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Le Net, une toile… d’araignée ?

Robot U&P
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Le Net, une toile… d’araignée ? Empty Le Net, une toile… d’araignée ?

Message par Robot U&P Dim 25 Avr - 16:16

Les véritables origines du réseau informatique mondial Internet

Le Net, une toile… d’araignée ? Cernweb


(Source : alterinfo)

Les véritables origines du réseau informatique mondial Internet, la toile sont peu connues. A la base, c’est un projet militaire US qui avait pour but de constituer un réseau d’ordinateurs afin d’améliorer les communications entre chercheurs au sein du DARPA (Defense Advanced Reseach Projects Agency).

Le Darpa est une agence du département de la défense des Etats-Unis chargée de la recherche et du développement de technologies à usage militaire. Ce projet a réellement abouti en 1966 lorsque Lawrence G. Roberts (chercheur au MIT puis au DARPA), le National Physical Laboratory et surtout la Rand Corporation ont mis au point le réseau Arpanet qui devient officiellement Internet le 1 janvier 1983. (voir Lawrence Roberts, sur wikipedia.org).

La Rand Corporation est un think tank américain spécialisé dans l’aide décisionnelle, la recherche et l’analyse dans le domaine des nouvelles technologies. C’est une institution puissante qui a eu des membres prestigieux comme Condoleezza Rice ou Donald Rumsfeld, avec un budget évalué à 230 millions de dollars en 2008.

Plus tard, en 1989, Tim Berners-Lee, informaticien au CERN (Organisation Européenne pour la Recherche Nucléaire) a développé un lien hypertexte qui utilise Internet. Le World Wide Web était né. Le 30 avril 1993, le CERN a annoncé que le World Wide Web sera gratuit pour tous car il entre dans le domaine public. (lien)

Il est intéressant de noter que le World Wide Web consortium dont le sigle est W3C est noté www. La lettre w qui correspond à la sixième lettre de l’alphabet hébreu a pour valeur numérique 6 (la gematria) et donc, www = 666. Drôle de hasard, surtout lorsque l’on sait que la date choisie pour le lancement, le 30 avril, est traditionnellement associée à la nuit des sorcières, dite nuit de Walpurgis, date du suicide de Hitler et de la création de l’’Église de Satan à San Francisco par Anton LaVey. De plus, le logo se passe de commentaires.

Rapidement, cet outil est devenu le plus grand fournisseur d’informations instantanées, il s’est aussi transformé en un remarquable outil de résistance ou de militantisme... Mais la liberté d’expression sur Internet pourrait bien être mise à mal un jour.

Lockheed Martin, Microsoft et le Darpa préparent en effet un Internet militaire du futur. Leur but est de mettre au point un nouveau protocole réseau militaire. Lockheed Martin a décroché un contrat de 31 millions de dollars avec le gouvernement américain pour travailler à réinventer TCP/IP. Microsoft est associé aux travaux. D’après les déclarations de John Mengucci de chez Lockheed Martin, l’objet principal du contrat consiste à anticiper les possibles attaques : “Les nouvelles menaces et attaques réseaux requièrent des concepts de protection révolutionnaires. Avec ce projet [...] nous travaillons à renforcer la cyber-sécurité et à nous assurer que les combattants pourront combattre en dépit de cyber attaques.” Ne faut-il pas plutôt y voir la volonté de créer un nouveau réseau plus contrôlable ?

Par ailleurs, une nouvelle loi en préparation aux Etats-Unis pourrait couper le robinet aux internautes. La Cybersecurity Act of 2009 ou plutôt The Rockefeller-Snowe Cybersecurity Act , si elle est votée, permettra de limiter ou de couper l’Internet aux USA. Il s’agit de la section 18 de la loi S 773 proposée par le sénateur John (Jay) Rockefeller et la sénatrice Olympia Jean Snowe . « Le président peut déclarer un état d’urgence en cybersécurité et ordonner la limitation ou la fermeture du trafic internet en provenance ou vers tout gouvernement fédéral compromis ou tout système réseau critique ».

De plus, la création d’un poste de conseiller national à la cyber-sécurité (NCA) est prévu. Il rapporterait directement au Président des États-Unis. (lien)

John Fontana, journaliste sur Network World, s’en inquiètait dans son article du 4 avril 2009 dernier intitulé « Bill would give Obama power to shut down Internet, networks during cyber attacks. Des voix critiques demandent que cette phrase (la section 18, ndlr) soit plus clairement définie. « C’est une loi de grande envergure. Il semble que le président puisse complètement couper internet ou demander à des sociétés comme Verizon Communications d’en limiter le trafic. Il y a largement de quoi être inquiet », assure Leslie Harris, présidente du CDT (Center for Democracy and Technology (CDT), qui défend les valeurs démocratiques et les libertés constitutionnelles à l’ère du numérique ».

La sénatrice du Maine Olympia Jean Snowe a d’ailleurs affirmé que cette loi « favorisait l’utilisation des tribunaux militaires au détriment des tribunaux civils » afin de lutter contre le terrorisme. (lien)

De plus, cette proposition de loi se retrouve au cœur de l’actualité. Mercredi 24 mars 2010, le Comité du Commerce Science et Transport a approuvé la Loi de Cybersécurité S 773 qui est en discussion au sénat actuellement.

La lutte contre le terrorisme est donc encore une fois de plus mise en avant afin de restreindre les libertés. Certains parlent de la révision de la section 18 de cette loi qui, si elle passait en l’état, permettrait au président des USA de totalement contrôler le Net.

De plus, tout ceci fait étrangement penser à Ésaïe 59.5 : « Ils couvent des oeufs de basilic, Et ils tissent des toiles d’araignée. Celui qui mange de leurs oeufs meurt ; Et, si l’on en brise un, il sort une vipère. » Ou bien Job 8.14 : « Ses certitudes sont fragiles, sa sécurité n’est qu’une toile d’araignée. »

Chez les Aztèques, l’araignée est le symbole du dieu des Enfers. Dans la mythologie grecque, Arachné voulut se mesurer à Athéna en tissant une toile et elle fut punie car nul ne peut être l’égal des dieux.

N’oublions pas ce que Jean-Claude Juncker Premier ministre, ministre des finances luxembourgeois, gouverneur de la Banque mondiale de 1989 à 1995 ancien gouverneur de la BERD et du FMI président actuel de l’Eurogroupe, déclarait dans l’hebdomadaire allemand Der Spiegel n°52/1999 p136 :

« D’abord nous décidons quelque chose, ensuite on le lance publiquement. Ensuite nous attendons un peu et nous regardons comment ça réagit. Si cela ne fait pas scandale ou ne provoque pas d’émeutes, parce que la plupart des gens ne se sont même pas rendus compte de ce qui a été décidé, nous continuons, pas à pas, jusqu’à ce qu’aucun retour ne soit possible... »

(Jean-Claude Juncker ist ein pfiffiger Kopf."Wir beschließen etwas, stellen das dann in den Raum und warten einige Zeit ab, was passiert...). (lien)
Macha
Macha
Administrateur
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Le Net, une toile… d’araignée ? Empty Re: Le Net, une toile… d’araignée ?

Message par Macha Dim 25 Avr - 21:26

Pour faire suite à ce sujet, j'ai trouvé intéressant de donner quelques infos sur l'origine du net.

La prophétie de Bush - Acte 1

Ingénieur mathématicien, professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT) mais également conseiller du président Franklin D. Roosevelt, Vannevar Bush (1890-1974) est considéré comme le père du concept de l’hypertexte.

Ce titre de gloire, il le doit principalement à l’article « As we may think », fondateur à plus d’un égard, paru en juillet 1945 dans la revue The Atlantic Monthly.

Dans l’extrait assez connu que nous présentons ici, Vannevar Bush imagine un système baptisé Memex (Memory Extender) qui prendrait en charge une information riche et variée (textes, images, sons, notes, etc.). Sa description fait irrésistiblement penser à nos ordinateurs individuels, jusqu’au concept de « bureau actif » des systèmes d’exploitation insérant un environnement graphique (MacOS puis Windows). Pas étonnant : ce texte inspirera les concepteurs de cet environnement et le créateur de la souris (Ted Nelson et Douglas Englebart). L’allusion à la consultation possible à distance préfigure la téléinformatique, devenue télématique puis aujourd’hui Internet. Un texte visionnaire donc.

As we may think
« comment nous pouvons penser »
Vannevar Bush - The Atlantic Monthly - juillet 1945 - Vol. 176, n°1 p.101-108

Extrait de l'article - traduction les-infostratèges - annotations : Didier Frochot

(
...)
Considérons un futur dispositif pour l'usage individuel, qui est une sorte de fichier et de bibliothèque privés mécanisés. Il a besoin d'un nom, et, pour en prendre un au hasard, le "Memex" suffira (1). Un Memex est un dispositif dans lequel une personne stocke tous ses livres, documents personnels, et communications, lequel est mécanisé afin qu'il puisse être consulté avec rapidité et flexibilité. Il s'agit d'un supplément intime et agrandi de sa mémoire (2).

Il se compose d'un bureau, et bien qu'il puisse vraisemblablement être actionné à distance, c'est principalement le meuble où il fonctionne. Sur le dessus se trouvent des écrans translucides inclinés, sur lesquels des documents peuvent être projetés pour une lecture aisée. Il y a un clavier, et des ensembles de boutons et de leviers. Autrement, il ressemble à un bureau ordinaire.

À une extrémité, se trouvent les documents stockés. La question du volume est résolue par des microfilms améliorés. Seule une petite partie de l'intérieur du Memex est dédiée au stockage, le reste, au mécanisme. Pourtant, si l'utilisateur insérait 5000 pages de documents par jour, il lui faudrait des centaines d'années pour remplir cet entrepôt, il peut donc le faire sans contrainte et entrer des documents librement.

La majeure partie des contenus du Memex est achetée sur microfilms prêts à l'usage. Livres de toutes sortes, images, périodiques courants, journaux, sont ainsi acquis et insérés en bonne place. La correspondance d'affaires prend le même chemin. Et il est prévu l'entrée directe de documents. Sur le dessus du Memex il y a un plateau transparent. Sur celui-ci sont placés des notes personnelles, des photographies, des mémorandums et toutes sortes de documents. Lorsqu'un de ces documents est en place, une pression sur un levier provoque la photographie stockée dans l'espace libre d'une section du film du Memex, la photographie à sec étant utilisée (3).

Il y a, bien sûr, des possibilités de consultation des documents via le système habituel du classement. Si l'utilisateur souhaite consulter un certain livre, il tape son code sur le clavier, et la page de titre apparaît promptement devant lui, projetée sur l'un de ses dispositifs de visionnage. Les codes fréquemment utilisés sont mnémoniques, de sorte qu'il consulte rarement son livre de codes ; mais lorsqu'il en cherche un, il presse un bouton qui les lui affiche. En outre, il a d'autres leviers à sa disposition. En inclinant un de ces leviers vers la droite il parcourt le livre, page à page à une vitesse qui permet un simple coup d'œil de reconnaissance. S'il pousse le levier plus à droite, il survole le livre par tranches de 10 pages ; et encore plus loin, par tranches de 100 pages. L'inflexion du levier vers la gauche permet la même commande, mais en arrière.

Un bouton spécial le transporte immédiatement à la première page de l'index. N'importe quel livre de sa bibliothèque peut être ainsi appelé et consulté avec une bien plus grande facilité que s'il était sur une étagère. Comme il a plusieurs postes d'affichage, il peut laisser un document affiché tandis qu'il en appelle un autre. Il peut ajouter des notes en marge et des commentaires, tirant profit des possibilités de la photographie à sec, et il se pourrait même qu'il puisse le faire par un procédé de stylet, tel qu'actuellement utilisé sur le télautographe (4) visible dans les salles d'attente des gares, comme s'il avait la page papier sous la main.
(...)

Dans une autre partie du même article, moins connue, l’auteur jette les bases de ce qui prendra, des années plus tard, le nom d’hypertexte. Nous présentons cet autre extrait ci-après :

La prophétie de Bush - Acte 2

Si le Memex est donc bien pensé pour jouer le rôle d’une véritable EXtension de la MÉMoire (de l’homme), Vannevar Bush va plus loin en montrant en quoi de simple consommateur, l’utilisateur peut se transformer en acteur d’un système d’information.

Le précédent extrait publié sur Defidoc (La prophétie de Bush – Acte 1) nous a permis de découvrir Memex (MEMory EXtender), le système imaginé par Vannevar Bush pour gérer une masse d’information très disparate (textes, images, sons, notes, etc.). Vannevar Bush révèle le résultat de ses cogitations en ces termes : « Un Memex est un dispositif dans lequel une personne stocke tous ses livres, documents personnels, et communications, lequel est mécanisé afin qu'il puisse être consulté avec rapidité et flexibilité. Il s’agit d’un supplément intime et agrandi de sa mémoire. »

Le Memex est donc bien pensé pour jouer le rôle d’une véritable EXtension de la MÉMoire (de l’homme). Vannevar Bush se montre plus précis dans son article, ce que nous révélons dans ce double extrait. Dénonçant les limites des systèmes de classement classiques qui figent quelque peu l’information stockée, il s’appuie sur le fonctionnement du cerveau humain (l’homme « fonctionne par association ») pour plaider en faveur de l’organisation de l’information par association d’idées. Ainsi se profile le concept que Ted Nelson nommera vingt ans plus tard Hypertexte. Malgré quelques différences dans la pratique, les propositions de Vannevar Bush préfigurent bien la naissance de ce concept.

Mais Bush va plus loin. De simple consommateur, l’utilisateur peut se transformer en acteur d’un système d’information. Associant des documents entre eux, le lecteur peut créer des « pistes » qui lui permettront de construire une base documentaire structurée dans un domaine de connaissance donné.

Avec ce texte plus encore qu’avec le précédent, nous sommes bien au cœur du management de l’information, la base des métiers de l’Information-Documentation-Connaissance.


L'extrait qui suit se situe juste avant celui que nous avons cité (La prophétie de bush - Acte 1) au début de la section 6 de l'article. L'extrait qui suit après le [...] se situe juste après le même passage, au début de la section 7. L'ensemble constitue un tout cohérent autour du concept qu'on nommera plus tard hypertexte.

As we may think
« comment nous pouvons penser »
Vannevar Bush - The Atlantic Monthly - juillet 1945 - Vol. 176, n°1 p.101-108[/b]
Extrait de l'article - traduction les-infostratèges - annotations : Didier Frochot

« [...] Le problème central de la sélection [de l'information] est plus profond qu'un retard dans l'adoption de la mécanisation par les bibliothèques (1), ou qu'un manque de développement des dispositifs de consultation. Notre manque de justesse pour retrouver des documents enregistrés est en grande partie provoqué par l'artificialité des systèmes de classement. Lorsque des données, quelles qu'elles soient, sont stockées, elles sont fichées alphabétiquement ou numériquement, et l'information est retrouvée (quand elle l'est) en la traçant de haut en bas du classement, de classe en sous-classe. Elle ne peut être [stockée] qu'à un seul emplacement, à moins de la dupliquer ; il faut avoir des règles permettant de les localiser, et les règles sont encombrantes (2). Par ailleurs, après avoir trouvé un article, il faut sortir du système et repartir sur un nouveau chemin (3).

L'esprit humain ne fonctionne pas de cette façon. Il fonctionne par association (4). Aux prises avec un article, il se porte immédiatement vers un autre qui lui est suggéré par association d'idées, selon un réseau complexe de pistes, véhiculées par les cellules du cerveau. Il y a bien sûr d'autres caractéristiques ; les pistes qui ne sont pas fréquemment suivies tendent à disparaître, les souvenirs ne sont pas entièrement permanents, la mémoire étant transitoire. Cependant, la vitesse d'exécution, la complexité des pistes, le détail des images mentales, sont impressionnants au delà de toute imagination.

L'homme ne peut pas entièrement espérer reproduire artificiellement ce processus mental, mais il peut certainement apprendre de celui-ci. Il peut même s'améliorer à la marge, parce que son souvenir a une relative permanence (5). Cependant, la première idée qui peut être tirée de l'analogie concerne la sélection. Le choix par association, plutôt que par classement, peut être mécanisé. On ne peut pas espérer ainsi égaler la vitesse et la flexibilité avec lesquelles l'esprit suit une piste associative, mais il devrait être possible de le battre de manière décisive sur le terrain de la permanence et de la clarté des articles exhumés du stockage. »

[...] Extrait précédemment publié

« Tout cela est classique, excepté la projection future des actuels mécanismes et gadgets. Une étape immédiate s'impose pour le classement par association, dont l'idée fondamentale est de permettre que n'importe quel article puisse être lié à volonté pour en sélectionner immédiatement et automatiquement d'autres. C'est le dispositif essentiel du Memex (6). Le processus permettant de lier ensemble deux sujets est la chose importante.

Quand l'utilisateur construit une piste (7), il la nomme, insère ce nom dans son livre de codes, et le saisit sur son clavier. Devant lui apparaissent les deux articles à lier, projetés sur des postes de visualisation voisins. Au bas de chacun, des champs de codage permettent à un pointeur d'indiquer un de ces codes sur chaque article. L'utilisateur tape sur une seule touche et les articles sont liés de manière permanente. Dans chaque champ apparaît le nom du code. Hors de la vue (Cool, mais également dans le champ de codage, est inséré un ensemble de points pour le visionnement par cellule photoélectrique (9) ; et sur chaque article ces points indiquent par leurs positions le numéro d'accès à l'autre article.

Par la suite, à tout moment, quand un de ces articles est affiché, l'autre peut immédiatement être rappelé simplement en tapant sur la touche correspondant à son code. De plus, quand de nombreux articles ont ainsi été liés ensemble pour former une piste, ils peuvent être passés en revue alternativement, rapidement ou lentement, en braquant un levier comme celui utilisé pour tourner les pages d'un livre (10). C'est exactement comme si les articles physiques avaient été collectés ensemble depuis des sources séparées et fort éloignées pour former un nouveau livre (11). C'est plus que cela, parce que n'importe quel article peut être inséré dans de nombreuses pistes.

Supposons que le propriétaire du Memex est intéressé par l'origine et les propriétés de l'arc et des flèches. Spécifiquement, il étudie pourquoi l'arc turc court était apparemment supérieur à l'arc long anglais dans les escarmouches des Croisades. Il a des douzaines de livres et d'articles probablement pertinents dans son Memex. Il parcourt d'abord une encyclopédie, trouve un article intéressant mais peu précis ; il le laisse affiché. Ensuite, dans un ouvrage historique, il trouve un autre article pertinent et rattache les deux. Ainsi construit-il une piste au travers de beaucoup d'articles. De temps en temps il insère un commentaire de son cru, le liant à cette piste principale ou le joignant à un article particulier sur une piste latérale. Quand il devient évident pour lui que les propriétés élastiques des matériaux disponibles sont très liées à celles de l'arc, il se rattache à une piste latérale qui le relie à des manuels sur l'élasticité et à des tables de constantes physiques. Il insère une page d'analyse de sa main. Il construit ainsi une piste en relation avec son intérêt personnel dans le labyrinthe des ressources à sa disposition.

Et sa piste personnelle ne disparaît pas (12). Quelques années plus tard, il s'entretient avec un ami de l'étrange résistance des peuples aux innovations, même d'un intérêt vital. Il a un exemple : les Européens vaincus n'ont tout de même pas adopté l'arc turc. Et de fait, il a une piste là-dessus. Une simple touche affiche le livre de codes. Quelques autres touches affichent le début de la piste. Un levier lui permet de la parcourir à volonté, s'arrêtant sur les articles intéressants, en explorant d'autres grâce à des liens latéraux. Comme c'est une piste intéressante et pertinente pour la discussion, il met un reproducteur en fonction ; il photographie la totalité de cette piste et la passe à son ami pour qu'il l'insère dans son propre Memex, où il la rattachera à une piste plus générale. »

(Source : www.les-infostrateges.com)
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Le Net, une toile… d’araignée ? Empty Re: Le Net, une toile… d’araignée ?

Message par brice33 Lun 26 Avr - 15:21

microsoft dans le lot ?? on n'a pas fini de voir des bug en pagaille....
viv€ l'int€rn€t du futur av€c micro$oft
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Le Net, une toile… d’araignée ? Empty Re: Le Net, une toile… d’araignée ?

Message par TrustNo1 Lun 26 Avr - 16:43

Pour info et c'est une vrai info ; le système de mail est né en même temps que l'OS UNIX par Kernell et Kerigan de l'inversité de Berkeley le système est le sendmail qui permettait aussi bien aux gens du sytèmes de communiquer directement avec les personnes s'occupant du dev (BDD) c'était la naissance du mail bien avant internet biensur puisqu'il est né en 1969.
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Le Net, une toile… d’araignée ? Empty Re: Le Net, une toile… d’araignée ?

Message par Schattenjäger Lun 26 Avr - 17:09

L'internet que nous connaissons actuellement n'est qu'un Minitel 2.0. A votre avis, pourquoi ? Smile

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