Depuis son apparition en Floride dans les années 2000, le python de Birmanie est responsable de la disparition quasi-totale de plusieurs espèces de mammifères et d’oiseaux. Même le féroce alligator ne lui fait pas peur.
Relâchés par des éleveurs ou échappés des zoos de Floride, les pythons de Birmanie, (Python molurus), ont commencé à coloniser le Parc national des Everglades entre les années 90 et 2000. Aujourd’hui, ils occupent pratiquement tout le sud de la Floride et leur population est estimée à plusieurs dizaines de milliers d’individus. Qui ont besoin de manger ! Les pythons, dont la taille peut atteindre 6,5 m de long pour 180 kg, qui tuent leurs proies par constriction sont de redoutables prédateurs qui se nourrissent de mammifères, d’oiseaux et de reptiles.
Dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, une étude présente les conséquences de cette redoutable invasion sur les espèces autochtones : dans les zones où les pythons sont le plus nombreux, les chercheurs notent une diminution de la fréquence d’observation de 99.3% des ratons-laveurs, de 98.9% des opossums, de 87.5% des lynx et n’ont plus croisé de lapins des marais ni de renards. En revanche, là où les pythons sont d’introduction plus récente les densités de mammifères sont identiques à celles des années 90.
Ces résultats suggèrent que la prédation par les pythons a entraîné une baisse dramatique du nombre de mammifères au sein du Parc des Everglades et peut-être d’autres espèces dont le compte est plus difficile à faire comme les oiseaux ou certains reptiles, même le celèbre alligator de Floride semble être devenue une proie du molure. Vu la bonne acclimatation du python, les chercheurs se posent maintenant la question de l’extension de sa zone d’envahissement.
Un python à proximité des îles Keys. USGS.
Une autre étude publiée dans le Journal of Experimental Marine Biology and Ecology montre que même la mer ne les arrêtera pas. Ce serpent a semble-t-il une excellente tolérance à l’eau salée et les chercheurs redoutent une colonisation des îles Keys situées dans le détroit de Floride. « Le fait est que cette étude exclut l’eau salée en tant que barrière physique à la propagation des pythons » prévient Marcia McNutt de l’U.S. Geological Survey. Les quelques spécimen déjà retrouvés dans les Keys doivent donc être éliminés avant tout nichage.
source : http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20120131.OBS0261/les-ravages-d-un-python-d-asie-en-floride.html
Brrrr, sale bête
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