Une théorie à prendre avec des gants et des pincettes, mais qui représente un cheminement intellectuel qui mérite néammoins qu'on se penche dessus:
Iman Jacob Wilkens, né aux Pays-Bas en 1936, a étudié l'économie à l'Université d'Amsterdam. Depuis 1966, il habite en France où depuis plus de 30 ans il mène une enquête sur Homère. Le 26 mai 1992, il donne une conférence intitulées Les Rois troyens d'Angleterre devant les Herodoteans, association d'étudiants en langues classiques à l'Université de Cambridge.
Where Troy Once Stood est un ouvrage de Wilkens dans lequel il avance divers arguments pour prouver que la ville de Troie se trouvait en Angleterre et que l’Iliade et l’Odyssée d'Homère étaient à l'origine des récits transmis par voie orale par les « peuples de la mer » d'Europe occidentale (ceci n'implique, dit Wilkens, aucune critique envers la civilisation grecque classique qui s'est développée après Homère). Ces peuples pélagiens, qui selon Wilkens émigrèrent à la fin de l'âge du bronze vers l'est du bassin méditerranéen et prirent les noms d'Achéens ou de Pélasges, donnèrent à leurs nouveaux lieux de résidence les noms familiers des lieux d'où ils venaient, (comme cela fut le cas lors des migrations récentes vers, par exemple, les États-Unis). Selon Wilkens, les poèmes épiques auraient été été traduits et transcrits en grec aux environs de 750 av. J.-C. après avoir été transmis oralement pendant quatre siècles. Les Grecs, qui avaient oublié l'origine de ces récits durant les siècles obscurs, en situèrent les péripéties en Mer Méditerranée, où l'on trouve de nombreux lieux homériques, mais où la topographie des villes, les îles, les directions navigables et les distances ne correspondent pas au récit d'Homère. Le fait que ces peuples s'étaient établis autour de la mer Égée explique peut-être pourquoi la ville grecque de « Mycènes » considérée comme responsable de la destruction de « Troie », fut détruite en même temps voire plus tôt qu'Hissarlik en Turquie. Cela signifie qu'il y aurait eu une troisième puissance en mer Méditerranée. Le titre du livre vient du poète romain Ovide :
« Il y a maintenant du blé où jadis était Troie (...) »
Hissarlik en Turquie, de tout temps considérée comme l'emplacement de la ville de Troie, ne satisfait pas aux écrits d'Homère. Troie fut décrit par Homère comme une ville en pente raide, or Hissarlik s'élève seulement à trente mètres au-dessus de la plaine. La distance par rapport à la côte est d'environ six kilomètres, mais au temps de Strabon et de Pline, elle était d'après eux d'environ deux kilomètres. La baie est beaucoup trop petite pour accueillir une flotte de 1186 navires. Nous savons maintenant par une fouille archéologique que des lieux comme Thèbes, la Crète, Lesbos, Chypre et l'Égypte avaient d'autres noms à l'Âge du bronze. Le théâtre du récit d'Homère sur la guerre de Troie, qui s'est déroulée vers 1200 av. J.-C., n'était probablement pas la mer méditerranée, de même que, par exemple, le texte d’une épopée médiévale, qui aurait été découvert aux États-Unis et dans lequel figureraient des toponymes anglais ne pourrait avoir pour sujet l’Amérique qui est inconnue des Européens au Moyen Âge.
Wilkens soutient que le Gog Magog Hills près de Cambridge est l'emplacement primitif de la ville de Troie. Il croit que, aux environs de 1200 av. J.-C., les populations (Proto-Celtes) furent attaqués par les (Proto-)Celtes du continent qui voulaient obtenir le contrôle sur les mines d'étain dans les Cornouailles parce que l'étain était la matière première indispensable à la fabrication du bronze (si indispensable qu'en général, ce ne sont pas les propriétés du fer mais plutôt la rareté de l'étain qui fut considérée comme la raison du passage de l'Âge du Bronze à l'Âge du Fer). Ces populations d'Europe de l'Ouest, qui habitaient dans le sud-ouest de l'Angleterre et dans les régions côtières allant du nord de l'Allemagne au sud de la Scandinavie jusqu'au sud de l'Espagne ainsi que le long de fleuves, tels que la Seine et le Rhin, appartenaient d'après Wilkens aux peuples de la mer qui à la fin de l'âge du bronze émigrèrent en Méditerranée orientale. La citation biblique « Gog et Magog », la découverte d'innombrables os et squelettes humains souvent mutilés et également les découvertes archéologiques de milliers d'armes en bronze entre autres dans la région entre deux tombes et The Wash, montrent les traces d'un grand champ de bataille. Il y a eu également d'autres découvertes notamment des crémations et des tumuli, une torque en or, un système de canalisation étendu et un chemin creusé à l'aide de poutres en bois. La baie The Wash, qui, à la fin de l'âge de bronze, allait jusqu'à la petite ville de Littleport (de sorte que la plage de l'époque était éloigné d'environ 35 km des tumuli de Gog Magog), est assez large pour héberger une armada de 1186 navires. L'édition revue de 2005 contient une « reconstitution » du champ de bataille troyen dans le Cambridgeshire. Elle contient entre autres l'identification des rivières par lesquelles le camp des Achéens après la guerre s'est échappé, le Pergame, des sources froides et une source chaude, deux digues, le tumulus d'Ilos et le camp des Achéens avec un rempart de défense et une tranchée.
(source Wikipedia)
le site de Wilkens:
http://www.troy-in-england.co.uk/index.htm
le texte de la conférence de Wilkens sur les "rois troyens d'Angleterre":
http://phdamste.tripod.com/trojan.html
Iman Jacob Wilkens, né aux Pays-Bas en 1936, a étudié l'économie à l'Université d'Amsterdam. Depuis 1966, il habite en France où depuis plus de 30 ans il mène une enquête sur Homère. Le 26 mai 1992, il donne une conférence intitulées Les Rois troyens d'Angleterre devant les Herodoteans, association d'étudiants en langues classiques à l'Université de Cambridge.
Where Troy Once Stood est un ouvrage de Wilkens dans lequel il avance divers arguments pour prouver que la ville de Troie se trouvait en Angleterre et que l’Iliade et l’Odyssée d'Homère étaient à l'origine des récits transmis par voie orale par les « peuples de la mer » d'Europe occidentale (ceci n'implique, dit Wilkens, aucune critique envers la civilisation grecque classique qui s'est développée après Homère). Ces peuples pélagiens, qui selon Wilkens émigrèrent à la fin de l'âge du bronze vers l'est du bassin méditerranéen et prirent les noms d'Achéens ou de Pélasges, donnèrent à leurs nouveaux lieux de résidence les noms familiers des lieux d'où ils venaient, (comme cela fut le cas lors des migrations récentes vers, par exemple, les États-Unis). Selon Wilkens, les poèmes épiques auraient été été traduits et transcrits en grec aux environs de 750 av. J.-C. après avoir été transmis oralement pendant quatre siècles. Les Grecs, qui avaient oublié l'origine de ces récits durant les siècles obscurs, en situèrent les péripéties en Mer Méditerranée, où l'on trouve de nombreux lieux homériques, mais où la topographie des villes, les îles, les directions navigables et les distances ne correspondent pas au récit d'Homère. Le fait que ces peuples s'étaient établis autour de la mer Égée explique peut-être pourquoi la ville grecque de « Mycènes » considérée comme responsable de la destruction de « Troie », fut détruite en même temps voire plus tôt qu'Hissarlik en Turquie. Cela signifie qu'il y aurait eu une troisième puissance en mer Méditerranée. Le titre du livre vient du poète romain Ovide :
« Il y a maintenant du blé où jadis était Troie (...) »
Hissarlik en Turquie, de tout temps considérée comme l'emplacement de la ville de Troie, ne satisfait pas aux écrits d'Homère. Troie fut décrit par Homère comme une ville en pente raide, or Hissarlik s'élève seulement à trente mètres au-dessus de la plaine. La distance par rapport à la côte est d'environ six kilomètres, mais au temps de Strabon et de Pline, elle était d'après eux d'environ deux kilomètres. La baie est beaucoup trop petite pour accueillir une flotte de 1186 navires. Nous savons maintenant par une fouille archéologique que des lieux comme Thèbes, la Crète, Lesbos, Chypre et l'Égypte avaient d'autres noms à l'Âge du bronze. Le théâtre du récit d'Homère sur la guerre de Troie, qui s'est déroulée vers 1200 av. J.-C., n'était probablement pas la mer méditerranée, de même que, par exemple, le texte d’une épopée médiévale, qui aurait été découvert aux États-Unis et dans lequel figureraient des toponymes anglais ne pourrait avoir pour sujet l’Amérique qui est inconnue des Européens au Moyen Âge.
Wilkens soutient que le Gog Magog Hills près de Cambridge est l'emplacement primitif de la ville de Troie. Il croit que, aux environs de 1200 av. J.-C., les populations (Proto-Celtes) furent attaqués par les (Proto-)Celtes du continent qui voulaient obtenir le contrôle sur les mines d'étain dans les Cornouailles parce que l'étain était la matière première indispensable à la fabrication du bronze (si indispensable qu'en général, ce ne sont pas les propriétés du fer mais plutôt la rareté de l'étain qui fut considérée comme la raison du passage de l'Âge du Bronze à l'Âge du Fer). Ces populations d'Europe de l'Ouest, qui habitaient dans le sud-ouest de l'Angleterre et dans les régions côtières allant du nord de l'Allemagne au sud de la Scandinavie jusqu'au sud de l'Espagne ainsi que le long de fleuves, tels que la Seine et le Rhin, appartenaient d'après Wilkens aux peuples de la mer qui à la fin de l'âge du bronze émigrèrent en Méditerranée orientale. La citation biblique « Gog et Magog », la découverte d'innombrables os et squelettes humains souvent mutilés et également les découvertes archéologiques de milliers d'armes en bronze entre autres dans la région entre deux tombes et The Wash, montrent les traces d'un grand champ de bataille. Il y a eu également d'autres découvertes notamment des crémations et des tumuli, une torque en or, un système de canalisation étendu et un chemin creusé à l'aide de poutres en bois. La baie The Wash, qui, à la fin de l'âge de bronze, allait jusqu'à la petite ville de Littleport (de sorte que la plage de l'époque était éloigné d'environ 35 km des tumuli de Gog Magog), est assez large pour héberger une armada de 1186 navires. L'édition revue de 2005 contient une « reconstitution » du champ de bataille troyen dans le Cambridgeshire. Elle contient entre autres l'identification des rivières par lesquelles le camp des Achéens après la guerre s'est échappé, le Pergame, des sources froides et une source chaude, deux digues, le tumulus d'Ilos et le camp des Achéens avec un rempart de défense et une tranchée.
(source Wikipedia)
le site de Wilkens:
http://www.troy-in-england.co.uk/index.htm
le texte de la conférence de Wilkens sur les "rois troyens d'Angleterre":
http://phdamste.tripod.com/trojan.html
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