Yahoo, le yéti
Le plus célèbre d’entre eux est bien sûr celui du Tibet, popularisé par Hergé, et qui porte le nom de Yéti qui signifie « ours des neiges » (ou chemo, migou, migoï, ou même meh-teh kangmi) Lien
80 ans avant notre ère, Pline l’ancien l’évoque dans son « histoire naturelle ».
Plus près de nous le yogi tibétain Milarepa ((1040/1023) l’évoque dans son 26ème chant (les cent mille chants éditions Fayard1985)
Michèle Aquaron, anthropologue, affirme que 4 siècles avant JC, le Yéti est mentionné dans le poème Rama et Sina. lien
Mais le Yéti n’est pas qu’au Tibet, on le retrouve dans les Appalaches et les rocheuses, sous le nom de Bigfoot (ou Sasquatch). Regardez cette vidéo
Il y a un nombre considérable de publications qui évoquent Big Foot. lien
On le trouve aussi au Nord de l’Inde sous le nom de Mande Barung, et il habiterait dans les forêts de Maghalaya, au Nord Est de l’Inde, ainsi qu’au Pakistan sous le nom de Barmanou, dans les montagnes de L’Hindu Kuch. vidéo
Dans le Caucase, on trouve aussi l’Almasty. A voir ce documentaire de Sylvain Pallix.
Que dire de Ronsard, qui dans son « Hymne sur les démons », parle de « démons » hébergés qui finissent par accomplir des travaux domestiques en Norvège ?
Ou de Porchnev, dans son livre « lutte pour les troglodytes, chez Plon 1974 » qui raconte : « Zana est une femme sauvage velue, capturée dans le Caucase à la fin du XlXème siècle. Elle a la peau couleur anthracite, le pelage noir et la crinière noire, ébouriffée. Elle ne parle pas, mais fait avec nos hommes caucasiens des enfants sans difficulté. Pour les travaux, Zana se spécialise dans le transport des sacs de farine de 80 kg qu’elle met sur sa tête, et qu’elle porte en gravissant la pente de la montagne ».
Johannes Schiltberger, prisonnier de Tamerlan en 1420 évoque une étrange bête bipède. lien
Au japon, la présence de l’Hibagen a commencé à être signalée dans la région du mont Hiba, au nord de l’ile de Honshu, dans les années 70.
En Chine, le Yeren est l’un des hôtes des montagnes de la province du Hubei. lien, video
L’historien Li Yanshou, 612/678), Ku Shizhen (1368/1644) l’évoquent tous les deux dans leurs ouvrages.
En 1976, l’ACS (académie chinoise des sciences) a organisé une série d’études sur le sujet, suite à de nombreux témoignages de touristes et de gardes forestiers dans les monts Quiling, Bashan, et Shennongjia.
Et même en Australie, il existe le Yowie ou Yahoo (un nom qui doit parler aux internautes), animal mythologique géant, bipède simiesque, dont le corps est recouvert de longs poils bruns (Swift, le célèbre créateur de Gulliver, l’évoque dans ses « Voyages de Gulliver »).
lien et vidéo
Même en Amazonie, on découvre la présence du Manguipari, sorte de paresseux géant, espèce qui serait disparue de nos jours.
Autant d’observations durant des siècles peuvent-elles être sans fondement ? lien
Certains pensent qu’il s’agit de descendants du Gigantopithèque, un singe qui vivait en Asie il y a une dizaine de millions d’années.
lien
Pour d’autres, il pourrait être l’un des ultimes survivants de l’homme de Neandertal, à moins que ce ne soit qu’un ours qui se serait adapté aux sommets himalayens ou autres, sauf que l’ours ne peut pratiquer très longtemps une démarche de bipède.
Or les traces relevées sont celles d’un bipède et de plus n’ont que 4 orteils.
D’après le docteur Bernard Heuvelmans (disparu en 2001) il y a trois types distincts de yétis : le petit yéti, (yeh-teh ou meh-teh) qui vivrait plutôt en Himalaya, le grand yéti, mesurant plus de deux mètres, aperçu dans le sud de la Chine et en Indochine, et enfin l’homme sauvage, appartenant au genre Homo, qui serait sur un territoire bien plus important, du Caucase jusqu’à l’Indochine, en passant par le Cachemire, le Pamir, et la Mongolie.
Bernard Heuvelmans a une carrière originale, d’abord le Jazz, en 1947, puis comédien, et enfin docteur posant les bases d’une nouvelle discipline scientifique : la Crypto zoologie (science des animaux cachés).
lien
Il fit le tri entre ce qui était raisonnablement acceptable, et ce qui était du domaine du canular, tel le fameux « scalp de yéti », qui n’était en fait qu’une grossière fabrication artisanale réalisée par les sherpas à partir de la peau et des poils du garrot d’une chèvre locale, le serow. lien
A part les 3000 empreintes, sur une longueur d’1,6 km, dont des moulages ont été faits, (lien) il y a encore plus matériel : des excréments découverts par Sanderson en 1963, dont l’étude a révélé la présence de parasites intestinaux encore inconnus.
Des poils attribués au yéti on été étudiés par Michel Tranier, du Muséum National d’Histoire Naturelle. Celui-ci a affirmé qu’ils appartenaient à un primate roux proche de l’orang-outan, lien ainsi qu’une main momifiée, conservée dans le temple de Pangbotchi.
Pour connaître les derniers éléments d’informations sur le Yéti, on peut consulter l’article très documenté de Benoit Grison, biologiste et sociologue des sciences, sur le site « Miroir du centre d’étude et de recherche sur la bipédie initiale ». lien
Car comme disait un vieil ami africain : « quand le lion aperçoit le tigre, il broute de l’herbe ».
Cet homme/animal légendaire continue d’intriguer, d’autant que sa présence est signalée régulièrement aux 4 coins du globe. Au lieu de céder au réflexe amusé, nous devrions peut-être y prêter un peu plus d’attention.
Le plus célèbre d’entre eux est bien sûr celui du Tibet, popularisé par Hergé, et qui porte le nom de Yéti qui signifie « ours des neiges » (ou chemo, migou, migoï, ou même meh-teh kangmi) Lien
80 ans avant notre ère, Pline l’ancien l’évoque dans son « histoire naturelle ».
Plus près de nous le yogi tibétain Milarepa ((1040/1023) l’évoque dans son 26ème chant (les cent mille chants éditions Fayard1985)
Michèle Aquaron, anthropologue, affirme que 4 siècles avant JC, le Yéti est mentionné dans le poème Rama et Sina. lien
Mais le Yéti n’est pas qu’au Tibet, on le retrouve dans les Appalaches et les rocheuses, sous le nom de Bigfoot (ou Sasquatch). Regardez cette vidéo
Il y a un nombre considérable de publications qui évoquent Big Foot. lien
On le trouve aussi au Nord de l’Inde sous le nom de Mande Barung, et il habiterait dans les forêts de Maghalaya, au Nord Est de l’Inde, ainsi qu’au Pakistan sous le nom de Barmanou, dans les montagnes de L’Hindu Kuch. vidéo
Dans le Caucase, on trouve aussi l’Almasty. A voir ce documentaire de Sylvain Pallix.
Que dire de Ronsard, qui dans son « Hymne sur les démons », parle de « démons » hébergés qui finissent par accomplir des travaux domestiques en Norvège ?
Ou de Porchnev, dans son livre « lutte pour les troglodytes, chez Plon 1974 » qui raconte : « Zana est une femme sauvage velue, capturée dans le Caucase à la fin du XlXème siècle. Elle a la peau couleur anthracite, le pelage noir et la crinière noire, ébouriffée. Elle ne parle pas, mais fait avec nos hommes caucasiens des enfants sans difficulté. Pour les travaux, Zana se spécialise dans le transport des sacs de farine de 80 kg qu’elle met sur sa tête, et qu’elle porte en gravissant la pente de la montagne ».
Johannes Schiltberger, prisonnier de Tamerlan en 1420 évoque une étrange bête bipède. lien
Au japon, la présence de l’Hibagen a commencé à être signalée dans la région du mont Hiba, au nord de l’ile de Honshu, dans les années 70.
En Chine, le Yeren est l’un des hôtes des montagnes de la province du Hubei. lien, video
L’historien Li Yanshou, 612/678), Ku Shizhen (1368/1644) l’évoquent tous les deux dans leurs ouvrages.
En 1976, l’ACS (académie chinoise des sciences) a organisé une série d’études sur le sujet, suite à de nombreux témoignages de touristes et de gardes forestiers dans les monts Quiling, Bashan, et Shennongjia.
Et même en Australie, il existe le Yowie ou Yahoo (un nom qui doit parler aux internautes), animal mythologique géant, bipède simiesque, dont le corps est recouvert de longs poils bruns (Swift, le célèbre créateur de Gulliver, l’évoque dans ses « Voyages de Gulliver »).
lien et vidéo
Même en Amazonie, on découvre la présence du Manguipari, sorte de paresseux géant, espèce qui serait disparue de nos jours.
Autant d’observations durant des siècles peuvent-elles être sans fondement ? lien
Certains pensent qu’il s’agit de descendants du Gigantopithèque, un singe qui vivait en Asie il y a une dizaine de millions d’années.
lien
Pour d’autres, il pourrait être l’un des ultimes survivants de l’homme de Neandertal, à moins que ce ne soit qu’un ours qui se serait adapté aux sommets himalayens ou autres, sauf que l’ours ne peut pratiquer très longtemps une démarche de bipède.
Or les traces relevées sont celles d’un bipède et de plus n’ont que 4 orteils.
D’après le docteur Bernard Heuvelmans (disparu en 2001) il y a trois types distincts de yétis : le petit yéti, (yeh-teh ou meh-teh) qui vivrait plutôt en Himalaya, le grand yéti, mesurant plus de deux mètres, aperçu dans le sud de la Chine et en Indochine, et enfin l’homme sauvage, appartenant au genre Homo, qui serait sur un territoire bien plus important, du Caucase jusqu’à l’Indochine, en passant par le Cachemire, le Pamir, et la Mongolie.
Bernard Heuvelmans a une carrière originale, d’abord le Jazz, en 1947, puis comédien, et enfin docteur posant les bases d’une nouvelle discipline scientifique : la Crypto zoologie (science des animaux cachés).
lien
Il fit le tri entre ce qui était raisonnablement acceptable, et ce qui était du domaine du canular, tel le fameux « scalp de yéti », qui n’était en fait qu’une grossière fabrication artisanale réalisée par les sherpas à partir de la peau et des poils du garrot d’une chèvre locale, le serow. lien
A part les 3000 empreintes, sur une longueur d’1,6 km, dont des moulages ont été faits, (lien) il y a encore plus matériel : des excréments découverts par Sanderson en 1963, dont l’étude a révélé la présence de parasites intestinaux encore inconnus.
Des poils attribués au yéti on été étudiés par Michel Tranier, du Muséum National d’Histoire Naturelle. Celui-ci a affirmé qu’ils appartenaient à un primate roux proche de l’orang-outan, lien ainsi qu’une main momifiée, conservée dans le temple de Pangbotchi.
Pour connaître les derniers éléments d’informations sur le Yéti, on peut consulter l’article très documenté de Benoit Grison, biologiste et sociologue des sciences, sur le site « Miroir du centre d’étude et de recherche sur la bipédie initiale ». lien
Car comme disait un vieil ami africain : « quand le lion aperçoit le tigre, il broute de l’herbe ».
Hier à 12:37 par Satanas
» La France en 2024
Mer 13 Nov 2024 - 22:16 par Satanas
» L'HISTOIRE QUI A TERRIFIÉ L'EST DE LA FRANCE
Lun 11 Nov 2024 - 19:29 par Schattenjäger
» Le cas Paul Bernardo
Lun 11 Nov 2024 - 18:09 par Satanas
» 11 Km de Profondeur Sous l’Océan : Ce Que Cachent les Abysses
Mer 6 Nov 2024 - 21:50 par Schattenjäger
» 5 THÉORIES SUR BOUDDHA
Mer 6 Nov 2024 - 15:11 par Satanas
» GILDAS BOURDAIS
Dim 3 Nov 2024 - 19:28 par Schattenjäger
» Lieux hantés d'Écosse : châteaux, légendes et malédictions.
Ven 1 Nov 2024 - 18:45 par Schattenjäger
» Roswell 75 ans /documentaire chaine W9
Jeu 31 Oct 2024 - 20:27 par Mulder26
» Les Incidents les plus Sombres de la TV (ft.@Feldup)
Jeu 31 Oct 2024 - 12:41 par Satanas
» L'étrange disparition de l'homme qui aurait construit une machine à voyager dans le temps
Mer 30 Oct 2024 - 22:16 par Schattenjäger
» SECRETS CACHÉS SOUS TERRE - "The Oldest View"
Mer 30 Oct 2024 - 20:56 par Schattenjäger
» L'Iceberg des Red Rooms : La plus grande enquête sur ce mystère d'internet
Mar 29 Oct 2024 - 23:14 par Schattenjäger
» 1/2 tonne: la quête mortelle des géants de la force
Jeu 24 Oct 2024 - 18:09 par Mulder26
» La véritable histoire de Belzébuth
Mer 23 Oct 2024 - 21:26 par anoy