Selon une simulation de la Nasa, la concentration en dioxyde de carbone dans l'atmosphère augmente les risques de précipitations et de sécheresses extrêmes.
Les régions du globe déjà humides le seront davantage, tout comme les régions sèches. C'est en substance ce qu'on peut retenir des calculs dévoilés vendredi par les scientifiques de la Nasa. L'agence aéronautique américaine s'est appuyée sur quatorze modèles climatiques afin d'analyser au mieux l'évolution des pluies sur une période de 140 ans.
L'étude démarre avec une année de référence pendant laquelle la concentration dans l'atmosphère de dioxyde de carbone est de 280 parties par million (ppm), soit un niveau comparable à celui de l'ère préindustrielle (contre 400 ppm aujourd'hui). Ce niveau est ensuite augmenté de 1 % chaque année - un chiffre représentatif de ce qui se passe actuellement, selon la Nasa. Résultat : les scientifiques notent un changement clair et net du comportement des précipitations mondiales.
Des zones peuplées touchées
"En réaction au réchauffement climatique induit par le dioxyde de carbone, le cycle global de l'eau subit une gigantesque modification, entraînant le schéma suivant : des pluies fortes en hausse, une décrue des averses modérées et une accentuation des sécheresses dans certaines régions", résume William Lau, un des auteurs principaux de ces calculs. Par "pluies fortes", les scientifiques entendent plus de 8,75 mm de précipitations par jour.
"Ces importants changements dans les pluies modérées, comme dans les périodes prolongées d'absence de pluie, auront un vrai impact, car ils surviennent dans des zones très habitées", poursuit-il. Et de citer en exemples le sud-ouest des États-Unis, le Mexique, l'Afrique du Nord, le Moyen-Orient, le Pakistan, le nord de la Chine et une grande partie du continent sud-américain. On peut observer sur la vidéo ci-dessous que l'Europe du Sud devrait, elle aussi, souffrir davantage de la sécheresse. À l'inverse, le phénomène de la mousson en Asie du Sud-Est se verra encore renforcé.
À chaque augmentation d'un degré Fahrenheit (soit environ 0,56 degré Celsius), la Nasa estime que l'augmentation des pluies fortes s'élève de 4 %, sans augmenter le total des précipitations. De quoi anticiper donc une répartition de plus en plus inégale de l'eau entre pays. Des périodes de sécheresse plus longues et des pluies diluviennes pourraient favoriser, paradoxalement, incendies et inondations à l'échelle mondiale.
L'étude démarre avec une année de référence pendant laquelle la concentration dans l'atmosphère de dioxyde de carbone est de 280 parties par million (ppm), soit un niveau comparable à celui de l'ère préindustrielle (contre 400 ppm aujourd'hui). Ce niveau est ensuite augmenté de 1 % chaque année - un chiffre représentatif de ce qui se passe actuellement, selon la Nasa. Résultat : les scientifiques notent un changement clair et net du comportement des précipitations mondiales.
Des zones peuplées touchées
"En réaction au réchauffement climatique induit par le dioxyde de carbone, le cycle global de l'eau subit une gigantesque modification, entraînant le schéma suivant : des pluies fortes en hausse, une décrue des averses modérées et une accentuation des sécheresses dans certaines régions", résume William Lau, un des auteurs principaux de ces calculs. Par "pluies fortes", les scientifiques entendent plus de 8,75 mm de précipitations par jour.
"Ces importants changements dans les pluies modérées, comme dans les périodes prolongées d'absence de pluie, auront un vrai impact, car ils surviennent dans des zones très habitées", poursuit-il. Et de citer en exemples le sud-ouest des États-Unis, le Mexique, l'Afrique du Nord, le Moyen-Orient, le Pakistan, le nord de la Chine et une grande partie du continent sud-américain. On peut observer sur la vidéo ci-dessous que l'Europe du Sud devrait, elle aussi, souffrir davantage de la sécheresse. À l'inverse, le phénomène de la mousson en Asie du Sud-Est se verra encore renforcé.
À chaque augmentation d'un degré Fahrenheit (soit environ 0,56 degré Celsius), la Nasa estime que l'augmentation des pluies fortes s'élève de 4 %, sans augmenter le total des précipitations. De quoi anticiper donc une répartition de plus en plus inégale de l'eau entre pays. Des périodes de sécheresse plus longues et des pluies diluviennes pourraient favoriser, paradoxalement, incendies et inondations à l'échelle mondiale.
REGARDEZ. Les projections en matière de précipitations mondiales de la Nasa
Source : http://www.lepoint.fr/science/video-changement-climatique-pluies-et-secheresses-vont-se-radicaliser-07-05-2013-1664155_25.php
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