La ville mythique de Païtiti (Pérou)
Un ancien étudiant toulousain veut retrouver la cité perdue
Thierry Jamin, espère retrouver la ville mythique de Païtiti avalée par la forêt amazonienne. Thales Alenia Space et le CNES le soutiennent dans cette aventure.
Il n'a jamais cessé d'y croire au point de remuer ciel et terre pour parvenir à financer et à donner corps à toutes ses expéditions. Thierry Jamin, un jeune explorateur tout à la fois historien et archéologue, a toujours été hanté par le mystère inca, emboîtant le pas des multiples aventuriers partis à la conquête de la cité de Païtiti avalée par la forêt amazonienne. Jamin le sait, sa quête croise en permanence les chemins de la raison et ceux du mythe, celui dont nous a largement nourri la littérature épique, jusqu'à la BD, à travers Tintin et le temple du Soleil, sans oublier bien sûr les Indiana Jones qui transportent nos vies d'urbains à l'autre bout des civilisations perdues.
Jamin le sait, son destin est tout tracé. Depuis 1998, il consacre sa vie, dans le Parc National du Manú, Madre de Dios, à l'étude de la présence permanente des Incas en forêt amazonienne. Son dernier ouvrage, publié au Pérou sous le titre « Pusharo, la memoria recobrada de los Incas », raconte ses six années de recherches sur le site archéologique des pétroglyphes de Pusharo.
Demain jeudi, l'archéologue sera à Toulouse sur le site de Thales Alenia Space où se conçoivent les satellites assemblés ensuite dans les salles blanches de Cannes. Une visite qui ne doit rien au hasard. Jamin n'a jamais cessé ses incursions en Amazonie et a déjà effectué des découvertes majeures qui ont prouvé la présence des Incas dans sa zone d'exploration.
Antisuyu 2 009
En mai, pour sa prochaine mission baptisée « Antisuyu 2009 » destinée à localiser les ruines de Païtiti, l'archéologue âgé de 35 ans abordera une région peuplée d'Indiens hostiles à toute présence sur leur territoire.
Voilà des mois que le chercheur a remis son projet précis aux autorités. Rien ne se fait sans accord préalable et hors de la présence d'un archéologue péruvien accrédité. Le but de l'expédition ? Sûrement pas l'appât du gain. Tous les objets mis au jour seront remis au Pérou.
Et si Païtiti était classée un jour au Patrimoine mondial de l'Unesco ? L'idée pourrait être présentée fin mai.
Mais cette fois, il fallait franchir une étape de plus en s'assurant le concours des spécialistes de la communication satellitaire. Après des années de complicité avec Spot Image, le CNES, Thales Alenia Space et sa filiale Telepazio ont apporté leur soutien. Demain jeudi, Pascal Lochelongue de Thales Alenia Space, Rémi Alquier de Telespazio, et Antonio Guell du CNES présenteront le matériel de télécommunication, de géolocalisation et de télémédecine mis à disposition de l'aventurier. Et la mairie de Toulouse pourrait, elle aussi, apporter une aide. Fini le temps où Jamin peinait à joindre les deux bouts pour financer ses voyages à répétition au pays de l'or.
Station Emergesat. D'un poids de 700 kg, elle met à disposition de l'équipe une information complète sur l'évolution de l'expédition. Les données concernant les découvertes seront communiquées en temps réel. La station fournie par Thales Alenia Space et le CNES permet de garder une liaison avec les secours et avec le CHU de Nice.
Valise Medessat. Cet équipement médical autonome comprend un PC équipé de capteurs biométriques permettant de mesurer et de transmettre des paramètres vitaux ou des images haute définition comme les plaies. Un téléphone Iridium permet de garder le contact en permanence avec la base arrière et avec le SAMU 31.
Balise Spot. Tout comme la valise Medessat, cette balise est fournie par Telepazio France. Il s'agit d'un terminal portable et autonome permettant d'envoyer sa position GPS à travers la constellation de satellites de communication Globastar. Avec cette balise, on peut émettre et recevoir. Les internautes les suivront ainsi à la trace.
Le satellite Spot 5. La société Spot Image dont le siège social est à Toulouse fournira des images satellitaires en haute résolution de la zone d'exploration à partir de Spot 5. Ces images couplées à un terminal prêté par Thales, permettront, grâce au système GPS embarqué, de localiser directement sur le terminal les ruines identifiées.
Païtiti: mythe ou réalité ?
Païtiti est censée avoir été située sur le versant oriental des Andes, au Pérou ou en Bolivie, dans la forêt amazonienne. Elle aurait servi de refuge aux derniers Incas de la dynastie et aux trésors qu'ils auraient cachés aux conquistadors. Pour l'équipe de l'expédition « Antisuyu 2009 », Païtiti reste l'une des histoires les plus fascinantes de la mythologie inca. Une ville immense qui se trouverait enfouie dans l'océan vert de la forêt péruvienne. Le point de départ de la légende se situerait après la mort d'Atahuallpa, l'Inca régnant à l'arrivée des Espagnols conduits par Pizarro. Voilà ce qu'on peut lire aussi sur le site consacré à l'expédition : « Capturé par Pizarro, le roi inca aurait proposé, en échange de sa liberté, un trésor fabuleux. Cupide, Pizarro aurait accepté. La rançon de l'empereur commença alors à affluer de toutes les provinces du Tahuantinsuyu. De véritables montagnes d'or ! On dit qu'à la même époque, une partie de la noblesse inca, empruntant un réseau de cités secrètes, aurait cherché refuge dans la forêt, sur le versant amazonien du Pérou… »
« Nous sommes en présence d'un site unique»
Comme beaucoup avant vous, vous poursuivez le vieux rêve de découvrir la cité perdue de Païtiti. Ne craignez-vous pas de succomber à votre tour au mythe ?
En décembre encore, nous avons réalisé des vols de reconnaissance qui confirment l'existence d'une ville. On a détecté des ruines sur 3 km. Nous sommes assurés à 95 % de nous trouver en présence d'un site ancien comme à Machu Pichu. De là à dire que nous nous trouvons à Païtiti, c'est une autre histoire. Mais 2009 restera sans doute l'année de la mise au jour d'un lieu archéologique important. Dans tous les cas, nous voulons faire passer ce site du mythe à la science. Au fil des années, on a accumulé une succession d'indices qui plaident en notre faveur.
Vous n'avez pas peur des difficultés ?
Cela fait deux ans qu'on essaie de monter une expédition dans cette région. On s'est heurté aux chercheurs de trésor qui nous ont parfois menacés de mort. Le site localisé se trouve en outre sur le territoire des Kuga-Pakouris, une communauté autochtone très belliqueuse. Il n'y a jamais eu de contact avec eux. C'est en traversant ce territoire que le photographe Serge Debru et ses deux compagnons ont disparu en 1971. Ils auraient fini lapidés.
Qu'apportera en plus la technique spatiale ?
Les images satellitaires à haute résolution fournies par Spot 5 permettront de définir la zone d'exploration. Couplées à un terminal, elles permettront grâce au GPS de localiser directement les ruines rencontrées par l'équipe de chercheurs. En plus, avec la station Emergesat, la Rolls de la communication par satellite, on pourra communiquer à haut débit n'importe où.
Vous partirez en mai de Toulouse où vous conservez des attaches ?
En effet. J'ai effectué mes études au Mirail. J'ai une sœur à Muret et une partie de ma famille réside dans le quartier des Minimes. Mes attaches sont ici et toute ma logistique demeure dans la région de Toulouse.
L'archéologue qui a déjà multiplié les expéditions.
Source: http://www.ladepeche.fr
http://www.granpaititi.com/
Un ancien étudiant toulousain veut retrouver la cité perdue
Thierry Jamin, espère retrouver la ville mythique de Païtiti avalée par la forêt amazonienne. Thales Alenia Space et le CNES le soutiennent dans cette aventure.
Il n'a jamais cessé d'y croire au point de remuer ciel et terre pour parvenir à financer et à donner corps à toutes ses expéditions. Thierry Jamin, un jeune explorateur tout à la fois historien et archéologue, a toujours été hanté par le mystère inca, emboîtant le pas des multiples aventuriers partis à la conquête de la cité de Païtiti avalée par la forêt amazonienne. Jamin le sait, sa quête croise en permanence les chemins de la raison et ceux du mythe, celui dont nous a largement nourri la littérature épique, jusqu'à la BD, à travers Tintin et le temple du Soleil, sans oublier bien sûr les Indiana Jones qui transportent nos vies d'urbains à l'autre bout des civilisations perdues.
Jamin le sait, son destin est tout tracé. Depuis 1998, il consacre sa vie, dans le Parc National du Manú, Madre de Dios, à l'étude de la présence permanente des Incas en forêt amazonienne. Son dernier ouvrage, publié au Pérou sous le titre « Pusharo, la memoria recobrada de los Incas », raconte ses six années de recherches sur le site archéologique des pétroglyphes de Pusharo.
Demain jeudi, l'archéologue sera à Toulouse sur le site de Thales Alenia Space où se conçoivent les satellites assemblés ensuite dans les salles blanches de Cannes. Une visite qui ne doit rien au hasard. Jamin n'a jamais cessé ses incursions en Amazonie et a déjà effectué des découvertes majeures qui ont prouvé la présence des Incas dans sa zone d'exploration.
Antisuyu 2 009
En mai, pour sa prochaine mission baptisée « Antisuyu 2009 » destinée à localiser les ruines de Païtiti, l'archéologue âgé de 35 ans abordera une région peuplée d'Indiens hostiles à toute présence sur leur territoire.
Voilà des mois que le chercheur a remis son projet précis aux autorités. Rien ne se fait sans accord préalable et hors de la présence d'un archéologue péruvien accrédité. Le but de l'expédition ? Sûrement pas l'appât du gain. Tous les objets mis au jour seront remis au Pérou.
Et si Païtiti était classée un jour au Patrimoine mondial de l'Unesco ? L'idée pourrait être présentée fin mai.
Mais cette fois, il fallait franchir une étape de plus en s'assurant le concours des spécialistes de la communication satellitaire. Après des années de complicité avec Spot Image, le CNES, Thales Alenia Space et sa filiale Telepazio ont apporté leur soutien. Demain jeudi, Pascal Lochelongue de Thales Alenia Space, Rémi Alquier de Telespazio, et Antonio Guell du CNES présenteront le matériel de télécommunication, de géolocalisation et de télémédecine mis à disposition de l'aventurier. Et la mairie de Toulouse pourrait, elle aussi, apporter une aide. Fini le temps où Jamin peinait à joindre les deux bouts pour financer ses voyages à répétition au pays de l'or.
Station Emergesat. D'un poids de 700 kg, elle met à disposition de l'équipe une information complète sur l'évolution de l'expédition. Les données concernant les découvertes seront communiquées en temps réel. La station fournie par Thales Alenia Space et le CNES permet de garder une liaison avec les secours et avec le CHU de Nice.
Valise Medessat. Cet équipement médical autonome comprend un PC équipé de capteurs biométriques permettant de mesurer et de transmettre des paramètres vitaux ou des images haute définition comme les plaies. Un téléphone Iridium permet de garder le contact en permanence avec la base arrière et avec le SAMU 31.
Balise Spot. Tout comme la valise Medessat, cette balise est fournie par Telepazio France. Il s'agit d'un terminal portable et autonome permettant d'envoyer sa position GPS à travers la constellation de satellites de communication Globastar. Avec cette balise, on peut émettre et recevoir. Les internautes les suivront ainsi à la trace.
Le satellite Spot 5. La société Spot Image dont le siège social est à Toulouse fournira des images satellitaires en haute résolution de la zone d'exploration à partir de Spot 5. Ces images couplées à un terminal prêté par Thales, permettront, grâce au système GPS embarqué, de localiser directement sur le terminal les ruines identifiées.
Païtiti: mythe ou réalité ?
Païtiti est censée avoir été située sur le versant oriental des Andes, au Pérou ou en Bolivie, dans la forêt amazonienne. Elle aurait servi de refuge aux derniers Incas de la dynastie et aux trésors qu'ils auraient cachés aux conquistadors. Pour l'équipe de l'expédition « Antisuyu 2009 », Païtiti reste l'une des histoires les plus fascinantes de la mythologie inca. Une ville immense qui se trouverait enfouie dans l'océan vert de la forêt péruvienne. Le point de départ de la légende se situerait après la mort d'Atahuallpa, l'Inca régnant à l'arrivée des Espagnols conduits par Pizarro. Voilà ce qu'on peut lire aussi sur le site consacré à l'expédition : « Capturé par Pizarro, le roi inca aurait proposé, en échange de sa liberté, un trésor fabuleux. Cupide, Pizarro aurait accepté. La rançon de l'empereur commença alors à affluer de toutes les provinces du Tahuantinsuyu. De véritables montagnes d'or ! On dit qu'à la même époque, une partie de la noblesse inca, empruntant un réseau de cités secrètes, aurait cherché refuge dans la forêt, sur le versant amazonien du Pérou… »
« Nous sommes en présence d'un site unique»
Comme beaucoup avant vous, vous poursuivez le vieux rêve de découvrir la cité perdue de Païtiti. Ne craignez-vous pas de succomber à votre tour au mythe ?
En décembre encore, nous avons réalisé des vols de reconnaissance qui confirment l'existence d'une ville. On a détecté des ruines sur 3 km. Nous sommes assurés à 95 % de nous trouver en présence d'un site ancien comme à Machu Pichu. De là à dire que nous nous trouvons à Païtiti, c'est une autre histoire. Mais 2009 restera sans doute l'année de la mise au jour d'un lieu archéologique important. Dans tous les cas, nous voulons faire passer ce site du mythe à la science. Au fil des années, on a accumulé une succession d'indices qui plaident en notre faveur.
Vous n'avez pas peur des difficultés ?
Cela fait deux ans qu'on essaie de monter une expédition dans cette région. On s'est heurté aux chercheurs de trésor qui nous ont parfois menacés de mort. Le site localisé se trouve en outre sur le territoire des Kuga-Pakouris, une communauté autochtone très belliqueuse. Il n'y a jamais eu de contact avec eux. C'est en traversant ce territoire que le photographe Serge Debru et ses deux compagnons ont disparu en 1971. Ils auraient fini lapidés.
Qu'apportera en plus la technique spatiale ?
Les images satellitaires à haute résolution fournies par Spot 5 permettront de définir la zone d'exploration. Couplées à un terminal, elles permettront grâce au GPS de localiser directement les ruines rencontrées par l'équipe de chercheurs. En plus, avec la station Emergesat, la Rolls de la communication par satellite, on pourra communiquer à haut débit n'importe où.
Vous partirez en mai de Toulouse où vous conservez des attaches ?
En effet. J'ai effectué mes études au Mirail. J'ai une sœur à Muret et une partie de ma famille réside dans le quartier des Minimes. Mes attaches sont ici et toute ma logistique demeure dans la région de Toulouse.
L'archéologue qui a déjà multiplié les expéditions.
Source: http://www.ladepeche.fr
http://www.granpaititi.com/
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