Voici plusieurs années que Gilles Kerlorc'h se passionne pour les épaves de l'Adour qu'il recherche avec enthousiasme pour en réaliser l'inventaire.
Dans ses prospections, pour le moins originales, cet amateur « d'épaves fossiles » est accompagné d'un groupe d'amis plongeurs aussi intéressés par ces trouvailles subaquatiques. Parmi ces compagnons, Patrick Lamaison que bon nombre connaissent pour sa participation aux films d'Anthony Martin (« Comme un poisson dans l'eau », « Mon amour, l' Adour »…), est un défenseur de la nature qui voue une passion au fleuve Adour et aux Barthes qui le bordent. Lors d'une prospection visuelle en août dernier, le poète pêcheur a été le premier à apercevoir un morceau de planche qui émergeait du sable.
Après un rapide dégagement, il s'avère qu'il s'agit d'une pirogue monoxyle. Un joli vocable qui évoque celle qui vogue sur les rivières tropicales. Cette pirogue, à l'origine, creusée dans un tronc de chêne, serait-elle l'ancêtre du chaland utilisé pour le transport fluvial ou le couralin des pêcheurs d'autrefois ?
Après avoir sollicité l'autorisation administrative du Service régional d'archéologie d'Aquitaine, Gilles Kerlorc'h a procédé à ce qu'il appelle un relevé d'architecture. Débarrassée de sa gangue de sable, la pirogue est mesurée, photographiée et dessinée. Telle qu'il la décrit après une auscultation minutieuse, l'épave est particulièrement abîmée : « Il manque les éléments de proue et de poupe, seuls subsistent les flancs de l'embarcation, et la sole (planche plate du fond). On peut remarquer sur cette embarcation une fausse membrure (taillée dans la masse et destinée au renfort de la coque). Et de nombreux trous de jauge (destinés à contrôler l'épaisseur de la coque lors de sa fabrication, en la creusant dans le tronc de chêne) ».
Cette pirogue baptisée « Lamaison » mesurée en l'état actuel à un peu moins de 4,50 m a alors réintégré son logis, à savoir son emplacement d'origine et a été de nouveau enterrée pour en assurer la préservation. La datation sera effectuée ultérieurement.
« C'est la deuxième pirogue retrouvée sur le haut Adour landais », précise Gilles Kerlorc'h, la première étant « Degos » à Saint-Vincent-de-Paul.
Cette découverte exceptionnelle est un témoin précieux de la vie fluviale d'autrefois et prouve que l'Adour n'a pas fini de dévoiler ses abysses aux amateurs d'archéologie maritime.
source : http://www.sudouest.fr/2011/09/17/une-pirogue-monoxyle-retrouvee-sur-la-commune-501328-3441.php
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