Le gros clash Anelka-Domenech
L'Equipe plonge samedi dans les coulisses du noir France-Mexique. Et en ressort avec de peu ragoutants instantanés. Atmosphère, atmosphère....
La Une de L'Equipe, samedi 19 juin. (EQ)
Même entre guillemets, il est plutôt rare de lire ce genre de choses à la «une» d'un journal. Les révélations de L'Equipe sur l'insulte d'Anelka à Domenech à la mi-temps de France-Mexique, jeudi (0-2), ont même gêné les journalistes des radios, samedi à l'heure des revues de presse matinales. Difficile de prononcer certains mots au petit déjeuner, il y a des formules à éviter devant des oreilles familiales. «Disons que c'est une version sans fard de l'expression "Va te faire voir"» a édulcoré l'un d'entre eux pour évoquer sans la citer exactement l'incroyable réplique du joueur de l'équipe de France à son sélectionneur. Cette scène, mais aussi deux autres instantanés saisis par les reporters de L'Equipe après la rencontre, en disent long sur l'ambiance qui règne dans le vestiaire en Afrique du Sud. En voici un résumé.
«OK, TU SORS» DIT ALORS DOMENECH À ANELKA. «OUAIS, C'EST ÇA...» CONCLUT LE JOUEUR DE CHELSEA.
1) L'INSULTE D'ANELKA.
C'est la mi-temps de France-Mexique. Les Bleus rentrent au vestiaire. Le score est toujours de 0-0. Raymond Domenech reproche d'un ton ferme mais poli à Nicolas Anelka de ne pas rester assez en pointe, de trop "dézoner". Comme l'avant-centre conteste, le sélectionneur menace de le remplacer. C'est alors que fuse l'insulte reproduite à la «une» du journal. «OK, tu sors» dit alors Domenech à Anelka. «Ouais, c'est ça...» conclut le joueur de Chelsea. C'est André-Pierre Gignac qui va disputer la 2e période. Ce que l'on avait pris pour un changement tactique a en fait été dicté par les circonstances, le gros clash dans le vestiaire. L'Equipe raconte ensuite l'épilogue, après la défaite (0-2) et la douche : Anelka souriant, provocateur, «très clairement je-m'en-foutiste» écrivent Damien Degorre et Raphaël Raymond.
«COMME LE PREMIER DE LA CLASSE FAIT PLACE AU CAÏD DU COLLÈGE PAR PEUR DE PRENDRE UNE BAFFE DERRIÈRE LA TÊTE»
2) LE MAJEUR DE GALLAS.
La scène se situe à la fin de la rencontre, dans la zone mixte où se croisent journalistes et acteurs des matches. Florent malouda s'est déjà brièvement arrêté devant la caméra de TF1 pour quelques mots dépités. Au journaliste de la chaîne qui lui tend alors le micro, William Gallas préfère tendre son majeur, un geste «qui ne relève en rien son honneur» écrit L'Equipe.
3) LE MOUVEMENT DE RECUL DE GOURCUFF.
Confirmation du mépris que certains "cadres" de l'équipe de France, Franck Ribéry et Nicolas Anelka en tête, nourrissent à l'endroit de Yoann Gourcuff et des effets que leur pression exercent sur le Girondin. Toujours la zone mixte. Gourcuff est en train de répondre aux journalistes lorsque déboulent ses deux "amis". L'Equipe raconte : «Quand Gourcuff aperçoit le milieu du Bayern Munich, l'image est saisissante : il évite de croiser son regard frondeur et se colle un peu plus contre la barrière pour le laisser passer comme le premier de la classe fait place au caïd du collège par peur de prendre une baffe derrière la tête.»
Vive l'équipe de France...
L'Equipe plonge samedi dans les coulisses du noir France-Mexique. Et en ressort avec de peu ragoutants instantanés. Atmosphère, atmosphère....
La Une de L'Equipe, samedi 19 juin. (EQ)
Même entre guillemets, il est plutôt rare de lire ce genre de choses à la «une» d'un journal. Les révélations de L'Equipe sur l'insulte d'Anelka à Domenech à la mi-temps de France-Mexique, jeudi (0-2), ont même gêné les journalistes des radios, samedi à l'heure des revues de presse matinales. Difficile de prononcer certains mots au petit déjeuner, il y a des formules à éviter devant des oreilles familiales. «Disons que c'est une version sans fard de l'expression "Va te faire voir"» a édulcoré l'un d'entre eux pour évoquer sans la citer exactement l'incroyable réplique du joueur de l'équipe de France à son sélectionneur. Cette scène, mais aussi deux autres instantanés saisis par les reporters de L'Equipe après la rencontre, en disent long sur l'ambiance qui règne dans le vestiaire en Afrique du Sud. En voici un résumé.
«OK, TU SORS» DIT ALORS DOMENECH À ANELKA. «OUAIS, C'EST ÇA...» CONCLUT LE JOUEUR DE CHELSEA.
1) L'INSULTE D'ANELKA.
C'est la mi-temps de France-Mexique. Les Bleus rentrent au vestiaire. Le score est toujours de 0-0. Raymond Domenech reproche d'un ton ferme mais poli à Nicolas Anelka de ne pas rester assez en pointe, de trop "dézoner". Comme l'avant-centre conteste, le sélectionneur menace de le remplacer. C'est alors que fuse l'insulte reproduite à la «une» du journal. «OK, tu sors» dit alors Domenech à Anelka. «Ouais, c'est ça...» conclut le joueur de Chelsea. C'est André-Pierre Gignac qui va disputer la 2e période. Ce que l'on avait pris pour un changement tactique a en fait été dicté par les circonstances, le gros clash dans le vestiaire. L'Equipe raconte ensuite l'épilogue, après la défaite (0-2) et la douche : Anelka souriant, provocateur, «très clairement je-m'en-foutiste» écrivent Damien Degorre et Raphaël Raymond.
«COMME LE PREMIER DE LA CLASSE FAIT PLACE AU CAÏD DU COLLÈGE PAR PEUR DE PRENDRE UNE BAFFE DERRIÈRE LA TÊTE»
2) LE MAJEUR DE GALLAS.
La scène se situe à la fin de la rencontre, dans la zone mixte où se croisent journalistes et acteurs des matches. Florent malouda s'est déjà brièvement arrêté devant la caméra de TF1 pour quelques mots dépités. Au journaliste de la chaîne qui lui tend alors le micro, William Gallas préfère tendre son majeur, un geste «qui ne relève en rien son honneur» écrit L'Equipe.
3) LE MOUVEMENT DE RECUL DE GOURCUFF.
Confirmation du mépris que certains "cadres" de l'équipe de France, Franck Ribéry et Nicolas Anelka en tête, nourrissent à l'endroit de Yoann Gourcuff et des effets que leur pression exercent sur le Girondin. Toujours la zone mixte. Gourcuff est en train de répondre aux journalistes lorsque déboulent ses deux "amis". L'Equipe raconte : «Quand Gourcuff aperçoit le milieu du Bayern Munich, l'image est saisissante : il évite de croiser son regard frondeur et se colle un peu plus contre la barrière pour le laisser passer comme le premier de la classe fait place au caïd du collège par peur de prendre une baffe derrière la tête.»
Vive l'équipe de France...
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