source : http://www.midilibre.fr/2012/04/06/un-cimetiere-medieval-mis-au-jour-a-beragne,482580.phpPlus de 300 sépultures médiévales sur un même site : "C’est la première fois en Languedoc que nous avons accès à un cimetière de cette ampleur, que l’on peut fouiller en totalité dans le cadre de fouilles préventives". Pierre-Arnaud de Labriffe, de la direction régionale des affaires culturelles Languedoc-Roussillon, et Jérôme Hernandez, archéologue de l’Inrap ne cachaient pas leur satisfaction, hier, sur le domaine de Béragne, près de Trèbes.
Propriété d’un syndicat mixte composé de la Région Languedoc-Roussillon et de Carcassonne Agglo pour y réaliser un parc régional d’activités économiques - projet actuellement en profonde léthargie -, ces terrains avaient fait l’objet d’une première série de fouilles. Des traces du néolithique, de l’âge du bronze et du fer, une ferme gauloise et un habitat médiéval (du XIIe au XIV e siècles) avaient alors été mis au jour : "Mais les découvertes ont finalement dépassé ce qui avait été envisagé initialement", confient les archéologues.
De fait, des crédits supplémentaires ont été alloués pour la fouille d’une cinquantaine d’hectares sur les 90 que compte la zone de Béragne. A l’ouest du site apparaît l’habitat, fait de pierres, ce qui est plutôt rare dans la région, et un espace constitué d’une centaine de silos.
Vient ensuite une église en pierres, côté chœur, en bois et terre, côté nef : "En vis-à-vis, on trouve ce cimetière clos, composé d’une population d’hommes, de femmes et d’enfants, et d’une densité rappelant les cimetières urbains, alors que nous sommes en milieu rural", note Jérôme Hernandez.
Les ossements découverts sont extrêmement bien conservés. Ce qui permettra, en laboratoire, d’étudier plus en détail des éléments riches d’enseignement. C’est le travail de l’anthropologue biologiste Richard Donat : "Un examen complet des 300 squelettes permettra de mettre en évidence les lésions pathologiques, qui nous aiguilleront sur le mode de vie et l’environnement de cette population. Sur les premières observations, on note cependant que cette dernière avait accès à une médecine d’un certain niveau (amputations, trépanations...), ce qui était très rare pour l’époque".
Les scientifiques termineront leur travail sur le terrain dans les prochains jours. Ils auront ensuite deux ans pour remettre leur rapport.
source : http://www.lindependant.fr/2012/04/07/un-tresor-archeologique-a-beragne-place-aux-analyses,129519.phpUne découverte qui a dépassé tout ce qui avait été envisagé". "La première fois que des fouilles préventives permettent d'étudier un cimetière médiéval dans son intégralité en Languedoc". "Un site d'importance nationale".
Si le Parc régional d'activités économiques qui doit voir le jour à Béragne est toujours dans le flou, les fouilles préventives qui s'achèvent ont déclenché l'enthousiasme des archéologues ! Sept chantiers de fouilles ont exploré les entrailles du site, du Néolithique (4 000 av. J-C) au Moyen Âge en passant par une période située entre les âges du bronze et du fer (1 000-700 av. J-C).
Un seul est encore en cours, et il se termine la semaine prochaine. Explorant un site habité dès le XIIe siècle, il s'avère de loin le plus prolifique. "À tel point qu'il a fallu une phase de fouilles supplémentaire, validée par des experts scientifiques, pour en venir à bout", explique Pierre-Arnaud de Labriffe, du service régional de l'archéologie, qui dépend du ministère de la Culture.
Parfaitement clos par un fossé, un mur et des haies, ce cimetière clos se rapproche de ce qui se faisait à l'époque en ville. Les 300 tombes - dont un tiers d'enfants - y sont en effet superposées, alors qu'elles étaient habituellement situées les unes à côté des autres en milieu rural.
Les ossements sont très bien conservés - contrairement à d'habitude dans la région - ce qui va permettre de les analyser.
L'habitat est constitué de maisons en pierres, ce qui est assez rare dans la région. "On sait que cet habitat se prolongeait sous la pinède toute proche et même au-delà", explique Jérôme Fernandez, archéologue de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). À proximité, on trouve plusieurs centaines de silos des 12e et 13e siècles.
La présence d'une église est également surprenante, d'autant que le choeur a été réalisé en pierres et la nef en bois et terre.
source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/09/1326765-le-secret-des-tombes-de-beragne.htmlIl y a un an presque jour pour jour (« La Dépêche » du 13 avril), nous annoncions la découverte d'un village médiéval sur le site de Béragne, aux portes de Trèbes, lieu du futur parc économique Paul-Sabatier. Alors qu'il aurait dû être enfoui au terme de ces fouilles archéologiques préventives menées par l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques), celui-ci est resté à ciel ouvert depuis le mois de mai 2011.
Voilà trois semaines, une nouvelle équipe a repris ce chantier afin d'assurer la parfaite fouille de ces vestiges : « Les découvertes ont dépassé ce qui avait été envisagé initialement », expliquait ce jeudi Jérôme Hernandez, l'archéologue qui mène les recherches.
Sept chantiers avaient été entrepris, allant du néolithique (-4000 av JC) jusqu'à ce village médiéval,en passant par l'âge de bronze et une ferme gauloise. Le plus important est sans conteste ce bourg datant du XIIe siècle avec habitations en pierre, silos, une église et de nombreuses tombes. Aux 150 mises au jour l'an dernier, l'équipe d'archéologues en a ajouté autant depuis la réouverture des fouilles. Dans un espace quadrangulaire d'environ un hectare, ces tombes rupestres se sont développées et se sont superposées au fil du temps. Si les premières se trouvent en plein champ, les plus récentes se situent autour de l'église dans un cimetière clos. Dans chacune d'entre elles, des hommes, des femmes, mais aussi quantité d'enfants gisent, dont les squelettes permettent d'établir leur mode de vie et leur environnement. La pathologie osseuse fait ainsi apparaître une nourriture très grasse. Deux squelettes décèlent un acte médical, l'un présentant une trépanation, l'autre une amputation au niveau de l'humérus. Chacun est démonté, os par os, et envoyé en laboratoire afin de révéler l'identité biologique, et pour pratiquer l'examen de lésions pathologiques.
Il reste à ce jour 50 ha sur les 100 à explorer. Beaucoup de questions sont sans réponse quant à l'avenir. La seule certitude reste l'enfouissement de ce site pour la conservation et la préservation de tous ces trésors archéologiques. Pierre-Arnaud de Labriffe, ingénieur au service régional de l'archéologie, reste prudent : « Il est difficile de mettre en valeur un site archéologique. Il est préférable de faire un musée ailleurs avec des reproductions, des maquettes 3D… Pour l'instant, la priorité est donnée aux études suite à toutes ces découvertes ».
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