dernières années d’après les forages des glaces à Vostok (CO2, deutérium). Nous nous situons dans une période chaude, mais moins que d’autres interglaciaires récents. Source.

Le climat actuel est exceptionnellement chaud.

Faux

Comme le démontre à nouveau le schéma ci-dessus, nous ne nous situons pas dans une période exceptionnellement chaude. Si l’on se concentre sur les 20.000 dernières années (schéma ci-dessous, source identique), le constat est le même. Les températures ont même connu dans les 10.000 dernières années des hausses plus importantes que celles constatées aujourd’hui. Les chercheurs débattent sur ce point, en fonction des techniques d’évaluation retenues pour connaître les températures passées. Mais les débats en question se jouent à des dixièmes de degré seulement. Ils ne remettent pas en cause le caractère normal des températures actuelles du globe à l’échelle des temps géologiques.

Notre interglaciaire est malgré tout le plus chaud du Quarternaire.

Faux.

A nouveau, les forages glaciaires et les études paléoclimatiques ont montré que précédent interglaciaire (appelé Eemien) était 1 à 3 °C plus chaud lors de son maximum thermique. Or, par rapport à cette époque, notre atmosphère a déjà connue une hausse de 30% de CO2 et de 130% de CH4 (méthane). La variabilité naturelle du climat à l’échelle des temps géologique est pour l’instant plus forte que sa variabilité forcée par l’homme.

Isoler une donnée du climat n’a pas de sens.

Vrai

La notion de « climat global » elle-même n’a pas vraiment de réalité. Il existe un système complexe de circulation et de transformation de certaines grandeurs physiques (énergie, eau, chaleur, pression, etc.) se traduisant par des régularités locales (les climats de la Terre). Les chercheurs et le grand public se focalisent souvent sur des données isolées, comme la hausse moyenne des températures, qui n’ont guère de sens en elles-mêmes. Tous les scientifiques considèrent par exemple qu’un réchauffement global peut se traduire par des refroidissements locaux impossibles à prévoir.

Le réchauffement actuel est global.

Faux

Une réévaluation des données du XXe siècle par le Climatic Research Unit (CRU) a montré en 2003 que le réchauffement constaté dans les deux périodes 1920-1944 et 1977-2001 n’est statistiquement significatif que dans 10 à 20 % des grilles de la planète. Ces grilles correspondent à un maillage tridimensionnel ayant 5° de latitude et de longitude de côté, utilisé par les chercheurs pour modéliser le climat. Cela signifie donc que les évolutions de températures constatées dans 80 à 90% des grilles ne sont pas assez significatives pour les inscrire dans un réchauffement à long terme.

Le climat s’apprécie sur le long terme.

Vrai

Les médias ont coutume de faire grand bruit des « records » (année-record, sécheresse-record, tempête-record, cyclone-record, innondation-record) et ces événements exceptionnels en viennent à masquer la réalité, à savoir les tendances lourdes et lentes du climat. Il est rare que l’on puisse statuer sur une telle tendance sans avoir des données fiables sur plusieurs décennies de recul. La carte ci-dessous montre les variations de l’année 2004 par rapport à la décennie précédente. Un sceptique de mauvaise foi pourrait dire : l’année 2004 montre un arrêt brutal du réchauffement, avec d’évidentes tendances au refroidissement dans la majeure partie de l’Hémisphère Nord. Mais ce serait bien sûr une extrapolation non fondée. Le camp des alarmistes ne se prive pas de ce genre de subterfuges. (Source)

Gaz à effet de serre

Les gaz à effet de serre sont dangereux pour la planète.

Faux

Sans eux, la Terre serait invivable ! L’effet de serre désigne le piégeage par l’atmosphère du rayonnement infrarouge émis par la Terre. Sans l’effet de serre naturel de notre atmosphère, les températures moyennes de globe seraient de 30 °C inférieures à celles que nous connaissons et la vie ne pourrait exister, si même elle existait, que sous des formes bactériennes rudimentaires.

Les gaz émis par les activités humaines occupent désormais une part prépondérante dans l’effet de serre.

Faux

Les gaz à effet de serre émis par les activités humaines (gaz carbonique, méthane, ozone, protoxyde d’azote, halocarbones) sont bien sûr en augmentation constante depuis la Révolution Industrielle et le boom démographique de l’humanité. Mais leurs effets cumulés comptent pour 3 W/m2, bien loin des 155 W/m2 dus à l’effet de serre naturel.

On ne sait pas quantifier la part humaine (anthropique) dans le réchauffement actuel

Vrai

Les modèles affirment que l’homme a une responsabilité dans le réchauffement constaté depuis 1860, mais ils ne savent pas la mesurer : l’amplitude des températures est trop faible, la résolution des modèles trop grossières, certains forçages trop mal connus. Autant dire que l’on nage dans le brouillard : les gaz à effet de serre peuvent représenter 30, 60 ou 80% du réchauffement observé (ce qui reste peu de toute façon). Les décisions prises en ce domaine (comme le protocole de Kyoto) reposent sur des incertitudes majeures.

Une diminution du CO2 atmosphérique pourrait elle aussi aboutir à des catastrophes.

Vrai

En l’état actuel de nos connaissances et des modèles informatiques, les chercheurs sont incapables de prévoir avec certitude les effets locaux d’une variation quelconque d’un élément du climat. Cela signifie qu’une baisse du CO2 pourrait aussi bien avoir des conséquences néfastes pour telle ou telle partie du monde. Par définition, l’imprévisibilité structurelle de la météo (et du climat local) se traduit par toutes sortes de catastrophes locales (sécheresses, innondations, cyclones, etc.). Les gaz à effet de serre ne sont pas l’alpha et l’oméga du climat sur Terre. Et l’idée que l’homme pourrait stabiliser un système aussi complexe par des décisions simples n’a guère de sens.

Le réchauffement récent est directement associé aux concentrations de CO2 et autres gaz à effet de serre.

Faux

Si « directement » signifie un rapport de causalité direct et immédiat. Entre 1918 et 1940, la surface s’est réchauffée assez vite (de l’ordre de 0,4 K) avec une concentration de CO2 croissant de 7 ppm. Entre 1940 et 1970, la surface s’est refroidie (de l’ordre de 0,1 K) avec des concentrations de CO2 augmentant de 18 ppm. La relation n’est donc pas linéaire (cf. schéma ci-dessous). En fait, l’évolution des températures du globe dépend de bien d’autres facteurs, dont la plupart sont naturels. A commencer par l’activité du Soleil, qui est la vraie centrale énergétique du climat. Et d’autres facteurs anthropiques (usages des sols, aérosols) influent le climat, mais ils sont aujourd’hui très mal pris en compte par les modèles, et même très mal mesurés à la base.

Le CO2 est un fertilisant naturel.

Vrai

Les plantes l’utilisent pour leur croissance et des études ont d’ailleurs permis de constater que des concentrations importantes de CO2 au-dessus des villes favorisent la pousse de la végétation. Inversement, l’idée qu’il suffirait de planter des arbres pour piéger le CO2 ne fonctionne pas. D’une part, après leur première phase de croissance, les végétaux émettent plus de CO2 qu’ils n’en consomment du fait de la décomposition. D’autre part, on a récemment découvert que les plantes émettent du méthane, dont l’effet de serre est plus puissant que celui du gaz carbonique.

La réduction des émissions de gaz à effet de serre fait l’unanimité poitique.

Faux

Car cela dépend de quel point de vue on se place. Les pays riches peuvent se permettre de financer une évolution (relativement) rapide de leur modèle énergétique. Mais pour beaucoup de pays en voie de développement, ce genre de mesures est perçu comme un frein à leur croissance, donc au bien-être matériel de leurs populations. Le principe du rachat de « droits de polluer » aux pays les plus pauvres est aussi analysé par certains comme une forme déguisée d’impérialisme. Il faut donc se méfier des interprétations à sens unique, dont les Occidentaux sont familiers.

Causes et effets du réchauffement

Le réchauffement récent (depuis 1977) est très élevé.

Faux.

Il suffit de regarder les bases de données internationales, notamment Nasa Giss. Le réchauffement 1977-2006 s’élève à 0,49°C. Le réchauffement 1916-45 à 0,41 °C. Sur ces deux périodes de trente ans, neuf centièmes de degré de différence seulement... alors qu’il y a beaucoup plus de gaz à effet de serre aujourd’hui qu’hier.

Seuls les gaz à effet de serre humains peuvent expliquer le réchauffement récent.

Faux.

Bien d’autres facteurs y contribuent. Par exemple, l’activité solaire 1950-2000 a été plus forte qu’à toute autre période de 50 ans depuis 1750 (et même depuis 7.000 à 12.000 ans selon certains astrophysiciens). Les nuages bas, qui reflètent le plus le rayonnement entrant du soleil, ont régulièrement diminué depuis 1990, ce qui représente un forçage positif supérieur à celui des gaz à effet de serre sur la période récente. Les émissions d’aérosols sulfatés (SO2) ont diminué depuis les années 1980 en Europe, aux Etats-Unis, puis en Asie. Or, ces aérosols ont plutôt pour effet de refroidir. El Nino a connu ses records du XXe siècle dans la période récente (en 1997-98 notamment). Tous ces phénomènes sont mal modélisés, donc mal pris en compte par les modèles.

Un réchauffement peut avoir des conséquences positives.

Vrai

Les experts du GIEC sont mandatés pour évaluer des risques et se concentrent logiquement sur ceux-ci. Mais un réchauffement de la planète n’aurait pas de que de conséquences négatives. Exemple parmi d’autres : les modèles annonçant une hausse simultanée des températures, des précipitations et du CO2 atmosphérique prévoient de facto un accroissement des zones fertiles, ce qui peut être une bonne nouvelle pour des populations déshéritées.

La tempête de 1999 et la canicule de 2003 sont des effets du réchauffement climatique.

Faux

On ne peut pas rattacher un événement unique au réchauffement. Il faut une succession anormale de tels événements sur une période longue (plusieurs décennies) pour y voir la marque d’une modification durable des conditions climatiques. Et avant d’accuser le réchauffement, il faut vérifier que des mécanismes plus simples ou plus précis n’expliquent pas les phénomènes étudiés.

Les cyclones sont de plus en plus fréquents.

Faux

Le nombre annuel de cyclones tropicaux (ouragans dans l’Atlantique, typhons en Asie) est resté stable depuis un siècle, entre 80 et 90 par an en moyenne. On a récemment émis l’hypothèse que les cyclones gagnent en intensité (classe 4 à 5), mais ce résultat est incertain car les techniques de mesure ont varié depuis 20 ans et ne permettent pas de délimiter clairement entre les cyclone d’intensité 3, 4 ou 5 (le nombre des cyclones des classes d’intensité 3, 4, 5 est quant à lui resté stable).

Les Alpes perdent leurs neiges du fait du seul réchauffement anthropique.

Faux

Il est exact que les glaciers alpins reculent et que le réchauffement est en partie en cause, mais ils ont augmenté dans les années 1960 et 1970 (alors que les émissions humaines de gaz à effet de serre augmentaient aussi) et ils étaient plus petits voici 3500 ans qu’aujourd’hui. La perte des glaces actuelle s’est amorcée dès le XIXe siècle, à la sortie d’un épisode européen très froid appelé Petit Age Glaciaire (1550-1850).

Le Kilimandjaro fond depuis longtemps.

Vrai

Comme dans le cas des Alpes, le grand glacier tropical n’a pas attendu les récentes émissions de gaz à effet de serre pour amorcer son recul. Il avait déjà perdu 45% de la surface de ses glaces entre 1912 et 1953. Et il en a encore perdu 21% dans les années 1960 et 1970, malgré un refroidissement global constaté à l’époque.

Les pôles fondent à une vitesse accélérée depuis plusieurs décennies.

Faux

Les pôles présentent des variations décennales fortes, notamment dues à de larges oscillations du couple océan-atmopshère (oscillations australe, arctique, nord-atlantique : NAM, AO, NAO...). Dans l’ensemble, l’Antarctique aurait tendance à refroidir et ses glaces à progresser (à l’exception de la Péninsule) ; l’Arctique présente un bilan plus contrasté, avec des pertes en surface, des gains en altitude (pour le Groendland), et une diminution depuis deux décennies de la banquise permanente sur l’Océan arctique, surtout en été. En 2006, certains chercheurs estiment encore que l’on se situe dans le cadre de la variabilité naturelle, notamment pour le Pôle Nord dont les fluctuations sont fréquente.

Le réchauffement met déjà un grand nombre d’espèces en péril.

Faux

Les trois principales menaces sur la biodiversité sont la surexploitation locale de ressources, la fragmentation de l’habitat naturel et la pollution. Les chercheurs ont identifié de nombreuses modifications dans le comportement des espèces liées au climat, comme par exemple la relative précocité du bourgeonnement ou des pontes, les changements d’aires ou les variations d’altitude de populations. Dans l’ensemble, ces variations sont de faible amplitude et constituent des adaptations prévisibles à des changements locaux. La vie procède en permanence par de telles adaptations : il serait anormal de ne pas constater des modifications dans le comportement des organismes et des espèces.

Des maladies comme le paludisme vont resurgir rapidement du fait du réchauffement.

Faux

La température n’est qu’un élément parmi d’autres du cycle de vie des agents infectieux (virus, bactéries ou parasites). Si l’on prend l’exemple souvent cité du paludisme, il était encore endémique dans le sud de la France jusqu’au milieu du XXe siècle, malgré des températures plus froides qu’aujourd’hui, et même fort répandu dans l’Angleterre du XVIIIe siècle, qui battait des records de froid. La majeure partie des microbes tropicaux bénéficient de températures relativement constantes tout au long de l’année et ne supportent pas les amplitudes thermiques des zones tempérées. Ils ne peuvent s’y installer durablement. Des épidémies circonscrites dans un temps et un lieu donnés sont possibles – elles ont déjà lieu aujourd’hui, mais tiennent à la circulation des hommes et des marchandises (infectés) plus qu’au réchauffement.

Le GIEC, la science et le climat

Il existe aujourd’hui un consensus scientifique sur le climat.

Faux

Le seul accord concerne quelques données de base : la température s’est élevée de 0,6°C entre 1860 et 2000, les concentration de CO2 ont augmentée de 30% en 200 ans. Mais l’interprétation de ces données et leur projection dans l’avenir divisent encore les climatologues. Les rapports publiés par le GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat – IPCC en anglais) ne représentent que cet organisme. Par ailleurs, le consensus est néfaste aux progrès de la science, qui repose sur l’autocritique permanente des hypothèses concurrentes.

Les modèles informatiques des climatologues ne sont pas fiables.

Vrai

Ces modèles sont des formes très rudimentaires du fonctionnement du climat, en particulier de la circulation océan-atmosphère, des échanges radiatifs et convectifs entre la surface et la tropopause (sommet de l’atmosphère). Pour que de tels modèles soient valides, au moins deux conditions sont nécessaires : que les mécanismes du climat soient biens simulés et que les données existantes (le passé) soient fiables. Aucune de ces conditions n’est remplie. A titre d’exemple, les modèles climatiques sont incapables de représenter précisément le cycle de la vapeur d’eau, qui est le principal gaz à effet de serre sur Terre (entre 60 et 80% de l’effet de serre) et la principale rétroaction attendue d’ici 2100. Et il existe de nombreux débats entre experts sur la fiabilité des données paléoclimatiques aussi bien que sur les données actuelles.

Les prévisions actuelles des experts ont une marge d’erreur de 300%.

Vrai

La dernière fourchette en date proposée par le GIEC pour l’augmentation de la température au XXIe siècle se situe entre 1,4 et 5,8 °C, soit 300% d’incertitude. Le problème, c’est que ces experts sont explicitement mandatés pour évaluer les risques et conseiller les décideurs politiques. Des prévisions aussi floues ne remplissent pas vraiment leur rôle.

Les principales incertitudes viennent des émissions humaines.

Faux.

Les scénarios d’émission (SRES) expliquent une partie des variations de la fourchette 2100. Mais une autre partie (plus importante, même dans le rapport GIEC AR4 2007) de l’incertitude vient de l’incapacité des modèles actuels à estimer la sensibilité climatique au doublement CO2 (c’est-à-dire l’effet sur les températures de surface d’une hausse de 280 ppm du CO2 et de toutes ses rétroactions qui s’ensuivent). Les modèles ont très peu progressé depuis quinze ans sur l’estimation de la vapeur d’eau, du gradient thermique, de la nébulosité qui forment aujourd’hui encore les principales sources d’incertitude pour l’évolution du climat.
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