Deux nouvelles espèces de papillon ont été découvertes en Extrême-Orient, par des chercheurs russes. Appartenant au genre Ypsolopha, ces insectes sont particulièrement difficiles à attraper. Les scientifiques ont donc eu un soupçon de chance, et viennent ajouter une pierre à la construction d’une grande base de données contribuant à la connaissance de la biodiversité.
En voilà qui sortent de l’ordinaire. Les Ypsolopha sont un genre d’insecte de l’ordre des lépidoptères dont la forme adulte est communément appelée papillon. Ils étonnent par la position qu’ils adoptent lorsqu’ils se reposent sur une feuille : ailes rangées, tête en avant, queue du corps en l’air et antennes tendues, telle est leur attitude. Si l’on compte près de 120 espèces de ce genre, réparties dans le monde entier, il est particulièrement difficile de les attraper.
Les méthodes standard pour attraper les papillons consistent à élever les larves ou à attirer les adultes avec la lumière. Mais ces insectes ne vivent pas en colonie, les larves vivent et se nourrissent dans les toiles qu’elles tissent entre les feuilles, bourgeons et rameaux des plantes. Elles sont donc isolées et il est presque impossible de les dénicher en pleine nature. Par ailleurs, les Ypsolopha, des papillons nocturnes, ne volent pas vers la lumière. Des biologistes russes ont toutefois eu la chance d’attraper deux nouvelles espèces.
Décrites dans un article paru dans le journal ZooKeys, les deux espèces ont été respectivement baptisées Ypsolopha melanofuscella et Ypsolopha straminella. Toutes deux ont été découvertes dans l’Extrême-Orient russe, au nord-est de la Mongolie. Les membres de l’Institute of biology and soil science de Russie décrivent les corps de ces lépidoptères, mais surtout leurs parties génitales, ce qui a permis de les identifier comme espèce à part entière.
Y. melanofuscella et Y. straminella viennent s’ajouter aux 28 espèces déjà identifiées dans le sud de la Russie. Cette région comprend à elle seule près d’un quart des espèces du genre Ypsolopha. « L'étude de la diversité des espèces en Asie de l'Est dans son ensemble, et dans l'Extrême-Orient de la Russie en particulier, est une entreprise importante, commente Margarita Ponomarenko, principale auteur de l’article. Ce n’est que la première étape pour la création d'une base de donnée qui servira au profit de la conservation de la biodiversité et de la préservation de l'espèce. »
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