La zone de la galaxie dans laquelle réside la Terre est plus grande que prévu
Ci-desssus, la cartographie révisée de la Voie Lactée. La taille du bras d'Orion ("Local Arm") dans lequel la Terre est située a été considérablement revue à la hausse. Crédits : Robert Hurt, IPAC; Bill Saxton, NRAO/AUI/NSF
L'emplacement de la galaxie dans lequel se trouve la Terre est probablement beaucoup plus étendu que prévu, révèle une étude.
La zone de la Voie lactée dans laquelle se trouve notre système solaire serait beaucoup plus grande que ce qui était supposé jusqu'ici, selon des travaux menés par une équipe internationale d'astronomes.
Ce résultat a été obtenu grâce à des mesures effectuées à l'aide du Very Long Baseline Array (VLBA), un réseau de radiotélescopes astronomiques couvrant l'ensemble du territoire américain. Il a été révélé le 3 juin 2013 au cours du 22e congrès de la société américaine d'astronomie.
Pour mieux comprendre la teneur de ce résultat, rappelons d'abord que notre galaxie la Voie lactée est une galaxie spirale, c'est-à-dire qu'elle est constituée de bras lumineux, appelés bras spiraux, qui s'enroulent autour de son centre en formant une spirale.
Où se situe notre système solaire dans la Voie lactée ? Au sein de l'un de ses bras spiraux, appelé bras d'Orion (ou parfois bras local), lequel est situé entre deux autres bras spiraux très volumineux, appelés bras du Sagittaire (ou bras Sagittaire-Carène) etbras de Persée.
Or, les astronomes pensaient jusqu'ici que le bras d'Orion était de taille réduite, comparé à la taille des principaux bras spiraux de notre galaxie, comme par exemple les deux imposants voisins que sont les bras du Sagittaire et de Persée, entre lesquels il est situé.
Une vision largement remise en cause par ces nouvelles mesures effectuées à l'aide du Very Long Baseline Array. Et pour cause, puisque la taille du bras dOrion n'aurait en réalité rien à envier à celle de ses deux voisins. En effet, il s'étendrait sur quelques 16 000 années-lumière.
Comment les astronomes ont-il procédé pour parvenir à ce résultat ? À l'évidence, la performance n'est pas évidente, puisqu'il s'agit ici de déterminer la structure d'un lieu (notre galaxie)… dans lequel nous sommes nous-mêmes situés ! La solution : mesurer les distances qui séparent les différents objets présents dans notre galaxie, puis en déduire sa cartographie globale.
Pour évaluer la distance qui nous sépare des différents objets présents dans notre galaxie, les astronomes du Very Long Baseline Array ont utilisé la méthode dite de la parallaxe trigonométrique. Le principe de ce procédé ? Il consiste à mesurer la position dans le ciel de l'objet dont on souhaite mesurer l'éloignement, et ce lorsque la Terre se trouve à un extrémité, puis l'autre, de son orbite. En faisant cela, un léger décalage dans la position apparente de l'objet par rapport à son arrière-plan se produit (on peut facilement visualiser ce phénomène en tenant un doigt devant son nez puis en le regardant alternativement avec un oeil puis avec l'autre : le doigt semble alors se "décaler" par rapport à l'arrière-plan...). En mesurant précisément ce décalage dans la position de l'objet par rapport à son arrière-plan, les astronomes peuvent ainsi en déduire la distance qui les sépare de cet objet.
Source: JS
Ci-desssus, la cartographie révisée de la Voie Lactée. La taille du bras d'Orion ("Local Arm") dans lequel la Terre est située a été considérablement revue à la hausse. Crédits : Robert Hurt, IPAC; Bill Saxton, NRAO/AUI/NSF
L'emplacement de la galaxie dans lequel se trouve la Terre est probablement beaucoup plus étendu que prévu, révèle une étude.
La zone de la Voie lactée dans laquelle se trouve notre système solaire serait beaucoup plus grande que ce qui était supposé jusqu'ici, selon des travaux menés par une équipe internationale d'astronomes.
Ce résultat a été obtenu grâce à des mesures effectuées à l'aide du Very Long Baseline Array (VLBA), un réseau de radiotélescopes astronomiques couvrant l'ensemble du territoire américain. Il a été révélé le 3 juin 2013 au cours du 22e congrès de la société américaine d'astronomie.
Pour mieux comprendre la teneur de ce résultat, rappelons d'abord que notre galaxie la Voie lactée est une galaxie spirale, c'est-à-dire qu'elle est constituée de bras lumineux, appelés bras spiraux, qui s'enroulent autour de son centre en formant une spirale.
Où se situe notre système solaire dans la Voie lactée ? Au sein de l'un de ses bras spiraux, appelé bras d'Orion (ou parfois bras local), lequel est situé entre deux autres bras spiraux très volumineux, appelés bras du Sagittaire (ou bras Sagittaire-Carène) etbras de Persée.
Or, les astronomes pensaient jusqu'ici que le bras d'Orion était de taille réduite, comparé à la taille des principaux bras spiraux de notre galaxie, comme par exemple les deux imposants voisins que sont les bras du Sagittaire et de Persée, entre lesquels il est situé.
Une vision largement remise en cause par ces nouvelles mesures effectuées à l'aide du Very Long Baseline Array. Et pour cause, puisque la taille du bras dOrion n'aurait en réalité rien à envier à celle de ses deux voisins. En effet, il s'étendrait sur quelques 16 000 années-lumière.
Comment les astronomes ont-il procédé pour parvenir à ce résultat ? À l'évidence, la performance n'est pas évidente, puisqu'il s'agit ici de déterminer la structure d'un lieu (notre galaxie)… dans lequel nous sommes nous-mêmes situés ! La solution : mesurer les distances qui séparent les différents objets présents dans notre galaxie, puis en déduire sa cartographie globale.
Pour évaluer la distance qui nous sépare des différents objets présents dans notre galaxie, les astronomes du Very Long Baseline Array ont utilisé la méthode dite de la parallaxe trigonométrique. Le principe de ce procédé ? Il consiste à mesurer la position dans le ciel de l'objet dont on souhaite mesurer l'éloignement, et ce lorsque la Terre se trouve à un extrémité, puis l'autre, de son orbite. En faisant cela, un léger décalage dans la position apparente de l'objet par rapport à son arrière-plan se produit (on peut facilement visualiser ce phénomène en tenant un doigt devant son nez puis en le regardant alternativement avec un oeil puis avec l'autre : le doigt semble alors se "décaler" par rapport à l'arrière-plan...). En mesurant précisément ce décalage dans la position de l'objet par rapport à son arrière-plan, les astronomes peuvent ainsi en déduire la distance qui les sépare de cet objet.
Source: JS
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