Dison : le fameux mystère de la maison hantée
Cinquante ans jour pour jour après sa première mention dans « Le Jour », le mystère de la maison hantée de Dison n'est toujours pas résolu.
La nouvelle fait grand bruit. D'autant plus qu'un « esprit frappeur » serait à l'origine de faits inquiétants que le journal Le Jour évoque dans son édition du 10 juillet 1959. Stupéfaite, la population de Verviers apprend ce jour-là que, depuis une quinzaine de jours, un esprit maléfique hante les nuits de la famille Cadiat. Ces faits surnaturels se passent dans un immeuble de la rue de la Carrière, démolie depuis lors pour la construction de l'autoroute, et qui relie alors l'église Saint Fiacre à la rue Léopold. L'immeuble porte le numéro 5 et jouxte le presbytère. Le rez-de-chaussée est occupé par le Café des Sports tenu par le couple Brochard. Au premier étage se trouve une salle de réunion et les deuxième et troisième étages sont divisés en deux appartements.
Des coups assourdissants
C'est au deuxième, côté presbytère, que se manifeste cet étrange esprit frappeur qui empoisonne les nuits de Louis Cadiat, son épouse et sa fille Josiane. Les faits se produisent dans la chambre à coucher entre minuit et deux heures du matin. Des coups frappés sous le lit et qui seront bientôt perçus par le voisinage immédiat. L'été est étouffant et, par les fenêtres ouvertes, de nombreux témoins entendent ce vacarme assourdissant, qui fait vibrer le plancher de la chambre, ainsi que le rapportera Le Soir Illustré . Les coups semblent sortir de l'angle du plancher et du mur mitoyen à l'arrière de la maison, proche des rochers. « Les policiers disonais se sont livrés à une enquête très serrée qui n'a rien donné, bien que les coups aient été frappés en leur présence. Ils ont ensuite donné des coups de matraque sur le plancher, auxquels les bruits répondaient avec vigueur », écrit le journal Le Courrier du 11 juillet 1959. Un agent prétend même avoir reçu une décharge électrique en posant sa main sur une plinthe. Et, de fait, par la suite, c'est par des piqûres similaires que l'esprit se manifeste, non content d'amplifier son ramdam nocturne régulier. On démonte le plancher, en vain. On prétend que le doyen Michel se livre à des travaux de démolition dans l'immeuble voisin.
Un fantôme qui chante ?
Fausse piste, tout comme les expériences acoustiques qui suggèrent des glissements de terrain dans le prolongement d'une ancienne carrière à l'arrière de l'immeuble. On parle de fantôme, de revenants. Les spirites s'interposent pour percer le mystère.
Puis les choses se calment pour reprendre de plus belle au début de 1960, alors que « l'esprit » se met à scander Brabançonne et chansons à boire. On parle de canular et d'un mauvais plaisant. Mais où diable se terre-t-il, celui qui éjecte au sol lampe de chevet, tasse et cadres décoratifs ? Des témoins parmi les plus crédibles confirment les faits. Il ne s'agit donc pas d'une hallucination collective. Pourtant, les étrangers affluent pour se moquer des habitants du coin. Même la presse allemande fait le déplacement. Mais rien n'y fera. Le supplice des occupants de l'appartement se prolongera pendant deux ans. Et aujourd'hui, cinquante ans plus tard, le mystère, rappelé par la revue Temps Jadis, reste entier.
Cinquante ans jour pour jour après sa première mention dans « Le Jour », le mystère de la maison hantée de Dison n'est toujours pas résolu.
La nouvelle fait grand bruit. D'autant plus qu'un « esprit frappeur » serait à l'origine de faits inquiétants que le journal Le Jour évoque dans son édition du 10 juillet 1959. Stupéfaite, la population de Verviers apprend ce jour-là que, depuis une quinzaine de jours, un esprit maléfique hante les nuits de la famille Cadiat. Ces faits surnaturels se passent dans un immeuble de la rue de la Carrière, démolie depuis lors pour la construction de l'autoroute, et qui relie alors l'église Saint Fiacre à la rue Léopold. L'immeuble porte le numéro 5 et jouxte le presbytère. Le rez-de-chaussée est occupé par le Café des Sports tenu par le couple Brochard. Au premier étage se trouve une salle de réunion et les deuxième et troisième étages sont divisés en deux appartements.
Des coups assourdissants
C'est au deuxième, côté presbytère, que se manifeste cet étrange esprit frappeur qui empoisonne les nuits de Louis Cadiat, son épouse et sa fille Josiane. Les faits se produisent dans la chambre à coucher entre minuit et deux heures du matin. Des coups frappés sous le lit et qui seront bientôt perçus par le voisinage immédiat. L'été est étouffant et, par les fenêtres ouvertes, de nombreux témoins entendent ce vacarme assourdissant, qui fait vibrer le plancher de la chambre, ainsi que le rapportera Le Soir Illustré . Les coups semblent sortir de l'angle du plancher et du mur mitoyen à l'arrière de la maison, proche des rochers. « Les policiers disonais se sont livrés à une enquête très serrée qui n'a rien donné, bien que les coups aient été frappés en leur présence. Ils ont ensuite donné des coups de matraque sur le plancher, auxquels les bruits répondaient avec vigueur », écrit le journal Le Courrier du 11 juillet 1959. Un agent prétend même avoir reçu une décharge électrique en posant sa main sur une plinthe. Et, de fait, par la suite, c'est par des piqûres similaires que l'esprit se manifeste, non content d'amplifier son ramdam nocturne régulier. On démonte le plancher, en vain. On prétend que le doyen Michel se livre à des travaux de démolition dans l'immeuble voisin.
Un fantôme qui chante ?
Fausse piste, tout comme les expériences acoustiques qui suggèrent des glissements de terrain dans le prolongement d'une ancienne carrière à l'arrière de l'immeuble. On parle de fantôme, de revenants. Les spirites s'interposent pour percer le mystère.
Puis les choses se calment pour reprendre de plus belle au début de 1960, alors que « l'esprit » se met à scander Brabançonne et chansons à boire. On parle de canular et d'un mauvais plaisant. Mais où diable se terre-t-il, celui qui éjecte au sol lampe de chevet, tasse et cadres décoratifs ? Des témoins parmi les plus crédibles confirment les faits. Il ne s'agit donc pas d'une hallucination collective. Pourtant, les étrangers affluent pour se moquer des habitants du coin. Même la presse allemande fait le déplacement. Mais rien n'y fera. Le supplice des occupants de l'appartement se prolongera pendant deux ans. Et aujourd'hui, cinquante ans plus tard, le mystère, rappelé par la revue Temps Jadis, reste entier.
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