40 morts à la con de l'Histoire, un ouvrage qui ne vous fera peut-être pas mourir de rire, mais vous en apprendra beaucoup sur la fin de certains personnages historiques.
S'il n'y a pas de morts intelligentes, il y a néanmoins des morts plus "connes" que les autres. C'est en tout cas le postulat de 40 morts à la con de l'Histoire, un ouvrage - réédité - des historiens Dimitri Casali et Céline Bathias qui reviennent en détails sur les fins grotesques, ridicules, malchanceuses ou simplement honteuses des grands noms de l'Histoire.
L'occasion d'en savoir plus sur la vie - et la mort - des rois, hommes politiques, intellectuels ou religieux d'antan, de Vercingétorix à Félix Faure en passant par Attila, Freud et Vercingétorix. Florilège.
L'empire d'Attila à son apogée.
MapMaster/Wikicommons "Public Domain licence"
Extrait: "En 453, Attila, surnommé le 'Fléau des dieux', s'apprête à attaquer une nouvelle fois l'empire d'Orient". Mais avant de repartir en guerre, "Attila décide de se remonter le moral en se mariant. Il convoque alors tous ses vassaux à une cérémonie grandiose. La journée est une fête continue et une quantité considérable de vin est bue." Attila, "passablement éméché, entraîne sa nouvelle femme dans la chambre nuptiale", le lendemain matin, sa garde le retrouve "allongé au milieu de fourrures, le visage en sang. Raide mort..."
Que s'est-il passé? "Le corps ne porte aucune trace de blessure ou de violence quelconque. Aucun signe non plus d'empoisonnement n'est visible. La jeune mariée, en état de choc, raconte qu'Attila s'est effondré dès son entrée dans ses appartements avant de sombrer dans un sommeil d'ivrogne. Il s'est finalement réveillé pour vomir. Le sang s'est alors mis à jaillir, étouffant Attila. Les médecins diagnostiquent une crise d'apoplexie hémorragique et mettent hors de cause la jeune fille."
Extrait: Pyrrhus, qui veut envahir la Grèce, se rend à Argos. Là, "il affronte Antigone Gonatas et la bataille tourne à l'avantage de ce dernier. (...) Selon Plutarque, dans sa Vie de Pyrrhus, le roi d'Épire, sûr de sa défaite, se serait débarrassé des attributs qui l'identifiaient et aurait bondi sur son cheval afin de fuir. Mais une vieille femme qui suit la bataille depuis le toit de sa maison lance une tuile dans sa direction... et fait mouche!
Que s'est-il passé? "La tuile en pleine vitesse atteint le chef de guerre à la tête. La vue de Pyrrhus se brouille. Assommé, il s'écroule en pleine rue. Ses poursuivants argiens sont vite sur lui. Ils l'empoignent par les cheveux, alors qu'il est encore inconscient et lui tranchent la tête. L'habile chef de guerre, celui-là même qui avait fait trembler Rome, a finalement été vaincu par une simple tuile."
Wikicommons/Jeffdelonge
Extrait: "En ce début d'après-midi du 16 février 1899, le président de la République attend avec impatience son rendez-vous galant avec Marguerite Steinheil dans le petit Salon bleu du palais de l'Élysée (...) Marguerite, qui connaît les préférences du président, débute gaillardement la séance par une fellation. Mais celle-ci connaîtra un aboutissement moins joyeux que les précédentes...
Que s'est-il passé? Quelques minutes après l'entrée de la belle, un cri rauque alerte Le Gall, le chef du cabinet. Il se précipite, ouvre la porte et découvre le corps de Félix Faure gisant inanimé sur un divan, avec, auprès de lui, sa maîtresse complètement nue. D'autres collaborateurs accourent et découvrent Marguerite dans une position délicate, tentant de détacher ses cheveux qui se sont pris dans le pantalon du président.
Le premier médecin appelé à l'Élysée au chevet de Félix Faure, croyant à une banale indigestion, lui prescrit de l'eau d'Évian et de l'alcool de menthe. Erreur de diagnostic. (...) Félix Faure décède donc quelques heures plus tard d'une congestion cérébrale, provoquée par 'une forte émotion'. La nouvelle s'ébruite (...) les rumeurs vont bon train... et les railleries aussi. Marguerite Steinheil est ainsi affublée du sobriquet peu élogieux de 'pompe funèbre'."
L'Abbé Prévost, survécut au froid, pas au scalpel.
© Editions de l'Opportun
Extraits: "Le 25 novembre 1763, après un déjeuner chez les bénédictins de Saint-Nicolas d'Acy, l'abbé Prévost décide de rentrer chez lui (...) Bien emmitouflé dans son manteau et coiffé d'un tricorne, il se met en marche. Arrivé à la croix de Courtreuil, située approximativement à mi-chemin, l'abbé se sent mal. Il chancelle (...) Foudroyé par une crise d'apoplexie, il s'effondre alors au pied de la croix et ne bouge plus. C'est là qu'on le retrouve le lendemain, raide et glacé.
Son état ne laisse place à aucun doute. D'ailleurs, il est totalement improbable qu'un homme de soixante et quelques années ait pu survivre à une nuit d'automne glaciale en pleine forêt! La mort est donc diagnostiquée et le cadavre est remis au chirurgien de l'abbaye afin qu'il ouvre le corps et établisse le procès-verbal. Au moment où le praticien incise à l'aide de son scalpel la poitrine du supposé mort, voilà que celui-ci se met à pousser un hurlement à glacer le sang! Il se redresse et regarde médusé le chirurgien, qui manque bien, lui aussi, de mourir d'apoplexie... Le médecin comprend, bien qu'un peu tard, que son patient est bien vivant ! Épouvanté par sa méprise, il tente bien de le recoudre, mais il est décidément trop tard ! La blessure laissée par son scalpel est fatale... L'infortuné Prévost n'a rouvert les yeux que pour constater l'épouvantable méprise qui les lui ferme à jamais!"
Henri III (1551-1589), www.metmuseum.org.
The Metropolitan Museum of Art/ Bequest of Mary Clark Thompson, 1923
Extrait: "Le 1er août 1589, Henri III est à Saint-Cloud quand Jacques de Guesle, procureur général du parlement de Paris, demande à être reçu. Il est accompagné d'un moine dominicain, Jacques Clément, qui se dit porteur de nouvelles. Les deux hommes sont introduits dans la chambre royale où Henri III les reçoit sans plus de manières installé sur sa chaise percée, une simple robe de chambre jetée sur ses épaules. Jacques Clément (...) s'approche du roi et lui remet un paquet de lettres. Henri III prend immédiatement connaissance des missives. Il est absorbé dans sa lecture quand le moine le frappe d'un coup de couteau dans le ventre, juste au-dessus du nombril.
Poussant un cri de douleur, Henri III saisit l'arme et l'arrache de sa blessure qu'il agrandit considérablement. Il se sert alors du couteau pour frapper son assaillant en s'écriant: 'Méchant! Tu m'as tué!' La pointe du couteau rebondit sur le crâne de Jacques Clément et Henri III, voulant se défendre, se blesse encore à la main. Ses gardes, le voyant en sang, se ruent sur son agresseur et le frappent de plusieurs coups de hallebarde. Le cadavre est dévêtu et (...) est jeté par la fenêtre. Le soir même, la fièvre se déclare. Henri III, en proie au délire, meurt quelques heures plus tard."
40 morts à la con de l'Histoire, par Dimitri Casali et Cécline Bathias (éd. de l'Opportun), 332 p, 7,50€.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/en-images-ces-grands-noms-de-l-histoire-sont-morts-dans-des-conditions-improbables_1622740.html#GcrJx4mCCfBIBRG8.99
S'il n'y a pas de morts intelligentes, il y a néanmoins des morts plus "connes" que les autres. C'est en tout cas le postulat de 40 morts à la con de l'Histoire, un ouvrage - réédité - des historiens Dimitri Casali et Céline Bathias qui reviennent en détails sur les fins grotesques, ridicules, malchanceuses ou simplement honteuses des grands noms de l'Histoire.
L'occasion d'en savoir plus sur la vie - et la mort - des rois, hommes politiques, intellectuels ou religieux d'antan, de Vercingétorix à Félix Faure en passant par Attila, Freud et Vercingétorix. Florilège.
Attila le "Fléau des dieux", une mort d'ivrogne: dans son vomi et son sang
Il a fait trembler toute l'Europe, menacé de s'emparer des deux empire romains, il était l'un des plus grands - et l'un des plus sanguinaires - chefs militaire. Pourtant, ce n'est ni un valeureux guerrier, ni un habile assassin qui l'a terrassé, mais un bête saignement de nez...L'empire d'Attila à son apogée.
MapMaster/Wikicommons "Public Domain licence"
Extrait: "En 453, Attila, surnommé le 'Fléau des dieux', s'apprête à attaquer une nouvelle fois l'empire d'Orient". Mais avant de repartir en guerre, "Attila décide de se remonter le moral en se mariant. Il convoque alors tous ses vassaux à une cérémonie grandiose. La journée est une fête continue et une quantité considérable de vin est bue." Attila, "passablement éméché, entraîne sa nouvelle femme dans la chambre nuptiale", le lendemain matin, sa garde le retrouve "allongé au milieu de fourrures, le visage en sang. Raide mort..."
Que s'est-il passé? "Le corps ne porte aucune trace de blessure ou de violence quelconque. Aucun signe non plus d'empoisonnement n'est visible. La jeune mariée, en état de choc, raconte qu'Attila s'est effondré dès son entrée dans ses appartements avant de sombrer dans un sommeil d'ivrogne. Il s'est finalement réveillé pour vomir. Le sang s'est alors mis à jaillir, étouffant Attila. Les médecins diagnostiquent une crise d'apoplexie hémorragique et mettent hors de cause la jeune fille."
Le glorieux chef de guerre Pyrrhus, terrassé par une vieille femme et sa tuile
De Pyrrhus, l'histoire retient surtout l'image d'un chef de guerre qui a réussi à faire trembler Rome et l'expression "une victoire à la Pyrrhus", c'est-à-dire au coût dévastateur pour le vainqueur. Ce que l'on sait moins, c'est comment ce chef de guerre est mort. On aurait pu en retenir une autre expression: se prendre une tuile.Extrait: Pyrrhus, qui veut envahir la Grèce, se rend à Argos. Là, "il affronte Antigone Gonatas et la bataille tourne à l'avantage de ce dernier. (...) Selon Plutarque, dans sa Vie de Pyrrhus, le roi d'Épire, sûr de sa défaite, se serait débarrassé des attributs qui l'identifiaient et aurait bondi sur son cheval afin de fuir. Mais une vieille femme qui suit la bataille depuis le toit de sa maison lance une tuile dans sa direction... et fait mouche!
Que s'est-il passé? "La tuile en pleine vitesse atteint le chef de guerre à la tête. La vue de Pyrrhus se brouille. Assommé, il s'écroule en pleine rue. Ses poursuivants argiens sont vite sur lui. Ils l'empoignent par les cheveux, alors qu'il est encore inconscient et lui tranchent la tête. L'habile chef de guerre, celui-là même qui avait fait trembler Rome, a finalement été vaincu par une simple tuile."
Félix Faure: la fellation fatale
Que retient-on de Félix Faure, président de la République de 1895 à 1899? La station de métro et la belle avenue parisienne portant son nom? Reste une anecdote cocasse sur les circonstances de sa mort, qui a grandement participé à sa popularité. Tout comme la petite phrase attribuée à Georges Clemenceau à son sujet: "Il voulait être César, il ne fut que Pompée".Wikicommons/Jeffdelonge
Extrait: "En ce début d'après-midi du 16 février 1899, le président de la République attend avec impatience son rendez-vous galant avec Marguerite Steinheil dans le petit Salon bleu du palais de l'Élysée (...) Marguerite, qui connaît les préférences du président, débute gaillardement la séance par une fellation. Mais celle-ci connaîtra un aboutissement moins joyeux que les précédentes...
Que s'est-il passé? Quelques minutes après l'entrée de la belle, un cri rauque alerte Le Gall, le chef du cabinet. Il se précipite, ouvre la porte et découvre le corps de Félix Faure gisant inanimé sur un divan, avec, auprès de lui, sa maîtresse complètement nue. D'autres collaborateurs accourent et découvrent Marguerite dans une position délicate, tentant de détacher ses cheveux qui se sont pris dans le pantalon du président.
Le premier médecin appelé à l'Élysée au chevet de Félix Faure, croyant à une banale indigestion, lui prescrit de l'eau d'Évian et de l'alcool de menthe. Erreur de diagnostic. (...) Félix Faure décède donc quelques heures plus tard d'une congestion cérébrale, provoquée par 'une forte émotion'. La nouvelle s'ébruite (...) les rumeurs vont bon train... et les railleries aussi. Marguerite Steinheil est ainsi affublée du sobriquet peu élogieux de 'pompe funèbre'."
L'abbé Prévost: revenu d'entre les morts, achevé par le médecin légiste
Représentant phare des Lumières à la sensibilité exacerbée et curieux de tout, auteur d'un sommet de la littérature française, l'abbé Prévost a voyagé pratiquement toute sa vie à travers toute l'Europe. Il a connu une triste et cruelle fin.L'Abbé Prévost, survécut au froid, pas au scalpel.
© Editions de l'Opportun
Extraits: "Le 25 novembre 1763, après un déjeuner chez les bénédictins de Saint-Nicolas d'Acy, l'abbé Prévost décide de rentrer chez lui (...) Bien emmitouflé dans son manteau et coiffé d'un tricorne, il se met en marche. Arrivé à la croix de Courtreuil, située approximativement à mi-chemin, l'abbé se sent mal. Il chancelle (...) Foudroyé par une crise d'apoplexie, il s'effondre alors au pied de la croix et ne bouge plus. C'est là qu'on le retrouve le lendemain, raide et glacé.
Son état ne laisse place à aucun doute. D'ailleurs, il est totalement improbable qu'un homme de soixante et quelques années ait pu survivre à une nuit d'automne glaciale en pleine forêt! La mort est donc diagnostiquée et le cadavre est remis au chirurgien de l'abbaye afin qu'il ouvre le corps et établisse le procès-verbal. Au moment où le praticien incise à l'aide de son scalpel la poitrine du supposé mort, voilà que celui-ci se met à pousser un hurlement à glacer le sang! Il se redresse et regarde médusé le chirurgien, qui manque bien, lui aussi, de mourir d'apoplexie... Le médecin comprend, bien qu'un peu tard, que son patient est bien vivant ! Épouvanté par sa méprise, il tente bien de le recoudre, mais il est décidément trop tard ! La blessure laissée par son scalpel est fatale... L'infortuné Prévost n'a rouvert les yeux que pour constater l'épouvantable méprise qui les lui ferme à jamais!"
Henri III, mort sur le pot
Beau, intelligent, robuste, habile homme de guerre, Henri III a tout pour plaire. Sa mort, "sur le trône", par la main de deux assassins, est moins enviable.Henri III (1551-1589), www.metmuseum.org.
The Metropolitan Museum of Art/ Bequest of Mary Clark Thompson, 1923
Extrait: "Le 1er août 1589, Henri III est à Saint-Cloud quand Jacques de Guesle, procureur général du parlement de Paris, demande à être reçu. Il est accompagné d'un moine dominicain, Jacques Clément, qui se dit porteur de nouvelles. Les deux hommes sont introduits dans la chambre royale où Henri III les reçoit sans plus de manières installé sur sa chaise percée, une simple robe de chambre jetée sur ses épaules. Jacques Clément (...) s'approche du roi et lui remet un paquet de lettres. Henri III prend immédiatement connaissance des missives. Il est absorbé dans sa lecture quand le moine le frappe d'un coup de couteau dans le ventre, juste au-dessus du nombril.
Poussant un cri de douleur, Henri III saisit l'arme et l'arrache de sa blessure qu'il agrandit considérablement. Il se sert alors du couteau pour frapper son assaillant en s'écriant: 'Méchant! Tu m'as tué!' La pointe du couteau rebondit sur le crâne de Jacques Clément et Henri III, voulant se défendre, se blesse encore à la main. Ses gardes, le voyant en sang, se ruent sur son agresseur et le frappent de plusieurs coups de hallebarde. Le cadavre est dévêtu et (...) est jeté par la fenêtre. Le soir même, la fièvre se déclare. Henri III, en proie au délire, meurt quelques heures plus tard."
40 morts à la con de l'Histoire, par Dimitri Casali et Cécline Bathias (éd. de l'Opportun), 332 p, 7,50€.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/en-images-ces-grands-noms-de-l-histoire-sont-morts-dans-des-conditions-improbables_1622740.html#GcrJx4mCCfBIBRG8.99
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