Qui dit cimetière dit restes humains. Va-t-il y avoir des fouilles archéologiques pour les exhumer et les transférer ? Qui sont ces personnes enterrées au XVII e siècle ? Reportage.
Un nom qui sonne comme un titre de roman : “Le cimetière des pestiférés”. Alors que des travaux de démolition et de terrassement étaient engagés depuis septembre dans le quartier du Pont-des-Tanneries pour voir sortir de terre plusieurs opérations immobilières, voilà que le Grand Dijon voit ses projets ralentis par cette découverte d’un cimetière datant du XVII e siècle. Mais qu’en est-il exactement de cette nécropole ?
« Placés à la va-vite, recouverts de chaux »
Hans de Klijn est directeur de l’Inrap, l’Institut national de recherches archéologiques préventives, à Dijon. « Des sondages ont été pratiqués entre septembre et novembre, puis un diagnostic a été transmis au service archéologique régional, indique-t-il. Il décidera si des fouilles doivent être engagées. » Autrement dit, c’est l’État et lui seul qui donnera le feu vert pour exhumer les dépouilles, avec l’indispensable travail d’études des restes humains. « Ce genre de site est plutôt rare, poursuit Hans de Klijn. Après, c’est l’État qui ordonnera le transfert des dépouilles. »
Reste donc plusieurs questions. Quand aurait lieu cette opération ? Existe-t-il des risques sanitaires ? Beaucoup d’interrogations dont les réponses seront apportées dès le début de cette année 2012. En tout état de cause, si fouilles il y a, le chantier prendra du temps. « On ne sait pas encore quelle est la superficie exacte de la nécropole, explique Hans de Klijn. En revanche, si ce type de site est rare par sa mise au jour, il n’y a pas de valeur archéologique exceptionnelle, pas de monument. »
Devant cette mise au jour, le Grand Dijon se veut pragmatique. Pierre Pribetich, en charge de l’urbanisme pour Dijon et le Grand Dijon, souligne que contrairement à ce qui avait été décidé, et avec ces possibles fouilles, les opérations immobilières débuteront par la tranche située du côté de la rue du Pont-des-Tanneries (lire notre édition d’hier). « Nous avions connaissance de ce cimetière. L’ingénieur en chef de l’Inrap m’a expliqué que tous les malades de la peste, du choléra étaient placés là, à la va-vite, avec de la chaux, car, à l’époque des épidémies, on ne prenait pas le temps de dresser une sépulture digne de ce nom. »
source : http://www.bienpublic.com/grand-dijon/2011/12/29/quand-le-cimetiere-des-pestiferes-refait-surface
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