source : http://www.francetv.fr/culturebox/strasbourg-decouverte-dune-fresque-romaine-113085Des fouilles menées au pied de la cathédrale de Strasbourg ont permis de mettre au jour des peintures murales "d'une grande qualité" issues d'un camp romain installé dans les années 90 de notre ère, ont expliqué mercredi les responsables de ces recherches archéologiques.
L'équipe de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) a trouvé, dans une petite tranchée profonde de 3 mètres, plusieurs murs d'un secteur qui avait abrité les maisons de tribuns et de centurions de la VIIIe légion Auguste.
Sur l'une des cloisons effondrées, les archéologues ont découvert de chaque côté "une peinture murale d'une grande qualité, dont l'une représente des colonnes et un panneau encadrant une femme debout", a indiqué à la presse Heidi Cicutta, responsable scientifique à l'Inrap, la plus importante structure de recherche archéologique en France.
L'autre "se compose d'une belle guirlande rouge dotée d'un noeud vert". "Cerise sur le gâteau", un graffiti de six lignes a été découvert, qui sera déchiffré par un expert, a ajouté Mme Cicutta.
La VIIIe légion Auguste s'était installé dans l'antique Argentorate (premier nom de Strasbourg) dans les années 90 après Jésus-Christ, avec ses 6.000 hommes qui y bâtirent un camp fixe de 20 hectares, au coeur de l'actuel centre historique de la capitale alsacienne.
Lors de ces fouilles menées dans le cadre d'un réaménagement du site, les archéologues ont également pu exhumer les vestiges du chantier de construction de la cathédrale de Strasbourg, érigée de 1180 à 1439, dans le style roman puis gothique.
Ils ont notamment dégagé des niveaux de circulation foulés par les bâtisseurs, constitués des éclats de grès étalés par les tailleurs de pierre. "Ces déchets nous donnent des informations sur les techniques des artisans" qui ont bâti la cathédrale, a expliqué la responsable.
source : http://www.rue89strasbourg.com/index.php/2012/08/29/culture/les-fouilles-archeologiques-enfin-devoilees-place-du-chateau/Les vestiges archéologiques découverts pendant la rénovation de la place du Château ont été dévoilés ce matin. Plus de 1 000 ans d’histoire se chevauchent sur trois mètres de profondeur. De nombreuses informations vont permettre de comprendre l’évolution de Strasbourg du Ier siècle à la construction de la cathédrale achevée en 1437.
Souvenons-nous. Entre mai et juin 2010, les Strasbourgeois avaient été invités à donner leurs opinions et leurs souhaits concernant la rénovation de la place du Château. Les 6 800 m² de la place allaient devenir piétons. L’espace est fermé au public depuis la fin du mois de mars et les travaux ont mis au jour des vestiges. Depuis le mois de juillet, l’Institut national des recherches archéologiques préventives (Inrap) est sur le site pour partir à la découverte de ces trésors enfouis sous plusieurs mètres de profondeur, au pied de la Cathédrale Notre-Dame.
Plusieurs strates morcellent les fouilles. La première couche accumule des éléments datant de la construction de la cathédrale, commencée en 1180 et terminée en 1437. Grès rose, céramique, éclats de vitraux… la place du Château servait à l’époque à évacuer le déblais des artisans. Lors de ces découvertes, les archéologues ont saisi l’opportunité de se trouver à quelques dizaines de mètres de la Fondation de l’Oeuvre Notre-Dame pour inviter les tailleurs à venir certifier que ces « déchets » étaient bien des traces de la construction de la Cathédrale. Des comparaisons ont été faites, pas de doute, les morceaux retrouvés montrent bien les « stigmates » marqués par des outils que l’on employait au Moyen-Âge.
Un four à chaux extrait la semaine dernière
L’un des éléments les plus intéressants découverts à ce jour est un four à chaux, tout juste extrait de terre la semaine dernière. La datation estime que ce four existe depuis le VIIIe siècle, mais la date pourrait remonter jusqu’à l’Antiquité tardive. Ce four à chaux, dont la taille (7 mètres de diamètre) laisse à supposer qu’il a servi à construire un grand bâtiment, pourrait certifier la présence d’une ancienne cathédrale fondée à cet endroit. Des textes évoquaient la construction d’une cathédrale, commandée par l’évêque Saint Arbogast de Strasbourg, à la fin du VIIème siècle. Mais aucun vestige n’avait été découvert.
Heidi Cicutta est la personne qui surveille les fouilles. Elle est encore surprise des merveilles extraites par l’Inrap :
« Quand les vestiges ont été découverts, l’Etat a lancé un appel pour trouver des archéologues. Nous sommes ravis d’avoir été choisis. C’est en soi formidable de travailler au pied de la Cathédrale. Et en terme d’informations, les fouilles sont aussi inédites. Mais c’est quand même un travail oppressant puisqu’il faut avoir terminé les recherches à la fin du mois de septembre pour laisser place au chantier de rénovation. »
Parmi les autres éléments sortis de terre figure un morceau d’architecture propre à la construction d’un aqueduc. Étrange. Les fouilles ont aussi sorti de terre une plaque peinte sur laquelle six lignes de graffitis latins ont été gravées. Cette plaque, d’époque pompéienne, suppose la présence d’une habitation occupée par un très riche propriétaire. Elle a été envoyée à Metz pour obtenir d’un graphologue toutes les informations qu’elle recueille. Bernadette Schnitzler, directrice du Musée archéologique de Strasbourg, s’imagine déjà exposer cette plaque dans les vitrines de son établissement.
source :http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Actualites/Communiques-de-presse/Les-derniers-communiques/Communiques-nationaux/p-14825-Des-legionnaires-romains-aux-batisseurs-de-la-cathedrale-la-fouille-de-la-place-du-Chateau-a-Strasbourg.htm#Au cœur du centre historique de Strasbourg, classé au Patrimoine mondial de l’Humanité, une équipe d’archéologues de l’Inrap fouille actuellement, sur prescription de l’État (Drac Alsace), la place du Château, au pied de la cathédrale.
Ces fouilles, réalisées dans le cadre du réaménagement du site par la ville et la communauté urbaine de Strasbourg, sont une occasion unique d’explorer les origines antiques de la ville, de découvrir le camp romain de la VIIIe légion Auguste, d’exhumer les vestiges du chantier de construction de la cathédrale.
Les origines de Strasbourg se confondent avec les implantations de l’armée romaine. La legio VIII Augusta s’installe dans l’antique Argentorate dans les années 90 de notre ère. Ses 6 000 hommes y bâtissent un camp fixe de près de 20 hectares, qui formera ensuite le noyau de la cité épiscopale au Moyen Âge, celui du centre actuel de la cité. Lors de plusieurs opérations, les archéologues de l’Inrap ont déjà exploré ce camp, notamment, en 2008, rue Brûlée où une partie des casernements des légionnaires avaient été mis au jour. Aujourd’hui, la fouille de la place du Château touche une autre partie du camp, la praetentura, secteur abritant, entre autres, les maisons des six tribuns ainsi que d’autres baraquements de légionnaires et leurs centurions.
Malgré la faible emprise des fouilles, la seule exploration d’une tranchée, large de 1,10 m et profonde de 3 m, a révélé aux archéologues plusieurs murs. Une des cloisons, effondrée d’un seul tenant, porte de chaque côté une peinture murale d’une grande qualité. L’une représente des colonnes et un panneau encadrant une femme debout. L’autre se compose d’une belle guirlande rouge dotée d’un nœud vert. Cet enduit peint illustre le statut de l’occupant de ce bâtiment, un tribun ou tout au moins un centurion. Minutieusement prélevées les deux peintures sont en cours de nettoyage et de restauration.
La cathédrale primitive, dont la localisation est incertaine, apparaît dans les textes en 728. En 982, Strasbourg devient une seigneurie épiscopale urbaine dont l’administration relève uniquement de l’évêché. En 1015, l’évêque Werner de Habsbourg entreprend la construction d’une nouvelle cathédrale de style ottonien,. Elle brûle en 1176. De 1180 à 1439, l’actuelle cathédrale est érigée, d’abord dans le style roman, puis dans le style gothique à partir de 1255.
Avec ses 3 mètres de stratigraphie, la fouille de la place du Château révèle l’histoire des constructeurs de la cathédrale.
Juste au sud de celle-ci, les archéologues dégagent les niveaux de circulation foulés par les bâtisseurs. Ces niveaux sont constitués des éclats de grès étalés par les tailleurs de pierre devant leur lieu de travail (les loges). Damés par un passage incessant, ils s’y sont accumulés entre le XIIe et le XVe siècle sur une épaisseur de 1 m à 1,50 m. Ces déchets nous renseignent sur les techniques de taille et portent encore les traces d’outils : pics, laies ou polkas. D’autres métiers sont aussi attestés : des scories témoignent de l’activité de forge, des couches de mortier du travail des gâcheurs, et des fragments de plomb et de vitraux de celui des maître-verriers. La fonction d’un four, à unique chambre de chauffe et daté du XIIe siècle, reste à déterminer.
Un bâtiment du XVIIIe siècle a été partiellement mis au jour devant l’Œuvre Notre-Dame. Il est édifié sur des fondations médiévales. Les archives relatent sa construction en 1724 à l’emplacement d’un îlot de maisons comprenant notamment les écuries de l’Œuvre. Le pavage aujourd’hui mis au jour mais aussi l’étude du plan-relief de 1727, d’une aquarelle et d’un plan de 1854, révèlent que ces écuries ont perduré en partie, tandis que les étages auraient été loués à des particuliers. Nommée d’après l’un de ces locataires « maison Schoettel » au XIXe siècle, elle est arasée en 1855 pour agrandir la « place du Palais ».
L’ouverture d’un dernier secteur de fouille, devant le lycée Fustel de Coulanges, et la poursuite des recherches livreront d’autres informations sur les deux millénaires enfouis sous l’actuelle place du Château, au pied de la cathédrale de Strasbourg.
La rénovation de la place du Château
La place du Château est un site emblématique de Strasbourg et de son histoire. Bordant le côté sud de la cathédrale, elle est entourée de bâtiments de qualité, édifiés au fil des siècles. À l’époque du « tout automobile », elle est transformée en parking. En 2010, la place est restituée aux piétons et un premier projet est élaboré. Il vise à faire de l’espace un lieu d’agrément, à révéler les monuments qui en constituent le cadre – et en premier lieu la Cathédrale –, à offrir des perspectives d’ensemble et à valoriser les cinq musées de la place.
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