Ape Canyon est une gorge sur le bord des plaines d'Abraham, au nord-est du célèbre Mont St. Helens dans l'État de Washington. Son nom, littéralement "le canyon du singe", vient d'une célèbre affaire qui se serait déroulé en 1924 : Le canyon a été le site d'une rencontre violente entre un groupe de mineurs et d'étranges créatures (les faits ont été signalés dans le quotidien de la région le 16 Juillet 1924, il y a exactement 87 ans).
L'histoire qui suit a été racontée en 1967 par Fred Beck, l'un des principaux témoins de l'affaire.
"Nous prospections depuis six ans dans le Mont. St. Helens et la zone de Lewis River au sud-ouest de Washington. En 1924, quatre autres mineurs et moi avions revendiqués notre propre mine, la White Vander .Elle était à deux miles à l'est du Mont. St. Helens près d'un canyon profond désormais nommé "Ape Canyon". Hank, un grand chasseur et bon bûcheron, était toujours inquiet par des traces étranges que nous voyions de temps à autre. Nous savions qu'aucun animal connu n'aurait pu les faire : la plus grande mesurait dix-neuf pouces de long.
C’était le milieu de Juillet, nous avions reçu un bon paquet d'or et tout le monde était excité. Je me souviens que j'avais une dent qui me faisait mal, et j'ai suggéré à Hank de me conduire en ville pour voir un dentiste, mais il était tellement enthousiasmé par la mine d'or qu'il a à peine pris le temps de me répondre. Il a répondu que "ni Dieu ni Diable ne pouvait l'éloigner de là". Nous avions tous montés dans sa Ford, et je n'avais aucun moyen pour aller en ville. Ainsi, lorsque nous sommes retournés à notre cabane, sur le côté nord du canyon, j'ai eu un mal fou et peu d'appétit pour notre repas du soir, des haricots et des petits pains.
Nous avions entendu des bruits chaque soir pendant une semaine environ, principalement des sifflements. Ça venait d'un versant de la colline, puis un autre répondait de l'autre côté. Nous étions sur les nerfs, irrités par des sons bizarres qui semblaient venir de tout les côtés à la fois, comme des tambours ou des bruits de bâtons sur des arbres creux.
Hank me demanda de l'accompagner au ruisseau, une centaine de mètres de notre cabine, et a suggéré de prendre nos fusils par précaution. Nous marchions lentement lorsque Hank cria et leva son fusil, et à cet instant, je l'ai vu. C'était une créature velue, à environ une centaine de mètres de l'autre côté d'un petit canyon, debout près d'un pin. Hank tira sans réfléchir, je pouvais voir l'écorce voler hors de l'arbre à chacun de ses trois tirs. La créature, d'environ sept pieds de haut et d'une couleur brun-noirâtre, a disparue de notre vue pour une courte période avons de courir dans le canyon. J'ai tiré trois fois avant qu'il ne disparaisse complètement de notre champ de vision. Nous avons ramené l'eau dans la cabine et avons expliqué l'affaire aux autres, avant de conclure de rentrer le lendemain matin. Nous avons convenu qu'il serait insensé de partir le soir même dans l'obscurité.
La nuit tomba. Nous avions construit la cabane nous-mêmes, elle était très robuste et tenait debout depuis des années face aux terribles tempêtes de neiges. A l'intérieur, nous avions un lit superposé dans lequel deux pouvaient dormir - le reste d'entre nous dormait sur des branches de pin au sol. À une extrémité de la cabane, nous avions une cheminée, fabriquée à partir de roches. Il n'y avait pas de fenêtres. Nous étions assis par terre, soufflant sur nos pipes et parlant du voyage du lendemain. Ma dent allait mieux, bizarrement l'excitation des dernières heures semblait avoir été un remède temporaire sur ma douleur.
Chacun de nous s'endormit peu à peu. Mais vers minuit, nous étions tous réveillés : il y avait eu un bruit énorme contre le mur de la cabine. A un endroit une poutre chuta sur la poitrine de Hank. Il avait son fusil à la main et cria (Hank dormait toujours avec son fusil à proximité - un Remington, mon fusil étant une Winchester 30-30). Je l'ai aidé à se relever et il sauta sur ses pieds, furieux. Ensuite, nous avons entendu un grand tumulte à l'extérieur: un grand nombre de piétinement et de cliquetis. Hank regarda à travers l'espace laissé par la poutre horizontale. Et ce fut le début de la célèbre attaque.
La cabane fut bombardée de rochers et de petites pierres. Des cris inhumains résonnaient tout autour de nous. Il y avait même du mouvement sur le toit. Nous avions répondu par de nombreuses séries de tirs à travers le bois. Hank et moi étions les principaux tireurs, les autres étaient au fond de la cabane - l'un avait un pistolet qui est toujours en possession de ma famille, les autres tenaient leurs fusils. Ils semblaient abasourdis et incrédules. L'attaque a continuée toute la nuit jusqu'au petit matin, avec seulement de courtes pauses.
La situation s'est accélérée lorsque l'une des créatures a rentré un bras dans l'espace crée par la poutre tombée, et a saisi une de nos haches au sol par la poignée. Je fis en sorte de lui arracher de la main avant que le monstre ne s'en empare. Une chose drôle je me souviens bien était Hank beuglant : «Si vous nous laissez seuls, nous allons vous laisser tranquilles, et nous allons tous rentrer au petit matin." C'était une situation comique même s'il était sérieux.
L'attaque s'est terminée juste avant le jour. Dès que nous étions sûrs qu'il faisait assez clair pour y voir, nous sommes sortis hors de la cabane. Il ne fallut pas longtemps avant que je ne vis l'une de ces créatures toujours là, debout à environ quatre-vingt mètres près du bord du canyon. Je lui ait tiré dessus et il a basculé de la falaise, en contrebas dans la gorge, à environ quatre cents mètres.
Puis Hank désira partir le plus tôt possible, sans emballer nos fournitures. "Après tout", dit-il, "il vaut mieux les perdre, que nos vies." Nous avons seulement pris ce que nous pouvions mettre dans nos sacs à dos. Nous avons laissés environ deux cents dollars de matériels, poudre et équipement de forage derrière nous. J'ai essayé de persuader tout le monde de ne pas raconter les événements de cette nuit-là mais Hank a tout déballé à Spirit Lake, dans le poste de garde forestier.
Quand nous fumes de retour à Kelso, Washington, il l'a également raconté à ses amis et petit à petit l'histoire filtra dans les journaux, et la "Grande Chasse au Singe" de 1924 commença. Des reporters locaux nous ont interviewés, venus de Portland et Seattle - même un chasseur de gros gibier d'Angleterre est venu poser des questions, il avait un immense fusil à éléphants. Beaucoup de gens sont venus au Mont. St. Helens à la recherche des créatures ou "diables de montagne." Ils tiraient sur tout ce qui bougeait. Je suis moi-même retourné avec deux journalistes et un détective de Portland, Oregon. Nous avons trouvé des traces, et les avions photographiés. Sont-ils humains? Sont-ils des animaux? Ou des démons ? Était-ce vrai ? se demandaient les gens. Ou était-ce simplement un tissus de mensonges ? Je peux vous assurer que c'est vrai. Une personne offrit même une grosse somme d'argent pour en capturer un vivant. Des observations ont été signalées au Canada, en Oregon et en Californie du Nord.
Coupures de Presse de 1924 :
L'endroit près de notre cabane fut nommé Ape Canyon en notre honneur. Des gens sont même allés cherchés la dépouille de la créature tombée dans le ravin après avoir essuyée mes tirs en pleine poitrine. Il ne l'ont pas trouvée. Il y avait tout un réseau de caves profondes creusées par la lave du volcan. Peut-être que ses congénères sont venus la récupérer et l'on enterrée quelque part sous les roches, qui sait ?"
Selon des légendes indienne de la région, les "singes" étaient les féroces Indiens Selahtik, une bande de sauvages d'apparence simiesque et primitive qui vivaient comme des animaux dans les grottes isolées de la chaîne des Cascades. Bob Lee de Portland, un leader de l'expédition Himalayenne de 1961, a déclaré ne jamais avoir vu de singes dans cette partie de l'Amérique du Nord, mais "qu'il y avait indubitablement quelque chose d'étrange..." Il a été membre d'un groupe qui recherchait Jim Carter, un skieur expérimenté et alpiniste disparu en 1950 dans les environs de Ape Canyon. Sa disparition reste un mystère.
Ape Canyon a été détruit en 1980 par l'éruption du volcan qui réduisit plus de 500 km2 de forêt en poussières, et qui fit plus de 60 morts malgré les évacuations. Depuis, le "Ape Canyon Trail" est très populaire auprès des randonneurs.
http://www.bigfootencounters.com/classics/beck.htm
http://en.wikipedia.org/wiki/Ape_Canyon
http://paranormal.about.com/cs/bigfootsasquatch/a/aa033103.htm
http://www.paranormalknowledge.com/articles/the-bigfoot-of-mount-st-helens.html
L'histoire qui suit a été racontée en 1967 par Fred Beck, l'un des principaux témoins de l'affaire.
"Nous prospections depuis six ans dans le Mont. St. Helens et la zone de Lewis River au sud-ouest de Washington. En 1924, quatre autres mineurs et moi avions revendiqués notre propre mine, la White Vander .Elle était à deux miles à l'est du Mont. St. Helens près d'un canyon profond désormais nommé "Ape Canyon". Hank, un grand chasseur et bon bûcheron, était toujours inquiet par des traces étranges que nous voyions de temps à autre. Nous savions qu'aucun animal connu n'aurait pu les faire : la plus grande mesurait dix-neuf pouces de long.
C’était le milieu de Juillet, nous avions reçu un bon paquet d'or et tout le monde était excité. Je me souviens que j'avais une dent qui me faisait mal, et j'ai suggéré à Hank de me conduire en ville pour voir un dentiste, mais il était tellement enthousiasmé par la mine d'or qu'il a à peine pris le temps de me répondre. Il a répondu que "ni Dieu ni Diable ne pouvait l'éloigner de là". Nous avions tous montés dans sa Ford, et je n'avais aucun moyen pour aller en ville. Ainsi, lorsque nous sommes retournés à notre cabane, sur le côté nord du canyon, j'ai eu un mal fou et peu d'appétit pour notre repas du soir, des haricots et des petits pains.
Nous avions entendu des bruits chaque soir pendant une semaine environ, principalement des sifflements. Ça venait d'un versant de la colline, puis un autre répondait de l'autre côté. Nous étions sur les nerfs, irrités par des sons bizarres qui semblaient venir de tout les côtés à la fois, comme des tambours ou des bruits de bâtons sur des arbres creux.
Hank me demanda de l'accompagner au ruisseau, une centaine de mètres de notre cabine, et a suggéré de prendre nos fusils par précaution. Nous marchions lentement lorsque Hank cria et leva son fusil, et à cet instant, je l'ai vu. C'était une créature velue, à environ une centaine de mètres de l'autre côté d'un petit canyon, debout près d'un pin. Hank tira sans réfléchir, je pouvais voir l'écorce voler hors de l'arbre à chacun de ses trois tirs. La créature, d'environ sept pieds de haut et d'une couleur brun-noirâtre, a disparue de notre vue pour une courte période avons de courir dans le canyon. J'ai tiré trois fois avant qu'il ne disparaisse complètement de notre champ de vision. Nous avons ramené l'eau dans la cabine et avons expliqué l'affaire aux autres, avant de conclure de rentrer le lendemain matin. Nous avons convenu qu'il serait insensé de partir le soir même dans l'obscurité.
La nuit tomba. Nous avions construit la cabane nous-mêmes, elle était très robuste et tenait debout depuis des années face aux terribles tempêtes de neiges. A l'intérieur, nous avions un lit superposé dans lequel deux pouvaient dormir - le reste d'entre nous dormait sur des branches de pin au sol. À une extrémité de la cabane, nous avions une cheminée, fabriquée à partir de roches. Il n'y avait pas de fenêtres. Nous étions assis par terre, soufflant sur nos pipes et parlant du voyage du lendemain. Ma dent allait mieux, bizarrement l'excitation des dernières heures semblait avoir été un remède temporaire sur ma douleur.
Chacun de nous s'endormit peu à peu. Mais vers minuit, nous étions tous réveillés : il y avait eu un bruit énorme contre le mur de la cabine. A un endroit une poutre chuta sur la poitrine de Hank. Il avait son fusil à la main et cria (Hank dormait toujours avec son fusil à proximité - un Remington, mon fusil étant une Winchester 30-30). Je l'ai aidé à se relever et il sauta sur ses pieds, furieux. Ensuite, nous avons entendu un grand tumulte à l'extérieur: un grand nombre de piétinement et de cliquetis. Hank regarda à travers l'espace laissé par la poutre horizontale. Et ce fut le début de la célèbre attaque.
La cabane fut bombardée de rochers et de petites pierres. Des cris inhumains résonnaient tout autour de nous. Il y avait même du mouvement sur le toit. Nous avions répondu par de nombreuses séries de tirs à travers le bois. Hank et moi étions les principaux tireurs, les autres étaient au fond de la cabane - l'un avait un pistolet qui est toujours en possession de ma famille, les autres tenaient leurs fusils. Ils semblaient abasourdis et incrédules. L'attaque a continuée toute la nuit jusqu'au petit matin, avec seulement de courtes pauses.
La situation s'est accélérée lorsque l'une des créatures a rentré un bras dans l'espace crée par la poutre tombée, et a saisi une de nos haches au sol par la poignée. Je fis en sorte de lui arracher de la main avant que le monstre ne s'en empare. Une chose drôle je me souviens bien était Hank beuglant : «Si vous nous laissez seuls, nous allons vous laisser tranquilles, et nous allons tous rentrer au petit matin." C'était une situation comique même s'il était sérieux.
L'attaque s'est terminée juste avant le jour. Dès que nous étions sûrs qu'il faisait assez clair pour y voir, nous sommes sortis hors de la cabane. Il ne fallut pas longtemps avant que je ne vis l'une de ces créatures toujours là, debout à environ quatre-vingt mètres près du bord du canyon. Je lui ait tiré dessus et il a basculé de la falaise, en contrebas dans la gorge, à environ quatre cents mètres.
Puis Hank désira partir le plus tôt possible, sans emballer nos fournitures. "Après tout", dit-il, "il vaut mieux les perdre, que nos vies." Nous avons seulement pris ce que nous pouvions mettre dans nos sacs à dos. Nous avons laissés environ deux cents dollars de matériels, poudre et équipement de forage derrière nous. J'ai essayé de persuader tout le monde de ne pas raconter les événements de cette nuit-là mais Hank a tout déballé à Spirit Lake, dans le poste de garde forestier.
Quand nous fumes de retour à Kelso, Washington, il l'a également raconté à ses amis et petit à petit l'histoire filtra dans les journaux, et la "Grande Chasse au Singe" de 1924 commença. Des reporters locaux nous ont interviewés, venus de Portland et Seattle - même un chasseur de gros gibier d'Angleterre est venu poser des questions, il avait un immense fusil à éléphants. Beaucoup de gens sont venus au Mont. St. Helens à la recherche des créatures ou "diables de montagne." Ils tiraient sur tout ce qui bougeait. Je suis moi-même retourné avec deux journalistes et un détective de Portland, Oregon. Nous avons trouvé des traces, et les avions photographiés. Sont-ils humains? Sont-ils des animaux? Ou des démons ? Était-ce vrai ? se demandaient les gens. Ou était-ce simplement un tissus de mensonges ? Je peux vous assurer que c'est vrai. Une personne offrit même une grosse somme d'argent pour en capturer un vivant. Des observations ont été signalées au Canada, en Oregon et en Californie du Nord.
Coupures de Presse de 1924 :
L'endroit près de notre cabane fut nommé Ape Canyon en notre honneur. Des gens sont même allés cherchés la dépouille de la créature tombée dans le ravin après avoir essuyée mes tirs en pleine poitrine. Il ne l'ont pas trouvée. Il y avait tout un réseau de caves profondes creusées par la lave du volcan. Peut-être que ses congénères sont venus la récupérer et l'on enterrée quelque part sous les roches, qui sait ?"
Selon des légendes indienne de la région, les "singes" étaient les féroces Indiens Selahtik, une bande de sauvages d'apparence simiesque et primitive qui vivaient comme des animaux dans les grottes isolées de la chaîne des Cascades. Bob Lee de Portland, un leader de l'expédition Himalayenne de 1961, a déclaré ne jamais avoir vu de singes dans cette partie de l'Amérique du Nord, mais "qu'il y avait indubitablement quelque chose d'étrange..." Il a été membre d'un groupe qui recherchait Jim Carter, un skieur expérimenté et alpiniste disparu en 1950 dans les environs de Ape Canyon. Sa disparition reste un mystère.
Ape Canyon a été détruit en 1980 par l'éruption du volcan qui réduisit plus de 500 km2 de forêt en poussières, et qui fit plus de 60 morts malgré les évacuations. Depuis, le "Ape Canyon Trail" est très populaire auprès des randonneurs.
http://www.bigfootencounters.com/classics/beck.htm
http://en.wikipedia.org/wiki/Ape_Canyon
http://paranormal.about.com/cs/bigfootsasquatch/a/aa033103.htm
http://www.paranormalknowledge.com/articles/the-bigfoot-of-mount-st-helens.html
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