Une femme a été élevée par des singes dans la jungle

Marina Chapman, jeune Anglaise et maman de deux enfants, raconte dans un livre à paraître avoir été élevée par des singes capucins après avoir été abandonnée dans la jungle colombienne.
Marina Chapman, habitante de Bradford en Angleterre, affirme avoir été élevée par des singes capucins après avoir été abandonnée dans la jungle colombienne quand elle n’était qu’une enfant. C’est dans un livre intitulé « La fille sans nom : l’incroyable histoire vraie d’une fille élevée par des singes » que cette maman de deux enfants raconte aujourd’hui son enfance hors du commun.
« Elle a vécu avec une vingtaine de singes capucins en les imitant »
Marina Chapman explique avoir été enlevée à l’âge de 5 ans à son domicile près de Cucuta, en Colombie, dans les années 1950, puis abandonné par ses ravisseurs dans la jungle près de la frontière vénézuélienne. Elle explique qu’elle a été enlevée« sans doute pour obtenir une rançon » et ne doit sa survie qu’à des singes capucins qui l’ont soignée, nourrie et ensuite élevée durant cinq longues années. Dans un entretien au quotidien anglais The Sunday Times, son agent Andrew Lownie explique : »Elle a vécu avec une vingtaine de singes capucins en les imitant et en copiant ce qu’ils mangeaient, ce qu’ils buvaient, leurs activités sociales, leur langue. Marina est devenue peu à peu un membre de leur famille. Ils se sont battus, ils ont joué et partagé leurs tendres expériences et terrifiantes. Marina a développé d’extraordinaires capacités surhumaines« .
« Quand nous avions faim, nous devions faire un certain bruit »
C’est au bout de cinq ans d’existence dans la jungle que Marina a été retrouvée par des chasseurs. Ceux-ci l’auraient alors vendue au propriétaire d’une maison close et elle y a travaillé durant plusieurs années en tant que femme de chambre. Lors d’un voyage au Royaume-Uni à l’âge de 25 ans, elle y a rencontré son mari, prénommé John. Aujourd’hui elle est maman de deux enfants, à qui elle a donné une éducation particulière. »Quand nous avions faim, nous devions faire un certain bruit », explique sa fille au Sunday Times. »Tous mes camarades de classe aimaient ma maman car elle n’était pas comme les autres. Elle gardait un côté enfantin à chaque instant ». Aujourd’hui, Marina apprécie encore de sauter de branches en branches dans les arbres et parvient également à capturer des lapins ou des oiseaux sauvages à mains nues.