Un loup repéré dans le parc des Cévennes

nouvelobs.com

26.01.2009

Des agents du parc ont observé des traces dans la neige et réalisé des prélèvements qui vont être analysés. L'un d'eux affirme avoir vu l'animal.


Un loup aurait été repéré la semaine dernière en Lozère dans le parc national des Cévennes, ce qui confirmerait le retour de l'animal dans le département où il avait disparu après guerre, apprend-on lundi 26 janvier de sources concordantes.
Des traces de loup ont été repérées jeudi sur la commune des Bondons et un agent du parc des Cévennes affirme qu'il a pu observer visuellement l'animal.
Des agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage et du parc national ont suivi les traces dans la neige et réalisé des prélèvements transférés pour analyse à Lyon, a précisé la préfecture du département. Les résultats définitifs des analyses ADN seront connus dans trois semaines.

Un veau retrouvé mort

Le cadavre d'un veau a en outre été découvert à proximité mais il y a trop de traces d'animaux différents pour confirmer que le loup l'a tué.
Des traces de deux loups, une femelle âgée et un jeune mâle, avaient déjà été confirmées en février 2007 sur la commune de Saint-Laurent-de-Muret en Lozère.
La préfecture cherche à savoir si le nouvel animal repéré est l'un d'eux. Si tel est le cas, l'Etat pourrait confirmer que le département de la Lozère est désormais habité par le loup après qu'il a été observé deux hivers consécutifs.

Si ça fait comme l'ours dans les Pyrénées... Il ne va vivre vieux.

pour moi, ce retour qui apperement s'apparente a un retour naturel est une excellente nouvelle dans la restauration des écosystèmes en france ... mais bon la tache restante et immensse et certaines choses sont dégradées a jamais !
je sais que par contre l'on peut etre inquiet pour ce loup, les chasseurs et les eleveurs vont vite piquer leurs colères d'abrutis incapable de faire avec la nature et ses prédateurs !
pourtant, en afrique des centaines de miliers d'indigènes élèves bien chevres et vaches dans la savane en faisant avec la présence des lions, des hyenes ect ...
cela ne les empechent pas de survivre, bien que une tete de bétail perdue, pour eux ce n'est surement pas les mêmes concéquences qu'un agneaux ou un troupeaux dont les éleveurs seront indemnisés quoiqu'il arrive a hauteur des accords selon les zones et types d'espaces protégés (je sais qu'en parc naturel national normalement c'est du 100% indemnisés mais ailleurs ???)
de toutes façon apperement le loup est dans le parc national ou ses environs qui jouissent aussi d'un statut (l'état prend en compte les zones tampons autour du parc ou les animaux peuvent y évoluer)
mais au fait, que le loup revienne petit a petit sur le territoire français est une excellente nouvelle ...
mais qu'en est il des lynx ? au dernières nouvelles l'extinction en france paraissait inéluctable avec la destruction de son habitat ... il était censé etre encore présent dans les vosges et quelques spécimens dans les forets du jura par liaison avec les vosges de continuité naturelle de sous bois ...

En France on n'aime pas les animaux sauvages... Ou alors dans un Zoo!

Seriez-vous prêts à tolérer des bandes de chiens errants dans les villes ou les campagnes ?

Seriez-vous prêts à tolérer des bandes de chiens errants dans les villes ou les campagnes ?

Je ne vois pas ou est la comparaison... Comparons ce qui est comparable, le loup est dans son élément naturel depuis qu'il existe, pas les bergers. Les vieux démons ne sont pas près de mourir. L'arrivée de loups italiens dans le Parc National du Mercantour a provoqué une levée de boucliers de la part des éleveurs, chasseurs, etc., qui n'ont pas craint d'invoquer la mise en danger de la vie... humaine. Car une Bête monstrueuse, dans l'inconscient collectif, se profile toujours derrière les loups, avec lesquelles elle n'avait pourtant rien à voir.

De 1818 à 1829, plus de 14.000 loups sont tués en France chaque année. C’est l’époque d’apparition du fusil à percussion (1830), puis des fusils à répétition et à canon basculant. Les armes à feu sont désormais très accessibles et performantes. Les loups sont alors tués à plus de 100m de distance. Le nombre de permis de chasse délivrés ne fait que croître. Parallèlement, l’usage du poison se répand parmi les chasseurs de loups : aconit tue-loup ajouté à du verre pilé, des éponges frites et des bulbes de colchique, décoction de lichen de mélèze, ciguë aquatique, noix vomique...

« Bêtes Féroces » de France.

Les armes à feu sont désormais très accessibles et performantes. Les loups sont alors tués à plus de 100m de distance

Celui qui a écrit cela a écrit une belle connerie. Pour tuer un loup à cette distance et à cette époque-là, il fallait une arme de guerre. A ce que je sache, les paysans n'en possédaient évidemment pas. D'autre part, où a-t-il vu qu'ils possédaient des fusils à répétition ? Ces fusils ne sont apparus que vers 1965.
Il est non moins évident qu'à cette époque, loups et ours étaient une calamité pour les éleveurs. Un transhumant des Pyrénees qui perdait 4 ou 5 brebis voyait son "salaire" très compromis. Pensez que dans les campagnes beaucoup ne possédaient que quelques brebis et souvent 2 ou 3 vaches. Un veau dévoré, c'était dramatique.
Ma comparaison avec les chiens errants-nouvelle plaie de l'Australie-est justifiée. Les écolos de salon ne les supportent pas, les accusant de tous les maux sans jamais les voir. Mais le loup, bien sûr, c'est une gentille bête, et ces méchants de bouseux ne comprennent rien à l'équilibre naturel. Je ne dis pas que ces derniers ont toujours raison, mais ils ont le mérite de vivre dans des endroits qui seront bientôt désertifiés, et ils voient bien qu'on les prend pour des Indiens juste bons à couper les orties et les ronces afin que les citadins viennent randonner sans s'écorcher les jolis mollets.
Qu'on protège les loups là où ils existent encore, bien évidemment. Qu'on les introduise là où ils ont disparu depuis fort longtemps, pas d'accord. Maintenant, s'ils reviennent tout seuls, on verra s'ils sont capables de recoloniser les territoires malgré leurs ennemis.

D'autre part, où a-t-il vu qu'ils possédaient des fusils à répétition ? Ces fusils ne sont apparus que vers 1965.

Tous ces progrès techniques en quelques années amènent l'élaboration des fusils à répétition tels que le Lebel de 1886 et le Mauser de 1888. Un fusil à répétition célèbre avait déjà été mis au point aux Etats-Unis en 1866 : la Winchester.

Pour moi, la cohabitions aujourd'hui est possible entre l'homme et le loup ... Sauf si c'est une question de gros sous... A lire:
http://cryptozoologie.conceptforum.net/canides-f12/loup-dans-les-pyrenees-t495.htm

De toute façon l'homme ne supporte pas de vivre avec un autre prédateur, le loup a sa place en France, et évitons de lui imputé ce qu'un chien sauvage a fait, enfin bon en matière de désinformation sur le sujet du loup certains savent très bien le faire.
Mais bon faut continuer à faire vivre certains clichés et certaines légendes, comme avec le requin, ça fait vendre, navrant...

casseron a écrit:Seriez-vous prêts à tolérer des bandes de chiens errants dans les villes ou les campagnes ?

comparaison facile d'animaux differends aux comportements absoluement differents ...

très facile a faire mais vise a coté ...


et depuis quand est ce urbanisé en france autour des parcs nationaux ?

reflechi 30 sec stp

Je veux bien faire l'effort de réfléchir si tu fais l'effort de lire. J'ai écrit : villes ou campagnes et non pas les villes à la campagne.

Je croyais bêtement que le loup chassait en meutes. Pour l'instant, la nuisance est minime. Mais s'ils parviennent à s'ameuter, ce qui serait logique, la donne va changer, et on risque "de rigoler jaune".

Il n'est pas dit non plus qu'il ne rôdera pas autour des villes. C'est fait pour le renard, c'est fait pour le sanglier, c'est fait pour le chevreuil.