Et bien voilà le fameux "Manuel clinique des expériences extraordinaires" (28,50 €, à la FNAC) "enfin" paru aux éditions Dunod, de quoi renflouer le portefeuille de Stéphane Allix puisqu'au même moment sort également son livre "La mort n'est pas une terre étrangère : y a-t-il une vie après la vie ? (20,43 € à la FNAC)
Pour le manuel bien évidemment je suis vraiment étonnée que Dunod ait accepté de l'éditer. Maintenant je ne vais pas critiquer sans l'avoir lu bien sûr. Mais j'ai comme la sensation que ce manuel n'est qu'un ramassis de tout ce qui s'est dit pendant presqu'un an à l'INREES.
http://readmetro.metrofrance.com/
Lire p. 14
(S Allix connaît personnellement un journaliste de Métro, qui publie toutes les infos qui concerne l'INREES, ça sert les relations dans ce milieu ... )
Rien que dans ce paragraphes (la zone en gras), cela sous-entend qu'il ne sera pas fait appel à un psychiatre, et c'est fort dommage, il est le seul à pouvoir préconiser des examens médicaux plus poussés avant de médicaliser un sujet. C'est lamentable ! et grave.
Je ne suis pas une fan de l'abrutissement par médication, mais il s'avère malheureusement que certains symptômes décrits dans certains témoignages relèvent réellement d'une pathologie assez lourde, qu'un psychologue ne peut pas toujours déceler. En règle générale, un bon psychologue doit tout d'abord adressé son patient chez un psychiatre qui pourra effectivement déterminer si les symptomes ne sont pas liés à d'autres anomalies telles qu'une déficience neuronale etc...
J'avais raison depuis le début ! mais par curiosité je lirais ce libre,
J'avais fortement raison de m'inquiéter :s
Pour le manuel bien évidemment je suis vraiment étonnée que Dunod ait accepté de l'éditer. Maintenant je ne vais pas critiquer sans l'avoir lu bien sûr. Mais j'ai comme la sensation que ce manuel n'est qu'un ramassis de tout ce qui s'est dit pendant presqu'un an à l'INREES.
http://readmetro.metrofrance.com/
Lire p. 14
(S Allix connaît personnellement un journaliste de Métro, qui publie toutes les infos qui concerne l'INREES, ça sert les relations dans ce milieu ... )
1. Interprétation, croyance, hallucination, réalité ?
Les expériences extraordinaires nous placent dans une zone frontière de l'esprit humain, un espace où il est aisé de perdre ses repères communs. Il devient alors difficile d'analyser objectivement et de gérer ces situations hors norme. Ce qui sort de la cohérence du système culturel établi a tendance à susciter deux formes de réactions opposées : rejet ou fascination. Une prise de distance est pourtant nécessaire, afin de ne pas se perdre dans nos croyances personnelles, celles de notre entourage ou encore celles de groupements opportunistes. Ce Manuel propose cette prise de distance.
2. A qui s'adresse le Manuel ?
Le Manuel clinique des expériences extraordinaires est le texte fondateur de l’INREES. C’est un ouvrage collectif regroupant et présentant par catégorie un grand nombre d’expériences extraordinaires répertoriées à ce jour, ainsi que les suggestions d’approches thérapeutiques.
Il s’adresse ainsi aux professionnels de santé, aux psychologues, aux psychothérapeutes de différentes écoles, mais aussi au grand public, à ces personnes qui ont vécu une ou plusieurs expériences, ou à leur entourage qui chercherait à comprendre les changements de comportement qui affectent leur proche ; enfin à quiconque ayant vu ou entendu parler de ces expériences et qui serait désireux de connaître et comprendre ce que les recherches scientifiques sérieuses, et l’étude clinique de ces expériences, ont permis de découvrir.
3. Qu'est-ce qu'une expérience extraordinaire ?
Une expérience extraordinaire est une expérience profonde et très souvent transformatrice pour celui qui la traverse, mais qui prend la plupart du temps des formes peu habituelles, voire incompréhensibles du point de vue de la médecine occidentale moderne ; elles renvoient de fait au système de croyance et de référence culturel du sujet et du praticien. Toute société génère en effet nécessairement une définition consensuelle de ce qui est « réel » et de ce qui ne l'est pas. Or, les expériences extraordinaires brouillent les pistes car elles plongent le patient dans une réalité inhabituelle et mettent la science moderne face à des « anomalies ».
Les travaux récents en psychologie de la conscience, fondés sur des approches psychophysiologiques, neuropsychologiques et psychobiologiques, tendent à modifier les limites de la conscience ordinaire telles qu'on la percevait jusqu'alors. De fait, ces recherches posent un nouveau regard sur la perception consensuelle de la réalité sensorielle, en identifiant des substrats physiologiques et des mécanismes cognitifs qui s’apparentent à une autre saisie du réel. (Leduc) Cependant, si les systèmes de représentation d'une société peuvent évoluer, les idées et les théories ne changent que dans le conflit et sur plusieurs générations...
En savoir plus sur les expériences extraordinaires
4. Psychopathologie : approche thérapeutique
Les expériences extraordinaires renvoient le sujet, son entourage et les thérapeutes à un domaine que le consensus médical et médiatique juge « irréel ». Pour le sujet, le regard porté sur son vécu complique encore l'intégration de son expérience, parfois éprouvante à traverser, tant elle remet profondément en cause son sentiment d'identité.
Face à une expérience extraordinaire, le thérapeute peut soit se conformer à la vision standard de sa société, soit s'abstenir de tout jugement et présupposé, et, à partir de l'expérience du patient telle qu'elle a été vécue par lui, procéder à une évaluation subtile et complète mais dénuée de tout a priori.
Comme aucun élément de la recherche scientifique actuelle ne permet de prouver ni de réfuter la réalité objective de ces expériences, le thérapeute doit être attentif aux effets de l'expérience sur la personne qui en a été l'objet. Le risque le plus grand pour le sujet est en effet de voir « pathologiser » son expérience qui, aussi extraordinaire qu'elle soit, fait partie du champ des expériences humaines. Ainsi, une médication abusive supprimerait non seulement les symptômes, mais aussi les capacités du sujet à intégrer son expérience. Un étiquetage erroné (psychose, etc.) conduirait à un cursus psychiatrique empêchant toute évolution du sujet, alors même que l'expérience portait en elle le germe de transformations personnelles profondes. Afin de replacer l’expérience dans le contexte de la dynamique psychique, le psychologue canadien F. Leduc appelle à « avoir le courage, comme professionnels de la santé mentale, de ne pas abuser des grilles psychopathologiques ou des traitements pharmacologiques, et de nous donner des perspectives véritablement fondées sur le développement humain et sur la santé mentale. »
Pour le praticien, les expériences extraordinaires sont donc un véritable défit, car elles présentent parfois des caractéristiques similaires à des troubles mentaux, et peuvent conduire à la décompensation psychotique si elles sont mal accompagnée. Elles nécessitent donc d'être abordées avec un état d'esprit rigoureux mais ouvert, sans jugement ni préconceptions. Une relation de confiance doit se tisser pour permettre au sujet d'exprimer ses émotions intenses, qu'il peut avoir tendance à censurer s'il les sait en rupture avec les attentes de son entourage. Le thérapeute, tout en étant attentif au conflit intérieur que peut faire naître, chez lui aussi, ces expériences, doit pouvoir s'ouvrir au potentiel d'évolution de la personnalité du sujet, afin de lui permettre d'intégrer son expérience. Cette dernière, paradoxalement, peut être le signe que le sujet est au seuil d'un cycle de « dépression / percée » ou « mort / renaissance », seuil où une profonde et profitable transformation est accessible au sujet...
Rien que dans ce paragraphes (la zone en gras), cela sous-entend qu'il ne sera pas fait appel à un psychiatre, et c'est fort dommage, il est le seul à pouvoir préconiser des examens médicaux plus poussés avant de médicaliser un sujet. C'est lamentable ! et grave.
Je ne suis pas une fan de l'abrutissement par médication, mais il s'avère malheureusement que certains symptômes décrits dans certains témoignages relèvent réellement d'une pathologie assez lourde, qu'un psychologue ne peut pas toujours déceler. En règle générale, un bon psychologue doit tout d'abord adressé son patient chez un psychiatre qui pourra effectivement déterminer si les symptomes ne sont pas liés à d'autres anomalies telles qu'une déficience neuronale etc...
J'avais raison depuis le début ! mais par curiosité je lirais ce libre,
J'avais fortement raison de m'inquiéter :s
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