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Cercle brulé un matin 54
Invité- Invité
- Message n°2
Re: Cercle brulé un matin 54
Bah ! Les deux manquant parlent de cela justement !
Mikerynos- VIP
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- Message n°3
Re: Cercle brulé un matin 54
1954, nous rajeunis pas... Il y a eu une suite à cette histoire ?
Invité- Invité
- Message n°4
Re: Cercle brulé un matin 54
Bonjour,
Oui, il y eu une suite. Sider donne une version (un avis plutôt) mais je pense plutôt à un canular !
Oui, il y eu une suite. Sider donne une version (un avis plutôt) mais je pense plutôt à un canular !
Mikerynos- VIP
- Nombre de messages : 9912
- Message n°5
Re: Cercle brulé un matin 54
J'ai du passé à côté, étant fan de Sider.... C'est sans doute dans son bouquin "Le dossier 1954 et l'imposture rationaliste"...
J'ai la source: L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal du 18 Octobre 1954.
J'ai la source: L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal du 18 Octobre 1954.
Invité- Invité
- Message n°6
Re: Cercle brulé un matin 54
Bonjour
Voici les deux autres articles concernant cette affaire.
Enquête sur la soucoupe découverte près de Hyères par deux toulonnais.
Ceux-ci, interrogés par la police de l’air, refusent de signer leur déclaration.
Ainsi, en quelques heures, Toulon et le Var sont passés du cigare à la soucoupe volante. Jeudi vers 18h10, plusieurs centaines de personnes apercevaient dans notre ciel un de ces engins communément appelés « cigare » et sur la nature duquel on se perd en conjectures ; Sur la forme du mystérieux véhicule interplanétaire, tout le monde est bien d’accord, il ne pouvait s’agir que d’un appareil allongée, crachant des flammes par l’arrière, avec des hublots sur la longueur.
Comme si le champ des recherches n’était pas assez largement ouvert aux curieux, aux amateurs de mystère, voilà que deux toulonnais vont maintenant plus loin : ils affirment avoir vu « une soucoupe volante » à l’heure où les cieux venaient à peine d’être troublés par le passage du « cigare ».
Mais, si plusieurs centaines de témoins, répondant de la présence du premier, ils ne sont que deux a assurer que la « soucoupe » qu’ils ont vu, que le « martien » auquel ils ont parlé, sont des faits aussi réels que le lait est en vente chez le crémier et les poireaux sur le cours la Fayette.
Un besoin heureux.
Ainsi donc M. Rappellini, tenancier d’un bar Place d’Armes et M. Ottaviani (rien de commun avec le Préfet du Var), mécanicien de la marine marchande, déclarent désormais à qui veut les entendre qu’ils ont été témoins d’un fait extraordinaire.
Alors qu’ils désiraient satisfaire à un besoin urgent en bordure de la route au « Chemin Long » (Route d’Hyères), le même jour à 18h10, ils auraient aperçu, dans les champs, un curieux engin métallique, épousant la forme qui nous est désormais familière de la soucoupe. Un passager descend de la machine, engage la conversation, parle un français très pur, est vêtu comme un vulgaire pilote d’hélicoptère, et ne sais pas où se trouve le Palyvestre…qu’il ne cherchait, parait-il, nullement.
Puis, peu satisfait de sa conversation avec nos bons-hommes, le « martien », parlant français et presque provençal, regagne son engin et MM. Ottaviani et Rappellini, n’ont pas plus tôt déboulonné culotte, que la soucoupe, engloutie par le ciel crépusculaire, n’est déjà plus qu’un souvenir.
Si la chose est vraie, elle est bien bonne.
Reconnaissants que jusqu’ici nous étions fort peu favorisé. Toutes les régions de France avaient eu soit leur soucoupe, soit leur « martien ». Seul notre département, le plus pauvre du pays, demeurais fidèle à cette pauvreté dans un domaine d’avant-garde : celui des engins interplanétaires.
Vrai ou faux…
Nous sommes aujourd’hui comblés. Cigare et soucoupe. Nous savons à quoi nous en tenir pour le cigare, il n’en est pas de même pour la soucoupe.
Car certains faits demeurent inexpliqués : où les témoins ont vu, et alors ils sont sur d’eux, où ils n’ont rien vu et alors qu’ils cessent cette mascarade. Car enfin, si M. Rappellini – que tous ses amis considèrent comme un homme aussi honnête que brave – a pu à loisir examiner la soucoupe, s’il a eu le temps de fixer l’image assez profondément dans ses souvenirs pour en fournir le plan détaillé que nous reproduisons dans nos colonnes, pourquoi ne veut-il pas apposer sa signature au bas de la déclaration qu’il a faite devant les représentants de la police de l’Air ?
A-t-il peur que l’affaire « tourne au vilain ? » En tous cas après une déclaration conforme à celle qu’il avait faite la veille à son « zinc », place d’Armes, il refusa de signer sa déposition.
Son ami, M. Ottaviani nous a obligeamment dessiné, avec compas, règle et sur papier millimétré, une coupe de l’engin qu’il certifie avoir vu.
Nous reproduisons donc ce schéma sous toutes réserves bien entendu. Un « plan » secret (conforme ?) existe d’ailleurs, garder jalousement par les deux intéressés. M. Ottaviani, en outre, a été, lui aussi, entendu hier soir par un officier de la sécurité de l’Air.
Discordances :Les deux témoignages ne concordent pas sur deux points. M. Ottaviani prétend que l’engin reposait sur deux béquilles, alors que M. Rappellini nie l’existence de celles-çi.
Quand aux traces réelles, suivant M. Ottaviani, qui prétend que l’herbe est brûlée à l’endroit ou la soucoupe se trouvait, elle est inexistante d’après M. Rappellini. Nous n’avons pu nous faire une opinion réelle, l’un comme l’autre ayant refusé de nous conduire à l’endroit de l’atterrissage.
Soucoupe ou canular ?
L’enquête ouverte par les renseignements généraux de la police de l’Air, dont les représentants ont longuement entendu hier, les deux « soucoupistes », s’efforce d’établir si ceux-ci sont des mystificateurs ou des témoins honnêtes. En ce domaine aussi l’enquête continue.
D’autres témoins authentifient notre enquête sur le cigare qui a survolé Toulon.
Le « cigare volant » dont nous avons longuement parlé hier, a été aperçu par d’autres personnes, qui nous ont écrit pour nous confirmer les déclarations que nous avons reproduites.
D’abord, ce sont les habitants de Cuers qui nous le signale. Puis Mlle Signonini Janine, âgée de 12 ans, demeurant quartier Ste Barbe, ainsi que son frère, décrivent : « Une forme lumineuse a sillonné la ville vers 18h20 à haute altitude et se dirigeait à une vitesse effroyable vers les Gorges d’Ollioules. »
M. Difar, gendarme en retraite, a vu aussi « Un cigare de feu à une hauteur de 1000 mètres, projetant à droite et à gauche des étincelles jaunes et vertes, se dirigeant à grande vitesse vers le Coudon. L’engin avait une largeur de cinq mètres sur une longueur de 10 mètres. »
Mme Arnaud, qui habite 1 rue Ste Christine, au Mourillon,a suivi des yeux un « engin » filant à grande vitesse du Port vers le Nord.
« J’ai vu, nous dit Mme Fanny Beasini, 93 bd Maréchal Joffre, venant de la mer et allant en direction du Faron, avec une vitesse énorme, une forme longue projetant des lumières ressemblant à des étoiles multicolores. »
La population de Toulon et des environs semblent inquiets à juste titre. Des événements sensationnels semblant avoir marquer notre époque.
Attentat manqué contre un faux martien.
Lille, 16 octobre.
M. Maurice Ruant, cultivateur à Sinceny, près de Chauny (Aisne) a bien failli être victime de la panique que cause à certains, l’apparition des soucoupes et autres objets volants. Hier soir, il était occupé à dépanner sa voiture dans un pré proche de chez lui, quand deux coups de fusil de chasse furent tirés dans sa direction. Les plombs s’écrasèrent sur la carrosserie, non loin de sa tête. M. Maurice Ruant porta plainte et l’enquête aussitôt ouverte, permit de retrouver rapidement l’auteur des deux coups de feu, qui était un voisin de M.Ruant. Ce dernier a déclaré à la police :
« J’ai cru, en voyant, une silhouette évoluant dans la lumière des phares, être en présence d’un Martien en train de réparer sa soucoupe volante. Je suis allé chercher mon fusil et j’ai tiré. »
Malgré sa bonne foi, M. Faisan sera poursuivi.
René Mante.
(VMR du 17 octobre 1954)
Note- En page 1 figure la photographie de M.Ottaviani en train de dessiner le plan de la soucoupe. Un dessin reproduisant la scène et un dessin représentant la soucoupe selon celui de M. Ottaviani figure également dans l’article avec commentaire de l’intéressé.
En page 8 figure la photo de M. Rappellini déclarant : « Je nc veux aucune publicité ». Non reproduit. Tout ces documents figures dans le CD disponible sur simple demande.
Ce n’est plus une histoire marseillaise…
De nouveaux témoins, dignes de foi, ont vu s’envoler la soucoupe découverte jeudi sur la route de Hyères.
Le mystère plane qui au-dessus de l’affaire connu désormais sous le nom de « soucoupe de Hyères » n’est pas près d’être éclairci.
En premier lieu, en effet, il était permis de douter de la vue de MM. Rappellini et Ottaviani – ou tout au moins de leurs déclarations dans la mesure où ils ne veulent pas les signer – comment réfuter les nouveaux témoignages qui se manifestent ?
C’est ainsi que nous avons recueilli les déclarations d’un boucher toulonnais fort connu sur la place, dont l’établissement situé Rue Lafayette, reçoit quotidiennement des clients. Ce boucher – qui nous a instamment installé de lui conserver l’anonymat et dont nous voilons volontairement la face sur notre photo – revenait de Hyères, jeudi soir, en compagnie d’un ami, respectable vieillard supportant vaillamment le poids des ans.
Il était 18h40 et la voiture de ces personnes avalait les kilomètres du « Chemin Long » lorsque les deux passagers aperçurent soudain un engin métallique de forme circulaire qui s’élevait au-dessus des arbres, gagnant rapidement de la hauteur.
Quand le véhicule fut stoppé et les toulonnais descendu, plus rien ne demeurait visible dans le ciel.
Croyant être victimes d’une hallucination, nos amis reprirent la route et regagnèrent Toulon. Plus rien de leur histoire n’aurait subsisté si la découverte de MM. Rappellini et Ottaviani ne leur avait rappelé leur vision.
Voilà qui fait rebondir l’affaire.
Par ailleurs, M. Elie Gandolphe, jardinier aux « Avocats » près de Hyères, nous a fait la déclaration suivante :
« En sortant de ma maison, j’ai aperçu un engin qui remontait dans le ciel, ne faisant aucun bruit, mais à une vitesse prodigieuse. Il était lumineux. Bien entendu, je n’ai pu prendre aucune dimension, mais je vous dirai qua sa forme rappelle un champignon de la variété « Cépe ».
Un coup de théâtre.
Craint-il de divulguer un secret militaire ? Ou est-il pris dans une affaire qu’il craint voir mal tourné ? Ce qui est certain, c’est que hier matin, M. Rappellini refusait énergiquement de nous conduire sur les lieux même où sa soucoupe aurait atterri.
Quand à M. Ottaviani, qui nous avait donné rendez-vous à 10h, il s’est défilé et est resté invisible.
Force donc fut de nous rendre seuls sur l’emplacement qu’on nous avait décrit en détail la veille. Nous n’espérions plus rien trouver des traces de l’atterrissage mystérieux, lorsque nous découvrîmes une aire fraîchement brûlée et recouverte de cendres claires. Comme nous essayions de relever d’autres traces, un vrai coup de théâtre se produisit. Une traction avant noire, immatriculée de Paris, s’arrêta à proximité. Deux « autorités » en descendirent et vîmes nous rejoindre sur les lieux.
D’autres témoins sont-ils tenus secrets ?
Cette visite que nous avons inopinément surprise semble montrer que les autorités, attachent une certaine importance à cette affaire.
Ont-elles entendu d’autres témoins sans que nous le sachions ?
Pourquoi pas ? Ce qui semblaient donner corps à toute l’histoire.
Un engin très maniable.
Si l’aire que nous avons photographiée est bien celle qui fut brûlée par les réacteurs de la soucoupe, celle-ci doit être d’un maniement plus précis et plus souple que celui de nos appareils connus puisqu’elle peut atterrir dans un terrain aussi peu accessible.
Il est en effet très dangereux de se poser à côté d’un arbre si l’appareil n’obéit pas exactement à la commande. S’agissait-il réellement d’un appareil terrestre ? Dans ce cas là ? L’enquête continue. Laissons lui le soin de tirer les conclusions….si elle y parvient.
Ferons-nous la guerre aux légumes ?
Le savant allemand Herman Oberth, inventeur et constructeur de la fusée « V.2 » a déclaré que les « Uranides », nom des habitants d’une planète ou l’oxygène n’existerait pas à l’état gazeux, ce qui interdit le développement d’une vie animal, seraient des plantes.
La planète en question se trouverait en dehors du système solaire, mais des engins mystérieux dans lesquels se déplaceraient les « plantes » intelligentes pourraient se déplacer à une vitesse de 300 000 km/sec.
Les engins vus au-dessus de la Terre seraient chargés de surveiller les progrès terriens dans les sciences atomiques. Si ces êtres végétaux décidaient de nous attaquer nous serions forcés de faire la guerre aux légumes !
Drôle de guerre…
Une soucoupe au Brusc.
Une information que nous n’avons pas vérifié nous apprenait hier qu’une soucoupe volante avait été aperçu, au Brusc.
Des pêcheurs en effet, racontaient hier matin, sur le Port, que deux d’entre eux étaient certains d’avoir vu un de ces engins évoluer dans le ciel.
Nous reproduisons ces informations sous toutes réserves.
Deux soucoupes, cela fait vraiment beaucoup. A moins que ce ne soit la même, ce qu’il faut démontrer.
(VMR du 18 octobre 1954)
Note : En page 1 figure une photo du boucher, visage barré et témoin du décollage de la soucoupe d’Hyères. Sur cette même page, au-dessus de la photo précédente, figure un autre cliché montrant les officiels sur les lieux allégué avec légende explicitant la trace et l’arrivée incognito des autorités. Non reproduit. Ces éléments complémentaires figurent sur le CD.
Voici les deux autres articles concernant cette affaire.
Enquête sur la soucoupe découverte près de Hyères par deux toulonnais.
Ceux-ci, interrogés par la police de l’air, refusent de signer leur déclaration.
Ainsi, en quelques heures, Toulon et le Var sont passés du cigare à la soucoupe volante. Jeudi vers 18h10, plusieurs centaines de personnes apercevaient dans notre ciel un de ces engins communément appelés « cigare » et sur la nature duquel on se perd en conjectures ; Sur la forme du mystérieux véhicule interplanétaire, tout le monde est bien d’accord, il ne pouvait s’agir que d’un appareil allongée, crachant des flammes par l’arrière, avec des hublots sur la longueur.
Comme si le champ des recherches n’était pas assez largement ouvert aux curieux, aux amateurs de mystère, voilà que deux toulonnais vont maintenant plus loin : ils affirment avoir vu « une soucoupe volante » à l’heure où les cieux venaient à peine d’être troublés par le passage du « cigare ».
Mais, si plusieurs centaines de témoins, répondant de la présence du premier, ils ne sont que deux a assurer que la « soucoupe » qu’ils ont vu, que le « martien » auquel ils ont parlé, sont des faits aussi réels que le lait est en vente chez le crémier et les poireaux sur le cours la Fayette.
Un besoin heureux.
Ainsi donc M. Rappellini, tenancier d’un bar Place d’Armes et M. Ottaviani (rien de commun avec le Préfet du Var), mécanicien de la marine marchande, déclarent désormais à qui veut les entendre qu’ils ont été témoins d’un fait extraordinaire.
Alors qu’ils désiraient satisfaire à un besoin urgent en bordure de la route au « Chemin Long » (Route d’Hyères), le même jour à 18h10, ils auraient aperçu, dans les champs, un curieux engin métallique, épousant la forme qui nous est désormais familière de la soucoupe. Un passager descend de la machine, engage la conversation, parle un français très pur, est vêtu comme un vulgaire pilote d’hélicoptère, et ne sais pas où se trouve le Palyvestre…qu’il ne cherchait, parait-il, nullement.
Puis, peu satisfait de sa conversation avec nos bons-hommes, le « martien », parlant français et presque provençal, regagne son engin et MM. Ottaviani et Rappellini, n’ont pas plus tôt déboulonné culotte, que la soucoupe, engloutie par le ciel crépusculaire, n’est déjà plus qu’un souvenir.
Si la chose est vraie, elle est bien bonne.
Reconnaissants que jusqu’ici nous étions fort peu favorisé. Toutes les régions de France avaient eu soit leur soucoupe, soit leur « martien ». Seul notre département, le plus pauvre du pays, demeurais fidèle à cette pauvreté dans un domaine d’avant-garde : celui des engins interplanétaires.
Vrai ou faux…
Nous sommes aujourd’hui comblés. Cigare et soucoupe. Nous savons à quoi nous en tenir pour le cigare, il n’en est pas de même pour la soucoupe.
Car certains faits demeurent inexpliqués : où les témoins ont vu, et alors ils sont sur d’eux, où ils n’ont rien vu et alors qu’ils cessent cette mascarade. Car enfin, si M. Rappellini – que tous ses amis considèrent comme un homme aussi honnête que brave – a pu à loisir examiner la soucoupe, s’il a eu le temps de fixer l’image assez profondément dans ses souvenirs pour en fournir le plan détaillé que nous reproduisons dans nos colonnes, pourquoi ne veut-il pas apposer sa signature au bas de la déclaration qu’il a faite devant les représentants de la police de l’Air ?
A-t-il peur que l’affaire « tourne au vilain ? » En tous cas après une déclaration conforme à celle qu’il avait faite la veille à son « zinc », place d’Armes, il refusa de signer sa déposition.
Son ami, M. Ottaviani nous a obligeamment dessiné, avec compas, règle et sur papier millimétré, une coupe de l’engin qu’il certifie avoir vu.
Nous reproduisons donc ce schéma sous toutes réserves bien entendu. Un « plan » secret (conforme ?) existe d’ailleurs, garder jalousement par les deux intéressés. M. Ottaviani, en outre, a été, lui aussi, entendu hier soir par un officier de la sécurité de l’Air.
Discordances :Les deux témoignages ne concordent pas sur deux points. M. Ottaviani prétend que l’engin reposait sur deux béquilles, alors que M. Rappellini nie l’existence de celles-çi.
Quand aux traces réelles, suivant M. Ottaviani, qui prétend que l’herbe est brûlée à l’endroit ou la soucoupe se trouvait, elle est inexistante d’après M. Rappellini. Nous n’avons pu nous faire une opinion réelle, l’un comme l’autre ayant refusé de nous conduire à l’endroit de l’atterrissage.
Soucoupe ou canular ?
L’enquête ouverte par les renseignements généraux de la police de l’Air, dont les représentants ont longuement entendu hier, les deux « soucoupistes », s’efforce d’établir si ceux-ci sont des mystificateurs ou des témoins honnêtes. En ce domaine aussi l’enquête continue.
D’autres témoins authentifient notre enquête sur le cigare qui a survolé Toulon.
Le « cigare volant » dont nous avons longuement parlé hier, a été aperçu par d’autres personnes, qui nous ont écrit pour nous confirmer les déclarations que nous avons reproduites.
D’abord, ce sont les habitants de Cuers qui nous le signale. Puis Mlle Signonini Janine, âgée de 12 ans, demeurant quartier Ste Barbe, ainsi que son frère, décrivent : « Une forme lumineuse a sillonné la ville vers 18h20 à haute altitude et se dirigeait à une vitesse effroyable vers les Gorges d’Ollioules. »
M. Difar, gendarme en retraite, a vu aussi « Un cigare de feu à une hauteur de 1000 mètres, projetant à droite et à gauche des étincelles jaunes et vertes, se dirigeant à grande vitesse vers le Coudon. L’engin avait une largeur de cinq mètres sur une longueur de 10 mètres. »
Mme Arnaud, qui habite 1 rue Ste Christine, au Mourillon,a suivi des yeux un « engin » filant à grande vitesse du Port vers le Nord.
« J’ai vu, nous dit Mme Fanny Beasini, 93 bd Maréchal Joffre, venant de la mer et allant en direction du Faron, avec une vitesse énorme, une forme longue projetant des lumières ressemblant à des étoiles multicolores. »
La population de Toulon et des environs semblent inquiets à juste titre. Des événements sensationnels semblant avoir marquer notre époque.
Attentat manqué contre un faux martien.
Lille, 16 octobre.
M. Maurice Ruant, cultivateur à Sinceny, près de Chauny (Aisne) a bien failli être victime de la panique que cause à certains, l’apparition des soucoupes et autres objets volants. Hier soir, il était occupé à dépanner sa voiture dans un pré proche de chez lui, quand deux coups de fusil de chasse furent tirés dans sa direction. Les plombs s’écrasèrent sur la carrosserie, non loin de sa tête. M. Maurice Ruant porta plainte et l’enquête aussitôt ouverte, permit de retrouver rapidement l’auteur des deux coups de feu, qui était un voisin de M.Ruant. Ce dernier a déclaré à la police :
« J’ai cru, en voyant, une silhouette évoluant dans la lumière des phares, être en présence d’un Martien en train de réparer sa soucoupe volante. Je suis allé chercher mon fusil et j’ai tiré. »
Malgré sa bonne foi, M. Faisan sera poursuivi.
René Mante.
(VMR du 17 octobre 1954)
Note- En page 1 figure la photographie de M.Ottaviani en train de dessiner le plan de la soucoupe. Un dessin reproduisant la scène et un dessin représentant la soucoupe selon celui de M. Ottaviani figure également dans l’article avec commentaire de l’intéressé.
En page 8 figure la photo de M. Rappellini déclarant : « Je nc veux aucune publicité ». Non reproduit. Tout ces documents figures dans le CD disponible sur simple demande.
Ce n’est plus une histoire marseillaise…
De nouveaux témoins, dignes de foi, ont vu s’envoler la soucoupe découverte jeudi sur la route de Hyères.
Le mystère plane qui au-dessus de l’affaire connu désormais sous le nom de « soucoupe de Hyères » n’est pas près d’être éclairci.
En premier lieu, en effet, il était permis de douter de la vue de MM. Rappellini et Ottaviani – ou tout au moins de leurs déclarations dans la mesure où ils ne veulent pas les signer – comment réfuter les nouveaux témoignages qui se manifestent ?
C’est ainsi que nous avons recueilli les déclarations d’un boucher toulonnais fort connu sur la place, dont l’établissement situé Rue Lafayette, reçoit quotidiennement des clients. Ce boucher – qui nous a instamment installé de lui conserver l’anonymat et dont nous voilons volontairement la face sur notre photo – revenait de Hyères, jeudi soir, en compagnie d’un ami, respectable vieillard supportant vaillamment le poids des ans.
Il était 18h40 et la voiture de ces personnes avalait les kilomètres du « Chemin Long » lorsque les deux passagers aperçurent soudain un engin métallique de forme circulaire qui s’élevait au-dessus des arbres, gagnant rapidement de la hauteur.
Quand le véhicule fut stoppé et les toulonnais descendu, plus rien ne demeurait visible dans le ciel.
Croyant être victimes d’une hallucination, nos amis reprirent la route et regagnèrent Toulon. Plus rien de leur histoire n’aurait subsisté si la découverte de MM. Rappellini et Ottaviani ne leur avait rappelé leur vision.
Voilà qui fait rebondir l’affaire.
Par ailleurs, M. Elie Gandolphe, jardinier aux « Avocats » près de Hyères, nous a fait la déclaration suivante :
« En sortant de ma maison, j’ai aperçu un engin qui remontait dans le ciel, ne faisant aucun bruit, mais à une vitesse prodigieuse. Il était lumineux. Bien entendu, je n’ai pu prendre aucune dimension, mais je vous dirai qua sa forme rappelle un champignon de la variété « Cépe ».
Un coup de théâtre.
Craint-il de divulguer un secret militaire ? Ou est-il pris dans une affaire qu’il craint voir mal tourné ? Ce qui est certain, c’est que hier matin, M. Rappellini refusait énergiquement de nous conduire sur les lieux même où sa soucoupe aurait atterri.
Quand à M. Ottaviani, qui nous avait donné rendez-vous à 10h, il s’est défilé et est resté invisible.
Force donc fut de nous rendre seuls sur l’emplacement qu’on nous avait décrit en détail la veille. Nous n’espérions plus rien trouver des traces de l’atterrissage mystérieux, lorsque nous découvrîmes une aire fraîchement brûlée et recouverte de cendres claires. Comme nous essayions de relever d’autres traces, un vrai coup de théâtre se produisit. Une traction avant noire, immatriculée de Paris, s’arrêta à proximité. Deux « autorités » en descendirent et vîmes nous rejoindre sur les lieux.
D’autres témoins sont-ils tenus secrets ?
Cette visite que nous avons inopinément surprise semble montrer que les autorités, attachent une certaine importance à cette affaire.
Ont-elles entendu d’autres témoins sans que nous le sachions ?
Pourquoi pas ? Ce qui semblaient donner corps à toute l’histoire.
Un engin très maniable.
Si l’aire que nous avons photographiée est bien celle qui fut brûlée par les réacteurs de la soucoupe, celle-ci doit être d’un maniement plus précis et plus souple que celui de nos appareils connus puisqu’elle peut atterrir dans un terrain aussi peu accessible.
Il est en effet très dangereux de se poser à côté d’un arbre si l’appareil n’obéit pas exactement à la commande. S’agissait-il réellement d’un appareil terrestre ? Dans ce cas là ? L’enquête continue. Laissons lui le soin de tirer les conclusions….si elle y parvient.
Ferons-nous la guerre aux légumes ?
Le savant allemand Herman Oberth, inventeur et constructeur de la fusée « V.2 » a déclaré que les « Uranides », nom des habitants d’une planète ou l’oxygène n’existerait pas à l’état gazeux, ce qui interdit le développement d’une vie animal, seraient des plantes.
La planète en question se trouverait en dehors du système solaire, mais des engins mystérieux dans lesquels se déplaceraient les « plantes » intelligentes pourraient se déplacer à une vitesse de 300 000 km/sec.
Les engins vus au-dessus de la Terre seraient chargés de surveiller les progrès terriens dans les sciences atomiques. Si ces êtres végétaux décidaient de nous attaquer nous serions forcés de faire la guerre aux légumes !
Drôle de guerre…
Une soucoupe au Brusc.
Une information que nous n’avons pas vérifié nous apprenait hier qu’une soucoupe volante avait été aperçu, au Brusc.
Des pêcheurs en effet, racontaient hier matin, sur le Port, que deux d’entre eux étaient certains d’avoir vu un de ces engins évoluer dans le ciel.
Nous reproduisons ces informations sous toutes réserves.
Deux soucoupes, cela fait vraiment beaucoup. A moins que ce ne soit la même, ce qu’il faut démontrer.
(VMR du 18 octobre 1954)
Note : En page 1 figure une photo du boucher, visage barré et témoin du décollage de la soucoupe d’Hyères. Sur cette même page, au-dessus de la photo précédente, figure un autre cliché montrant les officiels sur les lieux allégué avec légende explicitant la trace et l’arrivée incognito des autorités. Non reproduit. Ces éléments complémentaires figurent sur le CD.
Invité- Invité
- Message n°7
Re: Cercle brulé un matin 54
Puis pour cloturer cette série varoise, ce troisième article.
Hallucinations ou Réalités ?
De nouvelles soucoupes sont aperçues dans le ciel varois.
Au Brusc, à la Londe, à Mar-Vivo etc…Faut-il rire ou s’inquiété ?
Faut-il échafauder les hypothèses les plus invraisemblables pour expliquer un phénomène dont les manifestations sont certaines, ou bien devons-nous simplement évoquer en plaisantant toutes ces prétendues observations qui se signalent depuis quelques jours, et sous tous les azimuts, des soucoupes volantes dans notre ciel ?
Bien malin qui tranchera le dilemme, si tant qu’il puisse être tranché. Jusqu’à jeudi dernier, en effet, cigares et soucoupes et autres véhicules interplanétaires ne s’était manifestés que dans des régions fort lointaines de la nôtre. Varois et Toulonnais s’étonnaient, puis se moquaient de ces paysans qui rencontraient ensuite une soucoupe volante pour être, enfin, paralysés par un rayon mystérieux défendant mieux que le garde le plus intraitable les alentours de tel engin venu d’on ne sait où.
Et puis, il y eu MM. Rappellini et Ottaviani, deux toulonnais connu, deux personnes sensées, équilibrées et considérées comme telles toujours, et de leur découverte au soir du 14 octobre.
Découverte qui allait jeter l’émoi de St-Cyr, à St-Tropez et à Draguignan, alimenter les conversations à l’atelier, au bureau ou à l’école, faire frémir les gens sensibles, troubler les esprits les plus sains.
Vision fugitive.
Qu’on se souvienne : rentrant d’Hyères à moto, ces messieurs stoppèrent leur machine pour satisfaire à un besoin pressant alors qu’ils se trouvaient sur le « Chemin Long », face à la station radio de la Marine. Afin de dissimuler au regard, les deux hommes font quelques pas vers l’intérieur des terres et tombant nez à nez avec un singulier personnage, casqué comme un motocycliste mais autrement monté.
Une « soucoupe volante » est en effet là, posée sur le sol, toute vibrante d’une effroyable puissance. Quelques mots sont échangés avec l’astronaute qui parle avec un français très pur. Puis, sous les regards stupéfaits de nos concitoyens, le passager regagne son engin, ferme le panneau, accélère les réacteurs. La « soucoupe » parfaitement circulaire s’élève peu à peu, puis soudain se dirige dans une accélération effrayante vers l’est.
MM. Rappellini et Ottaviani de se frotter les yeux afin de savoir s’ils n’ont pas rêvé.
Mais d’autres aussi…
L’histoire pouvait paraître cocasses si le témoignage de ces gens là n’était pas corroboré par une série de déclarations qui, quotidiennement depuis, viennent s’ajouter à leurs affirmations. Déclaration émanant de personnes aussi diverses que dignes de foi, parmi lesquelles se trouvent des commerçants, un gendarme en retraite, des pêcheurs etc…
C’est cet habitant de la Moutonne – près de La Crau- qui, ainsi que ce boucher de la Rue Lafayette à Toulon, a aperçu le mystérieux engin à l’instant ou, survolant les arbres, il prenait de la hauteur. Ce sont ces braves gens de chez nous qui, sentant désormais le ciel avec compréhension, y accrochant un objet à la forme si caractéristique, brillant ou non, coloré ou non, crachant des flammes ou non.
Tant et si bien que la « soucoupe volante » du « Chemin Long » doit être considéré comme un fait certain, qu’elle que soit notre répulsion devant une telle obligation.
Et pourtant…
De La Londe à Mar-Vivo…
Comme si une soucoupe ne suffisait pas, voilà que d’autres sont apparus en des points très divers, imposant à l’azur de la voûte céleste, l’énigme de leur présence.
Mlle Michelle Volosinsky – qui demeure au domaine de Cordouan, quartier Faveyrolles à Ollioules – certifie avoir remarqué et observé, vendredi soir, entre 19h30 et 19h40, alors qu’elle rentrait chez elle, un disque extrêmement brillant, immobile dans le ciel. ? Après quelques secondes, le disque démarra d’une manière foudroyante en laissant un sillage orange vif, aussitôt absorbé par la nuit.
Il ne peut s’agir en pareil cas d’une étoile filante ou d’un quelconque météorite puisque le disque a été observé immobile…
Ce même vendredi, à 18h30, M. Victor Verse Junior, s’apprêtait à rentrer chez lui, lorsque soudain, il resta muet de saisissement en voyant passer au-dessus de sa tête, un « quelque chose » d’étrange et de lumineux avec sillage de feux. Croyant avoir une hallucination d’optique, il ne dit mot. Mais voilà que le lendemain, son beau-père, M. Eugène Martin, déclare avoir vu le même phénomène la veille à la même heure environ, au-dessus de Notre Dame des Maures, à 4 km de La Londe.
Et ce n’est pas tout :
Mlle D… du quartier de l’Anguille, à 6 km à peu près de La Londe, le même jour vers 18h également, allait puiser de l’eau au puit familial, quand elle vit, soudain, un engin lumineux de forme sphérique jaunâtre, avec queue phosphorescente violette, décrire une parabole avec lieu d’atterrissage probable entre l’Aiguille et le Comtabou (rochers dont l’un est coupé en deux et par où les bergers faisaient autrefois passer les moutons un par un pour les compter) deux sommets des Maures.
De La Londe nous sautons à Mar-Vivo où dimanche soir, toujours vers 19h30, un habitant assure avoir reconnu – le terme est valable- une soucoupe. Il put observer l’engin durant un bon quart d’heure, puis l’astronef se dirigea vers Bandol comme un quelconque avion.
Hallucinations ou réalités ?
Or, cette même soirée, Mme Laporte, garagiste au Brusc, accompagné de sa belle-fille, venait de sortir dans le jardin de sa villa, lorsqu’un disque insolite très lumineux, à nuances rouges, attira leur attention. L’objet se trouvait au-dessus de la Chapelle de Notre-Dame du Mai, immobile. Une paire de jumelles fut trouvée et l’observation put être poussée.
Peu après, l’engin évolua dans le ciel durant de très longues minutes, puis disparut.
Que retenir de tout cela ?
Faut-il donc croire à une hallucination collective ? Cela serait trop facile. Faut-il conclure à la présence effective de machines venues d’autres planètes ? Ceci s’affirme oser. Mais alors ?
Le problème demeure entier, avec le phénomène. Il est certain que l’espace céleste est aujourd’hui violé par des machines de conception révolutionnaire mues par une énergie qui nous échappe.
Des théories ont été avancées, annoncées, plus audacieuses, plus téméraires, plus folles les unes que les autres. Les soucoupes gardent jalousement leur secret.
Les parlementaires commencent à s’émouvoir.
Foix, 18 octobre.
A la suite de nombreuses apparitions d’engins volants de type inconnu signalés actuellement dans toutes les régions de France, M. René Dejean, député de l’Ariège (socialiste) a adressé à M. Le Président du Conseil, une question écrite lui demandant notamment :
« S’il a été crée ou non un service chargé de rassemblé le documentation existant à ce sujet et d’étudier la nature et l’origine des dits engins. Si les renseignements actuellement disponibles, recueillis et rassemblés permettent d’exclure absolument l’hypothèse d’engins pilotés ou commandés par des êtres vivants, d’espèce et d’origine inconnues.
Si le gouvernement a, au contraire, suffisamment d’informations pour attribuer la production de ces engins à l’industrie d’un état étranger.
Si, dans ce dernier cas, les accords internationaux signés par la France ont déjà permis l’utilisation de tels engins dans un conflits éventuel ».
Verrons-nous sous peu une commission « soucoupe »…
(VMR du 19 octobre 1954)
Enfin, cette ultime information afin, d'être complet.
A Hyères, la Marine a le nez en l’air.
En dernière heure, on nous informe que la station radio de la Marine, situé « Chemin Long » à Hyères aurait crée une grande nuit chargée de scruter le ciel nocturne, afin de surveiller les éventuelles apparitions de soucoupes ou cigares volants.
Les services officiels auraient-ils entre les mains d’autres rapports plus concluant que ceux d’Ottaviani et Rappellini ?
Mystère – Secret administratif.
(VMR du 21 octobre 1954)
Naviesp
Hallucinations ou Réalités ?
De nouvelles soucoupes sont aperçues dans le ciel varois.
Au Brusc, à la Londe, à Mar-Vivo etc…Faut-il rire ou s’inquiété ?
Faut-il échafauder les hypothèses les plus invraisemblables pour expliquer un phénomène dont les manifestations sont certaines, ou bien devons-nous simplement évoquer en plaisantant toutes ces prétendues observations qui se signalent depuis quelques jours, et sous tous les azimuts, des soucoupes volantes dans notre ciel ?
Bien malin qui tranchera le dilemme, si tant qu’il puisse être tranché. Jusqu’à jeudi dernier, en effet, cigares et soucoupes et autres véhicules interplanétaires ne s’était manifestés que dans des régions fort lointaines de la nôtre. Varois et Toulonnais s’étonnaient, puis se moquaient de ces paysans qui rencontraient ensuite une soucoupe volante pour être, enfin, paralysés par un rayon mystérieux défendant mieux que le garde le plus intraitable les alentours de tel engin venu d’on ne sait où.
Et puis, il y eu MM. Rappellini et Ottaviani, deux toulonnais connu, deux personnes sensées, équilibrées et considérées comme telles toujours, et de leur découverte au soir du 14 octobre.
Découverte qui allait jeter l’émoi de St-Cyr, à St-Tropez et à Draguignan, alimenter les conversations à l’atelier, au bureau ou à l’école, faire frémir les gens sensibles, troubler les esprits les plus sains.
Vision fugitive.
Qu’on se souvienne : rentrant d’Hyères à moto, ces messieurs stoppèrent leur machine pour satisfaire à un besoin pressant alors qu’ils se trouvaient sur le « Chemin Long », face à la station radio de la Marine. Afin de dissimuler au regard, les deux hommes font quelques pas vers l’intérieur des terres et tombant nez à nez avec un singulier personnage, casqué comme un motocycliste mais autrement monté.
Une « soucoupe volante » est en effet là, posée sur le sol, toute vibrante d’une effroyable puissance. Quelques mots sont échangés avec l’astronaute qui parle avec un français très pur. Puis, sous les regards stupéfaits de nos concitoyens, le passager regagne son engin, ferme le panneau, accélère les réacteurs. La « soucoupe » parfaitement circulaire s’élève peu à peu, puis soudain se dirige dans une accélération effrayante vers l’est.
MM. Rappellini et Ottaviani de se frotter les yeux afin de savoir s’ils n’ont pas rêvé.
Mais d’autres aussi…
L’histoire pouvait paraître cocasses si le témoignage de ces gens là n’était pas corroboré par une série de déclarations qui, quotidiennement depuis, viennent s’ajouter à leurs affirmations. Déclaration émanant de personnes aussi diverses que dignes de foi, parmi lesquelles se trouvent des commerçants, un gendarme en retraite, des pêcheurs etc…
C’est cet habitant de la Moutonne – près de La Crau- qui, ainsi que ce boucher de la Rue Lafayette à Toulon, a aperçu le mystérieux engin à l’instant ou, survolant les arbres, il prenait de la hauteur. Ce sont ces braves gens de chez nous qui, sentant désormais le ciel avec compréhension, y accrochant un objet à la forme si caractéristique, brillant ou non, coloré ou non, crachant des flammes ou non.
Tant et si bien que la « soucoupe volante » du « Chemin Long » doit être considéré comme un fait certain, qu’elle que soit notre répulsion devant une telle obligation.
Et pourtant…
De La Londe à Mar-Vivo…
Comme si une soucoupe ne suffisait pas, voilà que d’autres sont apparus en des points très divers, imposant à l’azur de la voûte céleste, l’énigme de leur présence.
Mlle Michelle Volosinsky – qui demeure au domaine de Cordouan, quartier Faveyrolles à Ollioules – certifie avoir remarqué et observé, vendredi soir, entre 19h30 et 19h40, alors qu’elle rentrait chez elle, un disque extrêmement brillant, immobile dans le ciel. ? Après quelques secondes, le disque démarra d’une manière foudroyante en laissant un sillage orange vif, aussitôt absorbé par la nuit.
Il ne peut s’agir en pareil cas d’une étoile filante ou d’un quelconque météorite puisque le disque a été observé immobile…
Ce même vendredi, à 18h30, M. Victor Verse Junior, s’apprêtait à rentrer chez lui, lorsque soudain, il resta muet de saisissement en voyant passer au-dessus de sa tête, un « quelque chose » d’étrange et de lumineux avec sillage de feux. Croyant avoir une hallucination d’optique, il ne dit mot. Mais voilà que le lendemain, son beau-père, M. Eugène Martin, déclare avoir vu le même phénomène la veille à la même heure environ, au-dessus de Notre Dame des Maures, à 4 km de La Londe.
Et ce n’est pas tout :
Mlle D… du quartier de l’Anguille, à 6 km à peu près de La Londe, le même jour vers 18h également, allait puiser de l’eau au puit familial, quand elle vit, soudain, un engin lumineux de forme sphérique jaunâtre, avec queue phosphorescente violette, décrire une parabole avec lieu d’atterrissage probable entre l’Aiguille et le Comtabou (rochers dont l’un est coupé en deux et par où les bergers faisaient autrefois passer les moutons un par un pour les compter) deux sommets des Maures.
De La Londe nous sautons à Mar-Vivo où dimanche soir, toujours vers 19h30, un habitant assure avoir reconnu – le terme est valable- une soucoupe. Il put observer l’engin durant un bon quart d’heure, puis l’astronef se dirigea vers Bandol comme un quelconque avion.
Hallucinations ou réalités ?
Or, cette même soirée, Mme Laporte, garagiste au Brusc, accompagné de sa belle-fille, venait de sortir dans le jardin de sa villa, lorsqu’un disque insolite très lumineux, à nuances rouges, attira leur attention. L’objet se trouvait au-dessus de la Chapelle de Notre-Dame du Mai, immobile. Une paire de jumelles fut trouvée et l’observation put être poussée.
Peu après, l’engin évolua dans le ciel durant de très longues minutes, puis disparut.
Que retenir de tout cela ?
Faut-il donc croire à une hallucination collective ? Cela serait trop facile. Faut-il conclure à la présence effective de machines venues d’autres planètes ? Ceci s’affirme oser. Mais alors ?
Le problème demeure entier, avec le phénomène. Il est certain que l’espace céleste est aujourd’hui violé par des machines de conception révolutionnaire mues par une énergie qui nous échappe.
Des théories ont été avancées, annoncées, plus audacieuses, plus téméraires, plus folles les unes que les autres. Les soucoupes gardent jalousement leur secret.
Les parlementaires commencent à s’émouvoir.
Foix, 18 octobre.
A la suite de nombreuses apparitions d’engins volants de type inconnu signalés actuellement dans toutes les régions de France, M. René Dejean, député de l’Ariège (socialiste) a adressé à M. Le Président du Conseil, une question écrite lui demandant notamment :
« S’il a été crée ou non un service chargé de rassemblé le documentation existant à ce sujet et d’étudier la nature et l’origine des dits engins. Si les renseignements actuellement disponibles, recueillis et rassemblés permettent d’exclure absolument l’hypothèse d’engins pilotés ou commandés par des êtres vivants, d’espèce et d’origine inconnues.
Si le gouvernement a, au contraire, suffisamment d’informations pour attribuer la production de ces engins à l’industrie d’un état étranger.
Si, dans ce dernier cas, les accords internationaux signés par la France ont déjà permis l’utilisation de tels engins dans un conflits éventuel ».
Verrons-nous sous peu une commission « soucoupe »…
(VMR du 19 octobre 1954)
Enfin, cette ultime information afin, d'être complet.
A Hyères, la Marine a le nez en l’air.
En dernière heure, on nous informe que la station radio de la Marine, situé « Chemin Long » à Hyères aurait crée une grande nuit chargée de scruter le ciel nocturne, afin de surveiller les éventuelles apparitions de soucoupes ou cigares volants.
Les services officiels auraient-ils entre les mains d’autres rapports plus concluant que ceux d’Ottaviani et Rappellini ?
Mystère – Secret administratif.
(VMR du 21 octobre 1954)
Naviesp
Robot-Warrior- Membre Régulier
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- Message n°8
Re: Cercle brulé un matin 54
intérésant
casseron- Ufologue de Terrain
- Nombre de messages : 10128
- Message n°9
Re: Cercle brulé un matin 54
Comme nous essayions de relever d’autres traces, un vrai coup de
théâtre se produisit. Une traction avant noire, immatriculée de Paris,
s’arrêta à proximité. Deux « autorités » en descendirent et vîmes nous
rejoindre sur les lieu
Comme il est dommage que nous n'ayons pas plus de précisions sur ce détail. Il pourrait s'agir d'une des premières manifestations des "men in black", version française.
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