Le chasseur d'ovnis Alexis Ropital a les pieds sur terre et s'entoure de spécialistes
Alexis Ropital, qui réside à Blanquefort, est le responsable du Groupe ufologique d'Aquitaine. Ill n'a jamais vu d'ovni. Du coup, rien ne trouble sa quête scientifique.
Ne lui parlez pas de petits hommes verts. Et encore moins avec un sourire. Le garçon se fermera comme une huître. Alexis Ropital, qui réside à Blanquefort, est le responsable du Groupe ufologique d'Aquitaine (1). La trentaine de membres chassent moins les ovnis que les illuminés, joyeux plaisantins et autres leveurs de coude, dont ils n'ont que faire des témoignages du troisième type.
« Nous nous intéressons aux 6 % de phénomènes qui restent inexpliqués et incontestables, répertoriés par le très sérieux Geipan - le Groupe d'études et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés - du Cnes. » Ce qui fait, tout de même, pour la seule France, lors d'une « année faste », une quarantaine de cas, sur 850 constatés en gendarmerie ou par l'armée.
Jamais vu d'ovni
Alexis Ropital, 24 ans, économiste de la construction de profession, a fréquenté ses premiers ovnis à 8 ans… sans en avoir jamais vu. Par ouï-dire (les propos d'un grand-père maternel) et par ses lectures (les livres d'un grand-père paternel). Une absence de contact pas vraiment frustrante. « Si je vois, un jour, quelque chose, j'en serai heureux, mais cela me perturbera aussi. Je travaille sur des documents, des témoignages, avec du recul, ce qui sera difficile vis-à-vis de moi-même. »
Les témoignages qu'affectionnent les ufologues du groupe aquitain sont ceux de gendarmes, de pilotes d'avion, civils et militaires, autant de personnes qui ne sont pas réputées pour consommer des substances hallucinogènes pendant le service. Ces témoignages, les ufologues les épluchent en invitant des témoins (« qui n'ont plus peur aujourd'hui de parler »), des scientifiques ou d'autres ufologues à leurs soirées repas mensuelles dans l'agglo bordelaise.
Mais la poésie dans tout ça ? La chair de l'extraterrestre ? « J'ai rencontré un ingénieur aéronautique à la retraite qui, dans le Médoc, en 1974, m'a dit avoir vu une soucoupe volante et, à l'intérieur, un humanoïde d'environ 1,5 m, du genre des petits aliens des années 50. Voilà, je dispose de ce témoignage. Après… » Ce que constate Alexis Ropital, c'est que la nature des ovnis varie selon les époques et les lieux. Au XIXe siècle, ils avaient des formes de ballon, voire de machine à vapeur, puis ce furent les années soucoupes, après 1945, en métal boulonné ou rivé. Aujourd'hui, les phénomènes sont moins matériels, prennent souvent la forme de plasmas. Au Japon, les extraterrestres préfèrent les cigares aux soucoupes. Et en Amérique latine, les ovnis sont si courants qu'on ne lève plus la tête pour les regarder passer. Ne comptez pas sur Alexis Ropital pour tirer des conclusions de tout cela.
Aujourd'hui, l'ufologue a entrepris un travail encyclopédique : réunir et traduire les faits répertoriés dans une cinquantaine de pays, par le biais d'autres ufologues. « Avec de 30 à 100 cas intéressants par pays, je compte terminer ce travail en 2013 et le publier pour le grand public. »
(1) Siège de l'association à Pessac, salle du Poujeau. Contacts : alexis.ropital@live.fr et www.ufologie-paranormal.org.
Alexis Ropital, qui réside à Blanquefort, est le responsable du Groupe ufologique d'Aquitaine. Ill n'a jamais vu d'ovni. Du coup, rien ne trouble sa quête scientifique.
Ne lui parlez pas de petits hommes verts. Et encore moins avec un sourire. Le garçon se fermera comme une huître. Alexis Ropital, qui réside à Blanquefort, est le responsable du Groupe ufologique d'Aquitaine (1). La trentaine de membres chassent moins les ovnis que les illuminés, joyeux plaisantins et autres leveurs de coude, dont ils n'ont que faire des témoignages du troisième type.
« Nous nous intéressons aux 6 % de phénomènes qui restent inexpliqués et incontestables, répertoriés par le très sérieux Geipan - le Groupe d'études et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés - du Cnes. » Ce qui fait, tout de même, pour la seule France, lors d'une « année faste », une quarantaine de cas, sur 850 constatés en gendarmerie ou par l'armée.
Jamais vu d'ovni
Alexis Ropital, 24 ans, économiste de la construction de profession, a fréquenté ses premiers ovnis à 8 ans… sans en avoir jamais vu. Par ouï-dire (les propos d'un grand-père maternel) et par ses lectures (les livres d'un grand-père paternel). Une absence de contact pas vraiment frustrante. « Si je vois, un jour, quelque chose, j'en serai heureux, mais cela me perturbera aussi. Je travaille sur des documents, des témoignages, avec du recul, ce qui sera difficile vis-à-vis de moi-même. »
Les témoignages qu'affectionnent les ufologues du groupe aquitain sont ceux de gendarmes, de pilotes d'avion, civils et militaires, autant de personnes qui ne sont pas réputées pour consommer des substances hallucinogènes pendant le service. Ces témoignages, les ufologues les épluchent en invitant des témoins (« qui n'ont plus peur aujourd'hui de parler »), des scientifiques ou d'autres ufologues à leurs soirées repas mensuelles dans l'agglo bordelaise.
Mais la poésie dans tout ça ? La chair de l'extraterrestre ? « J'ai rencontré un ingénieur aéronautique à la retraite qui, dans le Médoc, en 1974, m'a dit avoir vu une soucoupe volante et, à l'intérieur, un humanoïde d'environ 1,5 m, du genre des petits aliens des années 50. Voilà, je dispose de ce témoignage. Après… » Ce que constate Alexis Ropital, c'est que la nature des ovnis varie selon les époques et les lieux. Au XIXe siècle, ils avaient des formes de ballon, voire de machine à vapeur, puis ce furent les années soucoupes, après 1945, en métal boulonné ou rivé. Aujourd'hui, les phénomènes sont moins matériels, prennent souvent la forme de plasmas. Au Japon, les extraterrestres préfèrent les cigares aux soucoupes. Et en Amérique latine, les ovnis sont si courants qu'on ne lève plus la tête pour les regarder passer. Ne comptez pas sur Alexis Ropital pour tirer des conclusions de tout cela.
Aujourd'hui, l'ufologue a entrepris un travail encyclopédique : réunir et traduire les faits répertoriés dans une cinquantaine de pays, par le biais d'autres ufologues. « Avec de 30 à 100 cas intéressants par pays, je compte terminer ce travail en 2013 et le publier pour le grand public. »
(1) Siège de l'association à Pessac, salle du Poujeau. Contacts : alexis.ropital@live.fr et www.ufologie-paranormal.org.
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