La malbouffe entraine autant de dépendance que les drogues dures
(Source : Dailymail, trad. NewsOfTomorrow.org)
La malbouffe entraine autant de dépendance que l’héroïne et la cocaïne, selon certains scientifiques.
Des études montrent que la ruée sur les graisses, le sel et les sucres affectent le cerveau de la même façon que les drogues dures.
Suite à ces découvertes, certains demandent à ce que des avertissements de santé de type cigarettes apparaissent sur les boites et emballages - suggérant même que les fabricants devraient être poursuivis pour le fait qu’ils savent qu’ils mettent en danger la santé des consommateurs.
Ces recherches viennent au moment où l’Angleterre lutte contre la montée de l’obésité, la chirurgie liée à la perte de poids coûtant à elle seule plus de 32 millions de livres par an aux services de santé britanniques.
L’idée que la malbouffe créé une dépendance se généralise parmi les chercheurs, selon le New Scientist de cette semaine.
Le premier indice provient d’études américaines sur des rats, montrant que ceux qui sont nourris de sirop présentent des changements cérébraux et comportementaux semblables aux rongeurs accros à la morphine.
Il est important de noter que les animaux libéraient dans leur cerveau la substance chimique liée à la recherche de plaisir, la dopamine, après chaque dose de sucre - caractéristique de la dépendance aux drogues.
Laisser les rats se gaver de bacon, saucisse, glace et chocolat a aussi provoqué des changements ’très, très frappants’ dans leur cerveau, proches de ceux provoqués par la cocaïne et l’héroïne.
Même des chocs électriques ne les ont pas empêché de chercher leur ’fix’ de malbouffe.
Et quand on montre aux gens des images de leurs nourritures favorites, la zone du cortex frontal orbital, liée à la prise de décision, a une montée de dopamine. La même zone est activée lorsqu’on présente aux accros à la cocaïne un sac de poudre blanche.
Pour la revue New Scientist : ’Il y a des preuves maintenant convainquantes que les aliments à teneur élevée en sucre, graisses et sel - comme la plupart de la malbouffe - peuvent modifier la chimie de votre cerveau d’une manière proche à celle de drogues hautement addictives comme la cocaïne et l’héroïne.’
L’industrie alimentaire affirme que la malbouffe ne créé une dépendance que pour ’une petite partie de consommateurs qui ne possèdent pas la discipline nécessaire’.
Hank Cardello, ancien cadre de Coca Cola, dit qu’une des solutions possibles consiste à donner un allégement fiscal aux entreprises qui font des aliments sains.
Il a ajouté : ’Les gens ne vont pas changer leur comportement. Pour moi, il faut enlever les calories des rues.’
(Source : Dailymail, trad. NewsOfTomorrow.org)
La malbouffe entraine autant de dépendance que l’héroïne et la cocaïne, selon certains scientifiques.
Des études montrent que la ruée sur les graisses, le sel et les sucres affectent le cerveau de la même façon que les drogues dures.
Suite à ces découvertes, certains demandent à ce que des avertissements de santé de type cigarettes apparaissent sur les boites et emballages - suggérant même que les fabricants devraient être poursuivis pour le fait qu’ils savent qu’ils mettent en danger la santé des consommateurs.
Ces recherches viennent au moment où l’Angleterre lutte contre la montée de l’obésité, la chirurgie liée à la perte de poids coûtant à elle seule plus de 32 millions de livres par an aux services de santé britanniques.
L’idée que la malbouffe créé une dépendance se généralise parmi les chercheurs, selon le New Scientist de cette semaine.
Le premier indice provient d’études américaines sur des rats, montrant que ceux qui sont nourris de sirop présentent des changements cérébraux et comportementaux semblables aux rongeurs accros à la morphine.
Il est important de noter que les animaux libéraient dans leur cerveau la substance chimique liée à la recherche de plaisir, la dopamine, après chaque dose de sucre - caractéristique de la dépendance aux drogues.
Laisser les rats se gaver de bacon, saucisse, glace et chocolat a aussi provoqué des changements ’très, très frappants’ dans leur cerveau, proches de ceux provoqués par la cocaïne et l’héroïne.
Même des chocs électriques ne les ont pas empêché de chercher leur ’fix’ de malbouffe.
Et quand on montre aux gens des images de leurs nourritures favorites, la zone du cortex frontal orbital, liée à la prise de décision, a une montée de dopamine. La même zone est activée lorsqu’on présente aux accros à la cocaïne un sac de poudre blanche.
Pour la revue New Scientist : ’Il y a des preuves maintenant convainquantes que les aliments à teneur élevée en sucre, graisses et sel - comme la plupart de la malbouffe - peuvent modifier la chimie de votre cerveau d’une manière proche à celle de drogues hautement addictives comme la cocaïne et l’héroïne.’
L’industrie alimentaire affirme que la malbouffe ne créé une dépendance que pour ’une petite partie de consommateurs qui ne possèdent pas la discipline nécessaire’.
Hank Cardello, ancien cadre de Coca Cola, dit qu’une des solutions possibles consiste à donner un allégement fiscal aux entreprises qui font des aliments sains.
Il a ajouté : ’Les gens ne vont pas changer leur comportement. Pour moi, il faut enlever les calories des rues.’
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