Régime hypotoxique du Docteur Jean-Seignalet
(Source : Wikipedia)
La nutrition Seignalet est un régime alimentaire inventé par le Docteur Jean Seignalet (1936-2003), qui estime que ce régime a une action préventive ou bénéfique dans un grand nombre de maladies.
Seignalet préconise un retour à une nutrition de type ancestral ; son régime repose sur une approche essentiellement qualitative de la diététique, il écarte des aliments qu’il considère potentiellement nocifs pour l’organisme humain : les aliments cuits à haute température et aussi, entre autres, le blé et les produits laitiers, et privilégie les aliments biologiques. Cette méthode nutritionnelle est indifféremment appelée par l’auteur régime ancestral, régime hypotoxique ou alimentation de type originel.
Ce programme alimentaire est inspiré de la diète paléolithique, de l’instinctothérapie et du régime Kousmine. Les mécanismes d’action proposés par l’auteur pour expliquer les pathogénies liées à certains aliments et l’efficacité de leur suppression ne sont pas prouvés scientifiquement.
Le régime Seignalet connaît une certaine popularité à l’heure actuelle, malgré les efforts requis par sa mise en œuvre et l’attitude très réservée d’une partie de la communauté scientifique quant à son efficacité.
*Origine
Jean Seignalet (1936-2003), pionnier de la transplantation rénale en Languedoc-Roussillon fut orienté vers la nutrition par ses recherches en immunologie. Il élabora des théories sur les relations entre l’alimentation et l’apparition de diverses pathologies. Dans sa pratique clinique, il a testé ces théories sur ses patients en leur proposant un modèle nutritionnel qu’il qualifie d’hypotoxique. Après 230 publications en langues française et anglaise, dont 78 internationales pour ses travaux sur l’histocompatibilité et un premier livre sur "Le groupage HLA en rhumatologie" (éd. Masson, 1985), il publie un second livre destiné au grand public : L’Alimentation ou la troisième médecine qui expose les principes de cette méthode diététique, les mécanismes proposés pour expliquer comment certains aliments pourraient intervenir dans diverses pathologies et les résultats que Seignalet aurait observés sur ses patients par suite du changement nutritionnel. Ces résultats sont classés par pathologies, dont certaines, mal soignées par la médecine classique, seraient mises en rémission par le régime appliqué avec rigueur. L’ouvrage n’a pas la prétention de prouver scientifiquement ces théories, mais d’ouvrir de nouvelles voies de recherches qui permettraient peut-être de les valider, et de proposer une nouvelle approche de la santé, axée sur la prévention et susceptible de compléter la médecine classique et la médecine non conventionnelle.
*Pathogénie alimentaire selon Seignalet
Alimentation moderne inadaptée
Pour Seignalet, notre patrimoine génétique de chasseur-cueilleur du paléolithique n’aurait pas eu le temps de s’adapter à l’alimentation moderne. Cette inadaptation serait une des clefs de la compréhension de certaines pathologies.
Le rôle de l’intestin grêle
Sous l’influence de divers facteurs : génétiques (carences enzymatiques, terrain prédisposant, allergies) et environnementaux comme l’alimentation moderne (incluant notamment le gluten, les protéines du lait et les produits de la cuisson à haute température) ou la prise fréquente de substances chimiques comme les antibiotiques, la muqueuse intestinale serait agressée, fragilisée et rendue trop perméable, facilitant ainsi le passage dans la circulation sanguine de macro-molécules bactériennes et alimentaires.
Selon la théorie proposée par Seignalet, dans cet état que l’on caractérise d’hyper-perméabilité intestinale (Leaky gut syndrom (en)), le passage de molécules exogènes provoquerait un processus inflammatoire chronique et une réponse immunitaire qui, en fonction du terrain, aboutirait à l’apparition d’une maladie auto-immune, d’une maladie dite d’encrassage ou encore de pathologies dites d’élimination.
*Théorie de l’élimination
Les résidus alimentaires ou bactériens seraient capturés par le système immunitaire puis dirigés vers des émonctoires naturels, provoquant une inflammation de l’organe cible.
Emonctoire - Pathologies associées
Tube digestif : Colite, maladie de Crohn, gastrite.
Système cutané : Acné, eczéma, urticaire, psoriasis.
Bronches : Bronchite chronique, asthme.
*Théorie de l’encrassement cellulaire
Lorsque les résidus alimentaires dépassent la capacité d’élimination de l’organisme, ils s’accumuleraient dans le milieu extra-cellulaire, provoquant une fatigue du système immunitaire et certaines molécules, de structures similaires à celles de l’hôte, pénétreraient dans les cellules de tel ou tel organe et en altéreraient le fonctionnement ou en compromettraient la survie à terme.
Catégorie - Pathologies liées à l’encrassement
Rhumatologie : fibromyalgie, tendinites, arthrose, ostéoporose, goutte.
Neuropsychiatrie : céphalées, autisme, schizophrénie, dépression nerveuse endogène, maladie d’Alzheimer, maladie de Parkinson, dystonie, sclérose latérale amyotrophique.
Maladies métaboliques : diabète sucré de type 2, autres troubles : hypoglycémie, spasmophilie, surcharge pondérale et obésité.
Autres maladies non malignes : athérosclérose, hémopathies diverses, vieillissement, problèmes des sportifs.
Autres maladies polyfactorielles : cancers.
*Maladies auto-immunes :
Un certain nombre de maladies auto-immunes feraient intervenir l’alimentation et l’hyper-perméabilité de l’intestin grêle dans leur pathogénie, par exemple en induisant des réponses immunitaires croisées contre des bactéries intestinales qui pénètrent dans le sang et contre des cellules de l’organisme, ou contre des cellules de l’organisme contaminées par des polluants (maladies hétéro-immunes).
Catégorie - Maladies auto-immunes
Rhumatologie : polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, rhumatismes inflammatoires, syndrome de Goujerot-Sjögren, lupus érythémateux disséminé, sclérodermie.
Hépatologie : hépatite auto-immune, cirrhose biliaire primitive, cholangite sclérosante primitive.
Autres maladies auto-immunes et hétéro-immunes :
maladie de Basedow, sclérose en plaques, maladie cœliaque, dermatite herpétiforme, uvéite antérieure aigüe, syndrome de Guillain-Barré, neuropathies périphériques idiopathiques, granulomatose de Wegener, périartérite noueuse, néphropathie à IgA, maladie de La Peyronie, maladie de Horton, maladie d’Addison auto-immune.
Maladies où la diététique a une efficacité douteuse ou nulle :
thyroïde de Hashimoto, purpura thrombocytopénique idiopathique, diabète sucré de type I, pemphigus, maladie de Churg et Strauss Principes du régime alimentaire.
(voir aussi : Régime sans caséine ni gluten)
Avec le régime hypotoxique, Seignalet propose le retour à une alimentation plus proche de ce qu’elle était probablement il y a 5.000 ou 10.000 ans. Il préconise d’écarter les aliments et modes de préparation jugés potentiellement nocifs ou inadaptés à l’organisme de l’être humain.
*Suppression des produits laitiers
Jugeant le lait inadapté à l’homme adulte, Seignalet préconise une alimentation sans aucun produit laitier : lait pasteurisé , UHT, yaourts, fromages, beurre, ainsi que tous produits dans lesquels entrent les poudres de lait comme ingrédient.
*Suppression du gluten et des céréales mutées
Seignalet considère que les enzymes et mucines de certains humains ne sont pas adaptées à la structure de certaines protéines du blé et du maïs, a fortiori lorsqu’elles sont transformées par la cuisson. Il préconise l’élimination de toutes les céréales contenant du gluten, ainsi que tous les aliments dérivés : pain, pâtes alimentaires, pizza, gâteau. Sont autorisés par le régime le riz, et d’autres graines susceptibles de remplacer les céréales : le sarrasin, le sésame, la châtaigne et peut-être aussi le quinoa et le millet.
*Utilisation d’huiles non raffinées et d’aliments biologiques Pour Seignalet, le mode de fabrication industrielle des huiles alimentaires et des margarines pose problème car les techniques mises en oeuvre pour augmenter les rendements d’extraction induisent des modifications nocives. Le chauffage à la vapeur d’eau entre 160 °C et 200 °C, surtout employé vers la moitié du XXe siècle, engendre des acides gras insaturés trans. Les procédés actuels : extraction à froid par des solvants, raffinages, décoloration, désodorisation, éventuellement hydrogénation sont susceptibles de dénaturer le produit et les solvants plus ou moins nocifs tels que l’hexane utilisés pour extraire à froid, ne sont pas complètement éliminés du produit final.
Suivre le régime hypotoxique implique donc l’emploi exclusif d’huiles vierges (extraction mécanique, aucun traitement chimique, aucun raffinage, absence d’insecticides et de pesticides), consommées crues : huile d’olive vierge, huile de colza, huile de noix, huile de noisette... toutes issues d’une pression à froid. Sont proscrites margarines et huiles raffinées.
Il conseille également la consommation régulière de poissons des mers froides pour leur apport en acides gras Oméga-3. En particulier : EPA et DHA, et en général les aliments issus de l’agriculture biologique pour leur qualité nutritionnelle et leur exemption des pesticides chimiques.
Il faut toutefois noter que les homologues supérieurs des deux acides gras essentiels (acide linoléique et acide alpha-linolénique), tels que ceux qui sont fabriqués par les animaux, court-circuitent le système d’équilibrage entre prostaglandines "de paix" (PG E2) et "de guerre" (PG E1) selon l’expression de Catherine Kousmine. Ce délicat équilibre ne peut être assuré qu’à partir des précurseurs végétaux. La forme oméga-3 (première double liaison entre le 3e et 4e atome de carbone en partant de la fin de la chaîne) est présente dans les huiles de noix, soja, colza, germe de blé et lin (référence : Document-Santé n°37 : Connaissez-vous les Acides gras essentiels ?.
*Mode de préparation des aliments
Il est conseillé de ne pas cuire les aliments à une température supérieure à 110 °C. À cette température, la dénaturation des protéines, glucides, des huiles et des nutriments est limitée. Au-delà, sous l’effet de l’agitation thermique, apparaissent des composés chimiques non présents à l’état naturel, qui ne sont pas nécessairement assimilables par l’organisme, du fait de leur structure spatiale ou de leur complexité (par exemple les molécules de Maillard). Ce qui est agréable à nos sens n’est pas pour autant adapté à nos enzymes.
Il faut donc :
* privilégier le cru, * cuire avec modération : ébullition, bain-marie, à l’étouffée, à la vapeur douce. * supprimer la cuisson au micro-ondes (celui-ci chauffe les aliments en induisant une agitation thermique qui est localement extrême).
L’absence de cuisson préserve les vitamines, les oméga-3 et la plupart des molécules antioxydantes.
*Supplémentation :
Dans les pathologies inflammatoires chroniques, il existe souvent un terrain de carence en nutriments non énergétiques : vitamines, sels minéraux et oligo-éléments. De plus, les besoins d’un organisme malade sont supérieurs à ceux d’un individu sain. Or l’alimentation moderne est carencée. Seignalet propose donc dans sa méthode nutritionnelle d’ajouter à des doses physiologiques ces nutriments : vitamines, sels minéraux et oligo-éléments.
La supplémentation fait partie intégrante de la nutrition Seignalet, il est indispensable de la continuer durant toute la période du changement alimentaire.
Seignalet recommande aussi l’utilisation quotidienne de probiotiques, car ces bactéries auraient un rôle intéressant à plusieurs niveaux :
* la production d’acide lactique empêche la prolifération des entérobactéries pathogènes, * l’action bénéfique sur les entérocytes.
*Bénéfices supposés
Seignalet présente les résultats (succès et échecs) obtenus par le changement nutritionnel dans une centaine de maladies chez les 2.500 patients qu’il suivait à l’époque.
Les patients totalisent entre eux plus de 115 maladies. Parmi celles-ci, 91 ont réagi favorablement au régime, dont certaines sont considérées incurables par la médecine classique, ce qui peut susciter un espoir pour de nombreux malades. Toujours selon l’auteur, les patients soignés par la nutrition ont appliqué strictement le régime hypotoxique et les effets ont été perceptibles au bout d’une durée variable de quelques mois à plusieurs années, lorsque la diététique a été appliquée suffisamment tôt.
Seignalet déconseille toutefois d’appliquer ce régime en substitution d’un traitement médical. Au contraire, il s’agit d’adopter un mode de vie permettant de prévenir la maladie ou d’améliorer la tolérance du patient à des traitements parfois très lourds tels que chimiothérapies ou radiothérapies. Seignalet insiste sur le fait que la diététique ne guérit pas les maladies : au mieux elle induit une rémission, l’abandon du régime étant souvent suivi de rechute.
Les résultats sont consultables sur le site de l’association Jean Seignalet : http://www.seignalet.fr/
Autre article en parallèle extrêmement intéressant ! :
Gluten - Protéines de lait : Le grand danger
(Source : Wikipedia)
Le gluten est une protéine entrant dans la composition du blé, mêlée à de l’amidon.
Le gluten est une sorte de liant qui permet à la farine de s’agglomérer lors de la composition du pain. C’est la céréale par excellence pour faire du pain. Cela permet à nos boulangers de confectionner des pains qui ne vont pas s’émietter et qui vont rester compacts. Confectionner un pain avec seulement de la farine de riz sans liants, est difficile voire impossible car le pain se défait entièrement dès qu’on le sort du moule.
Mais le gluten est une colle. Et plus la protéine de blé s’est vue modifiée au cours des siècles, plus le gluten colle. L’agriculture intensive est la cause de ces problèmes. On fait tellement de pain, la pâte ne repose plus, c’est devenu un aliment qui ne convient plus du tout au tube digestif de l’humain. De plus, un occidental consomme du gluten toute la journée, du petit déjeuner en passant par le repas principal, le goûter, tous nos repas contiennent du gluten. En clair, notre organisme est sursaturé et ne sait plus que faire de cette colle qui entrave la bonne digestion de ce que nous mangeons. Cela ne convient de toute évidence plus à notre intestin et c’est ce qui explique une recrudescence de la constipation. Un Européen sur trois souffre de ce malaise. Pour certains, le gluten va plutôt provoquer des diarrhées. Pas étonnant qu’il y ait autant de maladies, nommées troubles de l’élimination. Notre corps tente d’extraire tout ce gluten et bien sûr n’y parvient pas, nos organes d’éliminations sont complètement encrassés. Seignalet nomme ces maladies, les maladies d’encrassage. (nez bouché le matin au réveil, douleurs, mauvaise haleine, ballonnements, infections, allergies etc).
Depuis quelques années, on constate une recrudescence sans précédent d’intolérance au gluten, ce qui signifie que nous n’avons plus suffisamment d’enzymes pour le digérer complètement ou pas d’enzymes du tout. Une grosse protéine qui n’est pas digérée intégralement dans notre intestin grêle par manque d’enzymes crée de très graves problèmes de santé. Actuellement, la médecine ne s’en occupe pas. L’intestin grêle est un organe ignoré par le corps médical. Il représente pourtant la centrale de l’organisme. Par la passé, il n’y avait que quelques personnes qui souffraient de maladie coeliaque, une maladie génétique rendant la digestion du gluten impossible. De constantes diarrhées handicapaient la vie de ceux qui en étaient atteints. Cette maladie était très grave surtout pour les petits enfants qui souffraient en conséquence d’une malabsorption de ce qu’ils mangeaient. Elle pouvait même conduire jusqu’à la mort. Mais ces personnes représentaient une exception. Aujourd’hui, il semble que l’intolérance au gluten tende à se généraliser sans pour autant être une maladie coeliaque pour tout le monde. Les symptômes les plus souvent évoqués dans le cadre d’une incomplète digestion du gluten sont les ballonnements. Après un repas riche en pain ou en pâtes, il arrive à certaines personnes de se sentir si gonflées qu’il faut déserrer la ceinture. Il y a aussi les coups de pompe juste après les repas. Certains étudiants à l’université décrivent dormir systématiquement au cours de 14 heures, juste après avoir mangé un sandwiche. Un autre symptôme typique est une fatigue chronique. Tout cela s’explique par la présence de peptides opioïdes issus de la non digestion de la protéine de blé. Comme son nom l’indique, les peptides opioïdes sont des morphines et donc ont une action sur notre cerveau. Sur le cerveau des enfants souffrant d’autisme les peptides opioïdes saboteraient les neurotransmetteurs entrainant dans la foulée de graves troubles des apprentissages et des relations à l’autre. Les peptides opioïdes issus de la non digestion du gluten ou du lait de vache traversent facilement la paroi du grêle devenue chez beaucoup d’entre nous perméable. Dans le sang, ces morphines vont se localiser partout dans l’organisme entrainant un véritable sabotage de notre santé. Mais encore plus inquiétant que de simples ballonnements, c’est l’augmentation sans précédent des maladies de type neurodégénératives ou rhumatismales. La sclérose en plaques, la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante ont explosé. Il y a aussi de plus en plus de fibromyalgies. Sans oublier les problèmes psychiques en nette recrudescence. Le témoignage d’une personne souffrant d’intolérance au gluten est poignant. Madame X avait depuis plusieurs mois une violente douleur à la nuque (vertèbre proéminente), provoquant des vertiges. Cette douleur était si violente que le médecin appelé à son chevet injectait une préparation contenant en plus des antidouleurs, du valium. C’était comme un point tenace qui résistait à tout traitement de physiothérapie, d’ostéopathie, d’injections à base de cortisone. Un enfer jour et nuit qui handicapait sérieusement la patiente. Sur les conseils de son naturopathe, elle fit l’expérience d’enlever pendant une quinzaine de jour toute préparation contenant du gluten et du lait de vache (il arrive qu’une intolérance à l’une des protéines entraine l’intolérance à l’autre). Très vite, les douleurs s’estompèrent pour réapparaître à la moindre exception. Aujourd’hui après 6 ans sans gluten, Madame X n’a plus jamais eu de douleur. Bien sûr, elle continue son régime sans gluten.
Hypothèses : Pour mieux comprendre tout ce qui est évoqué ici, le livre de référence est celui de Jean Seignalet, un médecin français qui a fait les hypothèses que dans un intestin grêle inflammé, ou perméable, les protéines telles que le lait de vache ou le gluten ne peuvent pas être digérées complètement. Nous manquons également beaucoup d’enzymes, puisque la plupart des aliments que nous mangeons sont modifiés. Seignalet n’hésite pas à qualifier le blé de monstre parmi les monstres, dans son livre très complet, l’alimentation ou la troisième médecine. Ce livre devrait être imposé aux étudiants de toutes les facultés de médecine. Il n’y a qu’à voir les résultats obtenus par certains malades dès modification de leur alimentation, surtout dès qu’on enlève deux protéines, le gluten et le lait de vache. Le livre de Marion Kaplan sur l’éradication du gluten et du lait de vache est très éloquent. Cette célèbre disciple de la doctoresse Kousmine souffrait dans sa jeunesse d’une multitude de symptômes qui ne cédaient à aucune traitement. Sa vie a changé complètement dès l’arrêt du gluten et du lait de vache et elle a aujourd’hui une santé florissante et continue à donner de très bons conseils sur la restauration de la santé par des modifications alimentaires.
Détail non négligeable, une intolérance au gluten ou au lait de vache crée un intestin grêle acide, alors que le pH de cet organe est alcalin. D’où l’émergence spectaculaire du candida albicans, qui devient notre hôte le plus célèbre, mais pas le plus anodin. Certains ont même évoqué que le candiada albicans aurait un rôle à jouer dans la genèse de certains cancers.
Je pose une question à qui veut bien me répondre : Expliquez-moi pourquoi, l’autisme de ma fille présentant un nombre incalculable de symptômes (régression, incapacité à apprendre, lenteur, incapacité à rentrer en contact avec les enfants de son âge, isolement psychique, retard dans les apprentissages de bases, troubles moteurs, toc, stéréotypies, asthme, infections fongiques et bactériennes, délabrement de la paroi du grêle, diarrhées, déformation des maxillaires, impossibilité à monter les escaliers comme un enfant en bonne santé, transpiration nocturne excessive, perte de repère dans l’espace, mouvements constants des mains et des bras, cris d’animaux sauvages en classe….) peuvent ils tous céder à l’arrêt du gluten et du lait de vache. Mais quel étudiant en médecine, même avec une totale vocation, peut-il croire qu’un enfant présentant tant de symptômes, n’a pas pris un seul médicament pour recouvrer la santé. Comment, cet étudiant, peut- il croire qu’en enlevant juste le pain, les pâtes et les gâteaux, un enfant aussi malade peut retrouver l’intégralité de ses capacités ? C’est tellement simple, ça paraît trop beau pour être vrai et pourtant….
Pour avoir plus de précisions sur le comment et le pourquoi de ces intolérances alimentaires, je vous suggère de lire l’histoire complète d’Eléonore. Ce n’est qu’au moment où nous avons enlevé le gluten que la régression s’est transformée en progression.
Selon notre patrimoines génétique, nos antécédents, une intolérance donnera des symptômes divers :
Si l’on est plutôt fragile sur le plan psychique, il semblerait qu’un intolérant au gluten fasse davantage de dépressions, souffre plus d’insomnies qu’une personne très stable psychiquement. Une femme me racontait récemmentq’elle avait systématiquement une sinusite dès qu’elle consommait du lait de vache, même en petite quantité et qu’un seul yoghurt lui créait une insomnie totale. Dès arrêt de la dite protéine, le sommeil se réinstallait.
Si le terrain est allergiques, les intolérances favoriseront les allergies aux pollens, graminées et autres.
Si le terrain est pulmonaire, comme le terrain tuberculinique cité par les homéopathes, les intolérances auront plutôt tendance à favoriser les bronchites, l’asthme, les sinusites, les cystites, brefs les infections.
Si le terrain est plus “rhumatismal”, on verra plutôt des douleurs de toutes sortes, jusqu’à la polyarthrite rhumatoïde.
Si le cerveau est immature, on pourra assister à des traits autistiques.
Bref, posons nous la question de savoir pourquoi un aliment de base comme le pain devient-il depuis l’ère industrielle un véritable poison ? La réponse est difficile à entendre, mais certains parlent de véritable empoisonnement. Qu’a t’on mis dans ces aliments ? La question est vraiment d’actualité.
Il y a de plus en plus de boulangeries, on vend de plus en plus de pain, il y a trois boulangeries par rue, et l’utilisation des drogues sont en constante augmentation. Vu que le blé non digéré provoque la synthèse de morphines au niveau de l’intestin grêle, on peut se demander si la surconsommation de pain, n’entrainerait pas une addiction aux morphines. Dans les restaurants, les restaurateurs notent une très forte augmentation de la demande des paniers de pain sur les tables. Ce qui est frappant c’est que les gens qui arrêtent de consommer du gluten ont très vite une diminution importante de leurs fringales. On devient moins dépendant du sucre, des sucreries et des pâtisseries lorsque l’on ne mange pas de gluten.
Beaucoup de patients souffrants de graves intolérances ont noté une amélioration tellement spectaculaire de leur état en arrêtant le blé ou lait ou les deux à la fois, qu’il serait indispensable que la santé publique mette efficacement son nez dans cet épineux problème.
Pour ne pas se priver en vain, on peut faire des tests sanguins pour voir quelle protéine nous pose le problème, en effet, il y a des gens très intolérants au lait qui peuvent sans problème consommer du gluten et vis et versa.
(Source : Wikipedia)
La nutrition Seignalet est un régime alimentaire inventé par le Docteur Jean Seignalet (1936-2003), qui estime que ce régime a une action préventive ou bénéfique dans un grand nombre de maladies.
Seignalet préconise un retour à une nutrition de type ancestral ; son régime repose sur une approche essentiellement qualitative de la diététique, il écarte des aliments qu’il considère potentiellement nocifs pour l’organisme humain : les aliments cuits à haute température et aussi, entre autres, le blé et les produits laitiers, et privilégie les aliments biologiques. Cette méthode nutritionnelle est indifféremment appelée par l’auteur régime ancestral, régime hypotoxique ou alimentation de type originel.
Ce programme alimentaire est inspiré de la diète paléolithique, de l’instinctothérapie et du régime Kousmine. Les mécanismes d’action proposés par l’auteur pour expliquer les pathogénies liées à certains aliments et l’efficacité de leur suppression ne sont pas prouvés scientifiquement.
Le régime Seignalet connaît une certaine popularité à l’heure actuelle, malgré les efforts requis par sa mise en œuvre et l’attitude très réservée d’une partie de la communauté scientifique quant à son efficacité.
*Origine
Jean Seignalet (1936-2003), pionnier de la transplantation rénale en Languedoc-Roussillon fut orienté vers la nutrition par ses recherches en immunologie. Il élabora des théories sur les relations entre l’alimentation et l’apparition de diverses pathologies. Dans sa pratique clinique, il a testé ces théories sur ses patients en leur proposant un modèle nutritionnel qu’il qualifie d’hypotoxique. Après 230 publications en langues française et anglaise, dont 78 internationales pour ses travaux sur l’histocompatibilité et un premier livre sur "Le groupage HLA en rhumatologie" (éd. Masson, 1985), il publie un second livre destiné au grand public : L’Alimentation ou la troisième médecine qui expose les principes de cette méthode diététique, les mécanismes proposés pour expliquer comment certains aliments pourraient intervenir dans diverses pathologies et les résultats que Seignalet aurait observés sur ses patients par suite du changement nutritionnel. Ces résultats sont classés par pathologies, dont certaines, mal soignées par la médecine classique, seraient mises en rémission par le régime appliqué avec rigueur. L’ouvrage n’a pas la prétention de prouver scientifiquement ces théories, mais d’ouvrir de nouvelles voies de recherches qui permettraient peut-être de les valider, et de proposer une nouvelle approche de la santé, axée sur la prévention et susceptible de compléter la médecine classique et la médecine non conventionnelle.
*Pathogénie alimentaire selon Seignalet
Alimentation moderne inadaptée
Pour Seignalet, notre patrimoine génétique de chasseur-cueilleur du paléolithique n’aurait pas eu le temps de s’adapter à l’alimentation moderne. Cette inadaptation serait une des clefs de la compréhension de certaines pathologies.
Le rôle de l’intestin grêle
Sous l’influence de divers facteurs : génétiques (carences enzymatiques, terrain prédisposant, allergies) et environnementaux comme l’alimentation moderne (incluant notamment le gluten, les protéines du lait et les produits de la cuisson à haute température) ou la prise fréquente de substances chimiques comme les antibiotiques, la muqueuse intestinale serait agressée, fragilisée et rendue trop perméable, facilitant ainsi le passage dans la circulation sanguine de macro-molécules bactériennes et alimentaires.
Selon la théorie proposée par Seignalet, dans cet état que l’on caractérise d’hyper-perméabilité intestinale (Leaky gut syndrom (en)), le passage de molécules exogènes provoquerait un processus inflammatoire chronique et une réponse immunitaire qui, en fonction du terrain, aboutirait à l’apparition d’une maladie auto-immune, d’une maladie dite d’encrassage ou encore de pathologies dites d’élimination.
*Théorie de l’élimination
Les résidus alimentaires ou bactériens seraient capturés par le système immunitaire puis dirigés vers des émonctoires naturels, provoquant une inflammation de l’organe cible.
Emonctoire - Pathologies associées
Tube digestif : Colite, maladie de Crohn, gastrite.
Système cutané : Acné, eczéma, urticaire, psoriasis.
Bronches : Bronchite chronique, asthme.
*Théorie de l’encrassement cellulaire
Lorsque les résidus alimentaires dépassent la capacité d’élimination de l’organisme, ils s’accumuleraient dans le milieu extra-cellulaire, provoquant une fatigue du système immunitaire et certaines molécules, de structures similaires à celles de l’hôte, pénétreraient dans les cellules de tel ou tel organe et en altéreraient le fonctionnement ou en compromettraient la survie à terme.
Catégorie - Pathologies liées à l’encrassement
Rhumatologie : fibromyalgie, tendinites, arthrose, ostéoporose, goutte.
Neuropsychiatrie : céphalées, autisme, schizophrénie, dépression nerveuse endogène, maladie d’Alzheimer, maladie de Parkinson, dystonie, sclérose latérale amyotrophique.
Maladies métaboliques : diabète sucré de type 2, autres troubles : hypoglycémie, spasmophilie, surcharge pondérale et obésité.
Autres maladies non malignes : athérosclérose, hémopathies diverses, vieillissement, problèmes des sportifs.
Autres maladies polyfactorielles : cancers.
*Maladies auto-immunes :
Un certain nombre de maladies auto-immunes feraient intervenir l’alimentation et l’hyper-perméabilité de l’intestin grêle dans leur pathogénie, par exemple en induisant des réponses immunitaires croisées contre des bactéries intestinales qui pénètrent dans le sang et contre des cellules de l’organisme, ou contre des cellules de l’organisme contaminées par des polluants (maladies hétéro-immunes).
Catégorie - Maladies auto-immunes
Rhumatologie : polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, rhumatismes inflammatoires, syndrome de Goujerot-Sjögren, lupus érythémateux disséminé, sclérodermie.
Hépatologie : hépatite auto-immune, cirrhose biliaire primitive, cholangite sclérosante primitive.
Autres maladies auto-immunes et hétéro-immunes :
maladie de Basedow, sclérose en plaques, maladie cœliaque, dermatite herpétiforme, uvéite antérieure aigüe, syndrome de Guillain-Barré, neuropathies périphériques idiopathiques, granulomatose de Wegener, périartérite noueuse, néphropathie à IgA, maladie de La Peyronie, maladie de Horton, maladie d’Addison auto-immune.
Maladies où la diététique a une efficacité douteuse ou nulle :
thyroïde de Hashimoto, purpura thrombocytopénique idiopathique, diabète sucré de type I, pemphigus, maladie de Churg et Strauss Principes du régime alimentaire.
(voir aussi : Régime sans caséine ni gluten)
Avec le régime hypotoxique, Seignalet propose le retour à une alimentation plus proche de ce qu’elle était probablement il y a 5.000 ou 10.000 ans. Il préconise d’écarter les aliments et modes de préparation jugés potentiellement nocifs ou inadaptés à l’organisme de l’être humain.
*Suppression des produits laitiers
Jugeant le lait inadapté à l’homme adulte, Seignalet préconise une alimentation sans aucun produit laitier : lait pasteurisé , UHT, yaourts, fromages, beurre, ainsi que tous produits dans lesquels entrent les poudres de lait comme ingrédient.
*Suppression du gluten et des céréales mutées
Seignalet considère que les enzymes et mucines de certains humains ne sont pas adaptées à la structure de certaines protéines du blé et du maïs, a fortiori lorsqu’elles sont transformées par la cuisson. Il préconise l’élimination de toutes les céréales contenant du gluten, ainsi que tous les aliments dérivés : pain, pâtes alimentaires, pizza, gâteau. Sont autorisés par le régime le riz, et d’autres graines susceptibles de remplacer les céréales : le sarrasin, le sésame, la châtaigne et peut-être aussi le quinoa et le millet.
*Utilisation d’huiles non raffinées et d’aliments biologiques Pour Seignalet, le mode de fabrication industrielle des huiles alimentaires et des margarines pose problème car les techniques mises en oeuvre pour augmenter les rendements d’extraction induisent des modifications nocives. Le chauffage à la vapeur d’eau entre 160 °C et 200 °C, surtout employé vers la moitié du XXe siècle, engendre des acides gras insaturés trans. Les procédés actuels : extraction à froid par des solvants, raffinages, décoloration, désodorisation, éventuellement hydrogénation sont susceptibles de dénaturer le produit et les solvants plus ou moins nocifs tels que l’hexane utilisés pour extraire à froid, ne sont pas complètement éliminés du produit final.
Suivre le régime hypotoxique implique donc l’emploi exclusif d’huiles vierges (extraction mécanique, aucun traitement chimique, aucun raffinage, absence d’insecticides et de pesticides), consommées crues : huile d’olive vierge, huile de colza, huile de noix, huile de noisette... toutes issues d’une pression à froid. Sont proscrites margarines et huiles raffinées.
Il conseille également la consommation régulière de poissons des mers froides pour leur apport en acides gras Oméga-3. En particulier : EPA et DHA, et en général les aliments issus de l’agriculture biologique pour leur qualité nutritionnelle et leur exemption des pesticides chimiques.
Il faut toutefois noter que les homologues supérieurs des deux acides gras essentiels (acide linoléique et acide alpha-linolénique), tels que ceux qui sont fabriqués par les animaux, court-circuitent le système d’équilibrage entre prostaglandines "de paix" (PG E2) et "de guerre" (PG E1) selon l’expression de Catherine Kousmine. Ce délicat équilibre ne peut être assuré qu’à partir des précurseurs végétaux. La forme oméga-3 (première double liaison entre le 3e et 4e atome de carbone en partant de la fin de la chaîne) est présente dans les huiles de noix, soja, colza, germe de blé et lin (référence : Document-Santé n°37 : Connaissez-vous les Acides gras essentiels ?.
*Mode de préparation des aliments
Il est conseillé de ne pas cuire les aliments à une température supérieure à 110 °C. À cette température, la dénaturation des protéines, glucides, des huiles et des nutriments est limitée. Au-delà, sous l’effet de l’agitation thermique, apparaissent des composés chimiques non présents à l’état naturel, qui ne sont pas nécessairement assimilables par l’organisme, du fait de leur structure spatiale ou de leur complexité (par exemple les molécules de Maillard). Ce qui est agréable à nos sens n’est pas pour autant adapté à nos enzymes.
Il faut donc :
* privilégier le cru, * cuire avec modération : ébullition, bain-marie, à l’étouffée, à la vapeur douce. * supprimer la cuisson au micro-ondes (celui-ci chauffe les aliments en induisant une agitation thermique qui est localement extrême).
L’absence de cuisson préserve les vitamines, les oméga-3 et la plupart des molécules antioxydantes.
*Supplémentation :
Dans les pathologies inflammatoires chroniques, il existe souvent un terrain de carence en nutriments non énergétiques : vitamines, sels minéraux et oligo-éléments. De plus, les besoins d’un organisme malade sont supérieurs à ceux d’un individu sain. Or l’alimentation moderne est carencée. Seignalet propose donc dans sa méthode nutritionnelle d’ajouter à des doses physiologiques ces nutriments : vitamines, sels minéraux et oligo-éléments.
La supplémentation fait partie intégrante de la nutrition Seignalet, il est indispensable de la continuer durant toute la période du changement alimentaire.
Seignalet recommande aussi l’utilisation quotidienne de probiotiques, car ces bactéries auraient un rôle intéressant à plusieurs niveaux :
* la production d’acide lactique empêche la prolifération des entérobactéries pathogènes, * l’action bénéfique sur les entérocytes.
*Bénéfices supposés
Seignalet présente les résultats (succès et échecs) obtenus par le changement nutritionnel dans une centaine de maladies chez les 2.500 patients qu’il suivait à l’époque.
Les patients totalisent entre eux plus de 115 maladies. Parmi celles-ci, 91 ont réagi favorablement au régime, dont certaines sont considérées incurables par la médecine classique, ce qui peut susciter un espoir pour de nombreux malades. Toujours selon l’auteur, les patients soignés par la nutrition ont appliqué strictement le régime hypotoxique et les effets ont été perceptibles au bout d’une durée variable de quelques mois à plusieurs années, lorsque la diététique a été appliquée suffisamment tôt.
Seignalet déconseille toutefois d’appliquer ce régime en substitution d’un traitement médical. Au contraire, il s’agit d’adopter un mode de vie permettant de prévenir la maladie ou d’améliorer la tolérance du patient à des traitements parfois très lourds tels que chimiothérapies ou radiothérapies. Seignalet insiste sur le fait que la diététique ne guérit pas les maladies : au mieux elle induit une rémission, l’abandon du régime étant souvent suivi de rechute.
Les résultats sont consultables sur le site de l’association Jean Seignalet : http://www.seignalet.fr/
Autre article en parallèle extrêmement intéressant ! :
Gluten - Protéines de lait : Le grand danger
(Source : Wikipedia)
Le gluten est une protéine entrant dans la composition du blé, mêlée à de l’amidon.
Le gluten est une sorte de liant qui permet à la farine de s’agglomérer lors de la composition du pain. C’est la céréale par excellence pour faire du pain. Cela permet à nos boulangers de confectionner des pains qui ne vont pas s’émietter et qui vont rester compacts. Confectionner un pain avec seulement de la farine de riz sans liants, est difficile voire impossible car le pain se défait entièrement dès qu’on le sort du moule.
Mais le gluten est une colle. Et plus la protéine de blé s’est vue modifiée au cours des siècles, plus le gluten colle. L’agriculture intensive est la cause de ces problèmes. On fait tellement de pain, la pâte ne repose plus, c’est devenu un aliment qui ne convient plus du tout au tube digestif de l’humain. De plus, un occidental consomme du gluten toute la journée, du petit déjeuner en passant par le repas principal, le goûter, tous nos repas contiennent du gluten. En clair, notre organisme est sursaturé et ne sait plus que faire de cette colle qui entrave la bonne digestion de ce que nous mangeons. Cela ne convient de toute évidence plus à notre intestin et c’est ce qui explique une recrudescence de la constipation. Un Européen sur trois souffre de ce malaise. Pour certains, le gluten va plutôt provoquer des diarrhées. Pas étonnant qu’il y ait autant de maladies, nommées troubles de l’élimination. Notre corps tente d’extraire tout ce gluten et bien sûr n’y parvient pas, nos organes d’éliminations sont complètement encrassés. Seignalet nomme ces maladies, les maladies d’encrassage. (nez bouché le matin au réveil, douleurs, mauvaise haleine, ballonnements, infections, allergies etc).
Depuis quelques années, on constate une recrudescence sans précédent d’intolérance au gluten, ce qui signifie que nous n’avons plus suffisamment d’enzymes pour le digérer complètement ou pas d’enzymes du tout. Une grosse protéine qui n’est pas digérée intégralement dans notre intestin grêle par manque d’enzymes crée de très graves problèmes de santé. Actuellement, la médecine ne s’en occupe pas. L’intestin grêle est un organe ignoré par le corps médical. Il représente pourtant la centrale de l’organisme. Par la passé, il n’y avait que quelques personnes qui souffraient de maladie coeliaque, une maladie génétique rendant la digestion du gluten impossible. De constantes diarrhées handicapaient la vie de ceux qui en étaient atteints. Cette maladie était très grave surtout pour les petits enfants qui souffraient en conséquence d’une malabsorption de ce qu’ils mangeaient. Elle pouvait même conduire jusqu’à la mort. Mais ces personnes représentaient une exception. Aujourd’hui, il semble que l’intolérance au gluten tende à se généraliser sans pour autant être une maladie coeliaque pour tout le monde. Les symptômes les plus souvent évoqués dans le cadre d’une incomplète digestion du gluten sont les ballonnements. Après un repas riche en pain ou en pâtes, il arrive à certaines personnes de se sentir si gonflées qu’il faut déserrer la ceinture. Il y a aussi les coups de pompe juste après les repas. Certains étudiants à l’université décrivent dormir systématiquement au cours de 14 heures, juste après avoir mangé un sandwiche. Un autre symptôme typique est une fatigue chronique. Tout cela s’explique par la présence de peptides opioïdes issus de la non digestion de la protéine de blé. Comme son nom l’indique, les peptides opioïdes sont des morphines et donc ont une action sur notre cerveau. Sur le cerveau des enfants souffrant d’autisme les peptides opioïdes saboteraient les neurotransmetteurs entrainant dans la foulée de graves troubles des apprentissages et des relations à l’autre. Les peptides opioïdes issus de la non digestion du gluten ou du lait de vache traversent facilement la paroi du grêle devenue chez beaucoup d’entre nous perméable. Dans le sang, ces morphines vont se localiser partout dans l’organisme entrainant un véritable sabotage de notre santé. Mais encore plus inquiétant que de simples ballonnements, c’est l’augmentation sans précédent des maladies de type neurodégénératives ou rhumatismales. La sclérose en plaques, la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante ont explosé. Il y a aussi de plus en plus de fibromyalgies. Sans oublier les problèmes psychiques en nette recrudescence. Le témoignage d’une personne souffrant d’intolérance au gluten est poignant. Madame X avait depuis plusieurs mois une violente douleur à la nuque (vertèbre proéminente), provoquant des vertiges. Cette douleur était si violente que le médecin appelé à son chevet injectait une préparation contenant en plus des antidouleurs, du valium. C’était comme un point tenace qui résistait à tout traitement de physiothérapie, d’ostéopathie, d’injections à base de cortisone. Un enfer jour et nuit qui handicapait sérieusement la patiente. Sur les conseils de son naturopathe, elle fit l’expérience d’enlever pendant une quinzaine de jour toute préparation contenant du gluten et du lait de vache (il arrive qu’une intolérance à l’une des protéines entraine l’intolérance à l’autre). Très vite, les douleurs s’estompèrent pour réapparaître à la moindre exception. Aujourd’hui après 6 ans sans gluten, Madame X n’a plus jamais eu de douleur. Bien sûr, elle continue son régime sans gluten.
Hypothèses : Pour mieux comprendre tout ce qui est évoqué ici, le livre de référence est celui de Jean Seignalet, un médecin français qui a fait les hypothèses que dans un intestin grêle inflammé, ou perméable, les protéines telles que le lait de vache ou le gluten ne peuvent pas être digérées complètement. Nous manquons également beaucoup d’enzymes, puisque la plupart des aliments que nous mangeons sont modifiés. Seignalet n’hésite pas à qualifier le blé de monstre parmi les monstres, dans son livre très complet, l’alimentation ou la troisième médecine. Ce livre devrait être imposé aux étudiants de toutes les facultés de médecine. Il n’y a qu’à voir les résultats obtenus par certains malades dès modification de leur alimentation, surtout dès qu’on enlève deux protéines, le gluten et le lait de vache. Le livre de Marion Kaplan sur l’éradication du gluten et du lait de vache est très éloquent. Cette célèbre disciple de la doctoresse Kousmine souffrait dans sa jeunesse d’une multitude de symptômes qui ne cédaient à aucune traitement. Sa vie a changé complètement dès l’arrêt du gluten et du lait de vache et elle a aujourd’hui une santé florissante et continue à donner de très bons conseils sur la restauration de la santé par des modifications alimentaires.
Détail non négligeable, une intolérance au gluten ou au lait de vache crée un intestin grêle acide, alors que le pH de cet organe est alcalin. D’où l’émergence spectaculaire du candida albicans, qui devient notre hôte le plus célèbre, mais pas le plus anodin. Certains ont même évoqué que le candiada albicans aurait un rôle à jouer dans la genèse de certains cancers.
Je pose une question à qui veut bien me répondre : Expliquez-moi pourquoi, l’autisme de ma fille présentant un nombre incalculable de symptômes (régression, incapacité à apprendre, lenteur, incapacité à rentrer en contact avec les enfants de son âge, isolement psychique, retard dans les apprentissages de bases, troubles moteurs, toc, stéréotypies, asthme, infections fongiques et bactériennes, délabrement de la paroi du grêle, diarrhées, déformation des maxillaires, impossibilité à monter les escaliers comme un enfant en bonne santé, transpiration nocturne excessive, perte de repère dans l’espace, mouvements constants des mains et des bras, cris d’animaux sauvages en classe….) peuvent ils tous céder à l’arrêt du gluten et du lait de vache. Mais quel étudiant en médecine, même avec une totale vocation, peut-il croire qu’un enfant présentant tant de symptômes, n’a pas pris un seul médicament pour recouvrer la santé. Comment, cet étudiant, peut- il croire qu’en enlevant juste le pain, les pâtes et les gâteaux, un enfant aussi malade peut retrouver l’intégralité de ses capacités ? C’est tellement simple, ça paraît trop beau pour être vrai et pourtant….
Pour avoir plus de précisions sur le comment et le pourquoi de ces intolérances alimentaires, je vous suggère de lire l’histoire complète d’Eléonore. Ce n’est qu’au moment où nous avons enlevé le gluten que la régression s’est transformée en progression.
Selon notre patrimoines génétique, nos antécédents, une intolérance donnera des symptômes divers :
Si l’on est plutôt fragile sur le plan psychique, il semblerait qu’un intolérant au gluten fasse davantage de dépressions, souffre plus d’insomnies qu’une personne très stable psychiquement. Une femme me racontait récemmentq’elle avait systématiquement une sinusite dès qu’elle consommait du lait de vache, même en petite quantité et qu’un seul yoghurt lui créait une insomnie totale. Dès arrêt de la dite protéine, le sommeil se réinstallait.
Si le terrain est allergiques, les intolérances favoriseront les allergies aux pollens, graminées et autres.
Si le terrain est pulmonaire, comme le terrain tuberculinique cité par les homéopathes, les intolérances auront plutôt tendance à favoriser les bronchites, l’asthme, les sinusites, les cystites, brefs les infections.
Si le terrain est plus “rhumatismal”, on verra plutôt des douleurs de toutes sortes, jusqu’à la polyarthrite rhumatoïde.
Si le cerveau est immature, on pourra assister à des traits autistiques.
Bref, posons nous la question de savoir pourquoi un aliment de base comme le pain devient-il depuis l’ère industrielle un véritable poison ? La réponse est difficile à entendre, mais certains parlent de véritable empoisonnement. Qu’a t’on mis dans ces aliments ? La question est vraiment d’actualité.
Il y a de plus en plus de boulangeries, on vend de plus en plus de pain, il y a trois boulangeries par rue, et l’utilisation des drogues sont en constante augmentation. Vu que le blé non digéré provoque la synthèse de morphines au niveau de l’intestin grêle, on peut se demander si la surconsommation de pain, n’entrainerait pas une addiction aux morphines. Dans les restaurants, les restaurateurs notent une très forte augmentation de la demande des paniers de pain sur les tables. Ce qui est frappant c’est que les gens qui arrêtent de consommer du gluten ont très vite une diminution importante de leurs fringales. On devient moins dépendant du sucre, des sucreries et des pâtisseries lorsque l’on ne mange pas de gluten.
Beaucoup de patients souffrants de graves intolérances ont noté une amélioration tellement spectaculaire de leur état en arrêtant le blé ou lait ou les deux à la fois, qu’il serait indispensable que la santé publique mette efficacement son nez dans cet épineux problème.
Pour ne pas se priver en vain, on peut faire des tests sanguins pour voir quelle protéine nous pose le problème, en effet, il y a des gens très intolérants au lait qui peuvent sans problème consommer du gluten et vis et versa.
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