"LILLEBONNE (Seine-Maritime) — Une nécropole romaine qui pourrait abriter plusieurs milliers de sépultures a été découverte à Lillebonne (Seine-Maritime), confirmant ainsi l'importance, sous l'Antiquité, de cette cité portuaire qui commerçait déjà avec la future Angleterre.
En ce jour de mars, des archéologues de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) chaudement emmitouflés s'activent pour dégager avec d'infinies précautions dans une tombe le contenu d'un coffret en bois dont il ne reste que quelques clous mangés par la rouille.
Après plusieurs heures de travail, ils mettent au jour une statuette malheureusement brisée, une pièce de monnaie, deux vases et deux perles. "Il s'agit soit d'offrandes funéraires soit d'objets ayant appartenu au défunt", explique Frédéric Kliesch, responsable du chantier.
Après seulement une quinzaine jours de présence, ces archéologues ont mis au jour une centaine de tombes, de sarcophages, de coffrages ou encore d'urnes funéraires contenant des restes de crémations.
Ils ont aussi dégagé une partie des vestiges d'un imposant mur d'enceinte qui marque les limites de la vaste nécropole et identifié ce qui pourrait être le drain qui servait à étancher l'espace.
Ces archéologues achèvent un travail de diagnostic demandé par la municipalité de Lillebonne qui veut faire du terrain des jardins ouvriers. "Il ne nous a pas fallu très longtemps pour trouver quelque chose, tant le sol de Lillebonne est riche de vestiges antiques", dit Frédéric Kliesch.
Des tombes avaient déjà été découvertes dans ce secteur au XIXème siècle, mais avec ces sondages de l'Inrap, l'ampleur de la nécropole est enfin connue. "Elle doit s'étendre sur trois hectares et avoir accueilli les restes de plusieurs milliers de personnes, disposées parfois sur trois niveaux", assure Frédéric Kliesch.
Cette découverte relance l'intérêt pour l'ancienne Lillebonne, cette cité romaine nommée Juliobona en l'honneur du conquérant de la Gaule Jules César et qui fut la capitale du peuple des Calètes entre les Ier et IIIème siècles après JC.
La ville, qui fut éclipsée par Rouen, a peut-être compté jusqu'à 10.000 habitants et rayonnait sur un territoire qui correspond aujourd'hui au département de la Seine-Maritime.
Citée dans la Géographie de Ptolémée, Juliobona était, à son apogée, un port de commerce très actif qui faisait le lien entre la Gaule et la colonie romaine de Bretagne, outre-Manche.
Aujourd'hui, il est difficile d'imaginer pareille fonction maritime car Lillebonne est située à plus de cinq kilomètres de la Seine, à l'intérieur des terres. Mais à l'époque le fleuve n'était pas endigué et il faut imaginer que son lit s'étendait jusqu'aux portes de la cité.
De ce passé bien oublié, ont déjà été exhumés les vestiges de riches maisons, de thermes, d'aqueducs, d'un forum et surtout d'un vaste théâtre. Capable d'accueillir jusqu'à 10.000 spectateurs, cet hémicyclique antique est le plus important encore en élévation au nord de la Loire.
Sur le chantier de la nécropole, les archéologues devaient achever leur travail sur le terrain vendredi avant de procéder à l'analyse de leurs découvertes. Il reviendra ensuite aux élus de dire s'ils veulent ou non engager un programme de fouilles systématique."
source : http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hwpAegQEvpBHOz3IJX0m0YH5fGxA?docId=CNG.c637ebe230da1f596b47dfc18fc91ecf.481
En ce jour de mars, des archéologues de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) chaudement emmitouflés s'activent pour dégager avec d'infinies précautions dans une tombe le contenu d'un coffret en bois dont il ne reste que quelques clous mangés par la rouille.
Après plusieurs heures de travail, ils mettent au jour une statuette malheureusement brisée, une pièce de monnaie, deux vases et deux perles. "Il s'agit soit d'offrandes funéraires soit d'objets ayant appartenu au défunt", explique Frédéric Kliesch, responsable du chantier.
Après seulement une quinzaine jours de présence, ces archéologues ont mis au jour une centaine de tombes, de sarcophages, de coffrages ou encore d'urnes funéraires contenant des restes de crémations.
Ils ont aussi dégagé une partie des vestiges d'un imposant mur d'enceinte qui marque les limites de la vaste nécropole et identifié ce qui pourrait être le drain qui servait à étancher l'espace.
Ces archéologues achèvent un travail de diagnostic demandé par la municipalité de Lillebonne qui veut faire du terrain des jardins ouvriers. "Il ne nous a pas fallu très longtemps pour trouver quelque chose, tant le sol de Lillebonne est riche de vestiges antiques", dit Frédéric Kliesch.
Des tombes avaient déjà été découvertes dans ce secteur au XIXème siècle, mais avec ces sondages de l'Inrap, l'ampleur de la nécropole est enfin connue. "Elle doit s'étendre sur trois hectares et avoir accueilli les restes de plusieurs milliers de personnes, disposées parfois sur trois niveaux", assure Frédéric Kliesch.
Cette découverte relance l'intérêt pour l'ancienne Lillebonne, cette cité romaine nommée Juliobona en l'honneur du conquérant de la Gaule Jules César et qui fut la capitale du peuple des Calètes entre les Ier et IIIème siècles après JC.
La ville, qui fut éclipsée par Rouen, a peut-être compté jusqu'à 10.000 habitants et rayonnait sur un territoire qui correspond aujourd'hui au département de la Seine-Maritime.
Citée dans la Géographie de Ptolémée, Juliobona était, à son apogée, un port de commerce très actif qui faisait le lien entre la Gaule et la colonie romaine de Bretagne, outre-Manche.
Aujourd'hui, il est difficile d'imaginer pareille fonction maritime car Lillebonne est située à plus de cinq kilomètres de la Seine, à l'intérieur des terres. Mais à l'époque le fleuve n'était pas endigué et il faut imaginer que son lit s'étendait jusqu'aux portes de la cité.
De ce passé bien oublié, ont déjà été exhumés les vestiges de riches maisons, de thermes, d'aqueducs, d'un forum et surtout d'un vaste théâtre. Capable d'accueillir jusqu'à 10.000 spectateurs, cet hémicyclique antique est le plus important encore en élévation au nord de la Loire.
Sur le chantier de la nécropole, les archéologues devaient achever leur travail sur le terrain vendredi avant de procéder à l'analyse de leurs découvertes. Il reviendra ensuite aux élus de dire s'ils veulent ou non engager un programme de fouilles systématique."
source : http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hwpAegQEvpBHOz3IJX0m0YH5fGxA?docId=CNG.c637ebe230da1f596b47dfc18fc91ecf.481
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