Travis Walton, 35 ans après

Non Achim, les pseudo-dirigeables vus aux EU n'étaient pas le fruit d'une imagination débridée ou malade, de même que tous les Et vus en 1954 n'étaient pas le fruit de cerveaux perturbés. Les gens ont strictement décrit ce qu'ils avaient vu. Et parmi tous les témoins, lesquels avaient lu les magazines ? C'est une chose que n'a jamais pu démêler Méheust.
Quant à Jules Verne, je persiste et signe, il s'agit de clairvoyance ou de médiumnité.
Revenons à l'IRM et plutôt au scanner. Cet appareil est dû à une nécessité, celle de radiographier la ferraille attaquée par les rayonnements ionisants. Cet appareil est indissociable de la fabrication des armes nucléaires. J'ai connu la personne qui en France les a modernisés en partant d'un Général Electric, d'un Honeybell et d'un Siemens. Je peux t'affirmer que la SF n'est pour rien là-dedans.  Et encore moins le colonel Corso au cas où quelqu'un serait tenté de faire appel à lui.

Attends, là il y a méprise ! 
Je suis tout-à-fait d'accord sur la réalité de la vague de 1896, mais quand j'écris que ces vaisseaux n'existeront jamais, je veux dire NOS futurs aéronefs, dont tu attribues la vision prophétique à Jules Verne. O.K. ?

Il est certain que les vaisseaux de 1896 étaient des leurres. Ils existaient vraiment comme les gens les ont vus, et ça c'est inexplicable.
Quant à Jules Verne, je ne sais pas s'il a prophétisé des avions, mais avouons que le coup du livre électronique donne à réfléchir, car même en fréquentant les labos de son époque c'était dur à imaginer. Mais si "on" lui a soufflé.....

Jules Verne s'inspirait de techniques balbutiantes à l'époque comme le sous marin (vingt mille lieues sous les mers a été écrit en 1869 alors que le premier sous marin utilisé en action de guerre, le CSS Hunley, l'a été en 1864), ou l'Albatros de Robur, par lequel il veut montrer son soutien aux partisans des "plus lourds que l'air" dans la querelle qui les oppose aux aérostiers.
Precisons que l'idée d'utiliser un sous marin dans un roman a été suggéré à Verne par George Sand? Quant aux caracteristiques techniques du Nautilus, elles sont tous simplement aberrantes, l'engin plongeant sans problemes à 16000m (!) avec des hélices tournant à 40000 tr/min (si j'ai bonne mémoire) . L'idée est là mais les connaissances techniques ne suivent pas...

C'est dans son roman écrit en 1863 "Paris au XXeme siecle" que Verne nous donne une étonnante vision de l'avenir, vision pessimiste où se cotoient "ordinateurs", "voitures", mais aussi et surtout omnipresence de la science et de la recherche du profit face aux arts et à la culture, méprisés.
Une anticipation qui s'est revelée se réaliser sur certains plans.
Ce livre est paru en 1994, Hetzel ayant refusé de l'editer.

1994 ? Pas 1894 ? 

Et oui, 1994 !!!  Il a fallu attendre plus d'un siecle pour enfin pouvoir lire cet ouvrage!

C'est encore un mauvais coup temporel de BM ...