(Source : Libération)
La grenade, on le sait, est un fruit riche en tanins, en flavonoïdes, en acide ellagique, en acides gras, en vitamines et en oligoéléments, ce qui en fait un fruit anti-âge par excellence. Or, des scientifiques américains viennent de découvrir que, absorbé quotidiennement, la grenade bloquerait le développement du cancer du sein.
Cette étude, publiée dans le Journal de l’association américaine pour la recherche contre le cancer, montre que les tanins de ce fruit bloquent la production d’oestrogènes qui, habituellement, servent de "carburant" pour les cellules cancéreuses. Toutefois, la consommation quotidienne de grenade sous forme de fruits ou de jus, n’est vraisemblablement pas suffisante pour avoir des effets réellement positifs contre le cancer. Les chercheurs vont donc se pencher sur les ingrédients de la grenade pour voir comment développer un médicament efficace dans la lutte contre le cancer du sein.
(Source : Nutranews)
La grenade, le fruit des dieux (1er juillet 2006)
jus-de-grenade
La grenade contient de puissants antioxydants polyphénoliques qui semblent inhiber le développement de l’athérosclérose, réduire le risque de maladie cardio-vasculaire et influer sur l’hypertension. L’extrait de grenade a également montré des propriétés susceptibles d’aider à freiner la croissance de certains cancers.
Dans la Grèce antique, la grenade était synonyme de vie et de régénération. En Égypte, elle était considérée comme le fruit des dieux et regardée comme un symbole de fertilité à cause de sa forme ronde et de l’abondance de ses graines. On retrouve des branches de grenadier dans le motif décoratif des piliers du temple de Salomon. Des colons espagnols ont introduit le grenadier en Californie en 1769. L’utilisation médicale de la grenade remonte à plus de 3 000 ans mais ce n’est que très récemment que l’on a redécouvert son efficacité à prévenir toute une série de pathologies potentiellement mortelles.
Un puissant antioxydant
L’activité antioxydante d’extrait de peau de grenade a été mise en évidence dans différents modèles . Un extrait de grenade a ainsi été donné à des rats exposés à du tétrachlorure de carbone, un produit chimique toxique. Le prétraitement avec l’extrait de grenade a protégé les niveaux des enzymes antioxydantes catalase, peroxydase et superoxyde dismutase. Il a également aidé à protéger le foie des animaux des effets toxiques du tétrachlorure de carbone.
La grenade contient une grande variété de flavonoïdes, représentant 0,2 à 1 % du fruit. C’est une source importante d’anthocyanines, de glucosides de delphinidine, de cyanidine et de pélargonidine.
Elle est particulièrement riche en ellagitannins et en gallotannins, essentiellement concentrés dans sa peau. Des tannins hydrolysables, principalement les punicalagines et l’acide ellagique, sont responsables de plus de 85 % de l’activité antioxydante de la grenade. Ce groupe d’antioxydants polyphénoliques est connu sous le nom de punicosides.
Bénéfique pour la santé cardio-vasculaire
Une récente étude réalisée par le Laboratoire de recherche sur les lipides de Haïfa en Israël a exploré les effets d’une supplémentation avec des antioxydants polyphénoliques chez des animaux. Les chercheurs ont observé que le jus de grenade était associé à l’inhibition de l’oxydation des LDL et à un ralentissement du développement de l’athérosclérose. Ils ont ensuite évalué l’effet de la consommation de jus de grenade chez des patients athérosclérotiques avec une sténose de l’artère carotide. Dix patients ont été supplémentés pendant trois ans avec du jus de grenade. Dès la fin de la première année, les résultats ont montré que l’épaisseur de l’intima-média de la carotide, un indicateur de la progression de l’athérosclérose, avait été réduite de 30 % par la supplémentation contre une augmentation de 9 % dans le groupe témoin. De surcroît, le jus de grenade avait réduit de façon significative les niveaux de LDL sérique en même temps qu’augmenté de 130 % le statut sérique antioxydant. La pression sanguine systolique a été réduite de 21 % au bout d’un an de consommation de jus de grenade .
Une autre étude a examiné l’effet de la consommation quotidienne de 50 ml de jus de grenade chez des patients souffrant d’hypertension. Au bout de deux semaines, la pression systolique avait baissé de 5 % et l’activité sérique de l’enzyme de conversion angiotensine (ACE) était réduite de 36 %. Une réduction de l’activité sérique de l’ACE semble atténuer l’athérosclérose, indépendamment des effets de l’hypertension .
Une étude iranienne a examiné les effets de jus de grenade concentré sur le profil lipidique de patients souffrant d’un diabète de type II avec des niveaux élevés de lipides sanguins. Les patients ont été supplémentés avec du jus de grenade pendant huit semaines. Les niveaux de cholestérol total, de LDL, le rapport LDL/HDL et cholestérol total/HDL ont été réduits de façon significative. Les auteurs de l’étude en ont conclu que la consommation de jus de grenade concentré pouvait modifier les facteurs de risque de maladie cardio-vasculaire chez des patients avec un cholestérol élevé.
Des applications possibles pour le cancer du sein
Le cancer du sein est l’un des cancers les plus courants qui menace la femme ménopausée. L’œstrogène le plus puissant de l’organisme, le 17-bêta-estradiol, joue un rôle important dans la genèse et le développement de cancers dont la plupart sont hormonaux dépendant à leurs premiers stades. Des composants polyphénoliques dérivés de la grenade inhibent la 17-bêta-hydroxystéroïde déshydrogénase de type I, l’enzyme qui convertit le faible œstrogène, œstrone, en son métabolite plus puissant, le 17-bêta-estradiol. Une forte expression de cette enzyme peut être un indicateur de mauvais pronostic chez des femmes ayant des tumeurs du sein avec des récepteurs œstrogènes positifs.
Partant de ces résultats, les chercheurs espèrent conduire un essai clinique pour évaluer les applications préventives et thérapeutiques de la grenade dans le cancer du sein.
Une influence sur le cancer de la prostate
Dans une étude récente, des chercheurs ont montré qu’un extrait de grenade inhibait la croissance cellulaire et induisait l’apoptose dans une lignée cellulaire de cancer de la prostate humain hautement agressive. La même équipe a poursuivi ses recherches et a testé l’effet de l’administration par voie orale d’un extrait de grenade sur des souris auxquelles des cellules de cancer de la prostate avaient été implantées. Ils ont observé, chez les souris traitées avec l’extrait de grenade, une inhibition significative de la croissance de la tumeur. De plus, la sécrétion de la PSA (l’antigène spécifique de la prostate) était réduite dans le sérum des animaux.
http://www.newsoftomorrow.org/spip.php?article7811
La grenade, on le sait, est un fruit riche en tanins, en flavonoïdes, en acide ellagique, en acides gras, en vitamines et en oligoéléments, ce qui en fait un fruit anti-âge par excellence. Or, des scientifiques américains viennent de découvrir que, absorbé quotidiennement, la grenade bloquerait le développement du cancer du sein.
Cette étude, publiée dans le Journal de l’association américaine pour la recherche contre le cancer, montre que les tanins de ce fruit bloquent la production d’oestrogènes qui, habituellement, servent de "carburant" pour les cellules cancéreuses. Toutefois, la consommation quotidienne de grenade sous forme de fruits ou de jus, n’est vraisemblablement pas suffisante pour avoir des effets réellement positifs contre le cancer. Les chercheurs vont donc se pencher sur les ingrédients de la grenade pour voir comment développer un médicament efficace dans la lutte contre le cancer du sein.
(Source : Nutranews)
La grenade, le fruit des dieux (1er juillet 2006)
jus-de-grenade
La grenade contient de puissants antioxydants polyphénoliques qui semblent inhiber le développement de l’athérosclérose, réduire le risque de maladie cardio-vasculaire et influer sur l’hypertension. L’extrait de grenade a également montré des propriétés susceptibles d’aider à freiner la croissance de certains cancers.
Dans la Grèce antique, la grenade était synonyme de vie et de régénération. En Égypte, elle était considérée comme le fruit des dieux et regardée comme un symbole de fertilité à cause de sa forme ronde et de l’abondance de ses graines. On retrouve des branches de grenadier dans le motif décoratif des piliers du temple de Salomon. Des colons espagnols ont introduit le grenadier en Californie en 1769. L’utilisation médicale de la grenade remonte à plus de 3 000 ans mais ce n’est que très récemment que l’on a redécouvert son efficacité à prévenir toute une série de pathologies potentiellement mortelles.
Un puissant antioxydant
L’activité antioxydante d’extrait de peau de grenade a été mise en évidence dans différents modèles . Un extrait de grenade a ainsi été donné à des rats exposés à du tétrachlorure de carbone, un produit chimique toxique. Le prétraitement avec l’extrait de grenade a protégé les niveaux des enzymes antioxydantes catalase, peroxydase et superoxyde dismutase. Il a également aidé à protéger le foie des animaux des effets toxiques du tétrachlorure de carbone.
La grenade contient une grande variété de flavonoïdes, représentant 0,2 à 1 % du fruit. C’est une source importante d’anthocyanines, de glucosides de delphinidine, de cyanidine et de pélargonidine.
Elle est particulièrement riche en ellagitannins et en gallotannins, essentiellement concentrés dans sa peau. Des tannins hydrolysables, principalement les punicalagines et l’acide ellagique, sont responsables de plus de 85 % de l’activité antioxydante de la grenade. Ce groupe d’antioxydants polyphénoliques est connu sous le nom de punicosides.
Bénéfique pour la santé cardio-vasculaire
Une récente étude réalisée par le Laboratoire de recherche sur les lipides de Haïfa en Israël a exploré les effets d’une supplémentation avec des antioxydants polyphénoliques chez des animaux. Les chercheurs ont observé que le jus de grenade était associé à l’inhibition de l’oxydation des LDL et à un ralentissement du développement de l’athérosclérose. Ils ont ensuite évalué l’effet de la consommation de jus de grenade chez des patients athérosclérotiques avec une sténose de l’artère carotide. Dix patients ont été supplémentés pendant trois ans avec du jus de grenade. Dès la fin de la première année, les résultats ont montré que l’épaisseur de l’intima-média de la carotide, un indicateur de la progression de l’athérosclérose, avait été réduite de 30 % par la supplémentation contre une augmentation de 9 % dans le groupe témoin. De surcroît, le jus de grenade avait réduit de façon significative les niveaux de LDL sérique en même temps qu’augmenté de 130 % le statut sérique antioxydant. La pression sanguine systolique a été réduite de 21 % au bout d’un an de consommation de jus de grenade .
Une autre étude a examiné l’effet de la consommation quotidienne de 50 ml de jus de grenade chez des patients souffrant d’hypertension. Au bout de deux semaines, la pression systolique avait baissé de 5 % et l’activité sérique de l’enzyme de conversion angiotensine (ACE) était réduite de 36 %. Une réduction de l’activité sérique de l’ACE semble atténuer l’athérosclérose, indépendamment des effets de l’hypertension .
Une étude iranienne a examiné les effets de jus de grenade concentré sur le profil lipidique de patients souffrant d’un diabète de type II avec des niveaux élevés de lipides sanguins. Les patients ont été supplémentés avec du jus de grenade pendant huit semaines. Les niveaux de cholestérol total, de LDL, le rapport LDL/HDL et cholestérol total/HDL ont été réduits de façon significative. Les auteurs de l’étude en ont conclu que la consommation de jus de grenade concentré pouvait modifier les facteurs de risque de maladie cardio-vasculaire chez des patients avec un cholestérol élevé.
Des applications possibles pour le cancer du sein
Le cancer du sein est l’un des cancers les plus courants qui menace la femme ménopausée. L’œstrogène le plus puissant de l’organisme, le 17-bêta-estradiol, joue un rôle important dans la genèse et le développement de cancers dont la plupart sont hormonaux dépendant à leurs premiers stades. Des composants polyphénoliques dérivés de la grenade inhibent la 17-bêta-hydroxystéroïde déshydrogénase de type I, l’enzyme qui convertit le faible œstrogène, œstrone, en son métabolite plus puissant, le 17-bêta-estradiol. Une forte expression de cette enzyme peut être un indicateur de mauvais pronostic chez des femmes ayant des tumeurs du sein avec des récepteurs œstrogènes positifs.
Partant de ces résultats, les chercheurs espèrent conduire un essai clinique pour évaluer les applications préventives et thérapeutiques de la grenade dans le cancer du sein.
Une influence sur le cancer de la prostate
Dans une étude récente, des chercheurs ont montré qu’un extrait de grenade inhibait la croissance cellulaire et induisait l’apoptose dans une lignée cellulaire de cancer de la prostate humain hautement agressive. La même équipe a poursuivi ses recherches et a testé l’effet de l’administration par voie orale d’un extrait de grenade sur des souris auxquelles des cellules de cancer de la prostate avaient été implantées. Ils ont observé, chez les souris traitées avec l’extrait de grenade, une inhibition significative de la croissance de la tumeur. De plus, la sécrétion de la PSA (l’antigène spécifique de la prostate) était réduite dans le sérum des animaux.
. Chidambara Murthy K.N. et al., Studies on antioxidant activity of pomegranate (punica granatum) peel using in vivo models, J. Agric. Food Chem., 2002 Aug 14, 50(17) : 4791-5.
. Aviram M. et al., Pomegranate juice consumption for 3 years by patients with carotid artery stenosis reduces common carotid intima-media thickness, blood pressure and LDL oxidation, Clin. Nutr., 2004 Jun, 23(3) : 423-33.
. Aviram M. et al., Pomegranate juice consumption inibits serum angiotensin converting enzyme activity and reduces systolic blood pressure, Atherosclerosis, 2001 Sep, 158(1) : 195-8.
. Esmaillzadeh A. et al., Concentrated pomegranate juice improves lipid profiles in diabetic patients with hyperlipidemia, J. Med. Food, 2004 Fall, 7(3) : 305-8.
. Pasqualini J.R. et al., Recent insight on the control of enzymes involved in estrogen formation and transformation in human breast cancer, J. Steroid Biochem. Mol. Biol., 2005 Feb, 93(2-5) : 221-36.
. Malik A et al. Prostate cancer prevention through pomegranate fruit. Cell cycle. 2006 Feb 15 ; 5(4) Epub ahead of print)
http://www.newsoftomorrow.org/spip.php?article7811
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