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une poésie
Aria- Membre VIP bronze
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une poésie
Dernière édition par aria le Sam 29 Mai - 14:40, édité 1 fois
Macha- Administrateur
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Re: une poésie
Bon apparemment il s'agit d'un homme d'église important, condamné sur la place publique de Paris, la place de Grève je pense. A priori il s'agit d'un proche d'un roi, un cardinal qui a malencontreusment aimé une femme de haute condition, ce que sa position lui interdisait. (quoique il ne se gênait pas).
Des cardinaux il n'y en pas eu des masses dans l'histoire de France. Et des cardinaux hauts placés non.
CHARLES X, cardinal de Bourbon
(D'après un article paru en 1839)
Le personnage dont nous donnons ici le portrait n'est célèbre dans l'histoire que par le rôle passif qu'on lui fit jouer dans les troubles de la Ligue, ou plutôt par celui qu'on fit jouer à son nom ; car pendant le peu de durée de son règne illusoire, le prétendu Charles X était malade et prisonnier. Charles de Bourbon, cinquième fils de Charles de Bourbon, duc de Vendôme, et de Françoise d'Alençon ; frère puîné d'Antoine de Bourbon, roi de Navarre, père de Henri IV, est né à la Ferté-sous-Jouare, le 22 septembre 1523.
Le cardinal de Bourbon, Charles X,
roi de la Ligue
C'était un homme fort ordinaire, à qui sa haute naissance avait valu de bonne heure les plus éclatantes dignités de l'Eglise. Evêque de Nevers à treize ans, de Saintes à dix-neuf, créé cardinal du titre de Saint-Sixte à vingt-trois ans, par le pape Paul III ; en 1548, archevêque de Rouen, deux ans après il posséda en outre plus de vingt abbayes, parmi lesquelles on comptait les plus éminentes et les plus riches de la France ; celles de Saint-Denis, de Saint-Ouen de Rouen, de Jumièges, de Corbie, etc.
Cette accumulation de bénéfices en faisait l'un des princes les plus riches de l'Europe ; disposant aussi d'énormes revenus, il aurait pu, dans des temps de troubles comme ceux où il vécut, se mettre en réalité à la tête des affaires, s'il avait eu une véritable ambition et la capacité nécessaire pour la soutenir. Loin de là, le cardinal de Bourbon mena une vie très ordinaire, visitant quelquefois ses abbayes, faisant le voyage de Rome pour l'élection de Paul IV, sans jamais saisir aucune occasion de déployer ses talents ou d'acquérir une importance personnelle.
En 1551, sous Henri II, il fut nommé lieutenant-général au gouvernement de Paris et Ile-de-France ; en 1561, il assista au colloque de Poissy ; il prit part aussi aux Etats généraux d'Orléans et de Rouen, et accompagna, en 1565, le roi Charles IX dans un voyage à Bayonne. La même année, Pie IV le fit son légat à Avignon, où il assista à un concile provincial tenu en cette ville en 1569, et en 1580 il présida l'assemblée générale du clergé de France à Melun.
En 1572, il fut élevé à l'évêché, compté-pairie de France, de Beauvais. Le jour de la fête de l'Ascension, le 30 avril 1573, la voûte qui soutenait le clocher de la cathédrale, élevé à 48 toises de hauteur au-dessus de la maçonnerie, élevée elle-même de 24 toises depuis le sol, tomba entièrement. Charles IX contribua à la réparation de cet édifice et le cardinal de Bourbon vendit à cet effet, moyennant 30 000 livres, l'hôtel que les évêques de Beauvais avaient à Paris rue des Billettes, et les bois de haute futaie appartenant à l'évêché.
En 1588, à la seconde assemblée des états de Blois, Henri III, ayant appris qu'il s'était laissé entraîner dans le parti de la Ligue, et craignant qu'on se servît de son nom contre lui, comme on le fit plus tard contre Henri IV, le fit conduire prisonnier d'abord à Tours, puis à Fontenay-le-Comte en Poitou.
Henri III mourut assassiné en 1589. Aussitôt le duc de Mayenne proclama le cardinal roi de France, sous le nom de Charles X. C'était en effet le meilleur choix que pût faire la maison de Lorraine pour gagner du temps et se préparer, à l'ombre de ce fantôme de royauté, à placer un de ses membres sur ce trône, dont le roi de Navarre, aîné de la branche des Bourbons et héritier de la branche de Valois, était exclu par son protestantisme.
Dans l'ordre naturel de succession, le cardinal venait après son neveu, qui n'avait pas d'enfants ; ce terme moyen pouvait donc gagner à la Ligue ceux des catholiques qui, tout en craignant l'avènement au trône d'un prince protestant, ne voulaient pas d'un roi qui ne fût point légitime. Les Lorrains, à la faveur du nom de Charles X, pouvaient donc continuer de saper la puissance du Béarnais, et préparer les voies à l'avènement de leur maison. Le 5 mars 1590, le parlement rendit un arrêt imprimé la même année, dans lequel il reconnaissait Charles X pour vrai et légitime roi de France.
La Ligue fit en conséquence graver un sceau et des monnaies à l'effigie du prétendu Charles X ; on parla même d'obtenir une dispense du pape pour faire épouser à ce prélat de soixante-six ans la veuve du duc de Guise. Pendant ce temps, le cardinal souffrait de la gravelle dans sa prison de Fontenay, que le duc de Mayenne ne songea pas un instant à lui ouvrir. Il craignait trop ce projet de mariage, qui n'aurait profité qu'aux enfants de son frère qu'on voulait faire adopter par le vieux cardinal, afin que l'aîné devînt son successeur. Du reste, il paraît que le cardinal, loin d'approuver tout ce qui se fit en son nom, adressa une lettre à Henri IV pour le reconnaître comme son roi légitime.
Au milieu de ce combat d'ambitions, le roi de la Ligue mourut dans sa prison, le 5 mai 1590. Les chefs de la Ligue ne voulant pas reconnaître Henri IV, et n'osant se déclarer entre le roi d'Espagne et les Guises, continuèrent d'inscrire le nom du cardinal sur les monnaies après sa mort. En 1594, l'année même de l'entrée d'Henri IV, le même parlement qui avait proclamé Charles X rendit un autre arrêt solennel contre la royauté de ce prince. Il fut ordonné de rayer son nom sur tous les registres et actes publics où il avait été inscrit.
Ca te situe au moins une époque. Je pense 16ème ou 17ème siècle. La conciergerie était une prison à cette époque.
Mais je ne suis sure de rien.
Des cardinaux il n'y en pas eu des masses dans l'histoire de France. Et des cardinaux hauts placés non.
CHARLES X, cardinal de Bourbon
(D'après un article paru en 1839)
Le personnage dont nous donnons ici le portrait n'est célèbre dans l'histoire que par le rôle passif qu'on lui fit jouer dans les troubles de la Ligue, ou plutôt par celui qu'on fit jouer à son nom ; car pendant le peu de durée de son règne illusoire, le prétendu Charles X était malade et prisonnier. Charles de Bourbon, cinquième fils de Charles de Bourbon, duc de Vendôme, et de Françoise d'Alençon ; frère puîné d'Antoine de Bourbon, roi de Navarre, père de Henri IV, est né à la Ferté-sous-Jouare, le 22 septembre 1523.
Le cardinal de Bourbon, Charles X,
roi de la Ligue
C'était un homme fort ordinaire, à qui sa haute naissance avait valu de bonne heure les plus éclatantes dignités de l'Eglise. Evêque de Nevers à treize ans, de Saintes à dix-neuf, créé cardinal du titre de Saint-Sixte à vingt-trois ans, par le pape Paul III ; en 1548, archevêque de Rouen, deux ans après il posséda en outre plus de vingt abbayes, parmi lesquelles on comptait les plus éminentes et les plus riches de la France ; celles de Saint-Denis, de Saint-Ouen de Rouen, de Jumièges, de Corbie, etc.
Cette accumulation de bénéfices en faisait l'un des princes les plus riches de l'Europe ; disposant aussi d'énormes revenus, il aurait pu, dans des temps de troubles comme ceux où il vécut, se mettre en réalité à la tête des affaires, s'il avait eu une véritable ambition et la capacité nécessaire pour la soutenir. Loin de là, le cardinal de Bourbon mena une vie très ordinaire, visitant quelquefois ses abbayes, faisant le voyage de Rome pour l'élection de Paul IV, sans jamais saisir aucune occasion de déployer ses talents ou d'acquérir une importance personnelle.
En 1551, sous Henri II, il fut nommé lieutenant-général au gouvernement de Paris et Ile-de-France ; en 1561, il assista au colloque de Poissy ; il prit part aussi aux Etats généraux d'Orléans et de Rouen, et accompagna, en 1565, le roi Charles IX dans un voyage à Bayonne. La même année, Pie IV le fit son légat à Avignon, où il assista à un concile provincial tenu en cette ville en 1569, et en 1580 il présida l'assemblée générale du clergé de France à Melun.
En 1572, il fut élevé à l'évêché, compté-pairie de France, de Beauvais. Le jour de la fête de l'Ascension, le 30 avril 1573, la voûte qui soutenait le clocher de la cathédrale, élevé à 48 toises de hauteur au-dessus de la maçonnerie, élevée elle-même de 24 toises depuis le sol, tomba entièrement. Charles IX contribua à la réparation de cet édifice et le cardinal de Bourbon vendit à cet effet, moyennant 30 000 livres, l'hôtel que les évêques de Beauvais avaient à Paris rue des Billettes, et les bois de haute futaie appartenant à l'évêché.
En 1588, à la seconde assemblée des états de Blois, Henri III, ayant appris qu'il s'était laissé entraîner dans le parti de la Ligue, et craignant qu'on se servît de son nom contre lui, comme on le fit plus tard contre Henri IV, le fit conduire prisonnier d'abord à Tours, puis à Fontenay-le-Comte en Poitou.
Henri III mourut assassiné en 1589. Aussitôt le duc de Mayenne proclama le cardinal roi de France, sous le nom de Charles X. C'était en effet le meilleur choix que pût faire la maison de Lorraine pour gagner du temps et se préparer, à l'ombre de ce fantôme de royauté, à placer un de ses membres sur ce trône, dont le roi de Navarre, aîné de la branche des Bourbons et héritier de la branche de Valois, était exclu par son protestantisme.
Dans l'ordre naturel de succession, le cardinal venait après son neveu, qui n'avait pas d'enfants ; ce terme moyen pouvait donc gagner à la Ligue ceux des catholiques qui, tout en craignant l'avènement au trône d'un prince protestant, ne voulaient pas d'un roi qui ne fût point légitime. Les Lorrains, à la faveur du nom de Charles X, pouvaient donc continuer de saper la puissance du Béarnais, et préparer les voies à l'avènement de leur maison. Le 5 mars 1590, le parlement rendit un arrêt imprimé la même année, dans lequel il reconnaissait Charles X pour vrai et légitime roi de France.
La Ligue fit en conséquence graver un sceau et des monnaies à l'effigie du prétendu Charles X ; on parla même d'obtenir une dispense du pape pour faire épouser à ce prélat de soixante-six ans la veuve du duc de Guise. Pendant ce temps, le cardinal souffrait de la gravelle dans sa prison de Fontenay, que le duc de Mayenne ne songea pas un instant à lui ouvrir. Il craignait trop ce projet de mariage, qui n'aurait profité qu'aux enfants de son frère qu'on voulait faire adopter par le vieux cardinal, afin que l'aîné devînt son successeur. Du reste, il paraît que le cardinal, loin d'approuver tout ce qui se fit en son nom, adressa une lettre à Henri IV pour le reconnaître comme son roi légitime.
Au milieu de ce combat d'ambitions, le roi de la Ligue mourut dans sa prison, le 5 mai 1590. Les chefs de la Ligue ne voulant pas reconnaître Henri IV, et n'osant se déclarer entre le roi d'Espagne et les Guises, continuèrent d'inscrire le nom du cardinal sur les monnaies après sa mort. En 1594, l'année même de l'entrée d'Henri IV, le même parlement qui avait proclamé Charles X rendit un autre arrêt solennel contre la royauté de ce prince. Il fut ordonné de rayer son nom sur tous les registres et actes publics où il avait été inscrit.
Ca te situe au moins une époque. Je pense 16ème ou 17ème siècle. La conciergerie était une prison à cette époque.
Mais je ne suis sure de rien.
Aria- Membre VIP bronze
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- Message n°3
Re: une poésie
Dernière édition par aria le Sam 29 Mai - 14:40, édité 1 fois
Macha- Administrateur
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Re: une poésie
Je ne suis sur de rien comme je te l'ai dit. Et il ne s'agit peut être pas de ce "cardinal" Il peut aussi s'agir d'une "expression" formulée pour marquer ce sentiment de trahison par la femme qu'il a aimé et d'avoir trahi sa foi et qu'il regrette ce que l'homme "amoureux" l'ai conduit a trahir l'homme d'église qu'il était. C'est assez confus, mais ça semble bien cela.
Aria- Membre VIP bronze
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- Message n°5
Re: une poésie
je me demande s'il a pas confusion Macha car selon la poésie ce n'est pas le cardinal qui a été condamné sur la place publique mais l'ami de celui qui dicte la poésie "tous les deux étaient alchimistes."
Il y a un roi et un cardinal vers la fin ou il est dit " par ce roi ce complice d'un cardinal ....
donc le roi est complice du cardinal pour avoir condamner les deux alchimistes
cette poésie est longue et il est tard aussi , tu sais Macha la poésie est là si jamais a l'aise ça te dis de revenir dessus quand tu voudras, j'y reviendrais dessus aussi et relirais ce que tu m'as donner pour voir le roi en question
Il y a un roi et un cardinal vers la fin ou il est dit " par ce roi ce complice d'un cardinal ....
donc le roi est complice du cardinal pour avoir condamner les deux alchimistes
cette poésie est longue et il est tard aussi , tu sais Macha la poésie est là si jamais a l'aise ça te dis de revenir dessus quand tu voudras, j'y reviendrais dessus aussi et relirais ce que tu m'as donner pour voir le roi en question
Aria- Membre VIP bronze
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- Message n°6
Re: une poésie
Pour en revenir a cette poésie la chute devrait en principe dire quelque chose il est dit
Maréchal ferrant fera de toi un âne, une compile de phrase dans vos livres dociles
ici voici comment je le comprend, la personne qui parle s'adresse a nous humains de notre époque par " dans vos livres dociles"
le dicteur de la poésie parlerait du cardinal en tant que âne ou idiot c'est comme on veut
lorsqu'il dit " vos livres dociles " sans doute veut-il que nos livres s'écrivent facilement et reprendraient des éléments du passé,c'est là ou je me demande si dans un livre quelconque nous retrouverions cette phrase "le maréchal ferrant fera de toi un âne "
Si cette phrase on pourrait la retrouver effectivement dans un livre ou contine ou je sais pas....
quand au roi le dicteur dit " condamné par décret ce roi de pacotille dont j'en fus la victime
décret= loi , roi de pacotille sans doute un roi qui aux yeux du peuple français ne valait pas grand chose
" le fond de l'histoire racontée dans cette poésie se trouve être deux alchimistes condamnés par l'église et le roi ,pour cause de sorcellerie, c'était une époque ou l'alchimie était mal considérée.
Il est aussi question d'une femme qui aurait jouer un rôle important dans cette arrestation des deux alchimistes " traitrise "! le dicteur aurait aimer cette femme qui l'aurait trahi.
tout ces personnages sont reliés entre eux a une époque précise qui peuvent-ils être? je me pose aussi la question pourquoi j'ai reçu cette poésie qui relate une histoire vécue? qu'ais-je avoir avec celà?
et que comprendre?
Maréchal ferrant fera de toi un âne, une compile de phrase dans vos livres dociles
ici voici comment je le comprend, la personne qui parle s'adresse a nous humains de notre époque par " dans vos livres dociles"
le dicteur de la poésie parlerait du cardinal en tant que âne ou idiot c'est comme on veut
lorsqu'il dit " vos livres dociles " sans doute veut-il que nos livres s'écrivent facilement et reprendraient des éléments du passé,c'est là ou je me demande si dans un livre quelconque nous retrouverions cette phrase "le maréchal ferrant fera de toi un âne "
Si cette phrase on pourrait la retrouver effectivement dans un livre ou contine ou je sais pas....
quand au roi le dicteur dit " condamné par décret ce roi de pacotille dont j'en fus la victime
décret= loi , roi de pacotille sans doute un roi qui aux yeux du peuple français ne valait pas grand chose
" le fond de l'histoire racontée dans cette poésie se trouve être deux alchimistes condamnés par l'église et le roi ,pour cause de sorcellerie, c'était une époque ou l'alchimie était mal considérée.
Il est aussi question d'une femme qui aurait jouer un rôle important dans cette arrestation des deux alchimistes " traitrise "! le dicteur aurait aimer cette femme qui l'aurait trahi.
tout ces personnages sont reliés entre eux a une époque précise qui peuvent-ils être? je me pose aussi la question pourquoi j'ai reçu cette poésie qui relate une histoire vécue? qu'ais-je avoir avec celà?
et que comprendre?
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