Les navigateurs de l'impossible
Les Indiens d’Amérique avaient-ils les moyens appropriés pour s’élancer sur l’Atlantique, c'est-à-dire des engins leur permettant de naviguer en toute sécurité en haute mer ?
Oui ! Le capitaine espagnol Bartolome Ruiz nous l’affirme. Ce dernier participa à l’une des expéditions préliminaires de Pizarro, et il consigna dans son livre de bord l’étrange aventure qui le plongea dans la stupeur, en 1525.
Alors qu’il naviguait très loin des côtes de l’Equateur, un énorme navire sous pleine voile croisa sa route !
Bartolome Ruiz pensa qu’il s’agissait d’un navire espagnol, armé par que le riche Caballero, et son sang ne fit qu’un tour, en imaginant qu’il avait pu être devancé par un compatriote plus chanceux.
Il poussa un profond soupir de soulagement en constatant qu’il ne se trouvait pas devant une caravelle, mais devant un radeau indien de haute mer, déplaçant une trentaine de tonnes et monté par une vingtaine d’hommes…
Tous les ans au mois d’octobre, on fête aux Etats-Unis la journée de Colomb. A cette occasion, la vieille controverse sur le véritable découvreur de l’Amérique rejaillit et apporte des précisions sur les thèses présentées.
Un avocat historien, Legrand Clegg, assure que ce sont des explorateurs africains, qui les premiers ont mis le pied sur le Nouveau Monde. Il estime que cette théorie trouve une confirmation dans les écrits mêmes de Christophe Colomb. Colomb relate notamment que les Indiens Arawaks, à Haïti, lui parlèrent des négociants noirs, venant du sud et du sud-est, armés de lances, dont la pointe était en « guanine ». Selon le Professeur Léon Weiner, de l’université d’Harvard, la guanin était un alliage d’or fabriqué en Afrique Occidentale.
Clegg s’appuie également, comme plusieurs autres chercheurs, sur d’anciennes sculptures mexicaines possédant des caractéristiques africaines. Il est soutenu dans cette idée par Mrs Sharon Mc. Kern, écrivain et anthropologue américain, qui déclare : « Je crois que les Africains ont débarqué en Amérique. Mais il se peut également qu’ils aient voyagé avec les Phéniciens. Je crois également que les Egyptiens, que nous pouvons classer comme Africains, ont débarqué ici. Thor Heyerdahl a montré que c’était possible, mais nous ne pourrons le prouver seulement de manière irréfutable que lorsque nous aurons d’autres preuves.
L’idée selon laquelle les Africains et les Phéniciens se seraient associés dans leurs expéditions me séduit beaucoup, nous en reparlerons plus loin.
L’historien britannique Basil Davidson expose, lui, une autre théorie. Il prétend qu’au XVI e siècle l’empereur malien Mansa Kankan relata la disparition de son prédécesseur au cours d’une expédition transatlantique de 2 000 bateaux.
La plupart des historiens européens ont accusé Musa d’exagération. Mais le Mali de l’époque possédait, sans aucun doute, de grosses embarcations à voile pour le Niger et on ne voit pas pourquoi ces bateaux n’auraient pas pu également tenter de naviguer sur l’Atlantique.
Il est à peu près établi aujourd’hui de manière certaine que, cinq siècles avant Christophe Colomb, les Vikings découvrirent l’Amérique. Certains assurent même que les voyages lointains des Vikings ne furent pas ignorés de l’Europe. Colomb aurait fait un voyage en Islande peu avant 1492, où il aurait entendu parler de ces terres explorées parles Scandinaves, et il aurait emmené lors de sa grande aventure, un marin islandais de Galway, qui connaissait les mers du Nord-ouest.
La célèbre « pierre de Kensington » dont les Américains font grand cas est contestée parles Scandinaves, qui la considèrent comme une grossière tromperie. L’authenticité de ce monument historique autant qu’archéologique ne prouve rien. Plus sérieux sont les vestiges qui ont été, il y a quelques années, révélés par des photos aériennes, réalisées sur film Kodak Aviation, au dessus du Dakota du Sud et complétées par des investigations satellitaires.
Ces clichés font apparaître les restes d’une forteresse viking édifiée entre 1 000 et 1 300 après Jésus-Christ. Une ancienne chronique rapporte que plusieurs centaines de Vikings auraient mystérieusement disparu du Groenland à l’époque où la peste ravageait l’Europe.
Les ethnologues ont déterminé que c’est à peu près à la même époque que la culture des diverses tribus indiennes de l’Amérique du Nord a subi de profonds changements et modifications marquantes.
En 1732, un Français qui traversait le Dakota du Sud eut la surprise d’apercevoir des Américaines blondes aux yeux bleus !
Les Indiens d’Amérique avaient-ils les moyens appropriés pour s’élancer sur l’Atlantique, c'est-à-dire des engins leur permettant de naviguer en toute sécurité en haute mer ?
Oui ! Le capitaine espagnol Bartolome Ruiz nous l’affirme. Ce dernier participa à l’une des expéditions préliminaires de Pizarro, et il consigna dans son livre de bord l’étrange aventure qui le plongea dans la stupeur, en 1525.
Alors qu’il naviguait très loin des côtes de l’Equateur, un énorme navire sous pleine voile croisa sa route !
Bartolome Ruiz pensa qu’il s’agissait d’un navire espagnol, armé par que le riche Caballero, et son sang ne fit qu’un tour, en imaginant qu’il avait pu être devancé par un compatriote plus chanceux.
Il poussa un profond soupir de soulagement en constatant qu’il ne se trouvait pas devant une caravelle, mais devant un radeau indien de haute mer, déplaçant une trentaine de tonnes et monté par une vingtaine d’hommes…
Tous les ans au mois d’octobre, on fête aux Etats-Unis la journée de Colomb. A cette occasion, la vieille controverse sur le véritable découvreur de l’Amérique rejaillit et apporte des précisions sur les thèses présentées.
Un avocat historien, Legrand Clegg, assure que ce sont des explorateurs africains, qui les premiers ont mis le pied sur le Nouveau Monde. Il estime que cette théorie trouve une confirmation dans les écrits mêmes de Christophe Colomb. Colomb relate notamment que les Indiens Arawaks, à Haïti, lui parlèrent des négociants noirs, venant du sud et du sud-est, armés de lances, dont la pointe était en « guanine ». Selon le Professeur Léon Weiner, de l’université d’Harvard, la guanin était un alliage d’or fabriqué en Afrique Occidentale.
Clegg s’appuie également, comme plusieurs autres chercheurs, sur d’anciennes sculptures mexicaines possédant des caractéristiques africaines. Il est soutenu dans cette idée par Mrs Sharon Mc. Kern, écrivain et anthropologue américain, qui déclare : « Je crois que les Africains ont débarqué en Amérique. Mais il se peut également qu’ils aient voyagé avec les Phéniciens. Je crois également que les Egyptiens, que nous pouvons classer comme Africains, ont débarqué ici. Thor Heyerdahl a montré que c’était possible, mais nous ne pourrons le prouver seulement de manière irréfutable que lorsque nous aurons d’autres preuves.
L’idée selon laquelle les Africains et les Phéniciens se seraient associés dans leurs expéditions me séduit beaucoup, nous en reparlerons plus loin.
L’historien britannique Basil Davidson expose, lui, une autre théorie. Il prétend qu’au XVI e siècle l’empereur malien Mansa Kankan relata la disparition de son prédécesseur au cours d’une expédition transatlantique de 2 000 bateaux.
La plupart des historiens européens ont accusé Musa d’exagération. Mais le Mali de l’époque possédait, sans aucun doute, de grosses embarcations à voile pour le Niger et on ne voit pas pourquoi ces bateaux n’auraient pas pu également tenter de naviguer sur l’Atlantique.
Il est à peu près établi aujourd’hui de manière certaine que, cinq siècles avant Christophe Colomb, les Vikings découvrirent l’Amérique. Certains assurent même que les voyages lointains des Vikings ne furent pas ignorés de l’Europe. Colomb aurait fait un voyage en Islande peu avant 1492, où il aurait entendu parler de ces terres explorées parles Scandinaves, et il aurait emmené lors de sa grande aventure, un marin islandais de Galway, qui connaissait les mers du Nord-ouest.
La célèbre « pierre de Kensington » dont les Américains font grand cas est contestée parles Scandinaves, qui la considèrent comme une grossière tromperie. L’authenticité de ce monument historique autant qu’archéologique ne prouve rien. Plus sérieux sont les vestiges qui ont été, il y a quelques années, révélés par des photos aériennes, réalisées sur film Kodak Aviation, au dessus du Dakota du Sud et complétées par des investigations satellitaires.
Ces clichés font apparaître les restes d’une forteresse viking édifiée entre 1 000 et 1 300 après Jésus-Christ. Une ancienne chronique rapporte que plusieurs centaines de Vikings auraient mystérieusement disparu du Groenland à l’époque où la peste ravageait l’Europe.
Les ethnologues ont déterminé que c’est à peu près à la même époque que la culture des diverses tribus indiennes de l’Amérique du Nord a subi de profonds changements et modifications marquantes.
En 1732, un Français qui traversait le Dakota du Sud eut la surprise d’apercevoir des Américaines blondes aux yeux bleus !
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