Conférence sur la conquête de l’espace

source : http://www.defense.gouv.fr/air/base/breves/2009/mai/conference_sur_la_conquete_de_l_espace

Mardi 19 mai 2009, le général Denis Mercier, commandant les écoles d’officiers de l’armée de l’air (EOAA), a convié deux intervenants pour animer une conférence autour du thème «La lune 40 ans après: l’histoire de la conquête de l’espace». Cette conférence était destinée aux élèves des EOAA, aux étudiants des universités d’Aix Marseille et de l’institut d’études politiques (IEP) d’Aix-en-Provence. Le premier à intervenir fut Michel Polacco, ancien directeur de France-Info et spécialiste de l’espace. Au cours de son allocution, Monsieur Polacco a dressé un historique dynamique de la conquête spatiale. Ce fut ensuite au tour de Philippe Perrin d’intervenir pour raconter son expérience. Spationaute et ancien élève de l’École de l’air, il a effectué six années d’entraînement à la NASA au Texas pour s’envoler, le 5 juin 2002, vers la station spatiale internationale à bord de la navette américaine Endeavour. Il a effectué trois sorties extra véhiculaires pour effectuer de la maintenance sur des équipements de la station. La passion et l’enthousiasme de ces deux spécialistes ont suscité un vif intérêt et de nombreuses questions du public.

Monsieur Polacco a dressé un historique dynamique de la conquête spatiale.

dynamique ?

depuis les missions lunaires c'est dynamique en ligne plate alors !

si vraiment la conquete spatiale aurait été dynamique, des stations comme l'ISS aurait été déja établie dans les années 80, et une mission marsienne a mon avis aurait déja été lancée depuis au moins 5-10 ans ... et on en serait peut etre a d'autres tentatives depuis !

la conquete spatiale, mis a part l'énorme accélération des capacités avec les technologies fusées évoluantes, n'aura connu que 20-25 aller 30 ans de dynamisme jusqu'a la navette américaine qui du coup n'aura meme pas connu de version capable d'aller jusque sur la lune alors que c'était largement possible !

la conquete spatiale en vérité a trop dépendu des coups de bluff politique au détriment du developpement technologique et économique ... il n'y a qu'a voir par exemple le tout "satellites" n'a pas eu lieu dans les années 70 début 80 mais plutot mi 80 début 2000 ...

mais bon j'avoue il y aussi c'est vrai le problème de la séparation de l'aérospatial civil et militaire avec les traités de désarmement qui ont définitivement séparé la fabrication en série de standard industriel de pièces fusées ...

ce qui d'un coup a multiplié les couts pour le spatial civil, et bon c'est pas la première que je le dis, trop longtemps aussi il a donc dépendu de la volonté militaire

on aurait accéléré les programmes spatiaux, peut etre qu'on aurait jamais connu la crise que l'on connait aujourd'hui ! tout simplement par ce que cela aurait peut etre attiré énormément d'investissement autrement plus bénéfique que les fonds de spéculations pourris ...

imaginez qu'on est aujourd'hui 20 ans de + d'avance technologique, et que nombre de groupe privé se jette dans le spatial (tourisme, exploitation minière, robotechnie ect ect, formation, industrie technologique) peut etre que jamais les fonds d'investissmeent n'auraient eu idées a parier sur des crédits pourris d'avance !

on a fait a mes yeux prendre trop de retard au spatial, et c'est toute l'économie mondiale qui en souffre, car une énorme appel d'air d'emploi et de developpement pourtant est possible, c'est un type de secteur anti-crise par excellence et un possible et meme certain moteur économique viable d'avenir

si les fonds d'investissement s'ennuient a mourrir a parier sur des tonnes de blé, du riz ect pour s'enrichir pour l'avenir c'est a mon avis pathologique d'un clair manque de motivation dans ses technologies la

les états en eux même ont une énorme responsabilité car ils étaient les moteurs principaux de tout cela

et je pense pas me tromper dans mon analyse, le fait qu'on est pu mettre les pieds sur la lune avant 70, démontre parfaitement que le secteur spatial était déja bien pret avant la volonté économique ! on a politiquement loupé un train quelque part et c'est tout ...