Lorsqu’on entend parler de vestiges, que ce soient des ossements ou artéfacts, on entendu aussi parler, la plupart du temps, des résultats d’une datation au carbone 14 de ces vestiges. Nous avons l’habitude de penser - et les scientifiques perpétuent cette croyance - que la datation au carbone 14 fournit une preuve définitive de l’âge d’un échantillon. La vérité s’est avérée plus complexe, et bien moins définitive.
La datation au carbone 14 repose sur la présence de carbone radioactif, que les organismes absorbent de l’environnement. Le radiocarbone se désintègre à un taux prévisible. Alors ne peut-on pas se reposer sur la datation au carbone 14 ?
Nous avons en premier lieu le problème de la contamination. Le radiocarbone moderne, créé après 1950, trouble les résultats. C’est pourquoi les dates radiocarbone s’expriment en années “before present” (B.P.) — pour lesquelles “présent” veut dire “avant 1950.” Les scientifiques se sont battus pour développer de nouvelles façons d’éliminer la contamination moderne. Une de ces méthodes, appelée ABOX, a produit des résultats étonnants. Selon ABOX, les tests actuels au radiocarbone produiraient des résultats erronés de plus de 10,000 ans.
Oui, vous avez bien lu. Dix mille ans !
Toutes les formes de datation au carbone 14 demandent un “calibration”— des ajustements qui rendent les résultats conformes à ce qui est attendu. Le type de calibration le plus commun vient des anneaux de croissance des arbres. Les résultats au radiocarbone sont ajustés afin de correspondre aux dates obtenues par l’examen des anneaux. Bien sûr, cette méthode suppose que nous connaissons exactement l’âge des arbres. Pour un arbre vivant, les anneaux peuvent nous le dire. Mais pour des arbres fossilisés ? Ils doivent en déterminer l’âge, car compter les anneaux n’aide pas.
Comment les scientifiques déterminent l’âge ? En comptant les couches de terre de l’endroit où a été trouvé l’arbre. Comment connaissent-ils l’âge de ces couches de terre ? Par les artéfacts et ossements trouvés à l’intérieur. Comment connaissent-ils l’âge des os ? En comptant les couches de terre ou en utilisant la…
Datation au carbone 14.
Le serpent se mord la queue. Le cercle n’a pas de fin, et pas de commencement définitif non plus.
Référence
Barry, Carolyn. “Rolling Back the Years : Radiocarbon Dating Gets a Remake.” Science News : Dec. 1, 2007 ; p. 344.
Jsf : Ci-dessous, un extrait de La science antique (épreuve de L’histoire secrète du monde disponible ici) par Laura Knight-Jadczyk à propos des problèmes en lien à la datation.
Quelques mots de la datation radiométrique
La méthode la plus répandue pour déterminer l’âge d’un fossile est de le dater par “l’âge connu” de la strate rocheuse dans lequel se trouve. Et la méthode la plus répandue pour déterminer l’âge de la strate rocheuse est de la dater par “l’âge connu” des fossiles qu’elle contient. Dans cette méthode “circulaire” de datation, tous les âges sont basés sur des assertions “uniformitaires” concernant les époques et l’ordre dans lesquels on pense que plantes et animaux ont évolué. La plupart des gens sont surpris qu’il n’existe en fait aucune manière directe de déterminer l’âge de n’importe quel fossile ou roche. Les méthodes prétendument “absolues” de datation (méthodes radiométriques) ne mesurent en fait que les taux présents d’isotopes radioactifs et de désintégration spontanée dans des échantillons appropriés, mais elles ne mesurent pas leur âge. Ces mesures de taux sont ensuite extrapolées en détermination “d’âges”.
Le problème de toutes les “horloges” radiométriques est que leur précision dépend étroitement de plusieurs hypothèses de départ, en grande partie basées sur de l’inconnaissable. Pour dater un échantillon par radiométrie il faut d’abord connaître la quantité de départ d’isotope père au début de l’existence de l’échantillon. En deuxième lieu, il faut être certain qu’il n’existait aucun isotope engendré au début. En troisième lieu, il faut être certain qu’aucun isotope père ou engendré n’a jamais été ajouté ou ôté de l’échantillon. Et quatrièmement, il faut être certain que le rapport isotopique de décomposition spontanée de l’isotope père en isotope engendré n’a jamais varié. Il est manifeste, d’après les “dates” radiométriques trouvées dans la littérature (pour ne rien dire des dates “rejetées”) que souvent, une ou plusieurs de ces prémisses sont erronées.
L’un des problèmes les plus évidents est que plusieurs échantillons provenant d’un même endroit donnent souvent des âges très différents. Par exemple, les échantillons lunaires ramenés par Apollo ont été datés par deux méthodes : la méthode à l’uranium thorium-plomb et la méthode au potassium-argon ; et les résultats obtenus varient de 2 millions à 28 milliards d’années. Les coulées de lave en provenance du volcan du bord septentrional du Grand Canyon (qui est entré en éruption après la formation de celui-ci) donne des datations au potassium-argon plus anciennes de 2 milliards d’années que les plus anciennes roches du fond du canyon. Des échantillons de lave en provenance de volcans sous-marins des environs d’Hawaii (et que l’on sait être entrés en éruption au XIXe siècle : en 1801) ont été datés par le potassium-argon, méthode qui a donné des dates variant entre 160 millions et 3 milliards d’années. Il n’est dès lors pas étonnant que tous les laboratoires qui pratiquent la datation de roches exigent de connaître à l’avance l’âge “évolutionnaire” (par rapport à l’évolution) de la strate dont les échantillons ont été extraits. Ainsi, ils savent quelles dates ils peuvent accepter comme “raisonnables” et quelles dates ils peuvent écarter d’office.
Plus précisément, cette datation est basée sur la prémisse que rien de “vraiment exceptionnel” ne s’est passé dans cet intervalle de temps. Ce que j’entends par “vraiment exceptionnel” est ceci : un événement théoriquement possible, mais dont le mécanisme n’est pas encore compris en termes de paradigmes établis. Par exemple : deux univers différents qui se seraient croisés. Ceci est théoriquement possible, selon les théories physiques modernes, mais est trop spéculatif pour qu’on puisse discuter de cette probabilité et des conséquences éventuelles.
Est-ce qu’un tel événement pourrait changer les données de la désintégration spontanée radioactive ? Est-ce qu’il pourrait changer les valeurs de certaines constantes physiques fondamentales ? La réponse est “oui”.
Est-il possible que des événements de ce genre se soient produits dans le passé ? La réponse est “oui”. Combien possible ? Nous ne le savons pas. Nous ne savons pas, en fait, ce que veut dire exactement “deux univers qui se croisent”.
En plus de l’idée de cataclysmes qui pourraient avoir détruit à plusieurs reprises des civilisations anciennes, il y a encore autre chose à prendre en considération, qui a un rapport particulier avec la décomposition spontanée radioactive : que d’anciennes civilisations pourraient avoir été détruites par des guerres nucléaires.
Selon les scientifiques Richard Firestone du Lawrence Berkeley Laboratory et William Topping, la datation au Radiocarbone montre que des restes du Pléistocène en provenance du nord-est de l’Amérique, seraient de plus de 10.000 ans plus jeunes que ceux en provenance de l’ouest de l’Amérique. La datation par d’autres méthodes, comme par exemple la thermoluminescence (TL), la géo-archéologie, ou la sédimentation suggère que de nombreuses dates obtenues par le radiocarbone sont grossièrement erronées. Par exemple, pour des matériaux provenant du site paléo-indien de Gainey Paleoindian dans le Michigan, le radiocarbone donne une date de 2.880 avant J.C., et la TL donne une date de 12.400 avant J.C. Il semble que de telles anomalies soient nombreuses vers le nord des Etats-Unis et au Canada, et elles ne peuvent être expliquées par d’anciennes aberrations dans l’atmosphère, d’autres réceptacles de radiocarbone, ni par une contamination des échantillons (source habituelle d’erreur dans la datation au radiocarbone). En supposant l’utilisation de méthodes correctes de datation au radiocarbone, des restes organiques associés avec un produit manufacturé ne donneront un âge radiocarbonique plus jeune que ces restes ne le sont en réalité que s’contiennent une base de radiocarbone ils élevée artificiellement.
Nos recherches indiquent que toute la région des Grands Lacs (et au-delà) a subi des bombardements par des particules et une irradiation nucléaire catastrophique qui a produit des neutrons thermiques secondaires en provenance d’interactions de rayons cosmiques. Les neutrons ont produit des quantités anormalement élevées de Pu239 et ont ainsi substantiellement altéré les quantités d’uranium naturel dans les produits manufacturés et dans d’autres matériaux exposés, y compris les chailles [des morceaux de verre composés de silice presque pure chauffée jusqu’à former de petits éclats de verre], les sédiments, et le paysage tout entier. Ces neutrons ont nécessairement transmué en radiocarbone l’azote résiduel se trouvant dans les charbons datés, ce qui explique les anomalies de dates. [… ]
Le niveau de C14 dans le fossile étudié se serait alors élevé. L’excès global de radiocarbone se serait ensuite décomposé, avec une demi-vie de 5.730 ans, ce que l’on devrait pouvoir observer dans l’analyse du radiocarbone de divers systèmes.[… ]
De brusques augmentations de C14 sont observées dans des éléments marins en 4.000, 32.000-34.000, et 12.500 ans avant J.C. Ces augmentations coïncident avec des excursions géomagnétiques. [… ]
L’énorme énergie dégagée par la catastrophe de 12.500 avant J.C. pourrait avoir chauffé l’atmosphère jusqu’à plus de 1.000° C dan la région du Michigan, et le flux de neutrons dans des endroits situés plus au nord aurait pu faire fondre une quantité considérable de glace. Les effets des radiations sur les plantes et les animaux exposés aux rayons cosmiques auraient été mortels, comparables à une irradiation dans un réacteur de 5 mégaWatts pendant plus de 100 secondes.
Le schéma général de la catastrophe suit celui des extinctions en masse d’avant les temps de l’Holocène. L’hémisphère occidental doit avoir été plus affecté que l’hémisphère oriental, l’ Amérique du Nord doit avoir été plus affectée que l’Amérique du Sud, et le nord-est de l’ Amérique doit avoir été plus affecté que le nord-ouest. L’extinction dans la région des Grands Lacs a été plus rapide et radicale que partout ailleurs. Les grands animaux ont été plus atteints que les plus petits, un schéma qui est conforme au fait que l’ exposition aux radiations affecte davantage les grands corps que les petits.
Les preuves découvertes par Firestone et Topping sont surprenantes à plus d’un égard. Mais le fait est que l’on a trouvé ce qui semble être des preuves de cela dans des régions aussi distantes les unes des autres que l’Inde, l’Irlande, l’Ecosse, la France, et la Turquie : d’anciennes cités dont la brique et les murs de pierre ont littéralement été vitrifiés, c’est-à-dire fondus comme du verre. Il y a également des éléments de preuve qu’il y a eu vitrification dans des forteresses et des cités bâties en pierre. Il semble que les seules explications à de telles anomalies soient ou bien une explosion atomique ou bien quelque chose qui a pu produire des effets similaires, et sur lequel nous reviendrons bientôt.
Notes - Firestone, Richard B., Topping, William, Terrestrial Evidence of a Nuclear Catastrophe in Paleoindian Times, dissertation research, 1990 - 2001.
La datation au carbone 14 repose sur la présence de carbone radioactif, que les organismes absorbent de l’environnement. Le radiocarbone se désintègre à un taux prévisible. Alors ne peut-on pas se reposer sur la datation au carbone 14 ?
Nous avons en premier lieu le problème de la contamination. Le radiocarbone moderne, créé après 1950, trouble les résultats. C’est pourquoi les dates radiocarbone s’expriment en années “before present” (B.P.) — pour lesquelles “présent” veut dire “avant 1950.” Les scientifiques se sont battus pour développer de nouvelles façons d’éliminer la contamination moderne. Une de ces méthodes, appelée ABOX, a produit des résultats étonnants. Selon ABOX, les tests actuels au radiocarbone produiraient des résultats erronés de plus de 10,000 ans.
Oui, vous avez bien lu. Dix mille ans !
Toutes les formes de datation au carbone 14 demandent un “calibration”— des ajustements qui rendent les résultats conformes à ce qui est attendu. Le type de calibration le plus commun vient des anneaux de croissance des arbres. Les résultats au radiocarbone sont ajustés afin de correspondre aux dates obtenues par l’examen des anneaux. Bien sûr, cette méthode suppose que nous connaissons exactement l’âge des arbres. Pour un arbre vivant, les anneaux peuvent nous le dire. Mais pour des arbres fossilisés ? Ils doivent en déterminer l’âge, car compter les anneaux n’aide pas.
Comment les scientifiques déterminent l’âge ? En comptant les couches de terre de l’endroit où a été trouvé l’arbre. Comment connaissent-ils l’âge de ces couches de terre ? Par les artéfacts et ossements trouvés à l’intérieur. Comment connaissent-ils l’âge des os ? En comptant les couches de terre ou en utilisant la…
Datation au carbone 14.
Le serpent se mord la queue. Le cercle n’a pas de fin, et pas de commencement définitif non plus.
Référence
Barry, Carolyn. “Rolling Back the Years : Radiocarbon Dating Gets a Remake.” Science News : Dec. 1, 2007 ; p. 344.
Jsf : Ci-dessous, un extrait de La science antique (épreuve de L’histoire secrète du monde disponible ici) par Laura Knight-Jadczyk à propos des problèmes en lien à la datation.
Quelques mots de la datation radiométrique
La méthode la plus répandue pour déterminer l’âge d’un fossile est de le dater par “l’âge connu” de la strate rocheuse dans lequel se trouve. Et la méthode la plus répandue pour déterminer l’âge de la strate rocheuse est de la dater par “l’âge connu” des fossiles qu’elle contient. Dans cette méthode “circulaire” de datation, tous les âges sont basés sur des assertions “uniformitaires” concernant les époques et l’ordre dans lesquels on pense que plantes et animaux ont évolué. La plupart des gens sont surpris qu’il n’existe en fait aucune manière directe de déterminer l’âge de n’importe quel fossile ou roche. Les méthodes prétendument “absolues” de datation (méthodes radiométriques) ne mesurent en fait que les taux présents d’isotopes radioactifs et de désintégration spontanée dans des échantillons appropriés, mais elles ne mesurent pas leur âge. Ces mesures de taux sont ensuite extrapolées en détermination “d’âges”.
Le problème de toutes les “horloges” radiométriques est que leur précision dépend étroitement de plusieurs hypothèses de départ, en grande partie basées sur de l’inconnaissable. Pour dater un échantillon par radiométrie il faut d’abord connaître la quantité de départ d’isotope père au début de l’existence de l’échantillon. En deuxième lieu, il faut être certain qu’il n’existait aucun isotope engendré au début. En troisième lieu, il faut être certain qu’aucun isotope père ou engendré n’a jamais été ajouté ou ôté de l’échantillon. Et quatrièmement, il faut être certain que le rapport isotopique de décomposition spontanée de l’isotope père en isotope engendré n’a jamais varié. Il est manifeste, d’après les “dates” radiométriques trouvées dans la littérature (pour ne rien dire des dates “rejetées”) que souvent, une ou plusieurs de ces prémisses sont erronées.
L’un des problèmes les plus évidents est que plusieurs échantillons provenant d’un même endroit donnent souvent des âges très différents. Par exemple, les échantillons lunaires ramenés par Apollo ont été datés par deux méthodes : la méthode à l’uranium thorium-plomb et la méthode au potassium-argon ; et les résultats obtenus varient de 2 millions à 28 milliards d’années. Les coulées de lave en provenance du volcan du bord septentrional du Grand Canyon (qui est entré en éruption après la formation de celui-ci) donne des datations au potassium-argon plus anciennes de 2 milliards d’années que les plus anciennes roches du fond du canyon. Des échantillons de lave en provenance de volcans sous-marins des environs d’Hawaii (et que l’on sait être entrés en éruption au XIXe siècle : en 1801) ont été datés par le potassium-argon, méthode qui a donné des dates variant entre 160 millions et 3 milliards d’années. Il n’est dès lors pas étonnant que tous les laboratoires qui pratiquent la datation de roches exigent de connaître à l’avance l’âge “évolutionnaire” (par rapport à l’évolution) de la strate dont les échantillons ont été extraits. Ainsi, ils savent quelles dates ils peuvent accepter comme “raisonnables” et quelles dates ils peuvent écarter d’office.
Plus précisément, cette datation est basée sur la prémisse que rien de “vraiment exceptionnel” ne s’est passé dans cet intervalle de temps. Ce que j’entends par “vraiment exceptionnel” est ceci : un événement théoriquement possible, mais dont le mécanisme n’est pas encore compris en termes de paradigmes établis. Par exemple : deux univers différents qui se seraient croisés. Ceci est théoriquement possible, selon les théories physiques modernes, mais est trop spéculatif pour qu’on puisse discuter de cette probabilité et des conséquences éventuelles.
Est-ce qu’un tel événement pourrait changer les données de la désintégration spontanée radioactive ? Est-ce qu’il pourrait changer les valeurs de certaines constantes physiques fondamentales ? La réponse est “oui”.
Est-il possible que des événements de ce genre se soient produits dans le passé ? La réponse est “oui”. Combien possible ? Nous ne le savons pas. Nous ne savons pas, en fait, ce que veut dire exactement “deux univers qui se croisent”.
En plus de l’idée de cataclysmes qui pourraient avoir détruit à plusieurs reprises des civilisations anciennes, il y a encore autre chose à prendre en considération, qui a un rapport particulier avec la décomposition spontanée radioactive : que d’anciennes civilisations pourraient avoir été détruites par des guerres nucléaires.
Selon les scientifiques Richard Firestone du Lawrence Berkeley Laboratory et William Topping, la datation au Radiocarbone montre que des restes du Pléistocène en provenance du nord-est de l’Amérique, seraient de plus de 10.000 ans plus jeunes que ceux en provenance de l’ouest de l’Amérique. La datation par d’autres méthodes, comme par exemple la thermoluminescence (TL), la géo-archéologie, ou la sédimentation suggère que de nombreuses dates obtenues par le radiocarbone sont grossièrement erronées. Par exemple, pour des matériaux provenant du site paléo-indien de Gainey Paleoindian dans le Michigan, le radiocarbone donne une date de 2.880 avant J.C., et la TL donne une date de 12.400 avant J.C. Il semble que de telles anomalies soient nombreuses vers le nord des Etats-Unis et au Canada, et elles ne peuvent être expliquées par d’anciennes aberrations dans l’atmosphère, d’autres réceptacles de radiocarbone, ni par une contamination des échantillons (source habituelle d’erreur dans la datation au radiocarbone). En supposant l’utilisation de méthodes correctes de datation au radiocarbone, des restes organiques associés avec un produit manufacturé ne donneront un âge radiocarbonique plus jeune que ces restes ne le sont en réalité que s’contiennent une base de radiocarbone ils élevée artificiellement.
Nos recherches indiquent que toute la région des Grands Lacs (et au-delà) a subi des bombardements par des particules et une irradiation nucléaire catastrophique qui a produit des neutrons thermiques secondaires en provenance d’interactions de rayons cosmiques. Les neutrons ont produit des quantités anormalement élevées de Pu239 et ont ainsi substantiellement altéré les quantités d’uranium naturel dans les produits manufacturés et dans d’autres matériaux exposés, y compris les chailles [des morceaux de verre composés de silice presque pure chauffée jusqu’à former de petits éclats de verre], les sédiments, et le paysage tout entier. Ces neutrons ont nécessairement transmué en radiocarbone l’azote résiduel se trouvant dans les charbons datés, ce qui explique les anomalies de dates. [… ]
Le niveau de C14 dans le fossile étudié se serait alors élevé. L’excès global de radiocarbone se serait ensuite décomposé, avec une demi-vie de 5.730 ans, ce que l’on devrait pouvoir observer dans l’analyse du radiocarbone de divers systèmes.[… ]
De brusques augmentations de C14 sont observées dans des éléments marins en 4.000, 32.000-34.000, et 12.500 ans avant J.C. Ces augmentations coïncident avec des excursions géomagnétiques. [… ]
L’énorme énergie dégagée par la catastrophe de 12.500 avant J.C. pourrait avoir chauffé l’atmosphère jusqu’à plus de 1.000° C dan la région du Michigan, et le flux de neutrons dans des endroits situés plus au nord aurait pu faire fondre une quantité considérable de glace. Les effets des radiations sur les plantes et les animaux exposés aux rayons cosmiques auraient été mortels, comparables à une irradiation dans un réacteur de 5 mégaWatts pendant plus de 100 secondes.
Le schéma général de la catastrophe suit celui des extinctions en masse d’avant les temps de l’Holocène. L’hémisphère occidental doit avoir été plus affecté que l’hémisphère oriental, l’ Amérique du Nord doit avoir été plus affectée que l’Amérique du Sud, et le nord-est de l’ Amérique doit avoir été plus affecté que le nord-ouest. L’extinction dans la région des Grands Lacs a été plus rapide et radicale que partout ailleurs. Les grands animaux ont été plus atteints que les plus petits, un schéma qui est conforme au fait que l’ exposition aux radiations affecte davantage les grands corps que les petits.
Les preuves découvertes par Firestone et Topping sont surprenantes à plus d’un égard. Mais le fait est que l’on a trouvé ce qui semble être des preuves de cela dans des régions aussi distantes les unes des autres que l’Inde, l’Irlande, l’Ecosse, la France, et la Turquie : d’anciennes cités dont la brique et les murs de pierre ont littéralement été vitrifiés, c’est-à-dire fondus comme du verre. Il y a également des éléments de preuve qu’il y a eu vitrification dans des forteresses et des cités bâties en pierre. Il semble que les seules explications à de telles anomalies soient ou bien une explosion atomique ou bien quelque chose qui a pu produire des effets similaires, et sur lequel nous reviendrons bientôt.
Notes - Firestone, Richard B., Topping, William, Terrestrial Evidence of a Nuclear Catastrophe in Paleoindian Times, dissertation research, 1990 - 2001.
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