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Aria
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Les nanotechnologies... Empty des armes de guerres( nano) technologiques

Message par Aria Ven 26 Mar - 14:26

L’armée Israélienne développe depuis quelques temps des armes de guerres s’appuyant fortement sur les nanotechnologies. On connaissait les gilets pare-balles capablent de durcir lors d’un impact, mais là l’invention va beaucoup plus loin.
Surnomé « Bionic Hornet », l’engin volant n’est pas plus gros qu’une abeille (en fait il ressemble à un gros moustique) mais est capable de rechercher, photographier et éventuellement tuer de manière ciblée.
Les nanotechnologies... Robosquito
Le premier ministre Shimon Peres lui-même à déclaré qu’ »il est illogique et inutile d’envoyer un avion à 100 milions de dollar contre un terrorist kamikaze ».
C’est bien comme ca bientôt la Russie n’aura plus besoin d’envahir la Géorgie. Et les Géorgiens n’auront plus besoin de tuer 1200 civils Ossettes…
http://www.google.com/imgres?imgurl=http://blog.websourcing.fr/files/2008/08/nanotechnology-bionic-hornet.jpg&imgrefurl=http://blog.websourcing.fr/tag/nanotechnologie/&h=238&w=238&sz=15&tbnid=o7U9cdlyEF9W6M:&tbnh=109&tbnw=109&prev=/images%3Fq%3Dphotos%2Bnanotechnologie&usg=__0vZMkp4xAMeq9IkQ_dTXre80GRA=&ei=CXurS4mIB5Gf_Aa_gu3cDw&sa=X&oi=image_result&resnum=8&ct=image&ved=0CBYQ9QEwBw
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Message par Invité Lun 29 Mar - 12:53

Ouais jusqu'au jour où les terroriste achèteront cette même technologie pour tuer qui bon leur semble Les nanotechnologies... Icon_pale
Gaiya
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Message par Gaiya Mar 26 Juil - 21:09

Les espions volants de demain

Article publié le 25 Mai 2008
Par Catherine VincentSource : LE MONDE

Extrait :
Dans les laboratoires de la recherche militaire, on crée des insectes hybrides, mi-biologiques mi-technologiques. Ces cyborgs préfigurent-ils ce que deviendra un jour notre propre espèce ?. Imaginez la scène. Allongé dans l'herbe par un bel après-midi d'été, vous savourez le spectacle d'un scarabée crapahutant paisiblement à portée de votre main. Sauf qu'à y regarder mieux, la bucolique créature présente quelques bizarreries. Au niveau des ailes, du dos, du cerveau, de petits fils électriques s'infiltrent sous sa carapace. Un objet métallique, deux fois gros comme sa tête, semble collé à l'arrière de celle-ci.

http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1037428

« Homo bionicus » descend du singe

Article publié le 19 Octobre 2008
Par Hervé MorinSource : LE MONDE

Extrait :
L'étude du macaque fait progresser les neuroprothèses pour permettre aux handicapés de piloter par la pensée des machines, des membres artificiels, voire de reprendre le contrôle de leur corps. Le macaque est l'avenir de l'homme bionique. Le cerveau de ce primate, proche du nôtre, est plus facile à étudier et à appareiller que celui des rongeurs pour tester de futures « neuroprothèses ». Ces dispositifs, qui permettent de réparer ou de suppléer un lien brisé entre corps et cortex, ont progressé ces dernières années à grands pas : commander par la pensée un ordinateur, un fauteuil roulant ou un membre paralysé n'est plus tout à fait une perspective de science-fiction.

http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1055732

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Message par Satanas Mar 26 Juil - 21:12

le pire, c'est que çà n'est pas de la science-fiction!
Gaiya
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Message par Gaiya Mar 26 Juil - 21:13

Nanotechnologies : le syndrome OGM.

On a du mal à imaginer que Monsanto signe un jour une lettre ouverte avec la Confédération Paysanne déplorant le peu de financement accordé, par les autorités, à l’évaluation scientifique des risques liés aux d’OGM. C’est pourtant ce qui s’est passé, aux Etats-Unis en matière de nanotechnologies.

Dans un courrier envoyé en février 2006 à tous les parlementaires américains, quinze sociétés et ONG (dont Dupont, BASF, le Foresight Nanotech Institute et l’Union of Concerned Scientists) déploraient qu’aucune ligne budgétaire spécifique n’ait été allouée à la recherche en matière de risques sanitaires, environnementaux et de sécurité liés aux nanotechnologies.

En 2006, la National Nanotechnology Initiative (NNI), forte d’une enveloppe d’un milliard de dollars, ne disposait que de 38,5 millions (moins de 4%) pour financer de tels programmes de recherches. En 2009, le budget est passé à 76 millions de dollars, portant à 256 millions la somme investie, en quatre ans.

Le Project on Emerging Nanotechnologies (PEN - Projet sur les nanotechnologies émergentes, créé par deux fondations américaines afin de renforcer l’implication du public et de limiter des risques en la matière) estime pour sa part qu’en 2006 (la dernière année où l’on dispose de données), seuls 13 millions de dollars, sur les 1,5 milliards de dollars de la NNI, étaient investis dans ce type de recherches, soit un investissement de l’ordre de 1%, alors que, pour le PEN, “la majeure partie des experts estiment qu’il faudrait y consacrer un minimum de 10%“.

La base de données du PEN répertoriant les recherches effectuées sur les risques potentiels posés par les nanoparticules et les nanotechnologies recense à ce jour plus de 560 projets de recherche, dans 17 pays. Un chiffre à manier avec précaution, car on n’est encore qu’au début du travail de caractérisation des risques, et nombreuses sont les études qui se bornent ainsi à déplorer l’absence d’études, et de méthodologies, ou à en esquisser les prémices.

Il n’existe aucune méthode permettant d’évaluer l’inocuité des nanomatériaux
Le problème se double du fait que le matériel coûte cher, et que peu nombreux sont les laboratoires équipés d’outils leur permettant d’effectuer de telles recherches, généralement cantonnées aux seuls laboratoires universitaires.

Intervenant récemment sur la Radio Suisse Romande, Jean-François Roche, responsable de la législation communautaire sur les nouveaux aliments à la Commission européenne, expliquait ainsi qu’”actuellement, il faut bien reconnaître que ça reste très difficile de caractériser la présence de nanomatériaux dans les aliments, c’est vraiment à l’état de recherche, et ça demande des moyens assez considérables qui ne sont pas à la portée des laboratoires d’analyse qui font le contrôle de routine des denrées alimentaires“.

Le Parlement européen adoptait pour sa part, en mars dernier, une résolution invitant la Commission à renforcer son contrôle des aliments produits grâce aux nanotechnologies :

“Tout ingrédient contenu sous la forme d’un nanomatériau doit être clairement indiqué dans la liste des ingrédients. Le nom de cet ingrédient est suivi de la mention “nano” entre parenthèses.

Les aliments auxquels ont été appliqués des procédés de production qui nécessitent des méthodes spécifiques d’évaluation des risques (par exemple les aliments produits au moyen de nanotechnologies) ne peuvent pas être inscrits sur la liste communautaire aussi longtemps que l’utilisation de ces méthodes spécifiques n’a pas été approuvée et qu’une évaluation adéquate de l’innocuité sur la base de ces méthodes n’a pas prouvé que l’utilisation de chacun des aliments en question est sûre.”

Or, “il n’existe actuellement aucune méthode permettant d’évaluer l’innocuité des nanomatériaux“, notent les eurodéputés, qui proposent de développer “de toute urgence des méthodes d’expérimentation spécifiques aux nanomatériaux et ne recourant pas aux essais sur les animaux“.

Dans une opinion scientifique portant sur les risques potentiels posés par les nanosciences et les nanotechnologies, rendue publique en février dernier, l’autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) estime elle aussi que l’on manque cruellement de méthodologies, et que l’évaluation des effets engendrés pas les nanoparticules est dès lors sujet à “un très haut degré d’incertitude“.

Le Conseil et le Parlement européen viennent cela dit d’adopter un compromis en vue d’un règlement destiné à renforcer les contrôles en matière d’utilisation de nanomatériaux dans les produits cosmétiques. Ceux-ci devront clairement être etiquetés, mais aussi soumis à une évaluation de sécurité avant d’être autorisés sur le marché lorsqu’utilisés dans certains buts précis (comme colorants, conservateurs ou filtres UV).

Le Bureau européen des unions de consommateurs (Beuc), qui regroupe plus de quarante organisations européennes, se félicite de ce premier pas, et notamment du fait que, pour la première fois, il existe une définition juridique des nanomatériaux. Dans le même temps, le Beuc déplore cela dit que “malheureusement, elle ne couvre que les nanomatériaux bio-persistants et insolubles – ce qui revient à dire que tous les produits cosmétiques contenant tout autre type de nanomatériaux, dont on ne sait pas s’ils sont sûrs ou non pour les consommateurs, seront mis sur le marché sans aucune évaluation de sécurité“

Le Beuc souligne ainsi que “des centaines d’autres utilisations possibles des nanomatériaux ne seront soumise à aucune évaluation : les fabricants devront simplement informer la Commission des nanomatériaux utilisés“, et note enfin que cette règlementation n’entrera en vigueur qu’en 2012, “offrant ainsi aux fabricants trois ans de plus pour mettre sur le marché de nouveaux produits cosmétiques contenant des nanomatériaux potentiellement dangereux et non contrôlés. Cela signifie également que les produits utilisés aujourd’hui par les consommateurs ne devront pas être soumis à une évaluation…“.

Plus de 800 (nano)produits de grande consommation ont été mis sur le marché
Car nanotechnologies et nanoparticules ont bel et bien commencé à se répandre sur le marché, et ne sont plus cantonnées aux seuls laboratoires de recherche. En 2006, la base de données du PEN des produits commercialisés et dont la composition contenait des nanoparticules recensait 212 (nano)produits de consommation (vêtements, articles de sport, produits cosmétiques, crèmes solaires, produits électroniques et informatiques, d’entretien ou de jardin, compléments alimentaires). En 2009, le PEN en répertorie plus de 800, commercialisés par plus de 400 compagnies, dans 21 pays.

Pendant ce temps, que fait le gouvernement ? En application du Grenelle de l’environnement, il vient de lancer, début mars, un débat national relatif aux nanotechnologies visant, entre autres, à évaluer la toxicité sur l’homme et l’environnement, à élaborer des référentiels et outils pour la détection des nanoparticules, mais aussi à protéger les salariés impliqués dans les industries et laboratoires ès-nanotechnologies.

Comme le souligne Dealers de science, qui organisait en mars dernier un débat “Nanotechnologies : quels enjeux pour la santé ?“, et avait pour cela compilé une très intéressante revue de presse, “comme aucune loi ne peut être établie sur des suppositions, les instances se chargeant de la question se contentent donc de simples recommandations“. Or, “ce n’est rien de moins que la santé de l’Homme qui est ici en jeu, incluant au passage les dizaines de milliers de scientifiques et autres ouvriers qui travaillent au contact de ces particules potentiellement mortelles depuis déjà plusieurs années“.

Le Comité de la Prévention et de la Précaution (CPP) notait ainsi, dans un rapport demandé en 2007 par le ministère de l’écologie, que “les incertitudes sur le comportement à terme des nanoparticules dans l’environnement, leur écotoxicité et leur impact sur l’homme sont très grandes, qu’il s’agisse de l’exposition en milieu de travail, de la dissémination dans l’environnement ou des usages thérapeutiques“.

L’émission Sur les docks de France Culture se penchait récemment à la Nano-éthique : faut-il avoir peur des nano-technologies ?. On y apprenait qu’en France comme ailleurs, les pouvoirs publics sont dépassés : les normes de type ISO ne verront pas le jour avant 2015, et on ne sait pas dénombrer la variété des nanomatériaux existants.

Ils ne sont pas inventoriés, ni repérables d’un point de vue sanitaire, alors qu’on en connaît ni leurs effets toxiques sur la santé humaine, ni leur cycle de vie dans l’environnement. On sait par contre que les nanoparticules peuvent passer toutes les barrières du corps, désorienter les cellules, voire causer des lésions de l’ADN.

L’information n’est pas nouvelle : on sait, depuis 1992, que les nanotubes de carbone ressemblent aux fibres d’amiante. Mais il a fallu attendre l’an passé pour que des recherches suggèrent que ces nanotubes pouvaient causer des maladies similaires à celles qu’entraînent l’exposition à l’amiante et constituer, selon le Haut conseil de la santé publique, qui parle d’un “signe d’alerte majeur“, un “danger cancérigène potentiel“.

Les recherches portant sur les risques sanitaires et environnementaux prendront du temps. En attendant, les différents acteurs impliqués rivalisent de lobbying. Les ONG, comme Greenpeace ou les Amis de la terre, en appellent à un moratoire, ou, en tout cas, à l’application du principe de précaution, ce que les industriels voient bien évidemment d’un mauvais oeil (voir, à ce titre, l’impressionnante synthèse du projet de recherche européen FramingNano sur la “gouvernnance en matière de nanoscience et de nanotechnologies“, et le résumé des différentes prises de position sur Euractiv).

Car si, comme le réclament les eurodéputés et les ONG, il faut attendre que l’on dispose de données précises sur l’inocuité des nanoparticules pour pouvoir les commercialiser, c’est l’ensemble du marché qui fera l’objet d’un moratoire, de fait.

Les industriels ont peur du syndrome OGM
La bataille devient donc aussi celle de la communication, ce que révèle les réactions à la publication par TA Swiss, le Centre d’évaluation des choix technologiques de l’Académie suisse des sciences, d’une étude (.pdf) intitulée “Plus beaux, plus frais, plus sains“, au sujet des nanoemballages et nanoadditifs.

L’étude soulignait que “l’utilisation de la nanotechnologie dans les emballages alimentaires est déjà courante“, et qu’elle permet d’améliorer la conservation des aliments, et la diminution des déchets. Elle déplorait cela dit que les dispositions juridiques ne soient pas suffisamment adaptées, et que “la nécessité d’agir repose sur les fabricants, producteurs et commerçants“. Elle appelait ces derniers à plus de transparence, afin de “prévenir la méfiance dans la population“, mais aussi à l’application du principe de précaution.

Dans la newsletter (.pdf) qui a suivi, TA Swiss rapportait que la parution de son étude “a éveillé quelques inquiétudes dans les milieux de l’industrie alimentaire (qui) craint que les médias ne viennent attiser l’inquiétude du public” :

“Les nanotechnologies risquent de susciter quelque malentendu politique, devant être prévenu par une évaluation préalable avant que la polémique s’empare du sujet. On se souvient des organismes génétiquement modifiés en agriculture (…)

Le même scénario doit être évité pour les nanotechnologies. L’opinion publique est de plus en plus sensible aux nouvelles techniques, qui cachent peut-être des dangers inconnus. Le principe de précaution est alors agité dans le débat politique qui passe rapidement des commissions parlementaires aux médias, puis à la population. Plus le débat dure, plus il devient passionnel.”

Suzanne Brenner, de TA Swiss, souligne que “le groupe a eu beaucoup de mal à recevoir des informations, parce que les producteurs ont peur que l’on parle des aspects négatifs des nanos. Ils ont peur du syndrome OGM. Ils ont raison, mais d’un autre côté les gens veulent savoir. A force d’être prudents, ils ne communiquent pas, et quand on ne communique pas aujourd’hui, c’est qu’on a quelque chose à cacher…“

Et comme le souligne Novethic, les entreprises rechignent généralement à répondre lorsqu’on leur demande si leurs produits contiennent, ou non, des nanoparticules, au motif que cela relèverait du secret industriel.

Alain Kaufmann, responsable de la plateforme d’échange et de réflexion transdisciplinaire NanoPublic, qui veut réunir les acteurs concernés par les nanotechnologies en Suisse, se voulait plus optimiste, dans l’émission de la Radio Suisse Romande : “ce qui explique l’intensité des débats autour des nanos, c’est la manière dont la question des OGM a été gérée par les pouvoirs publics et l’industrie, considérée comme insatisfaisante; le dialogue autour des nanos, bien plus transparent, on le doit à la controverse autour des OGM“.

En attendant, il est urgent d’en débattre publiquement. Benjamin Caillard, du Laboratoire d’intégration des matériaux et systèmes, rappelait ainsi à Sud Ouest qu’”avant les problèmes, on nous dit : on ne peut pas savoir si c’est dangereux, il ne faut pas affoler les gens. Après, on nous dit : c’est trop tard pour arrêter. À quel moment est-on un citoyen responsable ?“.

La question reste aussi de savoir si ce qui s’est passé (ou plutôt, ce qui ne s’est pas passé) en matière d’OGM, amènera plus de transparence, et de débats ou si, a contrario, les industriels seront tentés par une sorte de “principe de précaution” en matière de communication, afin d’éviter que citoyens et responsables politiques se mêlent de leurs affaires.

Voir aussi : http://www.internetactu.net/2008/11/04/prospectic-212-strategies-pour-les-nanosciences-et-les-nanotechnologies/
http://www.internetactu.net/2008/09/03/quand-les-nanotechnologies-ont-detourne-la-nanotechnologie-de-son-projet-durable/
http://www.internetactu.net/2007/05/24/les-promesses-des-aliments-nanotechnologiquement-modifies/
http://www.internetactu.net/2006/02/02/nanotechs-debattre-maintenant-plutot-que-trop-tard/

Jean-Marc Manach.

Source: http://www.lemonde.fr/technologies/article/2009/04/10/nanotechnologies-le-syndrome-ogm_1179126_651865.html
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Message par Gaiya Mar 26 Juil - 21:14

Nanotechnologies : ce qui se vend
LEMONDE.FR | 09.10.09 | 18h17

INTERNETACTU.NET - A l'approche du débat public national autour du développement et de la régulation des nanotechnologies, qui se déroulera du 15 octobre au 24 février, il nous a semblé intéressant de se pencher sur les produits qui, d'ores et déjà, incorporent des nanomatériaux, ou sont fabriqués au moyen de nanotechnologies.


Equipements sportifs, peintures, emballages, textiles… la base de données du Project on Emerging Nanotechnologies (PEN), une fondation américaine qui veut œuvrer à plus de transparence en matière de nanotechnologies, a franchi cet été le cap des mille produits vendus dans le commerce, soit une augmentation de 379 % depuis sa création en 2006 (voir le bilan que nous dressions à l'époque : 212 (nano)produits de consommation).

On y trouve 155 vêtements, 137 produits cosmétiques et 33 crèmes solaires, des shampoings, dentifrices, traitements capillaires, anti-douleurs ou contre l’acné… : 60 % d’entre eux relèvent des domaines de la santé et du bien-être.

Viennent ensuite les produits de ménage et d’entretien, ou pour le jardin : peintures, nettoyants, purificateurs d’air, dégraissants, anti-odeurs, oreillers et autres produits antibactériens, sacs à main et bagages imperméabilisés…

Les produits alimentaires arrivent en troisième position, avec un complément "bionique" (et aromatisé au café), un autre pour maigrir ou vivre plus longtemps, de la vitamine en spray, du chocolat light, ou encore cette "eau maternelle", filtrée au moyen de nanoparticules d'argent "sans traitements chimiques" et tout spécialement créée pour les mamans et leurs nouveaux-nés.

On y dénombre également 68 produits et accessoires utilisés dans le secteur automobile, essentiellement des revêtements extérieurs, destinés à lutter contre les effets de l'humidité, de l'érosion, ou des marques pouvant abîmer les carrosseries.

En cinquième position, les produits électroniques sont également assez bien représentés, et constituent une bonne partie du chiffre d'affaires des "nanos", avec la mémoire de l'iPod et la batterie de l'iPhone, toutes deux fabriquées par Samsung, les processeurs Intel Core 2 Duo, la puce IBM de la Xbox 360, les écrans OLED, et même un téléphone mobile antibactérien…

Au rayon enfants, on trouve une tétine, un biberon, une brosse à dents, et même des nounours antibactériens.

Nos amis les animaux ne sont pas en reste ; ils peuvent en effet se voir offrir un lit intelligent, imperméable, antibactérien et à la pointe de la technologie puisqu'il reste "naturellement propre" et sans odeur, un shampoing désodorisant, un spray pour restaurer le pH neutre de leur peau, ou encore un collier antiaboiement qui envoie une "correction" électrique à chaque fois que votre chien aboie…

En 2007, le marché des produits incorporant des nanomatériaux était estimé à 147 milliards de dollars, et pourrait, d'après le PEN, atteindre les 3 100 milliards en 2012. Si le marché est, pour l'instant, dominé par l'industrie chimique, cette dernière pourrait d'ici là être supplantée par les industries pharmaceutiques et cosmétiques.

540 de ces produits viennent des USA, 240 de l'Asie du Sud-Est, et 154 d'Europe, dont 17 de France (deux raquettes de tennis, quinze parfums et produits cosmétiques).

Le PEN a également publié, en juin 2009, une carte des 1200 entreprises, universités et laboratoires qui, aux Etats-Unis, travaillent au développement et à la commercialisation des nanotechnologies.

Malheureusement, note le bureau européen de l'environnement (EEB, qui se présente comme "la voix environnementale des Européens", et qui fédère plus de 140 ONG dans 31 pays) dans un rapport consacré à l'impact sanitaire et environnemental des nanomatériaux, on ne dispose pas, en Europe, d'information claire sur ce qui est produit ou testé par qui, où, ni en quelle quantité.

Jean-Marc Manach

Source: http://www.lemonde.fr/technologies/article/2009/10/09/nanotechnologies-ce-qui-se-vend_1251924_651865.html
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Message par Gaiya Mar 26 Juil - 21:26

L'Europe dépense près de deux fois plus que les États-Unis dans la recherche sur les risques liés à la nanotechnologie.

WASHINGTON, April 22
- L'évaluation du financement en 2006 montre que les États-Unis sont à la traîne dans la recherche hautement pertinente dans le domaine des risques liés à la nanotechnologie
Une nouvelle analyse effectuée par le Project on Emerging Nanotechnologies (PEN) indique que les pays européens investissent près de deux fois plus que les États-Unis dans la recherche visant principalement à aborder les risques potentiels de la nanotechnologie. L'analyse fait également ressortir un gonflement excessif des chiffres de l'investissement du gouvernement fédéral dans la recherche sur les risques de la nanotechnologie aux Etats-Unis.
La nouvelle évaluation, réalisée par le PEN, des projets pertinents dans le domaine des risques liés à la nanotechnologie identifiés par la National Nanotechnology Initiative (NNI) du gouvernement fédéral pour l'année fiscale 2006, montre que seulement 13 millions de dollars US ont été investis dans des projets hautement pertinents destinés à aborder des risques potentiels.
Au cours de la même période, l'analyse du PEN montre que les pays européens ont investi près de 24 millions de dollars US dans des projets ayant pour but principal d'aborder les risques liés à la nanotechnologie.
Le PEN a évalué les projets de recherche qui se trouvaient sur la liste de la stratégie de recherche de la NNI -- publiée en février 2008, mais sans détails sur le budget des projets annuels ni sur l'applicabilité de chacun des projets dans le domaine de l'évaluation des dangers potentiels -- selon leur pertinence quant aux risques actuels et futurs de la nanotechnologie. Les projets de recherche ont été classés selon qu'ils étaient hautement pertinents dans le domaine des dangers pour l'environnement, la santé ou la sécurité, essentiellement pertinents, d'un certain degré de pertinence, ou seulement de pertinence marginale.
L'estimation du niveau de financement pour 2006 a été réalisée en assemblant les données disponibles au public sur le budget des projets individuels. L'évaluation a identifié 62 projets financés par le gouvernement fédéral qui étaient hautement pertinents pour la compréhension des risques liés à la nanotechnologie, avec un budget annuel estimé à 13 millions de dollars US.
Par contraste, le gouvernement fédéral estime que 37,7 millions de dollars US ont été investis dans la recherche hautement pertinente pour l'année fiscale 2006. Selon Andrew Maynard, conseiller scientifique principal du PEN : Il semblerait que les États-Unis ont pris leurs désirs pour des réalités dans leur évaluation d'un domaine de recherche qui mènera au développement de nanotechnologies sûres. Ils ont tenté de remplacer la recherche qui pourrait contribuer à la compréhension scientifique générale des risques potentiels liés à la nanotechnologie par la recherche visant à obtenir des réponses à des questions claires qui se posent actuellement -- qu'est-ce qui rend un nanomatériau potentiellement dangereux, comment peut-il être utilisé de façon sûre, et que se passera-t-il quand on s'en débarrassera finalement? Les chiffres du gouvernement américain ainsi que les résultats de l'évaluation du PEN montrent que moins de 3 % des 1,4 milliards de dollars US du budget fédéral de recherche dans les nanotechnologies ont été dépensés dans la recherche sur l'environnement, la santé et la sécurité.
Le projet de loi proposé par Bart Gordon (Démocrate -Tennessee), Président du Comité scientifique de la Chambre des représentants des États-Unis, pourrait amender la loi NNI afin d'inclure un mandat consacrant 10 pour cent minimum du budget fédéral de recherche et de développement dans la nanotechnologie à la recherche dans les domaines de l'environnement, la santé et la sécurité, pour un montant s'élevant à environ 150 millions de dollars US par an.
L'évaluation du PEN est disponible à l'adresse : www.nanotechproject.org/process/assets/files/6691/ehs_risk_research_inventory _080416_final.pdf
Le répertoire de la recherche sur l'environnement, la santé et la sécurité du PEN est disponible à l'adresse : www.nanotechproject.org/inventories/ehs
À propos de la nanotechnologie
La nanotechnologie permet de mesurer, voir, manipuler et fabriquer des objets habituellement de 1 à 100 nanomètres. Un nanomètre est un milliardième de mètre ; un cheveu humain mesure à peu près 100 000 nanomètres de large. D'ici à 2014, Lux Research estime que 2,6 billions de dollars US en produits manufacturés incorporeront de la nanotechnologie, soit environ 15 pour cent de la production mondiale totale.
Le Project on Emerging Nanotechnologies est une initiative lancée en 2005 par le Woodrow Wilson International Center for Scholars et le Pew Charitable Trusts. Il se consacre à assister les entreprises, le gouvernement et les membres du public à anticiper et gérer les implications possibles de la nanotechnologie sur la santé et l'environnement.

Site Web : http://www.nanotechproject.org
Source(s) : The Project on Emerging Nanotechnologies.

Source:http://www.generation-nt.com/l-europe-depense-pres-de-deux-fois-plus-que-les-etats-unis-dans-la-recherche-sur-les-risques-lies-a-la-nanotechnologie-newswire-81321.html
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Message par Gaiya Mar 26 Juil - 21:50

BE Norvège 101 >> 21/07/2011

Prix et manifestations scientifiques.

Séminaire franco-norvégien sur les nanotechnologies - Paris 9 et 10 juin 2011
Source: http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67367.htm

Le renforcement de la coopération dans les domaines des nanotechnologies et des nanosciences est l'une des priorités de la coopération scientifique franco-norvégienne.

Un séminaire bilatéral, a été organisé à Paris les 9 et 10 juin 2011, mettant l'accent sur les possibilités de projets communs dans le cadre des deux derniers appels d'offres du programme NMP (7ème programme cadre) sur les nanosciences et nanotechnologies, matériaux et procédés de production. Une soixantaine de participants, issus d'universités, d'institutions de recherche et d'entreprises des deux pays ont été invités à participer au séminaire, qui a eu lieu dans les locaux d'Ubifrance à Paris.

Cinq laboratoires français et cinq laboratoires norvégiens ont exposé leurs activités en nanotechnologie (programme et présentations téléchargeables ci-dessous). Les exposés ont laissé place aux discussions entre les participants des deux pays pour amorcer l'identification de sujets de recherche d'intérêt commun. La deuxième partie de ce séminaire a été consacrée à des visites d'institutions françaises telles que le commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), le synchrotron SOLEIL et l'Ecole Polytechnique sur le site de Saclay.

Ce séminaire a été co-organisé par le Conseil norvégien de la recherche, le Ministère français de la Recherche et de l'Enseignement supérieur, la Fondation franco-norvégienne et les ambassades de France et de Norvège.

Pas mal d'articles également ici: http://www.maxisciences.com/nanotechnologie/actualite

http://www.vivagora.org/spip.php?rubrique38

http://www.francesoir.fr/actualite/scienceenvironnement/nanotechnologie-attention-danger-51214.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:D%C3%A9bat_sur_les_nanotechnologies

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