Un crâne fossile vieux de 20 millions d'années a été découvert en Ouganda: il appartenait à un grand singe, lointain cousin des grands singes actuels et des hominidés.
Des fragments de crâne et de mâchoire d’un grand singe vieux de 19 à 20 millions d’années ont été découverts en Ouganda par une équipe franco-ougandaise. C’est Brigitte Senut, professeur au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, et Martin Pickford, du Collège de France, qui ont présenté le fossile ce lundi au Muséum, en présence de leurs collègues ougandais.
Ce crâne d’Ugandapithecus major a été mis a jour le 18 juillet dernier sur les flancs du volcan Napak, dont les cendres ont permis la conservation de nombreux fossiles. Des fragments de mâchoire inférieure avaient déjà été trouvés sur le site et ils appartiennent sans doute au même individu, précisent les paléontologues. Il s’agit d’un mâle, d’après la taille des canines, adulte mais jeune car la dentition est complète mais peu usée.
Ce très ancien grand singe avait un crâne d’une taille comparable à celle d’un chimpanzé, selon les chercheurs, mais ses dents sont de la taille de celles des gorilles. Et il était probablement plus petit qu’un chimpanzé, plus proche du gibbon en gabarit.
Ugandapithecus major vivait au Miocène, bien avant la séparation entre la lignée des grands singes et celle des hominidés (les pré-humains). Sa découverte va permettre d’en savoir plus sur l’origine des primates anthropoïdes, ancêtres des deux lignées, dont les racines plongent en Afrique mais aussi en Asie, où des fossiles de primates vieux de 30 millions d’années ont été découverts.
source : http://www.sciencesetavenir.fr/actualite/archeo-paleo/20110919.OBS0653/un-tres-vieux-singe-decouvert-en-ouganda.html
Un crâne remarquablement bien conservé vient d’être présenté au Muséum national d’histoire naturelle, à Paris : c’est celui d’un primate vieux de 20 millions d’années découvert en Ouganda dans les cendres d’un volcan, parmi d’autres restes de la même espèce.
La découverte ne doit rien au hasard : voilà vingt-cinq ans que l’équipe creuse la lave du volcan Napak, au nord-est de l’Ouganda. Déposées il y a 19 à 20 millions d’années, ces cendres ont conservé les fossiles qui s’y trouvaient, ensevelis au Miocène. L’équipe, c’est celle de Brigitte Senut, du Muséum d’histoire naturelle, et son collègue Martin Pickford, du Collège de France, découvreurs en 2000 des premiers restes d’Orrorin, un hominidé de 6 millions d’années.
Dans cette région, celle de la vallée du grand rift, qui joue un rôle de premier plan dans la théorie dite de l’East Side Story (remise en cause depuis), de nombreux restes d’hominidés ont été découverts, datant du Miocène notamment, c’est-à-dire avant la séparation, il y a 6 millions d'années, entre la lignée conduisant aux humains et celle conduisant aux grands singes actuels (chimpanzés, gorilles, orang-outans).
Durant cette Uganda Palaeontology Expedition, menée depuis 1985 avec l’Uganda Museum, les paléontologues ont exhumé de nombreux ossements de grands singes. En 2000, Brigitte Senut a ainsi décrit une nouvelle espèce, baptisée Ugandopithecus major. Ce grand singe, de la taille d’un gibbon et d’abord identifié par des morceaux de fémurs, devait être arboricole et de forme humanoïde.
Le 18 juillet dernier, l’équipe a mis au jour des dents puis un crâne très bien conservé, de la taille de celle d’un chimpanzé : U. major commençait à se montrer bien plus généreusement. Ses canines puissantes, qui évoquent plutôt celles du gorille, sont interprétées par l’équipe comme la preuve qu’il s’agissait d’un mâle. Ses molaires sont celles d’un herbivore et leur faible usure montre que l’individu était plutôt jeune.
Les autres fossiles mis au jour sur les différents sites de fouilles des environs montrent que le milieu était alors une forêt tropicale. C’est là qu’évoluait ce singe grimpeur, cousin des hominidés tout autant que des grands singes actuels.
L’étude de son squelette se poursuit. Taille et forme du cerveau, alimentation, modes de vie… : voilà des caractéristiques dont on sait mal comment elles se sont transmises dans les différentes lignées. Les paléontologues espèrent ainsi écrire quelques paragraphes supplémentaires de l’histoire complexe des grands primates du Miocène, parmi lesquels figurent les ancêtres des humains.
source : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/paleontologie/d/ugandapithecus-major-un-cousin-de-20-millions-dannees-se-decouvre_33517/
Aujourd'hui à 16:04 par Invité
» Décés de Gildas Bourdais
Aujourd'hui à 14:10 par TrustNo1
» Une grotte mystérieuse...En réalité pas grand chose!
Hier à 12:37 par Satanas
» La France en 2024
Mer 13 Nov - 22:16 par Satanas
» L'HISTOIRE QUI A TERRIFIÉ L'EST DE LA FRANCE
Lun 11 Nov - 19:29 par Schattenjäger
» Le cas Paul Bernardo
Lun 11 Nov - 18:09 par Satanas
» 11 Km de Profondeur Sous l’Océan : Ce Que Cachent les Abysses
Mer 6 Nov - 21:50 par Schattenjäger
» 5 THÉORIES SUR BOUDDHA
Mer 6 Nov - 15:11 par Satanas
» Lieux hantés d'Écosse : châteaux, légendes et malédictions.
Ven 1 Nov - 18:45 par Schattenjäger
» Roswell 75 ans /documentaire chaine W9
Jeu 31 Oct - 20:27 par Mulder26
» Les Incidents les plus Sombres de la TV (ft.@Feldup)
Jeu 31 Oct - 12:41 par Satanas
» L'étrange disparition de l'homme qui aurait construit une machine à voyager dans le temps
Mer 30 Oct - 22:16 par Schattenjäger
» SECRETS CACHÉS SOUS TERRE - "The Oldest View"
Mer 30 Oct - 20:56 par Schattenjäger
» L'Iceberg des Red Rooms : La plus grande enquête sur ce mystère d'internet
Mar 29 Oct - 23:14 par Schattenjäger
» 1/2 tonne: la quête mortelle des géants de la force
Jeu 24 Oct - 18:09 par Mulder26