Au printemps, il pleut du méthane sur Titan
Le passionnant satellite de Saturne doté d'une atmosphère a révélé aux caméras de la sonde Cassini la marque laissée par de fortes pluies, alors que Titan connaît actuellement le printemps dans son hémisphère nord.
Dans le Système solaire, Saturne tient une place à part. Bien sûr on pense d'abord au système complexe d'anneaux qui enserrent la géante gazeuse et la rendent si fascinante à observer même dans de petits télescopes. Mais on ne peut oublier Titan, l'un des membres de la nombreuse famille de satellites (une soixantaine !) qui complètent ce monde merveilleux. Cas unique dans le Système solaire, Titan, un satellite glacé de 5.000 kilomètres de diamètre, est entouré d'une épaisse atmosphère qui fut découverte dans les années 1940 par l'astronome américain Gerard Kuiper.
Des chercheurs ont montré que des molécules organiques complexes comme des acides aminés pouvaient se former sans apport d'eau liquide dans les plus hautes couches de cette atmosphère, un milieu purement gazeux. De quoi ouvrir d'intéressantes perspectives en exobiologie pour envisager l'émergence de la vie sur Terre. D'autres études ont également suggéré la présence de ces acides aminés à la surface même de Titan en faisant intervenir des coulées d'eau et d'ammoniac au cours d'épisodes de cryovolcanisme.
Des pluies de saison sur Titan
L'atmosphère du satellite, composée pour l'essentiel de méthane et d'éthane, a révélé un cycle météorologique assez similaire à ce que nous connaissons sur notre planète : les lacs chauffés s'évaporent et forment des nuages qui précipitent ensuite, le méthane jouant sur Titan le rôle de l'eau sur Terre. Les observations menées par la sonde Cassini depuis plusieurs années couplées à des simulations ont permis de mieux comprendre la circulation atmosphérique sur le satellite de Saturne. Chaque saison (qui dure 7 ans) voit la formation de nuages de méthane dans l'hémisphère le plus chaud. Ce fut le cas pour l'hémisphère sud de Titan, qui a connu l'été jusqu'à l'équinoxe de 2009. Depuis, ces nuages se dirigeaient vers la ceinture équatoriale pendant que l'hémisphère nord se réchauffait lentement en raison du printemps.
Fin 2010 les responsables de la sonde Cassini ont eu la surprise de découvrir de grandes zones sombres jusque-là inexistantes au niveau de l'équateur. Elles faisaient suite à une énorme tempête qui s'était formée quelques semaines plus tôt. Ces zones ont été interprétées comme de nouveaux lacs de méthane apparus dans une région normalement aride, suite à d'importantes pluies, alors que jusque-là de tels lacs n'avaient été observés qu'aux latitudes polaires. Les planétologues avaient déjà remarqué dans les régions équatoriales des ravines et autres chenaux qui trahissaient des écoulements liquides colossaux. Mais jusqu'à maintenant ils ne savaient pas s'il s'agissait de vestiges d'un passé humide révolu ou si des précipitations se produisaient encore.
C'est la première fois que des observations confirment l'hypothèse de pluies de méthane dans la zone équatoriale de Titan, où les cycles météorologiques continuent de modifier le sol du satellite.
La sonde Cassini a photographié des nuages amassés sur l'équateur de Titan qui ont laissé place à de nouvelles zones humides sur le satellite, confirmant ainsi l'hypothèse de pluies de méthane. © Nasa
SOURCE FUTURA
Le passionnant satellite de Saturne doté d'une atmosphère a révélé aux caméras de la sonde Cassini la marque laissée par de fortes pluies, alors que Titan connaît actuellement le printemps dans son hémisphère nord.
Dans le Système solaire, Saturne tient une place à part. Bien sûr on pense d'abord au système complexe d'anneaux qui enserrent la géante gazeuse et la rendent si fascinante à observer même dans de petits télescopes. Mais on ne peut oublier Titan, l'un des membres de la nombreuse famille de satellites (une soixantaine !) qui complètent ce monde merveilleux. Cas unique dans le Système solaire, Titan, un satellite glacé de 5.000 kilomètres de diamètre, est entouré d'une épaisse atmosphère qui fut découverte dans les années 1940 par l'astronome américain Gerard Kuiper.
Des chercheurs ont montré que des molécules organiques complexes comme des acides aminés pouvaient se former sans apport d'eau liquide dans les plus hautes couches de cette atmosphère, un milieu purement gazeux. De quoi ouvrir d'intéressantes perspectives en exobiologie pour envisager l'émergence de la vie sur Terre. D'autres études ont également suggéré la présence de ces acides aminés à la surface même de Titan en faisant intervenir des coulées d'eau et d'ammoniac au cours d'épisodes de cryovolcanisme.
Des pluies de saison sur Titan
L'atmosphère du satellite, composée pour l'essentiel de méthane et d'éthane, a révélé un cycle météorologique assez similaire à ce que nous connaissons sur notre planète : les lacs chauffés s'évaporent et forment des nuages qui précipitent ensuite, le méthane jouant sur Titan le rôle de l'eau sur Terre. Les observations menées par la sonde Cassini depuis plusieurs années couplées à des simulations ont permis de mieux comprendre la circulation atmosphérique sur le satellite de Saturne. Chaque saison (qui dure 7 ans) voit la formation de nuages de méthane dans l'hémisphère le plus chaud. Ce fut le cas pour l'hémisphère sud de Titan, qui a connu l'été jusqu'à l'équinoxe de 2009. Depuis, ces nuages se dirigeaient vers la ceinture équatoriale pendant que l'hémisphère nord se réchauffait lentement en raison du printemps.
Fin 2010 les responsables de la sonde Cassini ont eu la surprise de découvrir de grandes zones sombres jusque-là inexistantes au niveau de l'équateur. Elles faisaient suite à une énorme tempête qui s'était formée quelques semaines plus tôt. Ces zones ont été interprétées comme de nouveaux lacs de méthane apparus dans une région normalement aride, suite à d'importantes pluies, alors que jusque-là de tels lacs n'avaient été observés qu'aux latitudes polaires. Les planétologues avaient déjà remarqué dans les régions équatoriales des ravines et autres chenaux qui trahissaient des écoulements liquides colossaux. Mais jusqu'à maintenant ils ne savaient pas s'il s'agissait de vestiges d'un passé humide révolu ou si des précipitations se produisaient encore.
C'est la première fois que des observations confirment l'hypothèse de pluies de méthane dans la zone équatoriale de Titan, où les cycles météorologiques continuent de modifier le sol du satellite.
La sonde Cassini a photographié des nuages amassés sur l'équateur de Titan qui ont laissé place à de nouvelles zones humides sur le satellite, confirmant ainsi l'hypothèse de pluies de méthane. © Nasa
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