Anneliese Michel (1952-1976) : La vraie Emily Rose.
Les premières années : 1952-1968
Anneliese Michel est née le 21 septembre 1952, à Leiblfing, un petit village en Bavière (en Allemagne de l’Ouest, à l’époque de la Guerre Froide). Elle fût élevée dans la petite ville de Klingenberg am Main, où son père opérait dans une scierie. Ses parents étaient des Catholiques dévoués et elle a grandit en devenant une jeune fille très religieuse.
Elle eut une grande sœur illégitime, Martha (1948-1956, décédée jeune suite à un opération pour le cancer au rein), née avant le mariage de ses parents, pour qui Anneliese décida de faire pénitence pour expier les péchés de l’illégitimité. À l’âge de l’adolescence, elle se couchait sur la pierre le soir pour expier les péchés des prêtres coupables de crimes morales, ou encore pour les sans abris et les toxicomanes (qui étaient souvent vu dormant sur les sols durs des stations de trains).
Troubles mentaux ou possession démoniaque? : 1968-1975
En 1968, Anneliese, à 16 ans, a commencée à souffrir de convulsions et fût diagnostiquée épileptique (en fait, le terme au départ fut « Grand Mal epilepsy ») par un neurologue à la clinique psychiatrique de Würzburg en 1969.
Elle resta dans un hôpital psychiatrique environ un an mais rien n’aida à sa santé. De plus, elle commença à souffrir d’une dépression. Ayant consacré sa vie à la foi Catholique, Anneliese commença à attribuer sa condition à une possession démoniaque. Elle devint frustrée par rapport aux interventions médicales puisqu’ils n’aidaient pas à sa condition. Des traitements médicaux à long termes étaient aussi sans succès; sa condition, incluant sa dépression, empirait avec le temps. Anneliese devint intolérante face aux lieux et objets dits sacrés, tels que les crucifix, à quoi elle attribuait sa possession démoniaque. Au cours des rites religieux à laquelle Anneliese assistait, elle devait prendre de forte dose de médicaments psychotropes prescrits par ses médecins.
À sa sortie de l’hôpital, Anneliese retourna terminer ses cours au secondaire et entra à l'Université de Würzburg, où elle accrochait des photos de saints dans sa chambre d’étudiante, gardait de l’eau bénite sur le bord de sa porte et priait souvent le rosaire. Là, elle y étudiait pour devenir professeur.
En Juin 1970, Anneliese souffrait encore de convulsion et, à l’hôpital psychiatrique où elle restait avant, elle reçu son premier anti-convulsant. Le nom de ce médicament n’est pas connu et n’a pas entraîné de réduction immédiate aux symptômes d’Anneliese. Elle a aussi continué à parler de ce qu’elle nommait « les faces diaboliques » vues par elle quelques fois par jour (et parfois vues sur des visages des autres personnes), ainsi que d’entendre des voix lui disant qu’elle était damnée. Anneliese devenait convaincue que la médecine conventionnelle n’était d’aucune aide puisque ça ne la faisait pas sentir mieux. Étant de plus en plus convaincue que sa maladie était de nature spirituelle, elle a demandée à l’Église de performer un exorcisme sur elle. Malgré le fait qu’elle croyait que le rituel pouvait l’aider, son cas fût rejeté par l’Église. Le même mois, elle se vit prescrire un autre médicament, l’Aolept (pericyazine), qui est une phénothiazine avec des propriétés généralement comparables à celle de la chlorpromazine: le pericyazine est utilisé dans le traitement de psychoses diverses, y compris la schizophrénie et les troubles du comportement.
En novembre 1973, Anneliese a commencé son traitement avec le Tegretol (carbamazépine), qui est un médicament antiépileptique. Anneliese a pris ce médicament régulièrement jusqu’à sa mort, lorsqu’elle ne pouvait plus rien avaler. À ce moment, on la dit toujours dépressive et suicidaire.
Le premier diagnostic non officiel de la possession avait d’abord été faite par une femme plus âgée qui accompagnait Anneliese en pèlerinage. Elle a remarqué que la jeune fille évitait de marcher près d’une image de Jésus, et qu'elle a refusé de boire l'eau provenant d'une source sacrée. La femme a également affirmé qu’Anneliese sentait mauvais.
Durant le traitement médicaux, les parents d’Annieliese (Anna et Josef Michel) se sont tournés vers leur église locale pour une cure, demandant à différents prêtes s’ils peuvent performer un exorcisme sur leur fille. Ils ont tous refusé parce que le Rituel Romain, le rituel qui gouverne l’exorcisme, est très strict concernant les affirmations pour prouver la possession. L’idée qu’elle était vraiment possédée fût ensuite reconnue par un curé local, le père Ernst Alt, réputé pour être un spécialiste de l’exorcisme, ce qui emmena directement l’évêque de Würzburg, Josef Stangl, à approuver le rituel pour Anneliese, en septembre 1975. Stangl a demandé au pasteur Arnold Renz de procéder aux rites traditionnels de l’exorcisme avec l’aide du père Alt.
Les exorcismes : 1975-1976
Les traitements médicaux cessèrent et l’exorcisme commença, bien secrètement dans sa chambre de la maison de ses parents pour des sessions d’une heure. Les voix sorties de la bouche d’Anneliese Michel pendant les rites d’exorcismes ont clamé être ceux de démons qui la possédait, tels que Judas Iscariote (l’apôtre ayant livré Jésus aux romains), Néron (un empereur romain), Caïn (fils aîné biblique d’Adam et Ève, considéré être le premier meurtrier de l’histoire), Adolf Hitler, Valentin Fleischmann (un prêtre franque disgracier du 16ième siècle), ainsi que Lucifer. Elle a aussi mentionné d’autres âmes damnés qui se seraient manifesté au travers elle.
Pourtant, elle semble avoir une vie normale, jusqu’à un mois avant son décès. Elle continue ses cours à l’université et termine même une thèse au printemps 1976… portant sur le phénomène de la peur.
De plus en plus, son comportement est devenue étrange : elle pouvait manger des mouches, des araignées et du charbon. À un moment, elle a mordu la tête d’un oiseau mort, ou encore elle s’est mise sous la table pour se mettre à aboyer comme un chien pendant deux jours. On pouvait l’entendre hurler au travers des murs pendant qu’elle brisait les crucifix et détruisait les images de Jésus. Déchirer ses vêtements, s’automutiler et uriner sur le sol, pour ensuite lécher l’urine, était devenu fréquent.
De septembre 1975 au 30 juin 1976, Anneliese a subit 67 exorcismes (deux fois par semaines pendant ces mois) qui l’ont aussi épuisé physiquement : elle devait pratiquer la génuflexion (se mettre à genoux), ce qu’elle faisait obsessivement vers la fin. À la longue, les ligaments de ses genoux se sont fracturés. À l’approche de Pâques, Anneliese a commencé à refuser de manger et de boire. Plus tard, une de ses sœurs dira qu’elle ne voulait pas retourner à l’hôpital psychiatrique où elle serait sous médicament et forcé à manger. Elle disait que cesser de manger allait enlever l’influence de Satan sur elle. Elle disait aussi qu’elle allait mourir pour expier les péchés de la jeunesse rebelle de l’époque et pour apostasier les prêtres de l’Église moderne (cela aurait été une révélation faite à elle-même par la Vierge Marie suite à un rêve).
Le 30 juin 1976, elle demande l’absolution aux prêtres et avoue à sa mère avoir peur.
La mort d’Anneliese : 1976
Le 1 juillet 1976, atteinte de la pneumonie et d’une haute fièvre, ne pesant que 68 livres, Anneliese Michel est décédée dans son sommeil (elle aurait d’ailleurs précédemment prédit qu’elle allait être libéré de ses démons ce jour-là). Les parents en font évidemment état et elle fût enterrée à côté de sa sœur Martha, dans un coin du cimetière normalement réservé pour les enfants illégitimes et les suicidés.
Selon le « Physicians’ Desk Reference », prendre du carbamazépine peut causer des obnubilations épileptiques (un bas niveau de conscience avec perte de la capacité à réagir correctement aux stimuli externes), ainsi que de la fivère et de l’hypoxémie (manque d’oxygène dans le sang). Anneliese avait tous ces symptômes, ce qui augmente la théorie que la cause de la mort était la suffocation. Par ailleurs, le rapport d’autopsie précisait que la mort était causée par la malnutrition et la déshydratation qui est le résultat d’onze mois de semi famine pendant les rites de l’exorcisme.
Le Cas Klingenberg : 1976-1978
Après une enquête, le procureur d’état a maintenu que la mort d’Anneliese aurait pu être prévenu, même une semaine avant son décès. Le pasteur Ernst Alt et le père Arnold Renz, ainsi que les parents d’Anneliese, Josef et Anna Michel, ont été accusés de négligence criminelle, pour ne pas avoir contactés un docteur.
Avant le procès, les parents ont demandé aux autorités la permission d'exhumer les restes de leur fille. Ils l'ont fait à la suite d'un message reçu d'une carmélite du district de l'Allgäu dans le sud de la Bavière. La religieuse avait dit aux parents qu’elle avait eu une vision que le corps de leur fille était encore intact. La raison officielle présentée par les parents pour les autorités est que Anneliese a été enterrée en hâte dans un cercueil bon marché. Le 25 février 1978, ses restes ont été remplacés dans un nouveau cercueil de chêne doublé d'étain. Les rapports officiels (à ce jour incontesté par aucune autorité) indiquent que le corps portait des signes de détérioration constante.
Le procès a commencé le 30 mars 1978 dans la court du district et a provoqué d’intenses intérêts. Devant les tribunaux, les docteurs ont clamés que la jeune femme n’était pas possédée. Malgré tout, le docteur Richard Roth, qui était demandé par Ernst Alt à être sur les lieux de l’exorcisme le 30 mai 1976 pour de l’aide médical et qui a été témoin du rite, à déclaré qu’« il n’y a pas d’injection contre le diable ».
Les prêtes étaient défendus par des avocats payés par l’Église, alors que les parents étaient défendus par un des avocats les plus connus d’Allemagne, Erich Schmidt-Leichner (1910-1983). Celui-ci a clamé que l’exorcisme était légal et que la constitution Allemande protégeait les citoyens dans leurs exercices non limités de leurs croyances religieuses.
La défense a fait écouter plusieurs enregistrements audio des sessions d’exorcismes, concernant parfois les voix démoniaques qu’Anneliese pouvait laisser entendre, pour prouver qu’elle était bien possédée. Les deux prêtes ont présentés leurs plus profondes convictions que la possédée était finalement libérée par l’exorcisme juste avant son décès.
Ultimement, les accusés ont été trouvé coupables de meurtre résultant de négligences. Ils furent condamnés à six mois de prison avec sursis et trois ans de probations. Même si la sentence était légère comparé à ce que les gens anticipaient, c’était plus que demandé par la prosécution qui demandait que les prêtes ne paient qu’une amande et que les parents soient reconnus coupables, mais non punis.
Pendant le procès, les principaux problèmes étaient liés à l’Église elle-même. Un verdict « non coupable » pouvait être vu comme une porte ouverte à plus de rituels d’exorcisme emmenant ainsi à d’autres possibilités de résultats malheureux de la sorte. Ainsi, on a cru bon qu’une charge pour négligence emmenant à la mort porté contre les prêtres et les parents pouvait provoquer un changement et plus de précaution.
L’évêque Joseg Stangl, qui avait approuvé l’exorcisme en 1975 et qui a correspondu par lettres concernant le cas avec les deux prêtres, fût aussi trouvé sous enquête par les autorités de l’état. Il fût décidé de ne pas le punir à cause de son âge et de sa santé déclinante. L'évêque a déclaré que ses actions étaient toutes dans les limites du droit canon. Né en 1907, il est décédé le 8 avril 1979.
Et après? : 1978 à aujourd’hui
Le « Cas Klingenberg » fût la base du film de Scott Derrickson, The Exorcism of Emily Rose en 2005, qui fût une version bien hollywoodienne de la réalité. Par contre, en 2006, Hans-Christian Schmid a réalisé Requiem, un film plus fidèle, semble-t-il, au cas original.
Aujourd’hui, le tombeau d’Anneliese à Klingenberg am Main demeure un lieu de pèlerinage pour de nombreux catholiques qui considèrent Anneliese Michel comme une croyante qui a connue des souffrances extrêmes pour aider les âmes du Purgatoire.
Anna Michel, mère d’Anneliese, est maintenant octogénaire et vit seule. Son mari Josef est décédé en 1999 et ses trois autres filles demeurent au loin. Elle n’a rien voulu savoir du film américain et demeure toujours certaine que l’exorcisme était bien pour sa fille. De sa chambre à coucher, elle peut toujours voir son tombeau, et elle y rend visite souvent, apportant des fleurs. Elle dira en 2005 : « Anneliese était une bonne fille, gentille, douce et obéissante. Mais quand elle était possédée, c’était quelque chose de surnaturel, quelque chose qui ne peut s’expliquer (…) Je ne regrette rien, il n’y avait pas d’autre moyen. »
Une autre théorie : le film d’horreur The Exorcist (1973) est sortie aux grands écrans de l’Allemagne de l’Ouest le 20 septembre 1974 sous le titre Der Exorzist (et partout en Europe au courant de la même année). Il a été dit que plusieurs cas de paranoïa ont été trouvé par des psychiatres sur des gens sensibles psychologiquement et ayant vu le film. On croirait que si Annaliese a vu le film, cela aurait pu aider au fait qu’elle se croyait possédée.
Certains médecins ont suggéré que plusieurs des symptômes d’Anneliese Michel sont en accord, et évocateurs, avec la section « troubles dissociatifs » dans le «Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders » (DSM-IV-TR), et/ou encore avec les comportement de patients victimes de ces désordres. Par exemple : l’adoption temporaire de postures bizarres et rigides du corps (dystonie); l’utilisation du terme « nous » pour se décrire soi-même; la dilatation des pupilles sans aucun stimuli extérieur; amnésie partielle ou complète; l’émergence de personnalités distinctes parmi les « démons »; l'omniprésence d’engourdissement psycho-émotionel; le sentiment d’Anneliese que son corps agit en-dehors de sa volonté (dépersonnalisation); la peur ou le rejet de la sexualité; la persistance de ces symptômes malgré des traitements médicaux, et l’absence de cause médicale connue; etc.
Source: http://espace.canoe.ca/DaliJim/blog/view/158561
http://www.paranormal-encyclopedie.com/wiki/Articles/Anneliese_Michel
http://www.documentingreality.com/forum/f149/real-emily-rose-42211/
Les premières années : 1952-1968
Anneliese Michel est née le 21 septembre 1952, à Leiblfing, un petit village en Bavière (en Allemagne de l’Ouest, à l’époque de la Guerre Froide). Elle fût élevée dans la petite ville de Klingenberg am Main, où son père opérait dans une scierie. Ses parents étaient des Catholiques dévoués et elle a grandit en devenant une jeune fille très religieuse.
Elle eut une grande sœur illégitime, Martha (1948-1956, décédée jeune suite à un opération pour le cancer au rein), née avant le mariage de ses parents, pour qui Anneliese décida de faire pénitence pour expier les péchés de l’illégitimité. À l’âge de l’adolescence, elle se couchait sur la pierre le soir pour expier les péchés des prêtres coupables de crimes morales, ou encore pour les sans abris et les toxicomanes (qui étaient souvent vu dormant sur les sols durs des stations de trains).
Troubles mentaux ou possession démoniaque? : 1968-1975
En 1968, Anneliese, à 16 ans, a commencée à souffrir de convulsions et fût diagnostiquée épileptique (en fait, le terme au départ fut « Grand Mal epilepsy ») par un neurologue à la clinique psychiatrique de Würzburg en 1969.
Elle resta dans un hôpital psychiatrique environ un an mais rien n’aida à sa santé. De plus, elle commença à souffrir d’une dépression. Ayant consacré sa vie à la foi Catholique, Anneliese commença à attribuer sa condition à une possession démoniaque. Elle devint frustrée par rapport aux interventions médicales puisqu’ils n’aidaient pas à sa condition. Des traitements médicaux à long termes étaient aussi sans succès; sa condition, incluant sa dépression, empirait avec le temps. Anneliese devint intolérante face aux lieux et objets dits sacrés, tels que les crucifix, à quoi elle attribuait sa possession démoniaque. Au cours des rites religieux à laquelle Anneliese assistait, elle devait prendre de forte dose de médicaments psychotropes prescrits par ses médecins.
À sa sortie de l’hôpital, Anneliese retourna terminer ses cours au secondaire et entra à l'Université de Würzburg, où elle accrochait des photos de saints dans sa chambre d’étudiante, gardait de l’eau bénite sur le bord de sa porte et priait souvent le rosaire. Là, elle y étudiait pour devenir professeur.
En Juin 1970, Anneliese souffrait encore de convulsion et, à l’hôpital psychiatrique où elle restait avant, elle reçu son premier anti-convulsant. Le nom de ce médicament n’est pas connu et n’a pas entraîné de réduction immédiate aux symptômes d’Anneliese. Elle a aussi continué à parler de ce qu’elle nommait « les faces diaboliques » vues par elle quelques fois par jour (et parfois vues sur des visages des autres personnes), ainsi que d’entendre des voix lui disant qu’elle était damnée. Anneliese devenait convaincue que la médecine conventionnelle n’était d’aucune aide puisque ça ne la faisait pas sentir mieux. Étant de plus en plus convaincue que sa maladie était de nature spirituelle, elle a demandée à l’Église de performer un exorcisme sur elle. Malgré le fait qu’elle croyait que le rituel pouvait l’aider, son cas fût rejeté par l’Église. Le même mois, elle se vit prescrire un autre médicament, l’Aolept (pericyazine), qui est une phénothiazine avec des propriétés généralement comparables à celle de la chlorpromazine: le pericyazine est utilisé dans le traitement de psychoses diverses, y compris la schizophrénie et les troubles du comportement.
En novembre 1973, Anneliese a commencé son traitement avec le Tegretol (carbamazépine), qui est un médicament antiépileptique. Anneliese a pris ce médicament régulièrement jusqu’à sa mort, lorsqu’elle ne pouvait plus rien avaler. À ce moment, on la dit toujours dépressive et suicidaire.
Le premier diagnostic non officiel de la possession avait d’abord été faite par une femme plus âgée qui accompagnait Anneliese en pèlerinage. Elle a remarqué que la jeune fille évitait de marcher près d’une image de Jésus, et qu'elle a refusé de boire l'eau provenant d'une source sacrée. La femme a également affirmé qu’Anneliese sentait mauvais.
Durant le traitement médicaux, les parents d’Annieliese (Anna et Josef Michel) se sont tournés vers leur église locale pour une cure, demandant à différents prêtes s’ils peuvent performer un exorcisme sur leur fille. Ils ont tous refusé parce que le Rituel Romain, le rituel qui gouverne l’exorcisme, est très strict concernant les affirmations pour prouver la possession. L’idée qu’elle était vraiment possédée fût ensuite reconnue par un curé local, le père Ernst Alt, réputé pour être un spécialiste de l’exorcisme, ce qui emmena directement l’évêque de Würzburg, Josef Stangl, à approuver le rituel pour Anneliese, en septembre 1975. Stangl a demandé au pasteur Arnold Renz de procéder aux rites traditionnels de l’exorcisme avec l’aide du père Alt.
Les exorcismes : 1975-1976
Les traitements médicaux cessèrent et l’exorcisme commença, bien secrètement dans sa chambre de la maison de ses parents pour des sessions d’une heure. Les voix sorties de la bouche d’Anneliese Michel pendant les rites d’exorcismes ont clamé être ceux de démons qui la possédait, tels que Judas Iscariote (l’apôtre ayant livré Jésus aux romains), Néron (un empereur romain), Caïn (fils aîné biblique d’Adam et Ève, considéré être le premier meurtrier de l’histoire), Adolf Hitler, Valentin Fleischmann (un prêtre franque disgracier du 16ième siècle), ainsi que Lucifer. Elle a aussi mentionné d’autres âmes damnés qui se seraient manifesté au travers elle.
Pourtant, elle semble avoir une vie normale, jusqu’à un mois avant son décès. Elle continue ses cours à l’université et termine même une thèse au printemps 1976… portant sur le phénomène de la peur.
De plus en plus, son comportement est devenue étrange : elle pouvait manger des mouches, des araignées et du charbon. À un moment, elle a mordu la tête d’un oiseau mort, ou encore elle s’est mise sous la table pour se mettre à aboyer comme un chien pendant deux jours. On pouvait l’entendre hurler au travers des murs pendant qu’elle brisait les crucifix et détruisait les images de Jésus. Déchirer ses vêtements, s’automutiler et uriner sur le sol, pour ensuite lécher l’urine, était devenu fréquent.
De septembre 1975 au 30 juin 1976, Anneliese a subit 67 exorcismes (deux fois par semaines pendant ces mois) qui l’ont aussi épuisé physiquement : elle devait pratiquer la génuflexion (se mettre à genoux), ce qu’elle faisait obsessivement vers la fin. À la longue, les ligaments de ses genoux se sont fracturés. À l’approche de Pâques, Anneliese a commencé à refuser de manger et de boire. Plus tard, une de ses sœurs dira qu’elle ne voulait pas retourner à l’hôpital psychiatrique où elle serait sous médicament et forcé à manger. Elle disait que cesser de manger allait enlever l’influence de Satan sur elle. Elle disait aussi qu’elle allait mourir pour expier les péchés de la jeunesse rebelle de l’époque et pour apostasier les prêtres de l’Église moderne (cela aurait été une révélation faite à elle-même par la Vierge Marie suite à un rêve).
Le 30 juin 1976, elle demande l’absolution aux prêtres et avoue à sa mère avoir peur.
La mort d’Anneliese : 1976
Le 1 juillet 1976, atteinte de la pneumonie et d’une haute fièvre, ne pesant que 68 livres, Anneliese Michel est décédée dans son sommeil (elle aurait d’ailleurs précédemment prédit qu’elle allait être libéré de ses démons ce jour-là). Les parents en font évidemment état et elle fût enterrée à côté de sa sœur Martha, dans un coin du cimetière normalement réservé pour les enfants illégitimes et les suicidés.
Selon le « Physicians’ Desk Reference », prendre du carbamazépine peut causer des obnubilations épileptiques (un bas niveau de conscience avec perte de la capacité à réagir correctement aux stimuli externes), ainsi que de la fivère et de l’hypoxémie (manque d’oxygène dans le sang). Anneliese avait tous ces symptômes, ce qui augmente la théorie que la cause de la mort était la suffocation. Par ailleurs, le rapport d’autopsie précisait que la mort était causée par la malnutrition et la déshydratation qui est le résultat d’onze mois de semi famine pendant les rites de l’exorcisme.
Le Cas Klingenberg : 1976-1978
Après une enquête, le procureur d’état a maintenu que la mort d’Anneliese aurait pu être prévenu, même une semaine avant son décès. Le pasteur Ernst Alt et le père Arnold Renz, ainsi que les parents d’Anneliese, Josef et Anna Michel, ont été accusés de négligence criminelle, pour ne pas avoir contactés un docteur.
Avant le procès, les parents ont demandé aux autorités la permission d'exhumer les restes de leur fille. Ils l'ont fait à la suite d'un message reçu d'une carmélite du district de l'Allgäu dans le sud de la Bavière. La religieuse avait dit aux parents qu’elle avait eu une vision que le corps de leur fille était encore intact. La raison officielle présentée par les parents pour les autorités est que Anneliese a été enterrée en hâte dans un cercueil bon marché. Le 25 février 1978, ses restes ont été remplacés dans un nouveau cercueil de chêne doublé d'étain. Les rapports officiels (à ce jour incontesté par aucune autorité) indiquent que le corps portait des signes de détérioration constante.
Le procès a commencé le 30 mars 1978 dans la court du district et a provoqué d’intenses intérêts. Devant les tribunaux, les docteurs ont clamés que la jeune femme n’était pas possédée. Malgré tout, le docteur Richard Roth, qui était demandé par Ernst Alt à être sur les lieux de l’exorcisme le 30 mai 1976 pour de l’aide médical et qui a été témoin du rite, à déclaré qu’« il n’y a pas d’injection contre le diable ».
Les prêtes étaient défendus par des avocats payés par l’Église, alors que les parents étaient défendus par un des avocats les plus connus d’Allemagne, Erich Schmidt-Leichner (1910-1983). Celui-ci a clamé que l’exorcisme était légal et que la constitution Allemande protégeait les citoyens dans leurs exercices non limités de leurs croyances religieuses.
La défense a fait écouter plusieurs enregistrements audio des sessions d’exorcismes, concernant parfois les voix démoniaques qu’Anneliese pouvait laisser entendre, pour prouver qu’elle était bien possédée. Les deux prêtes ont présentés leurs plus profondes convictions que la possédée était finalement libérée par l’exorcisme juste avant son décès.
Ultimement, les accusés ont été trouvé coupables de meurtre résultant de négligences. Ils furent condamnés à six mois de prison avec sursis et trois ans de probations. Même si la sentence était légère comparé à ce que les gens anticipaient, c’était plus que demandé par la prosécution qui demandait que les prêtes ne paient qu’une amande et que les parents soient reconnus coupables, mais non punis.
Pendant le procès, les principaux problèmes étaient liés à l’Église elle-même. Un verdict « non coupable » pouvait être vu comme une porte ouverte à plus de rituels d’exorcisme emmenant ainsi à d’autres possibilités de résultats malheureux de la sorte. Ainsi, on a cru bon qu’une charge pour négligence emmenant à la mort porté contre les prêtres et les parents pouvait provoquer un changement et plus de précaution.
L’évêque Joseg Stangl, qui avait approuvé l’exorcisme en 1975 et qui a correspondu par lettres concernant le cas avec les deux prêtres, fût aussi trouvé sous enquête par les autorités de l’état. Il fût décidé de ne pas le punir à cause de son âge et de sa santé déclinante. L'évêque a déclaré que ses actions étaient toutes dans les limites du droit canon. Né en 1907, il est décédé le 8 avril 1979.
Et après? : 1978 à aujourd’hui
Le « Cas Klingenberg » fût la base du film de Scott Derrickson, The Exorcism of Emily Rose en 2005, qui fût une version bien hollywoodienne de la réalité. Par contre, en 2006, Hans-Christian Schmid a réalisé Requiem, un film plus fidèle, semble-t-il, au cas original.
Aujourd’hui, le tombeau d’Anneliese à Klingenberg am Main demeure un lieu de pèlerinage pour de nombreux catholiques qui considèrent Anneliese Michel comme une croyante qui a connue des souffrances extrêmes pour aider les âmes du Purgatoire.
Anna Michel, mère d’Anneliese, est maintenant octogénaire et vit seule. Son mari Josef est décédé en 1999 et ses trois autres filles demeurent au loin. Elle n’a rien voulu savoir du film américain et demeure toujours certaine que l’exorcisme était bien pour sa fille. De sa chambre à coucher, elle peut toujours voir son tombeau, et elle y rend visite souvent, apportant des fleurs. Elle dira en 2005 : « Anneliese était une bonne fille, gentille, douce et obéissante. Mais quand elle était possédée, c’était quelque chose de surnaturel, quelque chose qui ne peut s’expliquer (…) Je ne regrette rien, il n’y avait pas d’autre moyen. »
Une autre théorie : le film d’horreur The Exorcist (1973) est sortie aux grands écrans de l’Allemagne de l’Ouest le 20 septembre 1974 sous le titre Der Exorzist (et partout en Europe au courant de la même année). Il a été dit que plusieurs cas de paranoïa ont été trouvé par des psychiatres sur des gens sensibles psychologiquement et ayant vu le film. On croirait que si Annaliese a vu le film, cela aurait pu aider au fait qu’elle se croyait possédée.
Certains médecins ont suggéré que plusieurs des symptômes d’Anneliese Michel sont en accord, et évocateurs, avec la section « troubles dissociatifs » dans le «Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders » (DSM-IV-TR), et/ou encore avec les comportement de patients victimes de ces désordres. Par exemple : l’adoption temporaire de postures bizarres et rigides du corps (dystonie); l’utilisation du terme « nous » pour se décrire soi-même; la dilatation des pupilles sans aucun stimuli extérieur; amnésie partielle ou complète; l’émergence de personnalités distinctes parmi les « démons »; l'omniprésence d’engourdissement psycho-émotionel; le sentiment d’Anneliese que son corps agit en-dehors de sa volonté (dépersonnalisation); la peur ou le rejet de la sexualité; la persistance de ces symptômes malgré des traitements médicaux, et l’absence de cause médicale connue; etc.
Source: http://espace.canoe.ca/DaliJim/blog/view/158561
http://www.paranormal-encyclopedie.com/wiki/Articles/Anneliese_Michel
http://www.documentingreality.com/forum/f149/real-emily-rose-42211/
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